Homélies, discours, messages

Evêque2

Afin d’enseigner et transmettre la foi, fidèlement aux apôtres, Monseigneur Centène intervient de diverses manières : homélies, discours, articles, etc… Il accomplit également sa charge de gouvernement à travers différents actes officiels comme les décrets, les nominations, …

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Homélie de l’ordination diaconale d’Étienne Marois – 10 déc 2023

Homélie de l’ouverture de la 2ème année jubilaire – 8 déc 2023

Homélie de la bénédiction abbatiale de Dom Jean-Vincent Giraud- 28 oct 2023

Homélie du pèlerinage des congrégations à Ste Anne d’Auray – 23 sept 2023

Homélie de la messe chrismale – 4 avril 2023

Voeux de Monseigneur Centène au diocèse – 21 janv 2023

En 2022

Archives 2022

En 2021

Archives 2021

En 2020

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En 2019

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En 2018

Archives 2018

En 2017

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De l’optimisme à l’espérance : lettre de Mgr Centène

Dans cette lettre intitulée « De l’optimisme à l’Espérance », Monseigneur Raymond Centène livre sa réflexion sur l’impact de la crise sanitaire et l’urgence de la conversion, personnelle et collective. L’ensemble de sa prédication durant cette période éclaire nos consciences et « fouette » nos tiédeurs !

Remise lors de la rentrée diocésaine aux acteurs pastoraux, la lettre de Monseigneur Centène est actuellement en cours de diffusion dans les paroisses. (Contactez votre paroisse pour en savoir plus).

« Nous ne pouvons pas fermer les yeux pour ne pas voir ce que cette crise sanitaire sans précédent nous révèle sur notre société, les bases civilisationnelles sur lesquelles elle repose, les dogmes qui la régissent, les impasses auxquels nous ont conduits ses excès ».

Introduction de la lettre de Monseigneur Raymond Centène, septembre 2020

Questions à Mgr Centène à propos des mesures liées au coronavirus

  • Suite à la décision administrative préfectorale interdisant les rassemblements collectifs dans le département, n’y a-t-il pas un excès de zèle d’avoir suspendu toutes les messes publiques la semaine dernière et de continuer à les interdire dans les zones de clusters ?

Il n’y a que sur les réseaux sociaux que nous trouvons des gens qui sont experts en toute chose et qui donnent un avis infaillible sur tout. Le bon sens et le réalisme nous font un devoir d’entendre ceux qui sont effectivement compétents et qui sont chargés de prendre des décisions, surtout en mesure de santé publique. En l’espèce, l’Eglise n’est pas l’autorité sanitaire et il est de son devoir d’accepter ses préconisations et même ses conseils. Toute autre attitude relèverait d’une irresponsabilité coupable dont nous aurions à répondre, non seulement devant l’autorité civile, mais en conscience devant Dieu.

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Acte de communion spirituelle

Afin de permettre aux fidèles de communier spirituellement, Monseigneur Centène a composé l’acte de communion spirituelle suivant :

Acte de communion spirituelle

Akt a gomunion speredel gant an Aotrou ‘n eskob Centène

« Seigneur Jésus, je crois fermement que Tu es présent dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie. Je T’aime plus que tout et je Te désire de toute mon âme. « Après toi languit ma chair comme une terre assoiffée » (psaume 62)

Je voudrais Te recevoir aujourd’hui avec tout l’amour de la Vierge Marie, avec la joie et la ferveur des saints.

Puisque je suis empêché de Te recevoir sacramentellement, viens au moins spirituellement visiter mon âme.

En ce temps de carême, que ce jeûne eucharistique auquel je suis contraint me fasse communier à Tes souffrances et surtout, au sentiment d’abandon que Tu as éprouvé sur la Croix lorsque Tu t’es écrié : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ».

Que ce jeûne sacramentel me fasse communier aux sentiments de Ta Très Sainte Mère et de Saint Joseph quand ils T’ont perdu au temple de Jérusalem, aux sentiments de Ta Sainte mère quand elle Te reçut, sans vie, au pied de la Croix.

Que ce jeûne eucharistique me fasse communier aux souffrances de Ton Corps mystique, l’Église, partout dans le monde où les persécutions, ou l’absence de prêtres, font obstacle à toute vie sacramentelle.

Que ce jeûne sacramentel me fasse comprendre que l’Eucharistie est un don surabondant de Ton amour et pas un dû en vue de mon confort spirituel.

Que ce jeûne eucharistique soit une réparation pour toutes les fois où je T’ai reçu dans un cœur mal préparé, avec tiédeur, avec indifférence, sans amour et sans action de grâce.

Que ce jeûne sacramentel creuse toujours davantage ma faim de Te recevoir réellement et substantiellement avec Ton corps, Ton sang, Ton âme et Ta divinité lorsque les circonstances me le permettront.

