Immaculée Conception fêtée à Josselin

Des pèlerins se sont réunis autour de Notre-Dame Vendredi et Samedi dernier à Josselin. Un évènement fêté sur 2 jours, les 6 et 7 décembre.  

Ils se sont réunis à la fontaine Notre-Dame du Roncier. La soirée a débuté par une prière puis les pèlerins sont partis en cortège vers la basilique. La statue de Notre-Dame du Roncier a ouvert cette procession. Puis une veillée de prière pour la vie s’est poursuivie à la basilique. « Cette veillée de « prière pour la vie naissante », est organisée dans les paroisses du monde entier. Cette initiative du pape émérite Benoit XVI, permet chaque année, depuis novembre 2010 de célébrer un temps liturgique de préparation à la célébration de la Nativité ».

Le lendemain, une messe solennelle en l’honneur de Notre-Dame a été célébrée par le Père Jérôme Sécher. Un temps fort au sein du sanctuaire en l’honneur de Marie – Immaculée conception.

Par Yannick Rault

Femina Europa alerte sur une loi "bio-inique"

Le mouvement Femina Europa a écrit aux sénateurs, en charge de la commission de révision de la loi de bioéthique et invite le plus grand nombre à faire de même. Dans un récent communiqué de sa présidente, le mouvement informe et mobilise sur les enjeux de la loi. Extraits.

Malgré tous les avertissements, le gouvernement avance inexorablement sur le projet d’une loi de bioéthique qui porte gravement atteinte à la dignité de la personne humaine et aux droits des enfants.

En autorisant les expériences eugénistes sur les embryons et la fécondation in-vitro sans projet parental d’un père et d’une mère, cette loi, qu’il faudrait plutôt qualifier de bio-inique, fait basculer l’homme dans la catégorie des objets fabriqués sur commande et donc qu’on peut vendre, échanger, jeter. Je vous suggère de poser la question autour de vous aux personnes que vous croisez dans vos activités quotidiennes : sont-elles au courant de ce qui est en jeu ? Ont-elles vraiment conscience des conséquences sur la famille, la transmission de la culture, l’écologie humaine ? Nous savons bien que cette loi prépare la légalisation de la GPA, le scandaleux commerce des mères porteuses, nouvel esclavage des femmes.

Malgré la propagande officielle, des témoignages éloquents de victimes sont disponibles sur internet comme celui de Kelly, mère porteuse américaine. Nous sommes confrontés à une logique de marché, dans un contexte d’indifférence et d’ignorance entretenu par un petit nombre de puissants dépravés. Il s’agit bien sûr d’une offensive globale, venue d’en haut, conséquence de la politique antinataliste, antifamiliale et pro-gender de l’ONU et de ses agences qui s’étendent comme une toile d’araignée sur le monde. Mais un petit nombre d’irréductibles résiste à cette pensée dominante écrasante. La France peut s’honorer d’être un des pays où les partisans de la culture de mort sont soumis à une résistance imprévue. Le succès des manifestations a prouvé que sommes bien le pays des droits de l’homme.

« Il faut continuer, informer, mobiliser »

Il faut continuer, informer et se mobiliser contre l’indifférence et la lâcheté ! Femina Europa est associée à la démarche de « Marchons Enfants » pour demander au gouvernement un moratoire sur le projet de loi, une véritable politique de la fécondité, l’abolition de la GPA, l’application du principe de précaution à la procréation humaine et à la filiation.

Femina Europa a écrit aux sénateurs. Nous vous invitons à faire de même avec les sénateurs de votre région. Leurs coordonnées sont ici    

Acte de communion spirituelle

Afin de permettre aux fidèles de communier spirituellement, Monseigneur Centène a composé l’acte de communion spirituelle suivant :

Acte de communion spirituelle

Akt a gomunion speredel gant an Aotrou ‘n eskob Centène

« Seigneur Jésus, je crois fermement que Tu es présent dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie. Je T’aime plus que tout et je Te désire de toute mon âme. « Après toi languit ma chair comme une terre assoiffée » (psaume 62)

Je voudrais Te recevoir aujourd’hui avec tout l’amour de la Vierge Marie, avec la joie et la ferveur des saints.

