Depuis tout juste 150 ans, les sœurs Augustines Hospitalières de la Miséricorde de Jésus déploient leur charisme à Malestroit … Un 150ème anniversaire qui trouve toute sa place en cette année sainte extraordinaire de la Miséricorde : l’occasion de mettre en relief le charisme de ces « sœurs de la Miséricorde » -« nées des besoins de l’Église, de la reconnaissance du visage du Christ dans le pauvre et le malade » – et d’approfondir très concrètement les Œuvres de miséricorde dans leur double dimension : corporelle et spirituelle.
Vendredi 26 février, lors d’une veillée de prière, les sœurs Augustines ont témoigné de la tradition et de la spiritualité de leur ordre fondé au Moyen-Âge. « Depuis les origines, la miséricorde est inscrite au cœur du charisme des Augustines », a introduit Sœur Marie-Paule, prieure, avant de développer à travers les siècles la formidable fécondité de cet Ordre hospitalier et sa tradition d’accueil des malades, des pauvres et des étrangers. « Non pas uniquement comme une malade à guérir ou un corps à soigner mais comme une personne qui au cœur d’une rencontre humaine est reconnue comme étant la personne même du Christ » précise Sœur Marie-Paule.
A cours de la Veillée, chacun a été invité à piocher un signet avec l’invocation laissée par Mère Yvonne-Aimée – « Ô Jésus Roi d’amour, j’ai confiance en votre miséricordieuse bonté » – et une des 14 œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles.
Du port de Dieppe au port de Vannes où elles arrivent en 1635 puis Malestroit en 1866, suivez ces inlassables servantes de la Miséricorde de Jésus :
4 pages à lire dans la rubrique « Parlons Miséricorde » de la revue diocésaine « Chrétiens en Morbihan », à paraître le 10 mars prochain.
« Hospitalisons en nos âmes cette miséricorde du Seigneur Jésus, donnons-là avec tendresse, douceur et inlassablement comme Lui, alors, elle nous reviendra double en retour par son Cœur Divin ». Conférence de Mère Yvonne-Aimée, 1933.