3000 luminaires pour la cathédrale, et une chapelle Saint Vincent Ferrier !

Les 11,12 et 13 mai aura lieu le Pardon de Saint Vincent Ferrier, dans la cathédrale illuminée « à la médiévale » !

Pour l’occasion, un concert de musiques d’Europe sera donné, vendredi 11 mai

à 20h30, par l’ensemble vocal Folli’Acantha, avec orgue, bombarde et Uilleann Pipe (voir détails ci-dessous).

  • suivi de l’inauguration du transept nord et de la tapisserie du 17ème siècle présentant les miracles de St Vincent Ferrier, par les instances officielles de la ville et de l’Etat. La tapisserie est revenue dans la cathédrale après … 14 ans d’absence ! (en savoir plus ci-dessous). 

Une Veillée spirituelle est proposée samedi 12 mai

à 20h30, avec bénédiction du transept nord et de la tapisserie des Miracles par Monseigneur Centène, chants et méditations, parcours de lumière, choeur grégorien… déambulation libre !

Messe solennelle dimanche 13 mai

à 11h00 en présence de Monseigneur Centène, précédée d’une procession à 10h45, au départ de la place Valencia.

Ouverture exceptionnelle de l’oratoire Saint Vincent Ferrier, place Valencia, de 14h à 18h ce dimanche (accès gratuit, pour tout renseignement contacter le presbytère de la cathédrale).

Voir le site du jubilé de saint Vincent Ferrier

 

 

 

 

 

 

Programme du concert du 11 mai :

Ensemble Folli’Acantha dirigé par Aurélie Barbelin (voir la page Facebook)

  • Livre vermeil de Montserrat (abbaye ayant beaucoup inspiré Saint Vincent Ferrier, chants grégoriens et polyphoniques)
  • Cantigas de Santa Maria
  • Codex de Montpellier
  • Hildegarde von Bingen

Orgue : oeuvres de Langlais et de Alain, par Jean-Pierre Modet et Michel Jézo, titulaires du grand orgue de la cathédrale

Bombarde et Uillean Pipes : cantiques et danses de Bretagne, par François et Glenn Gouthe

Les mots d’Emmanuel Didier, coordinateur du jubilé Saint Vincent Ferrier, et du père Patrice Marivin, curé de la cathédrale

Emmanuel Didier : « Saint Vincent Ferrier ravive notre Foi. Par trois fois il a été appelé à venir en Bretagne, par le duc Jean V, qui voyait son pays se déchristianiser. Finalement il est venu, et il a enflammé la Bretagne en un an de pérégrinations ! Malgré la guerre de 100 ans, la peste noire, les famines, les rivalités médiévales… Il a redonné Foi, Espérance et Joie. » « L’enjeu de ce pardon est qu’il y ait autant de personnes de l’extérieur que de paroissiens. »

Père Patrice Marivin : « Saint Vincent Ferrier est le 2ème grand évangélisateur du diocèse, après Saint Patern, patron de Vannes. Pour son jubilé, nous voulons donner la cathédrale à toutes les personnes du diocèse. C’est un bien public. Illuminer la cathédrale et l’ouvrir ainsi, c’est offrir à tous un coeur de ville illuminé ! Et on met des bougies pour un anniversaire ! « 

En savoir plus…. la chapelle du transept nord et la tapisserie

 

 

 

 

 

 

Photos Yvon Le Franc

La tapisserie des miracles de Saint Vincent Ferrier, provenant des Flandres, a été offerte en 1615 par l’évêque Jacques Martin. Elle mesure aujourd’hui près de 12 mètres de longueur sur 1 mètre de  haut. A l’origine elle faisait deux fois 14 mètres mais la première partie a brûlé.

Elle représente en 7 tableaux les miracles du grand saint thaumaturge (5 tableaux), sa canonisation et enfin la remise de la tapisserie à l’évêque de l’époque.

Depuis l’origine placée dans la cathédrale, sa fragilité l’a fait déplacer et enlever, pour la protéger, pendant 14 ans ! Revenue ici depuis quelques jours, elle ne supporte aucun éclairage, ce qui explique qu’elle est assez sombre à l’heure actuelle.

Le transept nord a été réaménagé. Il va rassembler dans les prochains jours, dès la fin des travaux,  l’autel (ou tombeau) de saint Vincent Ferrier, (qui a été déplacé de la chapelle en rotonde, au transept nord), le coffret reliquaire et le buste reliquaire, la tapisserie, deux des trois tableaux, et deux statues. « On revient à la source » nous dit le père Patrice Marivin, curé de la cathédrale, « on en fait un sanctuaire unifié, un lieu unique de dévotion à saint Vincent Ferrier, car ses éléments étaient depuis longtemps dispersés dans la cathédrale. Son tombeau revient là où il était à l’origine, dans le transept nord, et l’on sait de façon certaine qu’il est enterré ici. »

Ces travaux n’ont pu se faire sans la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). « Aujourd’hui les relations sont bonnes avec la DRAC et l’architecte des Monuments de France« , nous dit le père Marivin, « Cela demande du temps, de l’énergie et de la patience, mais on a un même but : faire de cette cathédrale une maison vivante. » Et de rajouter « la cathèdre, la maison-mère du diocèse de Vannes doit être la maison du Dieu vivant, faite de pierres vivantes, et non un musée. Il faut qu’elle soit belle. »

En savoir plus sur le site de la cathédrale