Circuit des abbayes

Tout au long de l’année, les quatre abbayes du diocèse accueillent largement les visiteurs de passage, jusqu’à leur clôture, dans leurs églises, leurs hôtelleries et leurs magasins abondamment pourvus de livres pour tous les âges, d’objets de leur fabrication, et de denrées naturelles de leur production. Pour porter la prière des moines et des moniales, et celle des visiteurs, leurs églises ouvertes utilisent aussi le ressort de la beauté si propice au chemin vers le château intérieur.

Notre-Dame-de-Timadeuc  

Abbaye des frères trappistes – Rohan              

La plus ancienne des abbayes morbihannaise ne date que du XIXème siècle. Elle est bien connue des gourmands pour ses pâtes de fruits et son Timanoix, fromage affiné à la liqueur de noix. L’église abbatiale, érigée en 1846, frappe d’abord par son ampleur. D’architecture néo-médiévale, mêlant références romanes et gothiques, elle est baignée d’une abondante lumière dans laquelle jouent quelques éléments colorés que l’on voit, par beau temps, courir au gré des heures sur les piles de granit. Les bas-côtés sont rythmés par de petites chapelles latérales, dédiées chacune à un saint dont une devise représentative de la vie est citée en médaillon dans les vitraux.

La longue nef attire vers le choeur, très dépouillé selon la tradition cistercienne. Elle est scindée en deux parties : celle des fidèles, puis celle des moines, meublée des stalles de bois qui abritent leurs sept offices quotidiens. Après le Concile Vatican II, les moines de Timadeuc ont entrepris de traduire leur liturgie en français, et ont composé des mélodies adaptées qui permettent aux laïcs visiteurs de s’associer plus facilement à leur prière. La liturgie eucharistique distingue les deux grands temps de la messe : celui de la Parole pendant lequel les moines sont dans les stalles, puis celui de l’Eucharistie proprement dite, sommet de la liturgie, pour lequel les moines se réunissent dans le choeur autour de l’autel et invitent les fidèles qui le veulent à s’avancer dans les stalles pour une plus grande immersion au coeur de la liturgie.

Notre-Dame de Timadeuc, Bréhan
Horaires : 02 97 21 50 29 – abbaye-timadeuc.fr

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La Joie Notre-Dame

Abbaye des soeurs cisterciennes – Campénéac

Fondée en Morbihan en 1920, la communauté des soeurs cisterciennes fut d’abord installée à Sainte-Anne-d’Auray avant de déménager en 1953 à Campénéac, dans l’abbaye toute neuve construite pour elles par leurs frères de Timadeuc. Elles reprennent alors le nom de l’ancienne abbaye cistercienne de la Joye d’Hennebont, 1ère fondation dans le diocèse de Vannes (1260-1792), dont témoignent encore quelques bâtiments anciens.

A Campénéac, l’architecture est claire et sobre : arcs en plein cintre dans les galeries qui annoncent le cloître, toits d’ardoise, murs blanchis et charpente apparente dans l’église, signalée au milieu des bâtiments par un petit clocheton. Le choeur des soeurs occupe la partie principale de la nef scandée par des arcs de béton en ogive aigüe qui lui procurent une belle élévation. Des fenêtres hautes y apportent la blanche lumière du jour. Le choeur au contraire semble dans l’ombre, sobre lui aussi, présentant en son centre une élégante table d’autel de granit. Dans l’axe, au-dessus de l’autel, trois fenêtres hautes portent des vitraux qui imitent l’albâtre, matériau noble et translucide apportant une lumière tamisée, mais propre au recueillement. Au fond du choeur, brille également la niche du tabernacle qui invite soeurs et pèlerins à la contemplation. Les coeurs allégés pourront goûter ensuite les délices cuisinés par les soeurs : petits gâteaux et chocolats.

Abbaye la joie Notre-Dame, Campénéac
Horaires, séjours, retraites : 02 97 93 42 07 abbaye-lajoie-nd.com

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Sainte-Anne de Kergonan

Abbaye des frères bénédictins – Plouharnel

Joyau de l’art néo-roman, l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan est construite en granit gris et ardoise, matériaux propres au pays breton. L’église des moines a été édifiée en 1968, à partir des dessins du père Loïc le Hénaff. La toiture qui descend bas, comme les murs inclinés, est inspirée des greniers à sel visibles sur la côte de Carnac toute proche. Un grand « clocher » la domine et sert de repère pour identifier l’église parmi les bâtiments conventuels. Pourtant il ne faut pas s’y tromper : il ne s’agit pas d’un clocher qui porte des cloches, mais d’une pyramide-lanterne qui forme un puit de lumière pour éclairer le choeur, selon une esthétique inspirée de l’oeuvre de Yves Guillou à Caudan.

A l’intérieur, l’espace de prière est baigné de la lumière colorée des vitraux de Maurice Rocher. Une grande croix réalisée d’après un modèle de Dom Henri de Laborde, moine de Solesmes, est suspendue au-dessus de l’autel. Elle capte bien le regard par son fond rouge agrémenté de motifs blancs et noirs, parmi lesquels on reconnaît le soleil et la lune. Une figure de Sainte Anne, patronne de l’abbaye, attend les visiteurs dans le haut de la nef des fidèles, sous la forme d’une sculpture de l’école flamande du XVIème siècle, typique de l’iconographie médiévale. La Vierge Marie, assise au côté de l’aïeule qui domine la composition, retient l’enfant-Jésus, qui y ouvre d’autorité le Livre des Écritures qu’il va accomplir par sa vie. Depuis septembre 2016, de nouvelles orgues aux lignes géométriques très pures, dues au facteur Jean-François Dupont, accompagnent les offices grégoriens depuis la tribune suspendue à gauche du choeur.

Abbaye Sainte-Anne de Kergonan, Plouharnel
Horaires, séjours, retraites : 02 97 52 30 75 – hotellerie@kergonan.org – www.kergonan.org

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Saint-Michel de Kergonan

Abbaye des soeurs bénédictines – Plouharnel

A quelques centaines de mètres de leurs frères, les soeurs bénédictines de Kergonan possèdent, par accident, la plus récente des églises abbatiales morbihannaises, qui vient juste de fêter ses 10 ans. L’église, fondée à l’orée du XXème siècle, mais achevée seulement en 1971, est en effet partie en fumée dans un dramatique incendie le 19 avril 2007.

Reconstruite en quatre ans grâce à de nombreux donateurs émus par la détresse des soeurs, et les compétences d’entreprises locales qui réalisaient là, pour certaines, leur première église, la nef présente aujourd’hui une apparence claire avec ses murs blancs, sa charpente apparente et sa voûte de lambris reposant sur des piliers de bois brut. Les nombreuses fenêtres hautes aux vitraux à dominante bleue s’éclaircissent au fur et à mesure qu’on s’approche du choeur. Comme les vitraux de l’église incendiée, ils sont dûs à Jacques Loire, qui a accepté de reprendre l’oeuvre détruite.

Des structures décoratives en bois rythment la nef et le choeur des moniales : ils ont une fonction acoustique voulue par M. Louër, l’architecte vannetais, et M. Bullot, l’acousticien, tant est importante la qualité du chant dans la vie monastique. Des lustres monumentaux en métal ajouré contribuent à la chaleur visuelle de la chapelle. La clôture des soeurs est matérialisée par une belle grille de fer forgé soigneusement ornée de motifs géométriques d’inspiration végétale. Au fond du choeur, rayonne la porte du tabernacle due à l’artiste ploërmelais Michaël Thomazo, sous le calvaire de bois polychrome qui résista miraculeusement aux flammes. Depuis cette reconstruction, le choeur des moniales est installé dans l’axe de la nef, comme dans les autres abbayes morbihannaises, afin de faciliter la communion de prière avec les fidèles qui viennent assister aux offices. Une salle aménagée dans le collatéral nord permet aux parents d’enfants bruyants de suivre tranquillement les offices. A la demande des fidèles, les soeurs ont installé leur piéta à l’entrée de leur choeur pour faciliter la dévotion de leurs visiteurs. Qui a dit que la clôture était une barrière ?

