20ème anniversaire de Saint Servais

A  la Trinité-Surzur, il aura fallu plusieurs édifices avant d’avoir une église solide. La dernière en date, construite il y a tout juste 20 ans, en 1997, est moderne. La communauté paroissiale organisera une fête pour l’anniversaire de sa dédicace à Saint Servais, le 2 décembre prochain, en présence de Monseigneur Centène.

L’église précédente avait été fermée en 1991 par la commission de sécurité car elle était devenue trop fragile et même dangereuse. « Son emplacement près de la nationale Vannes-Nantes, très fréquentée,  explique l’affaissement du terrain et les nombreuses fissures dans les murs de l’église », selon Geneviève Morel, présidente de l’association pour la sauvegarde du patrimoine créé pour l’église, et conseillère municipale à l’époque, qui a porté le projet de reconstruction. « C’était un notaire qui avait donné le terrain en bordure de la N165. L’église à cette époque – vers 1903 – avait été construite sans fondations, avec les matériaux de l’époque, pour remplacer la précédente qui avait brûlé. » « Malgré des travaux de consolidation, il a fallu prendre la décision de la fermer. » »Sa démolition en 1995 a été une véritable déchirure pour tous« , continue Geneviève.

Les travaux ont donc démarré en 1995, avec l’aide de la mairie, jusqu’en 1997. L’architecte, monsieur Guy le Huidoux, (qui a aussi construit l’église du village de Mériadec) a volontairement séparé le clocher du reste du bâtiment, et a voulu donner une forme élancée à l’église, « comme un vol de colombe« , explique Geneviève. L’intérieur a gardé la statuaire, les fonds baptismaux, les bénitiers et certains vitraux de l’église précédente, qui s’intègrent bien dans le nouveau bâtiment. Mais pour ce qui est de la croix en vitrail, du mobilier litutrgique, c’est l’artiste rennaise soeur Lise Mazot, de la congrégation des Filles de Jésus,  qui a été sollicitée pour les réaliser.

« Ce côté moderne a dérouté les paroissiens, mais finalement a beaucoup plu » raconte Gwénaëla, paroissienne de longue date, qui a vu la construction de l’église. « le mobilier aussi est une réussite. Comme l’église, il a un côté chaleureux, moderne, épuré, qui la rend priante ».

« L’anniversaire de la dédicace est l’occasion pour tous de venir, même ceux qui sont loins de l’Eglise. Cela concerne la communauté entière, » nous dit le père Gwénaël Ayrault, curé de la paroisse depuis quelques mois. « La mairie s’associera aux festivités, et l’école publique est conviée. L’église, ce n’est pas juste un bâtiment communal, elle favorise un lien avec toutes les communautés de la commune.  Avec elle, la vie chrétienne peut se déployer. Nous voulons honorer l’effort que la mairie a fait de construire une nouvelle église. Le nom du village de la Trinité lui-même porte une charge spirituelle forte. »

« C’est une joie pour la communauté de se saisir d’un tel évènement, continue le père Airault, elle est l’église paroissiale du diocèse la plus jeune. Cette fête va permettre de faire du lien et de continuer d’ouvrir ses portes aux nouveaux habitants. Nous sommes passés en quelques années de 700 à 1600 habitants.  » Une communauté jeune pour une église jeune, donc.

Le père Airault conclue : « Nous souhaitons que ce moment soit un moment de communion, qu’autour de cet édifice de pierre, les chrétiens soient des pierres vivantes dans cette commune de la Trinité-Surzur. »

Ecouter l’interview du père Gwénaël Airault sur RCF :

Programme de la soirée

18h00 : présentation historique

18h30 : messe solennelle présidée par Monseigneur Centène

20h00 : apéritif dînatoire

Ecouter l’interview de Geneviève Morel, présidente de l’association pour la sauvegarde du patrimoine créé pour l’église :

 

Ecouter l’interview de Gwénaëla L’amoulen, paroissienne :