Et d’ici là, Seigneur Jésus, viens nous visiter spirituellement par Ta grâce pour nous fortifier dans nos épreuves.
Maranatha, viens Seigneur Jésus. »

Aotrou Jezuz, krediñ start a ran emaoc’h bezant e Sakramant Santel an Hegaristiezh. Ho karout a
ran dreist pep tra hag Ho c’hoantaan a-greiz va ene. « Va c’horf a langis etrezek ennoc’h evel un
douar kras, disec’het ha dizour. » (Salm 62)

Karout a rafen Ho tegemer hiziv gant holl garantez ar Werc’hez Vari ha gant levenez ha gred ar
sent. Dre ma ‘z on skoilhet d’Ho tegemer dre ar Sakramant, deuit da weladenniñ va ene da vihanañ
dre ar spered.

[En amzer-mañ a Goraiz] Ra gomuniin dre ar yun hegaristiel-mañ ez on dalc’het gantañ, d’Ho
poanioù, ha dreist-holl d’ar soñj da vezañ dilezet Hoc’h eus amprouet ouzh ar Groaz p’Hoc’h eus
garmet : « Va Doue, va Doue, perak hoc’h eus va dilezet ? ».

Ra ‘m lako ar yun sakramantel-mañ da gomuniañ ouzh soñjoù Ho Mamm Santel Meurbed ha Sant
Jozef p’o deus kollet ac’hanoc’h e templ Jeruzalem, ouzh soñjoù Ho Mamm Santel p’ho tegemeras,
divuhez, ouzh troad ar Groaz.

Ra ‘m lako ar yun hegaristiel-mañ da gomuniañ ouzh poanioù Ho Korf kevrinel, an Iliz, dre-holl dre
ar bed e lec’h ma vez lakaet an harz war pep buhez sakramantel gant an heskinerezhioù, pe an
ezvezañs a veleien.

Ra ‘m lako ar yun sakramantel-mañ da gompren ez eo an Hegaristiezh ur prof dreistfounnus
abalamour d’ho karantez ha n’eo ket un dra dleet evit va aezamant speredel.

Ra vezo ar yun hegaristiel-mañ un digoll evit an holl degouezhioù m’em eus Ho tegemeret en ur
galon na oa ket prientet a-zoare, klouar, diseblant , hep karantez ha hep akt-tregarekaat.

Ra gresko atav muioc’h ar yun sakramantel-mañ va naon d’Ho tegemer da vat hag un doare
solwezel gant Ho korf, Ho kwad, Hoc’h ene hag Ho toueelezh, pa vo aotreet din.

Kent-se, Aotrou Jezuz, deuit d’hor gweladenniñ ent-speredel dre Ho kras evit hor c’hreñvaat en hon
amprouadurioù.

Maranatha, deuit Salver Jezuz.

Indulgence partielle aux conditions ordinaires
Induljañs darnel gant an amplegadoù ordinal

Voir l’acte en breton sur le site Ar Gedour

En savoir plus sur la communion spirituelle : voir le site transmettre.fr

Monseigneur Centène propose une lecture commentée de l’acte de communion spirituelle :

Au micro de Françoise Morel de RCF Sud Bretagne

De la pandémie au Mystère Pascal

En ce début de Triduum Pascal, Mgr Centène, évêque de Vannes, nous livre quelques réflexions sur la crise actuelle.

En nous invitant à scruter les signes des temps, la Constitution Gaudium et spes nous invite à dépasser une vision de l’histoire marquée par une coupure entre l’histoire profane et l’Histoire du Salut. « L’Église a le devoir à tout moment de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Évangile de telle sorte qu’elle puisse répondre d’une manière adaptée à chaque génération aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques.[1] »

Dans cette perspective, nous pouvons considérer la crise sanitaire actuelle, qui voit le confinement de la moitié de l’humanité, comme un de ces événements majeurs de l’histoire des hommes, au travers desquels s’écrit l’Histoire du Salut.