Puisque je suis empêché de Te recevoir sacramentellement, viens au moins spirituellement visiter mon âme.

En ce temps de carême, que ce jeûne eucharistique auquel je suis contraint me fasse communier à Tes souffrances et surtout, au sentiment d’abandon que Tu as éprouvé sur la Croix lorsque Tu t’es écrié : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ».

Que ce jeûne sacramentel me fasse communier aux sentiments de Ta Très Sainte Mère et de Saint Joseph quand ils T’ont perdu au temple de Jérusalem, aux sentiments de Ta Sainte mère quand elle Te reçut, sans vie, au pied de la Croix.

Que ce jeûne eucharistique me fasse communier aux souffrances de Ton Corps mystique, l’Église, partout dans le monde où les persécutions, ou l’absence de prêtres, font obstacle à toute vie sacramentelle.

Que ce jeûne sacramentel me fasse comprendre que l’Eucharistie est un don surabondant de Ton amour et pas un dû en vue de mon confort spirituel.

Que ce jeûne eucharistique soit une réparation pour toutes les fois où je T’ai reçu dans un cœur mal préparé, avec tiédeur, avec indifférence, sans amour et sans action de grâce.

Que ce jeûne sacramentel creuse toujours davantage ma faim de Te recevoir réellement et substantiellement avec Ton corps, Ton sang, Ton âme et Ta divinité lorsque les circonstances me le permettront.

Et d’ici là, Seigneur Jésus, viens nous visiter spirituellement par Ta grâce pour nous fortifier dans nos épreuves.
Maranatha, viens Seigneur Jésus. »

Aotrou Jezuz, krediñ start a ran emaoc’h bezant e Sakramant Santel an Hegaristiezh. Ho karout a
ran dreist pep tra hag Ho c’hoantaan a-greiz va ene. « Va c’horf a langis etrezek ennoc’h evel un
douar kras, disec’het ha dizour. » (Salm 62)

Karout a rafen Ho tegemer hiziv gant holl garantez ar Werc’hez Vari ha gant levenez ha gred ar
sent. Dre ma ‘z on skoilhet d’Ho tegemer dre ar Sakramant, deuit da weladenniñ va ene da vihanañ
dre ar spered.

[En amzer-mañ a Goraiz] Ra gomuniin dre ar yun hegaristiel-mañ ez on dalc’het gantañ, d’Ho
poanioù, ha dreist-holl d’ar soñj da vezañ dilezet Hoc’h eus amprouet ouzh ar Groaz p’Hoc’h eus
garmet : « Va Doue, va Doue, perak hoc’h eus va dilezet ? ».

Ra ‘m lako ar yun sakramantel-mañ da gomuniañ ouzh soñjoù Ho Mamm Santel Meurbed ha Sant
Jozef p’o deus kollet ac’hanoc’h e templ Jeruzalem, ouzh soñjoù Ho Mamm Santel p’ho tegemeras,
divuhez, ouzh troad ar Groaz.

Ra ‘m lako ar yun hegaristiel-mañ da gomuniañ ouzh poanioù Ho Korf kevrinel, an Iliz, dre-holl dre
ar bed e lec’h ma vez lakaet an harz war pep buhez sakramantel gant an heskinerezhioù, pe an
ezvezañs a veleien.

Ra ‘m lako ar yun sakramantel-mañ da gompren ez eo an Hegaristiezh ur prof dreistfounnus
abalamour d’ho karantez ha n’eo ket un dra dleet evit va aezamant speredel.

Ra vezo ar yun hegaristiel-mañ un digoll evit an holl degouezhioù m’em eus Ho tegemeret en ur
galon na oa ket prientet a-zoare, klouar, diseblant , hep karantez ha hep akt-tregarekaat.

Ra gresko atav muioc’h ar yun sakramantel-mañ va naon d’Ho tegemer da vat hag un doare
solwezel gant Ho korf, Ho kwad, Hoc’h ene hag Ho toueelezh, pa vo aotreet din.

Kent-se, Aotrou Jezuz, deuit d’hor gweladenniñ ent-speredel dre Ho kras evit hor c’hreñvaat en hon
amprouadurioù.

Maranatha, deuit Salver Jezuz.