Abbaye Saint-Michel de Kergonan, Plouharnel
Horaires, séjours, retraites : 02 97 52 32 14 – abbaye.smk@orange.fr – www.saintmicheldekergonan.org

Nominations juin 2022

Monseigneur Raymond Centène, Evêque de Vannes, nomme

Au doyenné de Vannes-Arradon :

M. l’abbé Georges-Henri Pérès, recteur de Séné.
M. l’abbé Étienne Portalis, aumônier de l’UCO (Université Catholique de l’Ouest) et de l’ISFEC (Institut supérieur de Formation de l’Enseignement Catholique) à Arradon, tout en conservant ses fonctions
actuelles.
M. l’abbé Didier Hounkpepkin, du diocèse de Cotonou (Bénin), envoyé par son évêque en mission d’études à l’UCO, aumônier-adjoint de cet établissement et de l’ISFEC, en résidence à la Mission étudiante à Vannes.
M. l’abbé Thibault de Bruyn, vicaire à la cathédrale de Vannes.
Le Frère Séverin-Marie Affre de Saint-Rome, de la communauté des Frères de Saint-Jean, au service de la communauté de paroisses d’Arradon, Ploeren, Larmor-Baden et l’Île-aux-Moines, en résidence à l’Île-aux-Moines.
M. l’abbé Edem Agbatti, du diocèse de Lomé, envoyé par son évêque en mission d’études à l’UCO, aumônier des Soeurs de la Charité-de-Saint-Louis à Vannes.
M. l’abbé André-Noël Kamuleta, en congé de maladie, aumônier des maisons de retraite Les Nymphéas, Edilys, Plaisance et La Villa-Tohannic, sur la paroisse Saint-Patern à Vannes.

Au doyenné d’Elven-Sarzeau :

M. l’abbé Amaury Brillet, vicaire à la communauté de paroisses de Sarzeau, Saint-Gildas-de-Rhuys, Brillac, Le Tour-Du-Parc, Le Hézo, Saint-Armel et Arzon.

Au doyenné de Guer :

M. l’abbé Olivier Le Roch, curé de la communauté de paroisses de Guer, Monteneuf et Beignon.
M. l’abbé Julien Naturel, vicaire à la communauté de paroisses de Guer, Monteneuf et Beignon.

Au doyenné d’Auray :

M. l’abbé Guillaume Porrot, vicaire à l’ensemble paroissial d’Auray.
M. l’abbé Johann Ribette, en mission d’études, en résidence au foyer Jean-Paul-II à Sainte-Anne-d’Auray.

Au doyenné de Lorient :

M. l’abbé Barnabé Zomakpe, du diocèse de Cotonou (Bénin), vicaire à Sainte-Bernadette à Lorient.
M. l’abbé Olivier Lorne, recteur de l’ensemble paroissial Saint-Joseph-du-Plessis – Notre-Dame-du-Pont à Lanester, en résidence au presbytère de Saint-Louis à Lorient.

Au doyenné de Pontivy :

M. l’abbé Romaric Dagba, curé de l’ensemble paroissial de Rohan, et recteur de Crédin et de Bréhan.

Au doyenné du Faouët :

M. l’abbé Ghislain Luhito Lokero, administrateur de l’ensemble paroissial de Plouay.
M. l’abbé Matthieu Vannier, vicaire à la communauté de paroisses de Gourin et Langonnet, et au service de la pastorale des jeunes au doyenné du Faouët.

Au doyenné de Ploërmel :

M. l’abbé Sostel Boloma, du diocèse de Saint-Denis, administrateur de l’ensemble paroissial de Lanouée et de la paroisse de Guillac, et vicaire à l’ensemble paroissial de Josselin, en résidence à Josselin.
M. l’abbé Philippe Launay, vicaire à la communauté des paroisses de Ploërmel, Taupont et Augan.
M. l’abbé Gildas Colas des Francs, vicaire à la communauté des paroisses de Ploërmel, Taupont et Augan, et au service de la pastorale des jeunes du doyenné de Ploërmel.
M. l’abbé Mateusz Mikrut, de la Mission catholique polonaise en France, vicaire à la communauté des paroisses de Ploërmel, Taupont et Augan.

Au doyenné de Questembert :

Le Père René Tabard, spiritain, administrateur de la paroisse de Péaule.
Le Frère Colomban Desjars de Keranrouë, de la communauté des Frères de Saint-Jean, administrateur de l’ensemble paroissial de Saint-Dolay, en résidence à La Roche-Bernard.
M. l’abbé Francis Vitouley, au service de la communauté des paroisses de Muzillac, Noyal-Muzillac, Ambon, Arzal et Péaule.

Au Pays de Locminé :

M. l’abbé Antoine Cilumba, aumônier de la communauté des Filles de Jésus de Kermaria.
M. l’abbé Louis-Marie Lefeuvre, vicaire au doyenné de Grand-Champ.
M. l’abbé Séverin Somda, du diocèse de Diébougou (Burkina-Faso), envoyé par son évêque en mission d’études, vicaire au doyenné de Grand-Champ, en résidence à Plescop.

Dans les services diocésains :

M. l’abbé Philippe Le Bigot, délégué diocésain à la Communication, tout en gardant ses fonctions actuelles.
M. l’abbé Antoine Le Garo, délégué diocésain au Service des Vocations, tout en gardant ses fonctions actuelles.
Monsieur Jean-Yves Le Roy, diacre, aumônier diocésain du Secours Catholique.
M. l’abbé Yves Carteau, prêtre référent du Secours catholique, tout en gardant ses fonctions actuelles.
Soeur Anne-Marie Mercier, responsable diocésaine des Aumôneries hospitalières, tout en gardant sa fonction d’aumônier au Centre hospitalier de centre Bretagne (CHCB) à Noyal-Pontivy.
Monsieur Philippe Josse, référent diocésain aux Ressources et Projets, et délégué diocésain à la Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs (PRTL).
Madame Sophie Renaud, déléguée diocésaine à la prévention des abus sur mineurs et personnes vulnérables, tout en restant déléguée diocésaine à la Pastorale catéchétique.
Madame Sophie Loche, déléguée diocésaine à la Pastorale familiale.
Madame Bénédicte Drieu La Rochelle, déléguée diocésaine à la Diaconie, tout en gardant sa fonction au Service de la Pastorale de la Mission universelle et des Migrants.
Monsieur Franck Ménahèze, délégué à l’accompagnement des prêtres aînés ou en difficulté de santé.
Monsieur Gérard Pluyette, responsable du bureau de signalement des abus sur mineurs et personnes vulnérables, pour trois ans.

Mis à disposition :

M. l’abbé Louis de Bronac est mis à la disposition de Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, pour le Séminaire Saint-Yves.

Toutes ces nominations prennent effet au 1er septembre 2022, et pour les curés, recteurs, administrateurs, après la prise en charge canonique.

Donné à Vannes, le 17 juin 2022.

P. Gabriel Jégouzo
Chancelier

Raymond Centène
Évêque de Vannes


DML juillet 2022

Retrouvez ici les éléments du Dossier Mensuel de Liaison pour le mois de JUILLET 2022, aux formats .jpeg et .pdf. Vous souhaitez demander une parution ? Recevoir le DML par mail ? Abonner une personne ou encore signaler un changement d’adresse ? N’hésitez pas à contacter le service diocésain de communication : communication@diocese-vannes.fr

DENIER 2022 : donnons à l’Eglise les moyens de sa mission

LE MESSAGE DE MONSEIGNEUR CENTENE pour le lancement de la Campagne DENIER DE L’EGLISE 2022

Madame, Monsieur, Chers amis,

Pour nous chrétiens, le temps de Pâques est le temps de l’espérance. La fête de Pâques renouvelle notre foi et lui donne un nouvel élan.

Face aux défis qui se présentent à notre monde, la présence de l’Église vivant sa mission, annonçant la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, est plus que jamais nécessaire, vitale, source de la véritable espérance. Elle aide ainsi chacun à « garder le cap ».