L’apparition de l’épidémie du covid-19 a coïncidé, chez nous, avec le commencement du carême. L’Église, à travers le rite de l’imposition des cendres, nous a introduits, sans que sur le moment nous ne nous en rendions compte, à ce temps de désert si particulier cette année. Elle l’a fait avec ces paroles qui nous viennent du fond des âges : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière[2] ». A posteriori, nous sommes saisis par le réalisme de ces paroles. D’autant plus saisis, que c’est une réalité que nous avions presque réussi à oublier. Notre tendance naturelle au divertissement pascalien avait été décuplée, centuplée par les progrès de la technique et de la science. Nous pensions avoir pris le contrôle de l’économie, de la nature et même de notre destin. Dieu avait créé l’homme ? Nous allions créer l’homme augmenté, le surhomme, et bientôt entrer dans l’ère, supposée merveilleuse, du transhumanisme. Le darwinisme n’en était qu’à ses commencements et le promoteur des évolutions à venir serait l’homme lui-même ! Les rêves caressés par Condorcet, qui, au siècle des Lumières, spéculait sur les possibilités d’appliquer les sciences médicales à l’extension infinie de la vie humaine, les rêves de Benjamin Franklin, qui pensait pouvoir interrompre et relancer le cours de la vie au moment choisi, étaient sur le point de se réaliser. La génétique moderne allait leur donner corps et l’on ne pourrait qu’admirer l’heureuse audace du progrès, le triomphe de la modernité. Modernité toute relative d’ailleurs, puisque déjà Plotin, dans les Ennéades, invitait l’homme à sculpter lui-même sa propre statue jusqu’à ce qu’il voit sa propre beauté. L’homme serait enfin son propre créateur. Prométhée allait triompher et avec lui l’antique serpent de la Genèse : « Vous serez comme des dieux[3] ».

Sur le plan économique, la même démesure s’était imposée. Les moyens de communication et de déplacement donnaient à l’homme nouveau un champ d’action à la mesure de la planète. Les prétextes les plus humanitaires et les plus émancipateurs avaient supprimé les frontières au profit du développement de l’économie de marché et de la finance internationale, ce qui avait entraîné le « dumping social » puis la désindustrialisation des pays dont les peuples s’étaient dotés d’une législation du travail protectrice. On rendait hommage aux acquis sociaux des luttes syndicales tout en localisant les entreprises dans les pays où une main d’œuvre sans protection, pour des salaires de misère, fournissait le monde en biens de consommation auxquels elle n’aurait pas accès.

Le Pape François établit une corrélation entre la globalisation de l’économie et la globalisation de la misère, comme il met en perspective les structures économiques mondialisées avec la destruction des écosystèmes, des cultures locales et de la planète elle-même. L’empreinte carbone des produits importés et l’absence de normes écologiques des pays producteurs ne sont pas sans incidence sur les perturbations atmosphériques et climatiques. Ainsi, la clameur de la terre rejoint la clameur des pauvres[4].

L’homme libéré des superstitions et des contingences de la nature s’était donné de nouveaux maîtres et s’était fait de nouveaux esclaves, créant ainsi ce que Jean-Paul II qualifiait de structures de péché. « Le péché rend les hommes complices les uns des autres, fait régner entre eux la concupiscence, la violence et l’injustice. Les péchés provoquent des situations sociales et des institutions contraires à la bonté divine. Les structures de péché sont l’expression et l’effet des péchés personnels. Elles induisent leurs victimes à commettre le mal à leur tour. Dans un sens analogique, elles constituent un péché social[5] ».

Mais cette notion de « péché » était devenue inaudible depuis plusieurs générations ; elle n’avait plus de sens et a été effacée par la recherche d’une auto-rédemption qui a exclu Dieu de la société. L’exclusion de Dieu de la société, la disparition du champ de la conscience humaine de toute fin transcendante a créé cette situation dans laquelle le primat de l’économie s’est imposé à l’homme. L’économie n’est plus au service de l’homme, c’est l’homme qui est au service de l’économie. Dès lors, « l’inversion des fins et des moyens qui aboutit à donner valeur de fin ultime à ce qui n’est qu’un moyen d’y concourir, ou à considérer les personnes comme de purs moyens en vue d’un but, engendre des structures injustes qui rendent ardue et pratiquement impossible une conduite chrétienne conforme aux commandements du Divin Législateur[6] ».

La société des hommes peut-elle s’édifier dans le rejet systématique de tous les commandements de Dieu ? L’homme peut-il congédier Dieu ? Après avoir rejeté Dieu de la vie publique, l’homme peut-il aussi rendre impossible l’observance de ses commandements dans la sphère de la vie privée ? Peut-il éteindre sa lumière dans la conscience personnelle jusqu’à faire disparaître la perception même de la structure de péché et supprimer l’envie de s’en libérer ? Les traces du collier du chien de La Fontaine sont la garantie de sa pitance en même temps que le signe de sa sujétion.

« Le grand malheur de nos contemporains, écrivait Chesterton, n’est pas de ne croire à rien : leur malheur est de croire à tout et n’importe quoi, à n’importe qui ».

