En marche vers Pâques

slider Carême 2016Chemins de croix, confessions, retraites, marches, actions caritatives, …Les propositions pour cheminer vers la joie de Pâques sont nombreuses sur le diocèse. Nous en recensons quelques unes ici. N’hésitez pas à contacter votre paroisse pour connaître les initiatives près de chez vous. Les abbayes et centres spirituels du diocèse sont des lieux privilégiés pour vivre des retraites, sessions et autres temps de ressourcement pendant le Carême : quelques propositions ici. Enfin, pensez à vous rapprocher des mouvements et associations  qui œuvrent sur le diocèse au service des plus fragiles. 

Un Carême sous le signe du Jubilé

« Pour tous, le Carême de cette Année jubilaire est donc un temps favorable qui permet finalement de sortir de notre aliénation existentielle grâce à l’écoute de la Parole et aux œuvres de miséricorde. Si à travers les œuvres corporelles nous touchons la chair du Christ dans nos frères et nos sœurs qui ont besoin d’être nourris, vêtus, hébergés, visités, les œuvres spirituelles, quant à elles, – conseiller, enseigner, pardonner, avertir, prier – touchent plus directement notre condition de pécheurs. C’est pourquoi les œuvres corporelles et les œuvres spirituelles ne doivent jamais être séparées ». Extrait du Message du Saint Père pour le Carême 2016


 

logo miséricorde carréEn cette année jubilaire, ces 40 jours de Carême revêtent une épaisseur toute particulière ; celle de la Miséricorde. Comment nous laisser réconcilier avec Dieu et revenir à Lui de tout notre cœur ? Comment emprunter « le chemin d’une conversion non pas superficielle et transitoire, mais un itinéraire spirituel qui touche le lieu le plus intime de notre personne », comme nous y invite le Pape François ?

« S’il faut revenir c’est parce que nous nous sommes éloignés. C’est le mystère du péché : nous nous sommes éloignés de Dieu, des autres, et de nous-mêmes »… Dans son homélie prononcée lors de la messe des Cendres, le Saint Père notait ainsi trois fermetures, trois « obstacles ».

  • « La tentation de blinder les portes, et de cohabiter avec son péché en le minimisant, en se justifiant toujours (…) nous restons enfermés en nous-mêmes, prisonniers du mal ».
  • « La honte d’ouvrir la porte secrète de notre cœur ».
  • La rumination de nos misères, de nos faiblesses, qui nous éloigne de la porte « (…) nous renfermant sur nous, fuyant la lumière »

Face à cela, le Pape revient sur les « trois remèdes, trois médecines qui guérissent du péché » : la prière, la charité et le jeûne, la pénitence « pour nous libérer des dépendances vis-à-vis de ce qui passe et nous entraîner à être plus sensibles et miséricordieux ».

Source : zenit.org