Tous les ans, le service de catéchèse propose un temps fort diocésain pour les enfants de cours moyen (9-11 ans). 85 enfants venus de tout le diocèse y ont participé : de Muzillac à Pontivy, en passant par Caudan, Elven, Vannes, …
« Dans le cadre du Jubilé, les enfants sont partis à la découverte de saint Vincent Ferrier, pour voir comment son message résonne pour nous aujourd’hui », expose Sophie Renaud, déléguée diocésaine. « Saint Vincent est un beau modèle ! Au niveau du service diocésain, nous décortiquons les propositions pour vivre ce jubilé en communion avec l’Evêque, et afin que « les générations à venir le connaissent » ».
Répartis en équipages, baptisés « paix », « amour », « fraternité » ou encore « mission », ils ont participé à trois ateliers : un atelier sur la prière au cours duquel ils ont pu formuler des intentions de prière universelle pour le monde, pour les dirigeants, pour la communauté et pour la journée vécue ; un atelier animé par la pastorale missionnaire pour découvrir la part qu’ils peuvent prendre eux aussi à la mission, et un grand jeu sur les pas de saint Vincent en Bretagne réalisé par les sœurs de la communautés Notre-Dame des neiges.
L’après-midi, les équipages ont embarqué pour une balade contée sur les pas de saint Vincent. D’étape en étape, ils ont découvert les lieux clés de son passage à Vannes – la porte saint Vincent, place des Lices où il prêchait, la place Valencia dans la chambre où il séjournait, transformée en oratoire, et enfin la cathédrale où se trouve son tombeau ainsi que la tapisserie de ses miracles.
« Là où les saints passent, Dieu passe avec eux »
« En avant, joyeuse troupe ! ». Le groupe emboîte le pas à Jean-Luc Bescond. Féru de l’histoire de sa ville, ce « vieux vannetais » et truculent conteur a découvert le saint dominicain en lisant le livre du Père Jean Le Dorze. Conquis par le témoignage de foi de ce « personnage hors du commun », il s’imprègne des épisodes de l’épopée missionnaire du dominicain. Il suit les traces de cette année 1418-1419 passée par l’infatigable apôtre à prêcher aux « bonnes gens » et bâtit ainsi le canevas d’une balade contée dans la Ville. « « Quand les saints passent parmi nous, Dieu passe avec eux », affirme Jean-Luc en citant le saint curé d’Ars, « comme si Dieu se servait de la brèche faite par les saints qu’Il nous envoie pour ranimer notre âme. Donc quand les saints passent comme saint Vincent Ferrier, il faut faire attention parce que Dieu passe avec eux ».