Lisieux-Pontmain

Deux sanctuaires à notre porte !

Lisieux

Découvrir le message de Thérèse : « Aimer Jésus et le faire aimer ».
Thérèse Martin est née à Alençon le 2 janvier 1873, elle est la 9 e  enfant de Louis et Zélie Martin, 3 frères et une sœur mourront en bas âge. Suite au décès de Madame Martin en 1877, Louis et ses 5 filles déménagent à Lisieux. En 1888 à l’âge de 15 ans, Thérèse rentre au Carmel de Lisieux et
meurt le 30 septembre 1897 à 24 ans, d’une tuberculose.

En juin 1897, sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte face écrit sur un petit cahier, à la demande et à l’attention de sa prieure Mère Marie de Gonzague, les souvenirs de sa vie religieuse. Dès la seconde page, elle lui raconte la grande découverte de ce qu’elle appelle sa “petite voie”, véritable
illumination spirituelle qui va être déterminante dans les trois dernières années de sa vie.

Ses écrits seront publiés sous le titre de “Histoire d’une Âme” édité encore aujourd’hui et traduit en 70 langues. Canonisée en 1925, la renommée de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte Face rayonne à travers le Monde. En 1927, elle est déclarée Patronne des missions, en 1944, Patronne
secondaire de France et en 1997, Docteur de l’Eglise.

Le chemin spirituel de Thérèse Martin fut solitaire. Certes, elle a beaucoup reçu de sa famille, de ses éducateurs, des maîtres du Carmel. Mais aucun prêtre ne l’a profondément marquée. En elle, le Saint-Esprit a tracé un chemin d’authenticité – “Je n’ai jamais cherché que la vérité” – qui lui a révélé les profondeurs de l’Amour trinitaire et une “voie” pour les rejoindre, sans aucun souci didactique : tout est venu de la vie, des événements quotidiens relus à la lumière de la Parole de Dieu.

Pontmain

Se mettre à l’écoute de Marie : « Priez mes enfants ».

Son apport incomparable à la spiritualité du XXème siècle est un retour à l’Evangile dans sa pureté radicale. “Si vous ne redevenez pas comme des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux.” (Matthieu 18,3). C’était le 17 janvier 1871 alors que la France était vaincue par la Prusse.

Pendant 3 heures, Eugène et Joseph Barbedette, Françoise Richer et Jeanne-Marie Lebossé vont contempler la « Belle Dame » vêtue d’une robe bleue parsemée d’étoiles, avec un voile noir sur la tête et une couronne d’or avec un liseré rouge, aux pieds des chaussons bleus avec une boucle d’or. Elle tend les mains en avant et sourit aux enfants. Elle apparaît dans un triangle formé par trois grosses étoiles d’or en plein ciel.

Accourus devant la grange, les habitants du hameau vont commencer à prier avec les Sœurs. A l’arrivée de M. le curé, l’abbé Michel Guérin, un ovale bleu avec quatre bougies éteintes vient entourer la Belle Dame, une petite croix rouge apparaît sur sa poitrine à l’endroit du cœur. Pendant le chapelet, la Belle Dame grandit lentement au fur et à mesure des Ave Maria. L’ovale grandit aussi et les étoiles se multiplient sur sa robe et autour d’elle. Au début du Magnificat une banderole blanche se déroule en dessous de l’ovale et des lettres d’or viennent s’écrire tour à tour. Le message va se continuer pendant les litanies et le Salve Regina. A ce moment-là il est complet.

Accompagnateur : Père Jean-Yves Le saux