Indulgence partielle aux conditions ordinaires
Induljañs darnel gant an amplegadoù ordinal

Voir l’acte en breton sur le site Ar Gedour

En savoir plus sur la communion spirituelle : voir le site transmettre.fr

Monseigneur Centène propose une lecture commentée de l’acte de communion spirituelle :

Au micro de Françoise Morel de RCF Sud Bretagne

DML Novembre 2019

Sainte et joyeuse fête de la Toussaint !

Le 1er novembre, l’Eglise célèbre dans une même fête la foule innombrable de ceux qui sont parvenus à la joie du Royaume. Cette espérance de la béatitude illumine notre marche vers la sainteté et nous invite à témoigner.

« Notre cité se trouve dans les Cieux »

Ph 3, 20

Faites-nous part de vos initiatives pour la Toussaint:
nous les publierons ici.

Trouver une messe dans le Morbihan avec le service Messes.info

Consulter l’agenda pour trouver un évènement

La sainteté en marche

« Nous fêtons aujourd’hui la cité du ciel, notre mère la Jérusalem d’en haut ; c’est là que nos frères les saints, déjà rassemblés, chantent sans fin ta louange. Et nous qui marchons vers elle par le chemin de la foi, nous hâtons le pas, joyeux de savoir dans la lumière ces enfants de notre Église que tu nous donnes en exemple ». 

Préface de la messe de tous les saints

31 octobre 2018, à la veille de la Toussaint, sur la zone commerciale du Lac à Ploërmel….
Campée par une énergique fillette de dix ans, Mère Térésa fait presser le pas à sa cadette. Frileuse, sainte Bernadette remonte son châle tandis que sainte Jeanne d’Arc agite fièrement son étendard près d’une maman s’appliquant à arranger les cheveux de sa fille sous un voile de carmélite. Saint Louis et Saint Corentin repositionnent l’un sa mitre, l’autre sa couronne. Saintes Blandine et Julie prennent la pause – martyres, souriez ! – tandis que, dans les poussettes, des petits chérubins de blanc drapés trépignent.

Les saints pour évangéliser !
Emmenée par le Père Xavier Laporte et quelques parents, la procession s’élance dans les rues de la cité ducale. Mégaphone au poing, le jeune vicaire en tunique invite les enfants à reprendre en choeur la litanie des saints congolaise : ô tous les saints priez pour nous !
La joyeuse troupe aux costumes chamarrés suscite l’étonnement des ploërmelais qui semblent plus accoutumés en ces jours à voir déambuler de macabres équipages aux masques et maquillages terrifiants, en quête de bonbons…
Aux passants, les enfants ne réclament rien mais offrent leurs sourires ainsi que des coloriages représentant des saints et mentionnant les horaires des messes de la Toussaint sur le secteur. Des paroles d’Evangile sont également distribuées.

Rendez-vous mercredi 30 octobre 2019
Cette année encore, afin d’annoncer aux passants le sens de la fête de la Toussaint, les enfants sont invités à se déguiser en leur saint patron (ou un saint qu’ils apprécient), et à se retrouver pour une procession dans les rues de Ploërmel.
Ouverte à tous, la marche partira 14 h 30 du parking du Centre Leclerc (sur la voie piétonne à coté de la station service) et progressera jusqu’à l’église Saint Armel, pour un temps de prière et d’adoration. A 16 h, un goûter viendra clore la mission des jeunes saints et saintes.

Pendant la procession, les enfants distribuent aux passants des coloriages, que leurs parents peuvent dès à présent se procurer au presbytère ou télécharger en ligne sur le site.

Fêtons la Toussaint

Que fête-t-on à la Toussaint ? Qui sont les saints ? Que signifie être saint ? En quoi cela nous concerne ? Hommes, femmes, enfants et adultes, catéchistes, moine, … Ils témoignent du sens qu’ils donnent à cette fête et de l’appel à la sainteté.

