Johann Ribette, futur diacre

Dimanche 9 septembre à 15 h 30, à la cathédrale saint Pierre de Vannes, Monseigneur Raymond Centène ordonnera Johann Ribette diacre en vue du sacerdoce. Présentation. 

« Je suis né à Plœmeur, le 25 juin 1988, aîné d’une famille de trois enfants. Bien que ma famille soit originaire de l’Île de Groix, de Port-Louis et de Lorient, j’ai grandi en Alsace et en Champagne, car mon père était alors dans l’Armée de l’air. Lorsqu’il l’a quittée, nous nous sommes installés à Argentré-du-Plessis, en Ille-et-Vilaine, puis à Locmiquélic, de retour aux sources. J’ai toujours gardé un lien très fort avec le Morbihan, car nous passions toutes nos vacances, soit à Port-Louis, soit à Groix, toujours heureux de passer ces moments auprès de mes grands-mères et de mes cousins. J’ai eu cette grâce de vivre dans une famille très unie et chrétienne. Nous sommes toujours très proches aujourd’hui.

J’ai très tôt désiré être prêtre : petit, je « jouais » à la messe dans un débarras que j’avais transformé en chapelle. J’ai toujours été proche des prêtres, aussi bien du curé de ma paroisse en Champagne que de prêtres du diocèse de Vannes lorsque nous venions en vacances, pendant lesquelles nous allions fréquemment à Sainte-Anne-d’Auray et aux abbayes de Kergonan.

Au lycée, j’avais un peu oublié la vocation. J’étais toujours pratiquant, mais je manquais d’allant : je me contentais d’être un « chrétien du dimanche ». C’est en lisant des textes de Benoît XVI que je découvris que la foi ne peut pas se résumer à une pratique, mais qu’elle est d’abord une rencontre personnelle avec Jésus.

Après un an de prépa à Saint-François- Xavier à Vannes, où je participais à l’aumônerie des étudiants, je suis entré à Sciences Po Rennes, dans un double cursus franco-allemand, qui m’a mené deux ans à Eichstätt, en Bavière. Au cours de mes études, notamment grâce à un père dominicain, j’ai compris que Dieu m’appelait à autre chose, à Le servir et à servir son peuple dans le sacerdoce. Lors de mes études en Allemagne, fréquentant des séminaristes, et par une série de petits « clins d’œil », je demandai à rencontrer Monseigneur Centène et à entrer en propédeutique à Sainte-Anne-d’Auray. À l’issue de cette année, notre évêque m’envoya étudier au séminaire Sedes Sapientiae à Rome, où, dans la richesse d’un séminaire international, grâce à la bienveillance et à l’exemple de nos prêtres, j’ai vécu d’une manière concrète que l’Église est universelle. J’y ai reçu une excellente formation spirituelle, humaine et intellectuelle, dans l’amour de l’Église et sous le regard de la sainte Vierge, siège de la sagesse ».

Paru dans la revue diocésaine Chrétiens en Morbihan n°1479