AVENT 2022 : 1er dimanche

1er dimanche de l’Avent

ÉVANGILE
de Jésus-Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme. Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée.
Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »

Mt 24, 37-44


ACCUEILLIR LA PAROLE

« Veillez donc car vous ne savez ni le jour, ni l’heure. » Nous sommes il y a plus de 2 000 ans. La Palestine est un pays qui subit l’occupation d’une armée romaine violente. Les pouvoirs religieux et politiques sont corrompus, à la solde de Rome. Dans ce contexte, Anne et Joachim, Joseph et Marie et tous ces justes, ces pauvres d’Israël, attendent un libérateur qui viendra soulever le joug romain et rétablir le droit et la justice. Les
représentations traditionnelles d’Anne, méditant les Écritures avec sa fille Marie, nous ouvrent ce chemin pour que nous soyons dans notre monde d’aujourd’hui – un monde parfois désorienté – des veilleurs, et des témoins de l’Espérance qui nous habite. S’il y a « un temps de sainte Anne », c’est bien celui de l’Avent car, dans l’attente d’un Messie pour Israël, elle a été un modèle d’Espérance.
Alors vivons ce temps de l’Avent en veillant et en méditant, avec sainte Anne, la Parole de Dieu ! Soyons des pèlerins de l’Espérance !

OBSERVER

Si vous êtes en groupe, écoutez une première fois le passage sans l’avoir sous les yeux.
Individuellement, relire lentement le texte.
Souligner les personnages, les lieux, les actions,
les différentes étapes.
Chacun souligne les mots qui le frappent.
À tour de rôle, lire les mots soulignés et dire
pourquoi ils sont importants pour vous.

MÉDITER

Écouter une seconde fois le texte en changeant
de lecteur, se laisser questionner, voir comment
ce texte résonne dans sa propre foi : au regard
des personnages de ce récit, comment suis-je
veilleur ?

À tour de rôle, partager en quelques phrases le
fruit de sa méditation personnelle.

APPROFONDIR

Que puis-je mettre en oeuvre dans ma vie pour me préparer à cette venue du Seigneur ?

COIN DES ENFANTS

« Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra. »
Mt 24,42

Jésus nous invite à nous tenir prêts parce que nous ne savons ni le jour, ni l’heure de sa venue. Le temps de l’Avent est surtout l’attente de la venue de Jésus, Fils de Dieu.

UN GESTE

Je bâtis la crèche sans placer les personnages
à l’intérieur.
J’y dépose à proximité une image ou une
statuette de sainte Anne.
J’allume la première bougie de la couronne
de l’Avent.


Dans l’attente de la venue du Seigneur à Noël, je prépare mon coeur, ma « maison intérieure », à le recevoir en prenant chaque jour un temps gratuit, dans le silence, à l’écoute de la Parole de Dieu.
Je commence les préparatifs de Noël dans ma
maison en réalisant une couronne de l’Avent, en
installant la crèche, un sapin…

A VOUS DE CRÉER EN FAMILLE

Fabriquez en famille votre couronne de l’Avent.


PRIÈRE

Nous te confions, Seigneur,
les couples en espérance d’enfant
et les jeunes parents éprouvés.
Donne-nous, Seigneur,
de voir dans chacune de nos vies
les traces de ta présence
et de savoir nous émerveiller
devant la beauté de la vie.


TÉMOIGNAGE
GRANDS-PARENTS

« Ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants » n’est pas toujours la réalité. Nous avons été confrontés à deux évènements douloureux chez nos enfants. Première
épreuve, la mort d’un premier enfant, une petite fille, trois heures après sa naissance. Et la panique à nouveau lors de la naissance du quatrième enfant. Sa naissance a été violente et a provoqué une déchirure de l’utérus de sa mère. Ainsi nos enfants se sont entendus dire
par le gynécologue qu’il ne faudrait plus penser à une nouvelle grossesse. Mais au-delà de ces expériences douloureuses, il y a l’expérience de l’Espérance, de la joie et de la confiance dans la vie malgré les épreuves. Nos enfants ont touché du doigt combien chaque naissance est un véritable miracle.
Pour nous, grands-parents, accompagner sans être en première ligne, être présent selon leurs besoins, est une place délicate et parfois difficile à vivre. Prier et impulser l’Espérance par la grâce de l’Esprit-Saint, permet d’accueillir toute vie même fugitive, même handicapée,
même fragile. Nous sommes sûrs que toute vie est un don de Dieu pour grandir dans l’amour.

Marie et Jean – Vannes