Avec les enfants

Retrouve la béatitude cachée sous ce rébus (jeu proposé par le service de catéchèse)

  • La randonnée des Béatitudes (Revue Oasis du SNCC n°9) : un outil du service national de la catéchèse et du catéchuménat pour découvrir les béatitudes, chemin de sainteté qui nous configure au Christ Voir le jeu
  • Confectionner une icône de son saint patron dans le magazine Filotéo n°253
  • Fabriquer un vitrail pour la Toussaint : télécharger la fiche ici
  • Mots-croisés de la Toussaint (Source : Idées-caté)

Vivre la Toussaint en famille : Voir les idées proposées sur le site de la Conférence des Evêques de France

Liturgie

Des suggestions de chants pour la messe : « Aujourd’hui, c’est jour de fête »(couplets adaptés à la Toussaint) ou encore « Peuple de Dieu, cité de l’Emmanuel » Voir les paroles des chants

FORMATION 2019-2020 DU SDPLS : SENS DES RITES DE LA MESSE

Le service de pastorale liturgique et sacramentelle propose pour l’année 2019-2020 une formation pour tous sur le sens des rites de la messe.

« […] Il s’agit de se donner le temps de rentrer avec curiosité et enthousiasme dans l’intelligence de ce que nous célébrons, […] de prendre toujours plus conscience d’être des serviteurs de la liturgie pour que nos assemblées, habituelles et surtout occasionnelles, se laissent toujours davantage rejoindre par le Christ.

Si la liturgie n’est pas un moyen d’évangélisation, elle est par nature missionnaire. Elle participe à une démarche « pédagogique d’initiation » : « Dans le langage de la beauté, les attitudes, les déplacements, les gestes et les paroles qu’elle fait vivre, elle aide à découvrir comment chaque acte et parole du Christ ont été posés « pour notre salut » (P. Sébastien Guiziou – mai 2017).   Elle aide à « rendre effectif chez une personne l’accueil de Dieu qui attire à lui » (CF. texte national pour l’orientation de la catéchèse – CEF). Cet éclairage sur le sens de ce que nous célébrons apparait ainsi comme une chance pour saisir toujours davantage qu’en définitive, c’est le Christ qui est l’acteur principal de nos liturgies. »

Personnes concernées : ce socle de base s’adresse à tous les acteurs en liturgie, mais plus largement encore à tous ceux et celles qui sont engagés dans les dynamiques sacramentelles et catéchétiques : catéchistes, membres des GAP, personnes accompagnant la préparation aux sacrements (baptême, confirmation, mariage), acteurs liturgiques et  membres des équipes liturgiques, guides funérailles, responsables et membres des mouvements et services, ministres ordonnés et personnes consacrées…

Animation : Emmanuel Auvray (délégué diocésain) – élargi possiblement à plusieurs personnes pour les temps de partage.

Participation libre aux frais (hors repas et hébergement). Est suggérée une participation entre 3€ et 5€ par module – 15€/20 € pour toute la formation. Une prise en charge totale ou partielle de la paroisse ou d’un service est encouragée.

En savoir plus

Formulaire de contact

Bulletin d’inscription à télécharger

Journée servants d’autel : Viens, sers et va !

Samedi 19 octobre, les servants d’autel de la province ecclésiastique de Rennes (Bretagne et Pays de Loire) se rassembleront à Vannes. A travers cette rencontre provinciale, les enfants et jeunes qui servent au quotidien dans leur paroisse vivront une expérience ecclésiale plus vaste, avant-goût du rassemblement national auquel tous sont conviés, en août 2020 à Rome.

« Viens, sers et va »... Le thème du rassemblement local est aussi celui du rassemblement national (lire ci-dessous). Il souligne la dynamique de ces rassemblements : « répondre à l’appel du Christ dans des lieux particuliers et avec d’autres, se mettre à l’école du Christ et de la liturgie, comme occasions de croissance et de progrès personnel avec d’autres et enfin l’envoi en mission sur fond de la joie à partager que procure les grands rassemblements ».
Lieu de croissance humaine et spirituel, le service de l’autel unit profondément les dimensions personnelle et ecclésiale.

