Un nouveau sanctuaire marial dans le diocèse !

Monseigneur Centène a élevé en sanctuaire marial la chapelle Notre-Dame de Victoire de Lorient, dimanche 10 octobre au cours d’une messe solennelle.

Statue Notre-Dame de Victoire, Lorient – oeuvre du sculpteur Postel, 1860

Cet évènement a eu lieu en la fête de Notre-Dame de Victoire, patronne de la ville, traditionnellement célébrée chaque année le premier dimanche d’octobre, en mémoire du voeu fait par les paroissiens à Notre-Dame pour obtenir l’échec du siège anglais en 1746. (Voir plus bas)

Dès le vendredi 8 octobre, une conférence a été donnée par le père Innocent, « Marie, secours des affligés », puis, le samedi, une veillée aux flambeaux a précédé la messe pontificale du dimanche.

Une indulgence plénière est accordée aux pèlerins qui viennent prier Notre-Dame de Victoire le jour de sa fête. (prière aux intentions du saint père, confession et communion).

Pourquoi un nouveau sanctuaire dans le diocèse ?

Monseigneur Centène a répondu à nos questions :

Il y a beaucoup de sanctuaires dans le diocèse et je crois qu’ils ont vraiment tous leur place dans la pastorale. Les sanctuaires comme les abbayes sont des haut-lieux qui permettent de s’abstraire de la vie paroissiale avec ce qui peut être parfois ses lourdeurs, pour nous élever.

Dans ces lieux, la piété, la ferveur sont cultivées, la formation est soignée, la liturgie doit être belle. Dans notre monde déchristianisé, la paroisse n’est plus l’unité de base de la vie quotidienne et les chrétiens ont besoin d’avoir des oasis, des hauts lieux qui soient connus pour la qualité de la formation qui y est donnée, pour la beauté de la liturgie qui est célébrée. Tout cela contribue à faire vivre la foi. Aujourd’hui, nous ne sommes plus dans la civilisation paroissiale où la communauté chrétienne était exactement cadrée, moulée sur la communauté humaine. Cela n’existe plus. Nous vivons dans un monde éclaté, notre civilisation est devenue un archipel. L’Église doit s’adapter à cette nouvelle réalité en sachant offrir des points particuliers, des oasis où les chrétiens peuvent retremper leur foi.

Quelle va être la spécificité de Notre-Dame de Victoire ?

Les sanctuaires sont toujours marqués par l’histoire, par la façon dont ils sont nés, par la tradition dont ils sont porteurs. À Josselin, le lien à l’enfance et à la famille sont très forts. C’est une enfant qui a découvert la statue de la Vierge, des enfants ont été guéris.

Notre-Dame de Victoire, c’est Notre-Dame de Victoire ! Nous avons, nous aussi, besoin de victoires : victoire sur la maladie, victoire sur nos divisions, sur nos petits travers, sur nos défauts. La vie chrétienne est un combat ; il n’y a pas de vie chrétienne là où il n’y a pas de combat spirituel. Donc, le thème de la victoire est un thème extrêmement porteur pour un sanctuaire. Par-delà les petites victoires du quotidien que nous sommes amenées à obtenir dans nos combats de tous les jours, il y a aussi la victoire eschatologique. Le chrétien est en marche vers la victoire de Dieu sur le mal, déjà réalisée en Jésus Christ. La thématique d’un sanctuaire comme Notre-Dame des Victoires est très riche et je pense que les pères de Saint-Philippe-Néri sauront bien l’exploiter.

Au niveau administratif, quelles sont les démarches à accomplir pour ériger une chapelle en sanctuaire ?

Un sanctuaire diocésain est érigé par décret de l’évêque. Aucune autre démarche n’est nécessaire.

En savoir plus sur l’histoire de Notre-Dame du Voeu

Ecoutez l’homélie prononcée par Mgr Centène lors de la messe solennelle :