Pour soutenir votre Église diocésaine dans son élan missionnaire, votre don au Denier de l’Église est fondamental. Il lui apporte les moyens nécessaires pour continuer à faire rayonner l’Amour de Dieu au quotidien dans chaque paroisse, dans chaque lieu de transmission de la foi et de la vie chrétienne.

Chaque don effectué pour le Denier de l’Eglise sera affecté exclusivement à sa destination prévue : l’indemnisation des prêtres et le salaire des laïcs en mission pastorale. Ils seront toujours là pour servir l’Eglise, entourés de nombreux bénévoles qui s’engagent à leurs côtés dans les paroisses.

Je vous remercie pour votre générosité et vous assure de ma prière pour vous et vos proches.

Mgr Raymond CENTENE
Evêque de Vannes


Plus d’informations et DON EN LIGNE

Vivez le pèlerinage en direct de Lourdes

Cette année, le service des pèlerinages a mis en place un site internet pour les fidèles ne pouvant participer au pèlerinage diocésain à Lourdes du 16 au 22 mai 2022.

Pèlerinage 2018

Sur le thème « Voici la demeure de Dieu parmi les hommes », près de 800 personnes se rendront au Sanctuaire, accompagnés par le Père Ivan Brient, vicaire général, dont 110 pèlerins à l’accueil Saint-Frai, 381 hospitaliers, 10 étudiants de l’IFAS de Malestroit, 26 jeunes du lycée Latouche de Ploërmel avec 3 de leurs professeurs, et enfin 7 prêtres et 7 diacres.

Beaucoup n’ayant cependant pas la possibilité de se joindre aux pèlerins, le service des pèlerinages leur propose de suivre de chez eux, en direct de Lourdes les messes quotidiennes, et sur le site au jour le jour, les prières et méditations : chemin de croix, méditations du Rosaire, chemin vers le Sacrement de Réconciliation, prières du pèlerin, etc.

Des intentions de prière peuvent d’ores et déjà être transmises sur le site, et seront déposées quotidiennement aux pieds de Notre-Dame. Bon pèlerinage !

https://chemin-vers-lourdes-diocese-vannes.fr

« Mais quelle est cette demeure où Dieu habite ? Dans l’Ancien Testament, la demeure de Dieu est concrètement le temple de Jérusalem qui a succédé à la tente de la Rencontre que l’on déplaçait d’étape en étape, lors de la marche à travers le désert.

Cette tente, puis le temple de Jérusalem, étaient le signe visible de la présence de Dieu au milieu de son peuple. Lorsque Jésus est venu, il s’est présenté comme le nouveau temple que les hommes détruiraient et qui, en trois jours, serait rebâti, faisant référence à la résurrection de son corps (Jean 2,19). Puis Saint Paul a dit que nous, les chrétiens, nous formons le corps du Christ (1Co 12,27) et que nous sommes le temple de Dieu : « Frères, ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu ? » (1Co 3,16).

La demeure de Dieu, aujourd’hui, c’est donc bien nous tous assemblés, l’Eglise… » Voir la suite

Programme et retransmissions en direct

Mardi 17 mai

08h15 Laudes chapelle ND des Douleurs St Frai
09h00 Accueil au calvaire des Bretons
09h45 Messe à la Grotte
11h00 Passage coeur de Grotte
14h30 « Voici la demeure de Dieu parmi les hommes », P. Ivan Brient Salle Saint Jean XXIII
15h30 Chapelet à la Grotte
16h15 Photo de groupe diocésaine Esplanade
16h45 En savoir plus sur les reliques, puis Vénération des reliques de Ste Bernadette, Sainte Bernadette côté Grotte
18h20 Vêpres chapelle ND des Douleurs St Frai

Mercredi 18 mai :

08h15 Laudes chapelle ND des Douleurs St Frai
09h30 Messe Internationale St Pie X
15h00 Spectacle « Bernadette de Lourdes »
18h20 Vêpres chapelle ND des Douleurs St Frai
20h30 Adoration chapelle Mater Dolorosa

Jeudi 19 mai :

08h15 Laudes chapelle ND des Douleurs St Frai
09h45 Messe Ste Bernadette côté grotte
11h00 En savoir plus sur l’onction des malades, P. Francis Loisel Ste Bernadette côté grotte
11h10 « Mystères Lumineux » salle St Jean XXIII
14h30 Préparation et sacrement du pardon, Ste Bernadette côté Grotte
17h00 « Initier à la prière par le pèlerinage », P. Horacio Brito Ste Bernadette côté grotte
18h20 Vêpres chapelle ND des Douleurs St Frai
21h00 Procession Mariale

Vendredi 20 mai :

08h15 Laudes chapelle ND des Douleurs St Frai
10h00 Messe – Onction des Malades Ste Bernadette grotte
14h45 Geste de l’eau – Prairie
17h00 Procession Eucharistique Ste Bernadette grotte
18h20 Vêpres chapelle ND des Douleurs St Frai

Samedi 21 mai :

08h15 Laudes chapelle ND des Douleurs St Frai
09h00 Chemin de Croix Espélugues/Prairie
11h00 «envoyés en mission » P. I Brient Salle St Jean XXIII
14h30 Célébration d’envoi – Engagement de Hospitaliers, Ste Bernadette côté grotte
16h30 Passage à la grotte et dépôt de cierges.

Pèlerinage 2021


Journée mémorielle le 20 mars prochain

Journée de prière et de mémoire pour les personnes victimes de violences
et d’agressions sexuelles dans l’Église

« Témoins pour une vie nouvelle », journée nationale de prière

Éclairage du Père Jean-Yves Le Saux, vicaire général du diocèse de Vannes

Le Service National pour la protection des mineurs, de la Conférence des Evêques de France (CEF) propose aux paroisses et communautés de France de vivre une journée mémorielle en faveur des victimes d’abus dans l’Eglise, le 3ème dimanche de Carême, 20 mars 2022.

Contexte

Ce 3e dimanche s’inscrit dans l’appel à la conversion qui irrigue la marche vers Pâques. Durant ce dimanche, les catéchumènes sont invités à vivre le 1er scrutin qui les oriente vers la célébration des sacrements de l’initiation chrétienne. L’évangile du jour proclamé sera alors celui de la rencontre entre Jésus et la Samaritaine (Jn 4).

Faire mémoire

Faire mémoire pour les personnes victimes d’abus fait entendre l’appel à la lucidité devant son péché personnel et collectif, à ne pas refuser le chemin de conversion comme itinéraire de retour vers Dieu, à accueillir la grâce de devenir témoin pour une vie nouvelle.

Des propositions multiples

La Conférence des Evêques de France met à disposition des paroisses un dossier liturgique afin d’organiser cette célébration ou temps de prière, et propose plusieurs repères afin de ne pas détourner le regard, se reconnaître appelé à la conversion et accueillir la vie nouvelle qui surgira à Pâques.

Pour ce faire, plusieurs propositions permettront aux diocèses et aux communautés locales de s’approprier la démarche et de la vivre selon leurs possibilités, le 3e dimanche de Carême ou dans la plus grande proximité de cette journée. Chaque communauté pourra vivre l’une ou l’ensemble
des propositions.

Les initiatives

Les initiatives liturgiques proposées demandent à être adaptées en fonction des lieux disponibles, des conditions pastorales et en visant à associer des personnes victimes ou des accompagnants, selon les lieux et les possibilités. Une attention particulière sera manifestée aux personnes victimes qui pourraient être présentes.

Trois types de célébrations peuvent être envisagées :
1) messe du 3e dimanche de Carême C,
2) chemin de croix,
3) célébration de prière.

Prière du temps mémoriel (Lourdes, 6 novembre 2021)

Ô Dieu que nous osons appeler « notre Père », pardonne-nous. Tu mets ton Église à nu, comme jadis Jérusalem, mise à nu à cause de ses crimes.

Nous pensions être préservés par la sainteté de ton Fils et le sacrifice qu’il a remis entre nos mains.

Nous découvrons que nous sommes capables, nous tes ministres, nous que tu as appelés et choisis, de profaner ton don le plus ultime, de transformer en un système humain de dégradation, de mépris, de mort, le don jaillissant de ton Esprit.

