Conférences : la Passion et la Résurrection vues par un médecin

De la déposition de la croix à la Résurrection : jeudi 12 avril,

De la flagellation à la mort sur la croix : Mardi 27 mars

Salle paroissiale de Saint Avé à 15h 

Le docteur Giraud étudie le linceul de Turin depuis 30 ans. Il a co-écrit un livre « études et révélations sur le linceul » avec Thierry Castex et Yves-Marie Giraud (voir ci-contre), sorti en janvier dernier. Eclairant.

« Tout est parti de mon enfance. Un prêtre au catéchisme nous disait que Jésus avait beaucoup souffert. Mais moi à l’église je ne voyais qu’un Christ endormi sur sa croix, paisible. J’avais de la peine à faire le lien entre ce qu’on me racontait et ce que je voyais« , explique le docteur Giraud. Alors il décide d’étudier de près ce qu’a vécu le Christ, …et de faire  connaître ce qu’il a compris : « le Christ en croix n’est pas un Jésus dormant sur un morceau de bois. » « Il faut arrêter de penser que la passion est quelque chose de lointain, elle est très humaine, charnelle, médicale… »

Son combat est maintenant, à travers ses conférences, de « permettre au plus grand nombre de saisir, de comprendre un peu ce qu’à vécu le Christ », en donnant des éléments physiques de la passion.

Il faut deux ou trois ans au docteur Giraud pour construire ses conférences. Celles-ci s’appuient sur des vidéo-projections de photos et documents. Les nouvelles technologies, notamment les images tridimensionnelles, aident à affiner l’étude. « L’image du Christ formée sur le linceul, dans l’obscurité totale du tombeau, a pu s’imprimer car l’énergie qui émanait du corps a fait la lumière. On voit des choses en 3 D qu’on ne voit pas autrement. » Par exemple on peut déterminer que le corps enveloppé dans ce linceul a perdu 12à 15 litres de transpiration, que son oeil droit est déshydraté, l’œil gauche poché. On peut déterminer le nombre et la fréquence de coups de fouets reçus : 110 au total, 1 coup toutes les 10 secondes, avec des boules de plomb au bout des lanières…

Et le médecin de dire : »J’aime Jésus souffrant d’abord parce qu’il a souffert pour moi, et je l’aime d’autant plus que je ne peux pas le soulager, sauf par la prière. » « La souffrance a une valeur quand on en fait quelque chose. Ce qu’on peut en faire c’est l’offrir à Dieu, pour soulager ses propres souffrances et celles des autres. »

Une belle préparation pour entrer dans la semaine sainte !