Nouvelle traduction du Notre Père

« Notre Père »… Cette prière, celle du Christ, à Son Père, enseignée par le Christ lui-même, est fondamentale pour tous les enfants de Dieu. Elle nous fait entrer dans la louange, l’action de grâce, la demande de pardon, la confiance filiale, … Dans quelques semaines,  une nouvelle traduction liturgique entrera en vigueur. La nouveauté porte sur la sixième demande du Notre Père : « ne nous soumets pas à la tentation » devient « ne nous laisse pas entrer en tentation ». Pourquoi cette nouvelle formule ?

Décidée par les évêques lors de leur assemblée plénière de mars dernier, l’entrée en vigueur de la nouvelle traduction du « Notre Père » dans toute forme de liturgie publique sera effective le 3 décembre prochain, premier dimanche de l’Avent qui marque aussi le début d’une nouvelle année liturgique.

Le combat spirituel

Pour Jacques Rideau, ancien directeur du Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle (SNPLS) et directeur au Séminaire français de Rome, « la nouvelle traduction, « Ne nous laisse pas entrer en tentation », écarte l’idée que Dieu lui-même pourrait nous soumettre à la tentation. Le verbe « entrer » reprend l’idée ou l’image du terme grec d’un mouvement, comme on va au combat, et c’est bien du combat spirituel dont il s’agit ».

Le Notre Père, cœur de la prière chrétienne

Pourquoi cette nouvelle formule ? Sur quoi s’appuie-t-elle ? Comment a-t-elle été décidée ? Quel est le sens de la 6e demande ?

Pour approfondir les raisons et les enjeux de la nouvelle traduction, rendez-vous sur notrepere.catholique.fr

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.