Pardonne-nous de n’avoir pas compris combien le pouvoir que tu donnes exige de nous une clarté sans faille. Pardonne-nous d’avoir pris ta miséricorde pour une tolérance devant le mal.

Relève-nous, nous t’en prions. Refais nos coeurs. Inspire-nous comment aller vers celles et ceux que nous avons humiliés, négligés, blessés, abandonnés.

Relève les personnes qui souffrent, nous t’en supplions à genoux. Donne-nous de les écouter et de faire ce qu’elles nous demandent.

Ô Dieu que nous osons appeler « notre Père », pardonne-nous. Refais nos coeurs.

Inspire-nous comment aller vers celles et ceux meurtris et humiliés que nous avons négligés et abandonnés. Donne ta joie à celles et ceux à qui nous avons manqué, nous que tu as établis pour porter ta parole de grâce et qui avons failli.

Tu nous as appelés à enseigner, apprends-nous à écouter.
Tu nous as appelés à sanctifier, dépouille-nous de toute appropriation, que ta grâce nous maintienne en perpétuelle conversion.

Tu nous as appelés à gouverner, purifie-nous de tout goût du pouvoir, libère-nous de toute peur, à commencer par celle de perdre.

Dieu de justice et de miséricorde, Dieu de vie et de paix, prends-nous en pitié, viens au secours de notre humanité.

Texte de Mgr Éric de Moulins-Beaufort
(Lourdes, 6 novembre 2021)

Petit enfant qui pleure,

Petit garçon qui t’en étais allé servir la messe, plein de fierté, petite fille qui allais te confesser le coeur plein d’espérance du pardon, jeune garçon, jeune fille, allant tout enthousiaste à l’aumônerie ou au camp scout. Qui donc a osé souiller votre corps de ses grosses mains ? Qui a susurré à votre oreille des mots que vous ignoriez ? Qui vous a imposé cette odeur qui vous imprègne ? Qui a fait de vous sa chose, tout en prétendant être votre meilleur ami ? Qui vous a entraîné dans son secret honteux ?

Petit enfant qui, à jamais pétrifié, pleure sous les voûtes d’une cathédrale, petit enfant des centaines de milliers de fois multiplié !

Quelqu’un t’a photographié. Il permet à beaucoup de te voir, de te regarder. Quelqu’un s’est reconnu en toi, a vu en toi l’image de sa destinée brisée, ravagée. Quelqu’un, en te découvrant un jour, a trouvé en toi un frère ou une soeur grâce à qui il allait pouvoir exprimer ce qu’il portait en secret, ce que tant et tant ont porté et portent sans trouver de mots pour le dire, sans trouver, et moins encore, de coeur pour les écouter.

Petit enfant qui pleure sur un pilier d’église, là où tu devrais chanter, louer, te sentir en paix dans la maison de Dieu, nous te regardons.
Désormais, nous passerons devant toi en te voyant, en t’écoutant. Ô enfant bafoué, enfant humilié, enfant profané qui survit au fond de tant d’adultes ou adolescent suicidé, nous voulons apprendre à te regarder et à entendre le cri muet de ta souffrance.

Petits garçons, petites filles qui pleurez cachés dans les adultes que tous voient, adolescents murés en un silence qui vous a été imposé, nous vous devons cela. Nous vous le devons sous le regard de l’humanité, sous le regard de notre conscience, sous le regard du Christ notre Seigneur, que vous vouliez chanter de toute votre âme, de tout votre être, et devant qui à jamais vous pleurez.

Il est trop tard pour que nous puissions essuyer vos larmes. Il ne l’est pas de nous souvenir de vous. Votre image placée sous nos yeux, nous voudrions qu’elle imprègne nos âmes. Désormais, je ne peux entrer dans une église, pour y célébrer le mystère de la vie et de l’amour plus forts que la mort, sans porter le stigmate de votre visage qui pleure, si pauvre, si touchant, si seul, si désemparé, et si digne surtout. Tout le bien du monde ne rachète pas les pleurs d’un enfant.

Petit enfant qui pleure, petite fille, petit garçon, adolescente, adolescent, moi, Éric, évêque de l’Église catholique, avec mes frères évêques et les prêtres et les fidèles qui le veulent bien, j’implore de Dieu en ce jour qu’il m’apprenne à vous être fraternel. « Ce que vous avez fait à l’un de ces petits
qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »

Retrouver la joie d’être sauvés – #2 La joie d’être pardonnés

La confession, sacrement de la joie.

Lors de son voyage apostolique en Hongrie, en septembre dernier, le Saint-Père, en s’adressant aux jeunes, a donné un nouveau regard sur le sacrement du pardon :

Sacrement de réconciliation – Pardon de Ste-Anne, Ste-Anne-d’Auray 2018

« Il y a un remède infaillible pour nous relever. Le remède de la Confession. […] Si je vous demande “A quoi pensez-vous quand vous allez vous confesser ?” je suis presque sûr de la réponse : “Aux péchés”. Mais les péchés sont-ils vraiment le centre de la Confession ?

Dieu veut que tu t’approches de lui en pensant à toi, à tes péchés, ou bien à lui ? Qu’est-ce que Dieu veut ? Que tu t’approches de lui ou de tes péchés ? […] Quel est le centre, les péchés ou bien le Père qui les pardonne tous ? Le Père.

On ne va pas se confesser comme des punis qui doivent s’humilier, mais comme des fils qui courent pour recevoir l’étreinte du Père. Et le Père nous relève en toute situation, il nous pardonne tout péché. Ecoutez bien ceci : Dieu pardonne toujours ! 

Je vous donne un petit conseil : après chaque Confession, demeurez quelques instants pour vous rappeler le pardon que vous avez reçu. Conservez cette paix dans le cœur, cette liberté que vous sentez en vous. Non pas les péchés, qui n’y sont plus, mais le pardon que Dieu t’a donné, la caresse de Dieu le Père. Conservez-le, ne vous le laissez pas voler. Et quand la fois suivante vous allez vous confesser, souvenez-vous-en : je vais recevoir encore cette étreinte qui m’a fait tant de bien. Je ne vais pas à un juge pour régler les comptes, je vais à Jésus qui m’aime et me guérit.

En ce moment, je voudrais donner un conseil aux prêtres : je dirais aux prêtres qu’ils se sentent à la place de Dieu le Père qui pardonne toujours et embrasse et accueille. Donnons à Dieu la première place dans la Confession. Si Dieu est vraiment le protagoniste, tout devient beau et se confesser devient le sacrement de la joie… pas de la peur et du jugement, mais de la joie. Et il est important que les prêtres soient miséricordieux. Jamais curieux, jamais inquisiteurs, s’il vous plaît, mais qu’ils soient des frères qui donnent le pardon du Père, qu’ils soient des frères qui accompagnent dans cette étreinte du Père. »

Modification des contraintes sanitaires au 14 mars 2022

Suite à la suspension du pass vaccinal et du port obligatoire du masque décrétées par l’Etat, les contraintes sanitaires suivantes sont désormais préconisées dans les paroisses :

  • Fin du port du masque obligatoire durant les messes, les offices, les activités pastorales sauf visites des malades (hôpitaux, cliniques, Ehpad) ;
  • Maintien de la proposition du gel hydro-alcoolique à l’entrée des lieux de culte, en usage libre ;
  • Fin des sens de circulation dans les lieux de culte (accès entrée et sortie uniques) ;
  • Utilisation des bénitiers à nouveau possible, ainsi que des goupillons pour la bénédiction du cercueil lors des obsèques ;
  • Geste de paix toujours sans contacts physiques ;
  • Maintien des dispositions de communion : communion sur la langue sur files distinctes de la communion à la main ou en fin de procession de communion ;
  • Possibilité d’organiser à nouveau sans jauges ni contraintes les repas, kermesses et fêtes en paroisse.

Les demandes particulières ou les situations spécifiques sont à communiquer aux vicaires généraux territoriaux.