L’image biblique du Veau d’or s’impose à l’esprit de façon assez évidente. Revisitée par Goethe et par Gounod dans la légende de Faust, son actualité est d’autant plus criante :

« Le veau d’or est toujours debout !
On encense sa puissance
D’un bout du monde à l’autre bout
Pour fêter l’infâme idole
Rois et peuples confondus
Au bruit sombre des écus
Dansent une ronde folle
Autour de son piédestal
Et Satan mène le bal ! »

Mais, c’est une autre image biblique qui m’habite en ce temps de confinement : le songe de Nabuchodonosor dans le Livre de Daniel[7]. Il n’y a pas d’armure sans défaut, il n’y a pas de colosse sans pied d’argile. La pierre qui se détache de la montagne et vient pulvériser le pied d’argile du colosse prend ici la figure d’un micro-organisme, un virus qui tue, qui, en quelques semaines, cloue les avions au sol, confine la moitié de l’humanité, affole la bourse, fait vaciller les places financières, détruit les emplois, « d’un bout du monde à l’autre bout ».

Le rêve de grandeur de l’homme s’effondre par les conditions de vie mêmes qu’il a créées. La globalisation des relations entraîne la globalisation de la pandémie tandis que nos pays, ayant renoncé à leur autonomie alimentaire et médicale, sont obligés de faire face à des risques de pénurie avant même d’avoir éradiqué l’épidémie.

Dans le dernier livre qu’il nous a offert, l’année même de sa mort, « Mémoire et Identité », Jean-Paul II écrit que Dieu met toujours une limite au mal. « On peut dire que l’histoire de l’homme est, depuis les origines, marquée par la limite que le Dieu Créateur impose au mal. Le Concile Vatican II s’est beaucoup exprimé sur ce thème dans la Constitution pastorale Gaudium et spes[8] ». Et de fait, sans vouloir entrer dans ce que d’aucuns appellent la théologie de l’histoire, la simple observation nous montre que les rêves prométhéens de l’homme s’effondrent toujours et, le plus souvent, par implosion sous l’action de leur principe organisateur lui-même. Et cette implosion du mal ouvre, paradoxalement, un espace propice au bien. « Goethe n’a-t-il pas qualifié le diable comme une partie de cette force qui toujours veut le mal et toujours crée le bien. Saint Paul, pour sa part, lance un avertissement à ce propos : « Ne te laisse pas vaincre par le mal, sois vainqueur du mal par le bien » (Rm 12, 21). En définitive, on arrive ainsi, sous l’incitation du mal, à mettre en œuvre un bien plus grand[9] ».

Apparue chez nous avec le carême, la pandémie qui nous frappe nous renvoie en pleine figure la réalité de notre vulnérabilité foncière : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière[10] ». Elle nous pousse à reconnaitre avec honnêteté que la seule affirmation certaine et indiscutable que nous puissions tenir est que l’homme est un mystère fragile. L’homme est un roseau disait Pascal, mais c’est un roseau pensant[11]. Chacun d’entre nous sait très bien qu’il est né et qu’il mourra. Ce n’est pas l’annonce d’une catastrophe, c’est la simple réalité.

Comme chrétiens, nous savons qu’il y a une autre réalité toute aussi sûre, toute aussi indiscutable, c’est la théologie du salut. C’est-à-dire la fin dernière à laquelle nous sommes appelés. Cette fin n’est pas le néant, c’est Dieu. Au cœur de notre fragilité, le Verbe de Dieu a pris chair et a fait briller sur nous la lumière de sa résurrection. C’est au cœur de notre vulnérabilité, dans l’extrême fragilité de la croix et pas dans nos rêves de puissance, que nait l’espérance du salut qui est notre véritable force. Un salut que nous ne construisons pas par la réalisation de nos désirs prométhéens mais que nous recevons de l’amour de Dieu révélé en Jésus-Christ dans le mystère pascal. « J’en ai la certitude : ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les Principautés célestes, ni le présent, ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur[12] ». Ce ne sera pas non plus le coronavirus.

Aidons-nous donc les uns les autres à voir dans la misère de notre fragilité humaine redécouverte, la main de Dieu qui nous guide sur le seul chemin qui conduit à la maison du Père. D’ici là, que les roseaux pensant que nous sommes, réfléchissent à l’avenir et à la manière dont il nous faudra, après la crise, construire une civilisation digne de notre fragilité et du mystère de salut qu’elle porte.

+Raymond Centène
Evêque de Vannes


[1] Gaudium et spes n°4

[2] Genèse 3, 19

[3] Genèse 3, 5

[4] Cf. Laudato Si n° 49

[5] Catéchisme de l’Eglise catholique n°1869

[6] Catéchisme de l’Eglise catholique n°1887

[7] Daniel  2, 31 ss

[8] Mémoire et Identité, Jean-Paul II, Editions Flammarion, Mars 2005, page 31

[9] Mémoire et Identité, Jean-Paul II, Editions Flammarion, Mars 2005, page 28

[10] Genèse 3, 19

[11] Pensées, Pascal, Livre de Poche Collection Classique, Edition de Août 2000, Liasses I-XV

[12] Romains 8, 38-39