Assemblée plénière des évêques à Lourdes

Du 20 au 23 mars se déroule la 79ème Assemblée plénière des évêques à Lourdes.

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Lire le discours d’ouverture de Monseigneur Pontier

Migrants, lutte contre la pédophilie et protection des mineurs, solidarité fiancière inter-diocésaine, synode des jeunes sont des sujets abordés au cours de cette assemblée plénière de printemps.

Mais qu’est-ce que l’assemblée plénière , et pourquoi à Lourdes ?

Selon les statuts, « L’Assemblée plénière est l’organe ordinaire d’expression de la Conférence des évêques et de son activité collective. Elle a le pouvoir de légiférer selon les normes prévues dans le décret Christus Dominus et tous les organismes qu’elle institue sont responsables devant elle. » L’Assemblée plénière rassemble tous les évêques en exercice ainsi que ceux qui sont en retraite (ou « émérites »), les évêques des territoires d’Outre-Mer et le nonce apostolique (représentant le Vatican). Sont aussi invités des délégués d’ordres religieux et des représentants de Conférences épiscopales d’autres pays, et pour certaines séquences, les directeurs de services nationaux et des journalistes accrédités.

Par-delà cette définition statutaire, l’Assemblée plénière est surtout un temps ecclésial ou se manifeste visiblement l’affection collégiale, qui, bien plus qu’un sentiment de solidarité, est le signe tangible de l’unité de l’épiscopat « un et indivis, qui se présente uni dans la même fraternité autour de Pierre, pour accomplir la mission d’annoncer l’Évangile et de guider pastoralement l’Église, afin qu’elle croisse dans le monde entier et que, malgré la diversité des temps et des lieux, elle continue à être une communauté apostolique » (directoire pour le ministère pastoral des évêques “apostolorum successores”).

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Pourquoi à Lourdes ?

Dans un article du journal Le Monde paru le 18 octobre 1966, le journaliste écrit : « C’est la première fois qu’une assemblée de cette nature se tient à Lourdes, choisie non seulement parce qu’elle est un lieu de pèlerinage marial mais encore parce que les évêques y sont plus tranquilles pour travailler qu’à Paris, où ils étaient assaillis par les visiteurs ».