PÈLERINAGE NATIONAL DES SERVANTS DE MESSE

« Viens, sers et va » : c’est le thème choisi pour le pèlerinage national des servants de messe à Rome. Après deux reports successifs – conséquence du covid et des règlementations sanitaires – le pèlerinage aura lieu l’été prochain du 22 au 26 août 2022 (sans compter les jours de transport).

Pèlerinage diocésain des servants d’autel 2019 – cathédrale St Pierre de Vannes

Derrière ces trois impératifs, « Viens, sers et va », les enfants et les jeunes peuvent entendre une invitation à « répondre à l’appel du Christ dans des lieux particuliers et avec d’autres, se mettre à l’école du Christ et de la liturgie, comme occasions de croissance et de progrès personnel avec d’autres et enfin l’envoi en mission sur fond de la joie à partager que procure les grands rassemblements ».

Message de Monseigneur Centène :

« Vous savez l’attention qu’il convient de donner aux jeunes qui, fidèlement, se mettent au service du Christ et de la liturgie par le service de l’autel et
celui de l’assemblée. L’occasion leur est donnée de pouvoir découvrir l’universalité de ce qu’ils vivent localement, en rencontrant d’autres jeunes, en se rendant sur les tombeaux de Saint Pierre et de Saint Paul, eux aussi envoyés en mission par Jésus, et qui ont donné leur vie pour lui.

C’est aussi une occasion de les aider à devenir à leur tour disciples missionnaires auprès de leur génération. »

Monseigneur Raymond Centène

Voici l’invitation que le Pape François adressait aux servants :

«Cher ami,

Je suis heureux de m’adresser à toi, qui assures dans ta paroisse le service de l’autel, pour t’inviter à participer au grand pèlerinage des servants d’autel, organisé par l’Eglise de France à Rome, l’été prochain. (…)

Nous aurons la joie de nous rencontrer, tous ensemble, et tu rencontreras
aussi d’autres jeunes que tu ne connais pas encore, mais qui accomplissent
le même service, partagent la même foi. Invite aussi ceux qui auraient
envie de s’engager comme toi ! On n’est pas chrétien tout seul : tous ensemble on est plus fort, on a plus de courage, on va plus loin.

Je t’attends donc à Rome. D’ici là, je prie pour toi et pour tous ceux qui
t’entourent, et, je te le demande, n’oublie pas de prier pour moi. J’en ai
besoin, ce travail n’est pas facile ! Que la Vierge Marie te garde et que
Dieu te bénisse !»

Programme prévisionnel

Le départ se fera de Vannes le dimanche 21 août en car et le retour samedi 27. A Rome, le programme prévisionnel proposera de grands rassemblements communs, une démarche de pèlerinage et suggérera des possibilités d’activités en groupe.

Lundi 22 août :
Accueil des délégations et ouverture festive du pèlerinage national à La Trinité des Monts.
Mardi 23 août :
Matinée à Saint Jean de Latran – catéchèse et messe – Visite
autour de la basilique.
Après-midi : activité à la carte ou démarche de pèlerinage à Saint
Pierre.
Mercredi 24 août :
Rallye vers Saint Paul hors les murs.
Après-midi : Démarche pénitentielle et messe à Saint Paul.
Jeudi 25 août :
Matinée à Sainte Marie-Majeure : Catéchèse et messe en deux
groupes par tranche d’âge.
Après-midi : activité à la carte ou démarche de pèlerinage à Saint
Pierre.
Vendredi 26 août :
A Saint Pierre, messe de clôture puis accueil et bénédiction du Saint Père puis retour.

Modalités d’inscription

 Pour qui ?

◦ Garçons et filles au service de la messe, exerçant actuellement un
service d’autel ou un service de l’assemblée en paroisse. A partir de
10 ans révolus en mars 2022 (Un passe sanitaire valide sera nécessaire)
◦ Prêtres, clercs et adultes qui encadrent ordinairement ce service
liturgique.

 Délai d’inscription obligatoire :

Jusqu’au 30 mars 2022 . (Places limitées ; au delà, une liste d’attente sera constituée.) Le bulletin de pré-inscription est à télécharger (ci-dessous) et à renvoyer par mail ou par courrier au service SAM diocésain (Servants d’autel et d’assemblée du Morbihan) :

sam@diocese-vannes.fr
Bureau des SAM – Maison diocésaine – 55, rue Mgr Tréhiou
CS 92241 – 56007 Vannes Cedex

 Prix du séjour :

495€/personne (Cela comprend : voyage, hébergement, nourriture, pass-transport dans Rome, participation aux frais d’organisation nationale)

 Inscription des groupes :

1 adulte nécessaire à partir de 7 jeunes de la paroisse.

 Une rencontre sera prévue avec l’ensemble du groupe de pèlerins avant les vacances estivales pour affiner les modalités de voyage.

 Prévoir en paroisse des actions de financement pour permettre de réduire
le coût du séjour (à l’initiative de chacun).

Zoom sur le thème & le logo

Le thème : « Viens Sers et Va »

Le thème apparaît au centre du visuel et dit bien la dynamique de ces rassemblements : répondre à l’appel du Christ dans des lieux particuliers et avec d’autres, se mettre à l’école du Christ et de la liturgie, comme occasions de croissance et de progrès personnel avec d’autres et enfin l’envoi en mission sur fond de la joie à partager que procure les grands rassemblements.

Le cierge

Le cierge symbolise la fonction majeure du céroféraire, l’un des fonction les plus répandues, qu’il s’agisse d’illuminer la croix dans la procession, la Parole de Dieu ou encore le Saint Sacrement.

Le lavabo

Parmi les tâches du service a forte charge symbolique, il y a le lavabo. Comme le Christ lavé les pieds de ses disciples au soir du jeudi Saint, a son invitation nous réitérons ce geste chaque année avec le lavement des pieds et d’une certaine manière aussi à chaque célébration de la Messe où le célébrant demande au Seigneur “lave moi de mes fautes, de mon péché purifie moi”.

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L’encensoir

Utilisé régulièrement ou dans de grandes occasions, l’encensoir représente par excellence la prière : “que ma prière Seigneur s’élève devant toi comme l’encens pour l’offrande du soir”

Les mains jointes

La prière symbolisée par les mains dit tout à la fois l’attitude profonde des servants et l’objectif du service de l’Autel, comme aide à la prière de toute l’assemblée.

La croix

La croix est naturellement présente. La plupart des servants la porte autour du cou, parfois avec un cordon de couleur indiquant leur progression. Elle marque notre identité chrétienne, par la mort et la résurrection du Christ.

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En savoir plus sur le site de la Conférence des Evêques de France

Pèlerinage diocésain des servants d’autel 2019

Le Missel romain : nouvelle traduction & ressources

À partir du premier dimanche de l’Avent, le 28 novembre prochain, une nouvelle traduction du missel romain va entrer progressivement en vigueur dans toutes nos paroisses, après 20 années de travail et de discussions.

Les ressources


Qu’est-ce que le missel romain ?

Le missel romain est un livre destiné à la célébration de l’Eucharistie, selon les normes en vigueur de l’Église catholique romaine. Il contient les textes de prière pour la célébration de la messe du dimanche comme pour tous les jours de l’année. Il est par ailleurs organisé en plusieurs parties, selon la structure de l’année liturgique et des fêtes chrétiennes, ainsi que des différentes étapes de la célébration de la messe. Même si le prêtre en fait habituellement usage, ce n’est pas le « livre du
prêtre », mais bien de toute l’assemblée.

En cela, il est prévu de manière à permettre à toute l’assemblée des personnes présentes de partager une même prière et louange. Le missel romain de 1970 illustre, en français, la mise en oeuvre pratique de l’art de célébrer la messe selon la constitution sur la liturgie (Sacrosanctum Concilium), fruit du concile Vatican II. La version initiale du missel romain a été publiée en latin, le 3 avril 1969, suivant la constitution Missale Romanum du pape saint Paul VI. Elle a été suivie de deux autres versions en 1975 et 2002.

C’est cette dernière, en vigueur aujourd’hui dans l’église catholique de rite latin, qui a été traduite à nouveau.

