Père Jean-Yves Le Saux, vicaire général

Votre parcours ?

J’ai grandi à Guiscriff. D’abord élève du petit séminaire de Sainte-Anne, j’ai intégré le grand séminaire de Vannes avant de poursuivre mes études à la Faculté catholique d’Angers, avec une coupure de trois ans comme coopérant au Burkina Faso. Ordonné en 75, j’ai été éducateur, professeur au grand séminaire puis étudiant en droit canonique à Paris. J’ai été ensuite vicaire à Pontivy, chargé de la catéchèse pour le diocèse, curé de Locminé pendant 10 ans puis curé de Gourin jusqu’à aujourd’hui.

Votre mission ?

Je suis coordinateur de la curie diocésaine, c’est-à-dire de tous les services du diocèse, de tous ceux qui y travaillent. J’ai donc en charge le suivi des services temporels : comptabilité, contrats, tout l’économat. Je suis aussi chargé du suivi des services pastoraux : liturgie, catéchèse, formation permanente, communication, santé, famille, coopération missionnaire, vocations, oecuménisme, solidarité, diaconie.
Pour les accompagner, je vais d’abord les rencontrer pour les connaître puis les rassembler autour de réunions régulières, les écouter, comprendre leurs besoins, veiller à ce que chacun se sente au service de l’Église diocésaine. Ma mission demande d’être attentif à l’unité et la cohésion entre tous, services temporels à l’évêché, et services pastoraux à la Maison du diocèse. En mettant des passerelles entre les uns et les autres, en évitant les fonctionnements fermés tout en maintenant le style propre à chacun, la communion sera possible. Le vicaire général a une autorité ecclésiale, que je vais partager avec mes deux confrères et, en ce qui me concerne, une autorité d’un certain type dans les domaines civil et pastoral. Je vais suivre tous les salariés du diocèse, employés même pour des tâches civiles, pour les accompagner dans leur évolution, éviter les conflits, les blessures et veiller à la mise en oeuvre de cette communion au service du diocèse.

Une grande joie dans votre ministère de prêtre ? Une déception ?

Ma joie, c’est d’annoncer l’Évangile et voir des enfants et des adultes découvrir la foi. Une forte déception : constater que des enfants, des jeunes, des adultes traînent des pieds pour s’engager dans leur foi ou laissent tout tomber. Dans la vie d’un prêtre, les déceptions sont quotidiennes, mais la joie, l’emporte, elle est la plus forte !