Personnes séparées, divorcées, en nouvelle union : rencontre le 25 novembre

Vous êtes seuls, en couple, en nouvelle union : vous êtes conviés à une journée de rencontre, de ressourcement et de partage  le 25 novembre, avec le père Gérard Berliet et madame Bénédicte Lucereau, conseillère conjugale et familiale, en présence de Monseigneur Centène.

De 9h30 à 17h30, salle Saint Guen, 28 rue Juliot Curie. Garderie proposée sur inscription.

Témoignages

« La communion ne m’est pas permise », témoigne Josiane (Nom d’emprunt). Pour autant, elle continue de cheminer dans la foi, à travers deux moyens…

Marié à l’Eglise, divorcé civilement, Rémi a choisi de rester fidèle à son épouse. Il témoigne de la manière dont ce choix l’a libéré.

le Père Gérard Berliet, prêtre du diocèse de Dijon, accompagne des personnes séparées, divorcées et divorcées remariée sau sein de l’association « Miséricorde et Vérité »

 

 

« En France, la pastorale des personnes divorcées remariées est très diversifiée. Le Père Berliet estime que la démarche initiée dès 1975 par le Père Jacques Nourissat, d’abord à Montréal (Canada),à Dijon, puis à Paris de 1998, est « un acte de confiance en l’Eglise ». Nous avons cru qu’à travers elle, le Christ Jésus appelle à la conversion, à la vie. Les cheminements des personnes nous le confirment ».

Cette expérience pastorale lui a apporté « une meilleure compréhension du lien entre les sacrements ». Notamment l’eucharistie et le mariage, indissolublement liés. Alors, communier ou pas ? Pour lui, la question est mal posée. Le Christ Jésus veut surtout aider ces personnes à unifier leur vie alors qu’ils la verraient volontiers comme des « tranches sans lien entre elles », et à la considérer sous son regard. Faire cela, c’est une vraie relation à Lui, comme la communion.

Dans le sacrement de mariage, « Le lien conjugal est plongé dans l’amour trinitaire, poursuit le P. Berliet. Il existe un rayonnement particulier des foyers quand ce lien est vécue dans la foi ». Selon lui, la préparation au mariage – « formation de la foi » – a le mérite d’exister. En revanche, il considère l’accompagnement des couples mariés comme « un chantier énorme ». Or « il est dans la nature de l’Eglise d’assurer ce service ».

Une sainteté est possible dans ce nouveau lien

Le Père Berliet va plus loin au sujet du remariage. Même si Dieu « n’approuve pas le nouveau lien», les appels à la conversion et à la sainteté restent les mêmes que pour tous les baptisés. Les divorcés remariés sont appelés au pardon, à la charité, à transmettre la foi aux enfants. « Leurs forces baptismales – foi, espérancecharité – les façonnent et sont le moteur de leur vie en Christ ».

Article paru dans Eglise Catholique en France du 17 octobre 2014