Trois critères de traduction essentiels

Ce travail de traduction repose sur trois critères essentiels : fidélité au texte original en latin (le sens des mots traduisant la foi de l’Église), fidélité à la langue (son génie propre et sa poésie) dans laquelle il est traduit, fidélité à l’intelligence du texte prié (donc compréhensible) par les destinataires.

Dans la recherche d’un équilibre exigeant et nécessaire entre ces trois aspects, des choix ont été assumés puis soumis à trois reprises au vote des évêques français en commission plénière. Cette traduction a alors reçu sa confirmation par la Congrégation du culte divin à Rome, le 1er octobre 2019.

C’est donc ici une oeuvre de réception en Église à laquelle nous sommes convoqués, sachant que ce missel s’inscrit dans la longue tradition de l’Église en prière. Le missel est, en effet, le fruit de la vie liturgique de l’Église qui, dès ses commencements, a exprimé sa prière et sa foi au travers de mots, de chants, de gestes et de prières. Progressivement, des textes sont apparus afin d’en conserver la mémoire et la richesse, mais également d’assurer ainsi la communion entre tous les chrétiens à travers le monde.

Quelques formules d’assemblée vont donc changer. Cependant, les nouveautés concernent surtout les paroles habituellement prononcées par les célébrants, ce qui nous permettra de renouveler notre écoute et sortir ainsi d’une éventuelle routine des textes et prières de la messe.

Exemples de changement

Pour ne citer que quelques exemples, la nouvelle traduction met l’accent sur :
➤ Une révision des traductions des prières, des préfaces et des dialogues rituels en les ajustant plus particulièrement au texte source.
➤ La mention de l’importance du silence pour la réception fructueuse de la Parole de Dieu.
➤ La mention, dans le symbole de Nicée-Constantinople, du terme « consubstantiel » remplaçant le « de même nature ». Le symbole des apôtres n’a pas été modifié.
➤ Le renouvellement des formules de la préparation des dons afin de mieux manifester que Dieu est à la source de ce que nous lui offrons sous la forme du pain et du vin.
➤ La mention « il dit la bénédiction » dans le formulaire de la consécration vient rappeler que Dieu est source de toute bénédiction.
➤ L’invitation à la communion « Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau » permet d’exprimer le mystère de l’Alliance avec Dieu.
➤ La revalorisation des termes de « sacrifice » et de « mystère » pour parler de la messe, ce changement devant être accompagné d’une juste et nécessaire catéchèse pour en saisir le sens profond.
➤ La revalorisation du terme « Seigneur » et la réécriture des doxologies qui toutes se termineront par « Dieu, pour les siècles des siècles ».
➤ L’ajout de l’invitation « Orate fratres ! » et sa réponse : « Priez, frères et soeurs, que mon sacrifice, qui est aussi le vôtre, soit agréable à Dieu le Père tout-puissant. » Le célébrant convoque désormais davantage l’assemblée pour, qu’avec lui, nous apprenions dans l’action de grâce à nous offrir toujours plus en sacrifice vivant et saint au Père, à la suite du Christ : « Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice à la louange et à la gloire de son nom, pour notre bien et celui de toute l’Église. »
➤ Nous citerons également une traduction renouvelée des anamnèses, l’apparition dans plusieurs passages de l’expression « frères et soeurs » pour traduire le terme « fratres », l’ajout du pluriel au mot « péché » qui devient désormais « les péchés du monde » (« Gloire à Dieu » et « Agneau de Dieu »).

Entrer dans une intelligence enrichie de la messe

Ces quelques points, et tous les autres, seront à découvrir progressivement afin d’entrer en profondeur dans l’acte même de la célébration. Dans notre diocèse, ce travail d’appropriation éclairée a été mené durant tout le mois d’octobre dans les différents doyennés avec les prêtres concernés, entourés de laïcs engagés en liturgie.

Liturgie de l’Eucharistie

Reste à chacun d’aider les fidèles à entrer davantage, à partir de ces nouveautés, dans une intelligence enrichie de la messe en vue d’une participation active et fructueuse, c’est-à-dire en vivant l’actualisation du mystère pascal du Christ à chaque Eucharistie, ici et maintenant, en vue du repas des Noces de l’Agneau. C’est ce que rappelle avec insistance le pape François dans sa catéchèse du 8 novembre 2017 : « L’Eucharistie est un
événement merveilleux dans lequel Jésus Christ, notre vie, se fait présent. Participer à la messe signifie vivre encore une fois la passion et la mort rédemptrice du Seigneur.
»

C’est pourquoi Mgr Guy de Kérimel, président de la Commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle, souligne combien « la sortie prochaine d’une nouvelle traduction du missel romain représente une opportunité pastorale pour nos églises diocésaines. Elle est l’occasion de déployer la richesse et le sens de la célébration de l’Eucharistie. »

Emmanuel Auvray,
délégué diocésain de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle
Article à retrouver dans la revue Chrétiens en Morbihan n°1514


Venue de Monseigneur Pascal Gollnisch dans le diocèse

Conférence sur l’actualité en Orient

La Délégation de l’Oeuvre d’Orient du Morbihan organise la venue dans notre diocèse de Vannes de Mgr. Pascal Gollnisch, directeur général de l’Oeuvre d’Orient et vicaire général de l’Ordinariat des orientaux de France les 27 et 28 janvier prochains.

Le jeudi 27 janvier à 20h30Mgr Pascal Gollnisch donnera une conférence sur le thème suivant :

Chrétiens d’Orient : Quelle espérance au regard de l’actualité ?

Mgr Pascal Gollnisch effectuera un retour historique sur les chrétiens en Orient avant d’aborder des questions plus actuelles sur la situation des communautés chrétiennes orientales et l’avenir qu’elles peuvent espérer.

Jeudi 27 janvier à 20h30
Basilique de Sainte-Anne d’Auray
56400 Sainte-Anne d’Auray

L’après midi un partenariat entre le Lycée Saint François Xavier de Vannes et  l’Oeuvre d’Orient sera signé et permettra d’associer les élèves de l’établissement aux actions de sensibilisation et de solidarité déployées dans notre diocèse.


Rencontre

Le lendemain,  vendredi 28 janvier, une réunion d’information Agir avec l’Œuvre d’Orient dans l’agglomération lorientaise en faveur des chrétiens d’Orient est organisée afin de fédérer les bonnes volontés et de constituer un groupe d’animation locale de l’oeuvre d’Orient dans l’agglomération lorientaise.

Vendredi 28 janvier à 10h15
Centre Saint Louis, salle Rhuys,
11 bis place Anatole Le Bras,
56100 Lorient 

Pass sanitaire obligatoire

En savoir plus sur le site de l’Oeuvre d’Orient

Chrétiens en Morbihan : au sommaire du n° de février

Dans ce nouveau numéro, le journal du diocèse vous donne des nouvelles du synode en cours, des échos du dernier conseil presbytéral, un état des lieux de l’éducation affective, relationnelle et sexuelle dans l’enseignement catholique ou encore des pistes pour mieux comprendre le sens du sacrement des malades. Bonne lecture !

Communiqué du 25 novembre 2021 – Procès de Maurice Roger

A la suite de la plainte déposée par l’association diocésaine de Vannes en décembre 2016, le tribunal correctionnel de Vannes vient de condamner le père Maurice Roger, ancien vicaire général démis de ses fonctions le 14 janvier 2017.

Sur le plan pénal, il a été condamné à trois ans de prison avec sursis pour détournement de fonds et abus de confiance. Sur le plan civil, il a été condamné à verser aux différentes parties la somme de 171 239 euros, dont 145 639 euros à l’Association Diocésaine de Vannes.

Quelles que soient les modalités de ces remboursements, la vérité des faits a été établie par une instruction minutieuse et il est confirmé par la justice civile que le diocèse est la principale victime de ses pratiques frauduleuses. Émanant d’un ecclésiastique, celles-ci sont d’autant plus douloureuses.
La justice civile s’étant prononcée, la voie est désormais ouverte vers un procès canonique.