À l’approche de la Toussaint, la journée mettra les saints à l’honneur.
Du Foyer de Mme Molé à la Cathédrale Saint Pierre, en passant par l’église Saint Patern et la chapelle du collège-lycée Saint François Xavier, leur itinéraire dans la ville conduira les jeunes à la découverte de quatre grandes figures vannetaises : Bienheureuse Mme Molé, saint Vincent Ferrier, saint Patern et Bienheureux Pierre René Rogue. Un rallye photo leur est proposé durant leur parcours.
À chaque étape, les jeunes recevront également une catéchèse sur un moment de la messe : accueil, parole, communion, envoi.

Messe d’envoi à 16 h 30 à la cathédrale

Contact : sam@diocese-vannes.fr


Pèlerinage national à Rome en août 2020

Pour goûter à la dimension universelle de l’Eglise, vivre un temps de conversion personnelle et entendre l’appel à la sainteté, à la suite du « Christ Serviteur qui a aimé l’Eglise et s’est livré pour elle », les servants d’autel (âgés de + 10 ans) sont invités à rejoindre la « Ville éternelle », où ils chemineront sur les pas de saint Pierre et saint Paul.

A noter aussi : Le pèlerinage national des servants d’autel se tiendra à Rome du 24 au 28 août 2020. En savoir plus sur : www.servants2020.catholique.fr

Quelle civilisation voulons-nous ?

C’est cette question fondamentale que Monseigneur Centène invite chacun à se poser, dans le cadre de l’examen du projet de loi portant révision des lois de bioéthiques. L’évêque appelle les fidèles laïcs à témoigner de l' »incroyable dignité de la personne humaine » et à se mobiliser pour la défendre.

« Nous sommes tous invités à le faire, chacun avec les moyens de dialogue et d’interpellation qui sont les siens ».

Message de Mgr Raymond Centène, Évêque de Vannes,

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S’informer sur le débat et les enjeux

Lire aussi :

Manifester et se manifester

Prochain rassemblement
19 JANVIER 2020 à Paris

à la veille de la discussion
au Sénat

Après une première mobilisation massive dimanche 6 octobre :

D’ici là, diverses actions locales sont proposées pour se manifester et témoigner : écrire aux parlementaires, les rencontrer, informer et susciter le débat autour de soi, etc. Renseignez-vous sur les propositions des Associations Familiales Catholiques et d’Alliance Vita.

Lire aussi : Femina Europa se mobilise en pointant du doigt la contradiction du projet de loi avec le droit des enfants à connaître leurs parents, le principe de non-marchandisation du corps humain. Le mouvement dénonce un « pas de plus vers la mentalité eugéniste et la GPA ».

Témoigner et prier

La nécessité d’une parole de vérité et d’espérance : Face aux difficultés, le Pape François, dans son exhortation apostolique Amoris Laetitia, appelle l’Eglise à relever le défi du témoignage et de l’annonce joyeuse de l’Evangile de la vie et de la famille : « ne tombons pas dans le piège de nous épuiser en lamentations auto-défensives, au lieu de réveiller une créativité missionnaire » (cf n°56 et 57).

L’urgence de la prière : Rejoindre ou proposer un temps de prière, d’adoration… ? Contacter votre paroisse et faites-nous connaître vos initiatives.

Prière pour le Mois Missionnaire Extraordinaire Octobre 2019

« Dieu notre Père,
Ton Fils Unique Jésus-Christ
Ressuscité d’entre les morts
A confié à Ses disciples Sa mission :
« Allez ! De toutes les nations faites des disciples ». (Mt28,19)
Tu nous rappelles que par le baptême
Nous participons tous à la mission de l’Eglise.
Par le don de Ton Esprit-Saint, accorde-nous la grâce
D’être témoins de l’Evangile,
Courageux et ardents,
Pour que la mission confiée à l’Eglise,
Soit poursuivie en trouvant des expressions nouvelles et efficaces
Qui apportent la vie et la lumière au monde.
Aide-nous à faire en sorte que tous les peuples
Puissent rencontrer l’amour sauveur et la miséricorde
De Jésus-Christ, notre Seigneur et notre Dieu,
Qui vit et règne avec Toi, dans l’unité du Saint-Esprit,
Maintenant et pour les siècles des siècles.

Amen. »

Prière du pape François

Retrouvez la boîte à outils des OPM pour le Mois Missionnaire Extraordinaire

Retourner sur l’article Mois Missionnaire Extraordinaire

1, 2, 3 : Mission !

