Pays du Faouët : le levain est dans la pâte !

Après dix jours  « plein cap » sur la mission de l’Eglise, la visite pastorale du Pays du Faouët touche à sa fin. Dans l’attente des conclusions, le Père Emile Bigumira, curé-archiprêtre, dresse un premier bilan du travail accompli avec Monseigneur Centène et ses vicaires généraux. Toutes les ressources du Pays sont mobilisées pour annoncer le Christ !

Des « fruits durables »

Jour après jour, au fil des chantiers abordés, l’esprit de communion fraternelle est venu cimenter les membres des équipes pastorales. 
« Au-delà du « faire » et des décisions à prendre, la fraternité s’est renforcée entre les prêtres du pays », se réjouit le Père Ivan Brient. La prière quotidienne à travers les offices, la messe ainsi que les repas, etc. : la visite pastorale a agi comme un accélérateur de liens. « Pour nous, équipe épiscopale, la visite pastorale nous met en proximité avec les équipes de ces paroisses. C’est toujours très riche et ça se confirme encore cette fois-ci ! ».  

Serrer les rangs pour la mission !

Ensembles paroissiaux ou communautés de paroisses, révision des horaires de messe et mutualisation des moyens, … S’agissant de « réaménagement pastoral »,  le Père Emile Bigumira tord le cou aux idées reçues et au scénario-catastrophe de démantèlement paroissial. « Le but n’est pas de « tuer » les paroisses mais au contraire, de les rendre plus dynamiques ! » assure-t-il.  « Plus dynamiques avec peu de moyens : c’est possible ! ».  Ici ou là, des restructurations ont pu se traduire par l’envoi d’un prêtre supplémentaire, argue-t-il.  « Revoir les horaires des messes n’est pas un but en soi !  Les personnes doivent apprendre à collaborer car, si nous voulons être efficacement missionnaire, nous devons nous serrer les coudes et mutualiser les moyens. C’est ça le fil rouge de notre réflexion » abonde le Père Emile Bigumira.

Si la moisson n’est pas pour demain, le levain est dans la pâte : les reflexes d’écoute et de collaboration sont en place.  « Toutes les instances collaborent et ça ne peut apporter que de bons fruits, chacun fait le travail à son niveau ».