Mgr Centène a rappelé à l’occasion de l’audience du 21 octobre dernier combien il était affecté par le fait que des personnes faisant confiance à l’Eglise aient pu être trompées par l’un de ses ministres.
Il redit sa confiance aux prêtres du diocèse qui, dans des circonstances souvent éprouvantes, vivent leur vocation de façon authentique.

Inauguration de la chapelle St-Yves de Vannes

Diffusion en direct dimanche 23 janvier à 10 h 30.

©Photo Y.LeFranc

Entamés en 2019, les travaux de rénovation de la chapelle Saint-Yves, construite au XVIIème siècle* et inscrite au titre de monument historique en 1929, sont terminés. La chapelle, contigüe au collège jésuite Jules Simon -aujourd’hui public – était fermée depuis 1991 pour des raisons de sécurité, ses murs s’affaissant dangereusement. Les travaux ont pu être menés notamment grâce au formidable don d’un couple de retraités vannetais, Monsieur et Madame Nivès, très attachés à la chapelle. Un hommage leur sera rendu.

Au niveau pastoral, la chapelle Saint-Yves est désormais rattachée à la paroisse cathédrale. L’inauguration aura lieu dimanche 23 janvier à partir de 10h30, avec bénédiction de la cloche et consécration de l’autel.

.

La célébration sera retransmise en direct
sur la chaîne Youtube du diocèse.

« C’est une belle collaboration avec les services de la mairie et des collectivités publiques« , confie le père Marivin, curé de la cathédrale. « Un grand motif de réjouissances : pas moins de 5 ans de concertation et de dialogues aboutissent à la reconnaissance de l’affectation et à la sacralisation de la chapelle. »

©Photos Y.LeFranc

« La proximité avec le collège public Jules Simon permettra une collaboration inscrite dans une charte d’occupation du lieu : ainsi sont prévues 15h par semaine de classes musicales à horaires aménagés dans la chapelle, et une célébration du culte chaque mercredi midi et chaque samedi soir. »

Une activité culturelle sera également proposée, au discernement de la paroisse cathédrale : « on y fera des conférences, des expositions, des temps missionnaires, mais ce ne sera pas l’hôtel des courants d’air ou l’auberge espagnol« , précise le père Marivin.

Ecoutez le père Marivin au micro de RCF Sud Bretagne.

©Photo Diocèse de Vannes

Un « mapping vidéo » est prévu vendredi 21 et samedi 22 janvier de 18h à 22h à la chapelle.

Des visites guidées organisées par la mairie de Vannes ou en accès libre seront proposées samedi jusqu’à 20 h, avec concerts de la CHAM vocale des élèves de Jules Simon, en partenariat avec le Conservatoire. Tous les samedis de février, à 11 h, des visites gratuites seront proposées. Réservation par mail : patrimoine@mairie-vannes.fr
En savoir plus

Un concert par le choeur Triforium sera donné dans la chapelle le dimanche après-midi à 16h.

Programme

Le matin

10 h 30 : messe à la chapelle Saint Yves retransmise en direct.
Accueil sur le parvis par Monsieur le Maire de Vannes.
Remise des clés au Père MARIVIN, affectataire de la chapelle.
Bénédiction de la chapelle.
Consécration de l’autel.
Bénédiction de la cloche, appelée « Catherine » en mémoire de Catherine de FRANCHEVILLE**

L’après-midi
16 h 00 : concert avec « Triforium » (choeur de jeunes qui animent la messe chaque dimanche soir à la cathédrale).
Voir leur nouvelle page Facebook

En fin de journée
17 h 15 : vêpres solennelles.
18 h 00 : messe à la chapelle Saint Yves. (Pas de messe à la cathédrale).


©Photo Y.LeFranc

*Histoire de la Chapelle Sainte-Yves (Source : mairie de Vannes)
Le premier collège de Vannes dont dépendait la chapelle Saint-Yves fut édifié en 1577. · En 1629-1630, le collège et sa chapelle sont confiés aux jésuites. La chapelle est restaurée en 1616, avant d’être reconstruite de 1661 à 1685 grâce aux plans du frère Charles Turmel, qui suit le chantier jusqu’en 1675 et financée avec les générosités de la religieuse Catherine de Francheville. C’est l’architecte Jean Caillot qui termine la façade en 1678. En 1681, l’architecte nantais Mathurin Bussonière entreprend le voûtement de la chapelle. Une tour postérieure à la chapelle, servant d’observatoire astronomique, est ensuite ajoutée. Pendant la période révolutionnaire, elle est utilisée comme temple décadaire. En 1927, l’architecte Joseph Caubert de Cléry fait un rapport sur l’état des voûtes de la chapelle à la demande du maire de la ville. Les derniers offices religieux célébrés en la chapelle remontent à 1991. Elle fut ensuite fermée au public, par mesure de sécurité.

Son architecture extérieure : située à l’Est de la cour intérieure du collège, la chapelle est curieusement orientée, sa façade donnant au Sud sur la place de l’Hôtel de Ville, autrefois place du marché.
Intérieure : elle se caractérise par des volumes simples, composée d’une nef unique, d’un transept peu saillant, de grandes tribunes et d’un choeur réduit qui accueille un majestueux retable. Seule chapelle en Bretagne avec une charpente d’un seul tenant –une dizaine seulement en France.
Il existe également une crypte voûtée qui se trouve sous le choeur et dans laquelle on accède par une porte donnant sur la cour. Cette salle abritait, avant d’être pillée sous la Révolution, plusieurs cercueils dont celui du père jésuite Adrien Daran, l’un des maîtres d’oeuvre de cette chapelle.

Façade
Campée sur un soubassement de granit, puis en pierre de taille de calcaire sur deux niveaux et surmonté d’un haut fronton, elle est clairement inspirée des modèles baroques italiens. Au-dessus de la baie du second niveau, figure dans un médaillon l’effigie de la Vierge de Bethléem et au sommet du fronton figure le monogramme des jésuites IHS (Jesus Hominum Salavodor) avec la croix et le Sacré-Coeur, inscrits dans un cercle duquel s’accrochent deux guirlandes de végétaux.

**Catherine de Francheville, née le 21 septembre 1620 au château de Truscat, en Sarzeau, et décédée le 3 mars 1689 à Vannes, était une religieuse bretonne du XVIIe siècle, qui, après avoir fait elle-même les Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola, fonda à Vannes la première ‘maison de retraites’ pour femmes au monde. Elle a été mécène de la chapelle, et a fait inscrire sur le linteau du portail Fundavit eam Altissimus (C’est le Très Haut qui a construit cette chapelle). ©Source Wikipedia

COMMUNIQUÉ de PRESSE du 22 octobre 2021

Le Tribunal correctionnel de Vannes a entendu hier le père Maurice Roger contre lequel l’association diocésaine de Vannes avait déposé plainte en décembre 2016 pour détournement de fonds et abus de confiance.

À la suite des deux ans de prison avec sursis requis par le procureur, le diocèse communique :
Il était important que la vérité se fasse ; à travers les débats, elle l’a été sur trois points :

  • Maurice Roger a reconnu la totalité des malversations financières qui lui étaient reprochées, pour un total évalué à 678.000 euros, dont 175 000 euros aux dépens directs du diocèse par détournement d’offrandes de messes,
  • il a reconnu que cet argent a été utilisé à des fins personnelles, malgré des prétextes d’ « aide à des personnes en difficulté »,
  • le Tribunal a démontré que ces fins personnelles consistaient à avoir entretenu pendant de nombreuses années des « relations intimes » avec de jeunes adultes majeurs.

Dans le contexte difficile que traverse l’Église, qui souffre d’abus dont l’ampleur a récemment été évoquée, une prise de conscience renforcée s’impose sur la nécessaire cohérence de vie à laquelle chacun est appelé, en particulier les membres du clergé.

Monseigneur Centène se soucie profondément de la dimension spirituelle qui est ici en jeu. Il rappelle que, conformément à l’engagement qu’il avait pris, les messes dont les offrandes ont été obtenues par le père Roger de façon irrégulière mais dont les donateurs étaient de bonne foi, ont désormais toutes été célébrées.

