10 décembre : ordination diaconale d’Etienne Marois à Locminé

Dimanche 10 décembre à 15 h 30, par l’imposition des mains et la prière consécratoire, Monseigneur Centène ordonnera Etienne Marois diacre en vue du presbytérat, en l’église Saint-Sauveur et Saint-Colomban à Locminé, où le jeune séminariste de 27 ans est envoyé en insertion paroissiale.

Né au sud de la Touraine « à l’ombre de saint Martin », Etienne est le second d’une famille de cinq enfants. Son chemin vocationnel prend source au plus près du mystère eucharistique, dans le service de l’autel.

A l’âge de 12 ans, la famille Marois quitte le Val de Loire et s’installe dans le village du Moustoir sur la commune d’Arradon. Surprenant clin d’oeil que relève Etienne en relisant son parcours spirituel à l’heure de son appel à l’ordination : la chapelle du village est dédiée à Saint Martin, fondateur des premiers monastères en Occident. « J’y ai relu pour ma part la trace de l’appel que l’évêque de Tours a adressé à saint Patern, notre père dans la foi, à venir dans cette région de Bretagne pour y fonder le diocèse de Vannes ».

Durant ses études d’informatique, Etienne découvre et s’investit dans la Mission étudiante du Morbihan. A l’issue du cursus, il décide de s’engager une année pour le Seigneur, comme missionnaire Mémo. Au printemps 2017, alors que ce temps de mission touchait à sa fin, l’homélie prononcée par Monseigneur Centène à l’occasion de la messe chrismale va marquer un tournant décisif. L’évêque prêche ce jour-là sur « le mystère des mains vides des prêtres » qui, dans leur faiblesse, ne peuvent apporter que ce que Dieu leur donne. Après la messe, Monseigneur Centène interroge le jeune missionnaire. « Etienne, participerez-vous au mystère de nos mains vides ? ». Etienne répondra en entrant quelques mois plus tard en propédeutique à Sainte Anne d’Auray. Monseigneur Centène l’envoie ensuite en formation à Friburg, en Suisse.

Faire-part d’ordination.
Dessin : Solène Marois

Affermi durant ses années de séminaire par l’enseignement des dominicains et par la vie fraternelle, Etienne est envoyé en insertion à Locminé, « lieu du monastère », où le culte de saint Colomban a longtemps attiré des foules de pèlerins. « Avec ses frères, Saint Colomban fondait un monastère et ensuite, ils envoyaient comme ici à Locminé un groupe de moines qui rayonnait pour évangéliser le peuple breton. C’est cette même intuition que nous poursuivons aujourd’hui ; à partir de cette vie fraternelle, cette vie de prière, nous pouvons rayonner dans les différents lieux où le Seigneur nous appelle ».

Enfin, marqué par la figure de saint Vincent Ferrier, Etienne entend bien ancrer son ministère diaconal dans la prédication de l’Evangile et le service des plus pauvres, afin de porter le Christ, à l’image de la Sainte Vierge Marie.