Épiphanie, la « fête des Rois » le 7 janvier 2024

Avec l’Épiphanie, l’Église célèbre la manifestation de Dieu aux hommes, en la personne de Jésus-Christ. L’évocation des mages venus d’Orient pour adorer l’enfant-Jésus et lui offrir des présents rappelle la dimension universelle du message évangélique.

« Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.« 

Évangile selon Saint Matthieu 2, 11

La fête est venue d’Orient où elle a été fixée au 6 janvier : fête des lumières, fête de l’eau, en Orient elle est beaucoup plus la célébration de l’inauguration du ministère public du Christ, lors de son baptême au Jourdain, qu’une festivité des événements de l’enfance de Jésus.

Dans la liturgie latine, là où ce jour n’est pas férié, la célébration de cette fête est fixée au dimanche le plus proche du 6 janvier, afin que le plus grand nombre des fidèles puissent la commémorer. Cette année 2024, elle a eu lieu le dimanche 7 janvier en France.

En Occident, elle est surtout la fête des Mages ou des « Rois ». Les manifestations inaugurales de la vie publique ne sont pas oubliées, puisque l’office de la fête parle des trois mystères de ce jour comme n’en faisant qu’un : l’adoration des Mages, le baptême de Jésus et les noces de Cana (cf. Antienne de Magnificat aux secondes Vêpres) ; il faut dire cependant que les Mages retiennent presque toute l’attention.

Pour laisser à l’Épiphanie toute sa dimension de « Pentecôte » du cycle de la Nativité, l’Église latine a récemment instauré la Fête du Baptême du Seigneur.

Source : eglise.catholique.fr

Tout le ciel s’emplit
D’une joie nouvelle :
On entend la nuit
Dire la merveille,
Fête sans pareille :
Le Sauveur est né,
L’Enfant-Dieu nous est donné.

Avec les bergers,
Avec tous les sages,
C’est le monde entier
Qui vers lui s’engage
Pour voir le visage
De l’Amour vivant
Qui pour nous s’est fait enfant.


Le Seigneur paraît,
Verbe de lumière :
L’univers connaît
La bonté du Père.
Dieu sur notre terre
Vient tracer la voie
Où chemineront nos pas.

Gloire à Jésus Christ,
Gloire au Fils du Père !
Gloire à son Esprit
Dont l’amour éclaire
L’éclatant mystère
Qui remplit le ciel :
Gloire à l’Homme-Dieu, Noël !

Hymne de l’office du soir de l’Épiphanie