Dans l’attente du jugement qui sera rendu le 25 novembre prochain, quelles que soient les suites canoniques qui pourront être données ultérieurement à l’encontre du père Roger, et face à la vérité qui s’est manifestée aujourd’hui, Monseigneur Centène appelle chacun à la prière dans la certitude que seule « la Vérité vous rendra libres » (Jean 8-32).

Lettre de soutien des veillées pour la vie de Monseigneur Centène

A l’occasion des veillées de prière pour la vie naissante et de l’entrée dans le temps de l’Avent, le 27 novembre 2021.

Dans un discours prononcé à l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de saint Alphonse Marie de Liguori comme docteur de l’Église, le Pape François disait : « Aller à la rencontre des plus fragiles permet de lutter contre la logique “de la compétitivité et de la loi du plus fort” qui “considère l’être humain en soi comme un bien de consommation que l’on peut utiliser et jeter”, ouvrant la voie à “la culture du déchet ”. […] Seule la véritable fraternité «sait regarder la grandeur sacrée du prochain, qui sait découvrir Dieu dans tous les êtres humains, [qui] sait supporter les tracas de la vie ensemble en s’accrochant à l’amour de Dieu, [qui] sait ouvrir son cœur à l’amour divin pour chercher le bonheur des autres comme le cherche leur Père qui est bon » (EG, n. 92)[1] ».

En cette nouvelle mobilisation des Veillées pour la Vie, nous sommes invités à prendre conscience de notre responsabilité missionnaire dans la défense de la vie, dont nous sommes responsables de par notre humanité et de par notre baptême. En ces temps d’épreuves et de crises, habités par l’Espérance, nous sommes conduits par l’Esprit à devenir témoins de l’amour du Père pour toute personne, amour qui donne à chacun une dignité admirable et inaliénable, de sa conception à sa fin ultime.

Saint Jean-Paul II, appelant à édifier la civilisation de l’amour, « à la base de laquelle se trouve la reconnaissance de la souveraineté universelle de Dieu le Père en tant que source intarissable d’amour [2] », exhortait ainsi les hommes et femmes du troisième millénaire : « Acceptez que je vous confie mon espérance : vous devez être ces bâtisseurs. Vous êtes les hommes et les femmes de demain ; dans vos cœurs et dans vos mains est contenu l’avenir. À vous, Dieu confie la tâche, difficile mais exaltante, de collaborer avec Lui pour édifier la civilisation de l’amour. Vous comprenez bien que l’on n’est “le sel de la terre” et “la lumière du monde” que si l’on tend à la sainteté. L’humanité du troisième millénaire a besoin de jeunes forts dans la foi et généreux dans le service de leurs frères. Elle a besoin de jeunes aimant le Christ et son Évangile. Toute existence tire sa valeur de la qualité de l’amour : « Dis-moi quel est ton amour et je te dirai qui tu es« [3] ».

Dans nos paroisses, dans nos quartiers, dans nos villes et nos villages, dans nos communautés et nos familles, quelle réponse allons-nous donner à cet appel ? Quelle civilisation voulons-nous : celle fondée sur le Christ ou celle basée sur la confiance en nous-même, en nos facultés, en nos techniques, en notre génie ? Osons témoigner en actes et en vérité de la vie que Dieu nous donne. Sachons aller relever le faible, consoler l’affligé, secourir le désespéré, défendre l’opprimé, particulièrement ceux qui, parmi nous, n’ont pas la possibilité de faire entendre leur voix.

Veillons et prions : laissons la grâce sanctifiante de Dieu pénétrer nos cœurs, nous permettant d’accueillir la vie, notre vie comme celle de notre prochain, puisons en Dieu foi et espérance pour faire grandir en nous et autour de nous la civilisation de l’amour.

XRaymond Centène

Evêque de Vannes


[1] Message à l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de saint Alphonse Marie de Liguori comme docteur de l’Église, Pape François, 23 mars 2021

[2] Edifier la civilisation de l’amour, saint Jean-Paul II, Audience générale du 15 décembre 1999

[3] Discours aux jeunes à l’occasion des XVe journées mondiales de la jeunesse, Jean-Paul II, 17 décembre 1999

Communiqué CEF et CORREF – Suite à la remise du rapport de la CIASE à l’Eglise de France

REMISE DU RAPPORT DE LA CIASE À L’ÉGLISE DE FRANCE Paris, mardi 05 octobre 2021 
Honte, gratitude, détermination.

Au nom de la Conférence des évêques de France et de la Conférence des Religieux et Religieuses de France, nous avons reçu aujourd’hui le rapport rédigé par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE) que nos Conférences avaient demandé à M. Jean-Marc Sauvé, vice-président honoraire du Conseil d’État, de présider, constituer et piloter.

Nous voulons avant tout remercier M. Sauvé et l’ensemble de la commission, ainsi que les équipes qu’elle s’est adjointes, pour leur immense et indispensable travail. Nous mesurons combien il a pu éprouver chacune et chacun. Ses résultats sont extrêmement lourds. Ils montrent une réalité effroyable que nous ne pouvions imaginer en termes de nombre de victimes, de pourcentage de prêtres et religieux auteurs de ces crimes, de défaillances qui ont rendu possible que certains parviennent à sévir durant des décennies et que si peu soient poursuivis.

Devant tant de vies brisées, souvent détruites, nous avons honte et sommes indignés.

Notre pensée et notre immense peine, comme femmes et hommes, comme évêques ou supérieures et supérieurs d’instituts religieux, vont avant tout aux personnes victimes ; celles qui ont pu parler, celles qui n’ont pu le faire encore ou ne le pourront jamais et celles qui sont mortes. Rien ne peut justifier qu’elles n’aient pas été entendues, crues, soutenues, ni que la plupart des coupables n’aient pas été signalés et jugés.

Nous mesurons plus que jamais le courage des personnes victimes qui ont osé parler et nous exprimons notre profonde reconnaissance à celles et ceux qui ont accepté de travailler à nos côtés.

Nous redisons solennellement notre détermination à mettre en œuvre les orientations et les décisions nécessaires afin qu’un tel scandale ne puisse se reproduire. Nous remercions vivement celles et ceux qui nous y aident.

Nous savons que le chemin est encore long pour espérer mériter le pardon des victimes et qu’il nous faut « faire nos preuves ».

Nos deux conférences, celles des évêques et celle des religieuses et religieux, vont chacune étudier ce rapport et l’ensemble des 45 recommandations de la CIASE. L’assemblée plénière des évêques et l’assemblée générale de la CORREF qui se tiendront au mois de novembre permettront d’adopter les mesures qui paraîtront justes et nécessaires en fonction des décisions déjà prises par chacune de nos conférences. 

Nous encourageons vivement l’ensemble de l’Église catholique en France, paroisses, mouvements, communautés religieuses, etc., à prendre connaissance du rapport de la CIASE, aussi douloureux soit-il, et à inviter leurs membres à en parler les uns avec les autres. C’est là notre devoir moral pour les personnes victimes et leurs proches et aussi pour les générations à venir : regarder cette terrible réalité pour pouvoir ensemble y faire face et travailler à une Église plus digne de l’humanité et du Christ qu’elle annonce. 

Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, président de la Conférence des évêques de France
Soeur Véronique Margron, op, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France

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JE CHOISIS DE SOUTENIR UN PROJET FRATERNEL

Chez nous, cette année, le diocèse de Vannes propose 3 projets :

« Je forme le voeu qu’en cette époque que nous traversons, en reconnaissant la dignité de chaque personne humaine, nous puissions tous ensemble faire renaître un désir universel d’humanité.
[…] Voici un très beau secret pour rêver et faire de notre vie une belle aventure. Personne ne peut affronter la vie de manière isolée. […] Nous avons besoin d’une communauté qui nous soutient, qui nous aide et dans laquelle nous nous aidons mutuellement à regarder de l’avant. Comme c’est important de rêver ensemble ! »

Pape François
§8-Encyclique Fratelli tutti

Diaconie ?
La Diaconie est la mise en oeuvre de l’Évangile au service de la personne, notamment des plus pauvres.
Elle touche et fonde toute vie chrétienne.

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