Noël

Que célébrons-nous à Noël ? Dieu descendu de son Ciel pour entrer dans notre chair ! Laissons-nous envelopper, émerveiller par la grandeur de cet événement. En Jésus, Dieu s’est incarné, il est devenu homme comme nous. Pourquoi ? Pour nous transmettre sa vie même !

Il nous a ouvert le chemin vers la pleine communion avec Lui. Ce salut touche chacun d’entre nous, dans notre réalité concrète et dans toutes les situations où nous nous trouvons.

Dieu nous a donné Son fils

Dieu a assumé la condition humaine pour la guérir de tout ce qui la sépare de Lui, pour nous permettre de l’appeler, dans son Fils unique, « Abba, Père », et être véritablement fils de Dieu.

« Le Fils de Dieu… a travaillé avec des mains d’homme, il a pensé avec une intelligence d’homme, il a agi avec une volonté d’homme, il a aimé avec un cœur d’homme. Né de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l’un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché »(Gaudium et Spes n°22).

Pour sauver chacun d’entre nousP1060748

Le Fils de Dieu s’est fait vraiment homme, il est né de la Vierge Marie, en un temps et en un lieu déterminés, à Bethléem sous le règne de l’empereur Auguste, sous le gouverneur Quirinius (cf. Lc 2, 1-2) ; il a grandi dans une famille, il a eu des amis, il a formé un groupe de disciples, il a instruit les apôtres pour continuer sa mission, il a terminé le cours de sa vie terrestre sur la croix.

Comment offrons-nous ?

Dieu, en se faisant chair, a voulu se faire don pour les hommes, il s’est donné lui-même pour nous. Et nous, comment offrons-nous ?

Dans notre action d’offrir également, il n’est pas important que le cadeau soit coûteux ou non ; qui ne parvient à donner un peu de soi-même donne toujours trop peu ; plus encore, on tente parfois justement de remplacer le cœur et l’effort de don de soi par l’argent, par les choses matérielles.
Le mystère de l’Incarnation est là pour indiquer que Dieu n’a pas fait cela : il n’a pas donné quelque chose, mais il s’est donné lui-même dans son Fils unique.
Nous trouvons ici le modèle de notre action d’offrir, pour que nos relations, en particulier les plus importantes, soient guidées par la gratuité de l’amour ». (Catéchèse de Benoît XVI).