Quelques jours après l’ouverture du mois missionnaire extraordinaire (lire notre dossier) et jusqu’au 6 octobre, le diocèse de Vannes a la joie de prier pour la mission universelle de l’Eglise avec trois grandes figures de disciples missionnaires. Les reliques de Sainte Thérèse, saint François-Xavier, tous deux saints patrons des missions, ainsi que la vénérable Pauline Jaricot (fondatrice de l’œuvre pontificale de la propagation de la foi) ont été accueillies ce vendredi à la cathédrale de Vannes.

Visitation des reliques

« Grande joie de recevoir une telle visite ! a introduit le Père Patrice Marivin, curé de la cathédrale. Nous accueillons ces trois belles figures, en communion de cœur et d’esprit avec le Saint Père qui a souhaité faire de ce mois d’octobre un mois missionnaire extraordinaire. Vous le savez, la mission commence ici ! Soyons disciples missionnaires, à la suite de notre Seigneur ».

Voir la Prière pour le Mois missionnaire extraordinaire

Dans l’après-midi, des élèves du collège-lycée saint François-Xavier de Vannes ainsi que les enfants du catéchisme sont venus vénérer les reliques avant la grande veillée de prière qui se tiendra jusqu’à minuit.

  • 11 h : Conférence du Père Bernard Guillemin sur sainte Thérèse.

« Constituons-nous dans toutes les régions de la terre en un « état permanent de mission ». Ne craignons pas d’entreprendre, avec confiance en Dieu et beaucoup de courage, un choix missionnaire capable de transformer toute chose ».
Pape François, lettre pour le Mois missionnaire

5 octobre : les reliques repartiront à 13h30 de Vannes après une vénération le matin, pour Lorient ou elles seront vénérées l’après-midi et lors de la messe du soir.
5 soir et 6 octobre : les reliques seront à Auray à l’église saint Gildas  

« Les reliques des saints sont des traces de la présence invisible mais réelle qui illumine les ténèbres du monde, manifestant que le règne de Dieu est au-dedans de nous ».

Terre sainte : de la Galilée à Jérusalem

Marchez, Méditez, Priez… Dans les pas de Jésus ! Les Plaines, vallées et sentiers sinueux de la Galilée, sur les pas de Jésus Christ, nous conduiront au coeur de son Évangile. Bible à la main, se laisser toucher par la parole de Dieu, aller s’abreuver à la source…

Nous parcourrons à pied l’itinéraire que Jésus a emprunté, de Nazareth au lac de Tibériade, Jéricho et le désert de Judée, sans oublier Bethléem et Jérusalem. Nous prendrons le temps d’y écouter des passages de la Bible, de méditer, de prier et de vivre une expérience fraternelle forte. Des temps de rencontres et de célébrations avec les chrétiens d’Orient ponctueront ce pèlerinage, l’occasion de découvrir la diversité des chrétiens et la richesse de l’Église.
Nous marcherons environ 4 heures par jour, les pèlerins porteront ce qui est nécessaire pour la journée (pique-nique, eau, bible etc…) les bagages seront acheminés d’un hébergement à l’autre par un véhicule.

Accompagnateur : Père Hervé LE BERRE

TERRE SAINTE

L’itinéraire de ce pèlerinage en Terre sainte vous propose un véritable récapitulatif de l’histoire du salut : le désert des patriarches et la terre des prophètes conduisent patiemment vers les sources baptismales de la Nouvelle Alliance en Galilée.

Les Lieux saints permettent de faire mémoire de la vie du Christ : Bethléem, la ville de sa naissance, Nazareth où il vécut pendant les trente ans de sa vie cachée, le Jourdain dans lequel il est baptisé par Jean-Baptiste. Les sanctuaires au bord du lac de Tibériade évoquent en tous lieux la vie publique de Jésus, ses enseignements, sa vie avec ses disciples et ses miracles devant les foules. Jérusalem et ses environs nous permettent de faire mémoire des séjours du Christ dans la Ville sainte et de ses derniers jours jusqu’à sa mort et sa résurrection. Le mont des Oliviers célèbre son Ascension et une multitude de couvents et d’églises manifestent la diversité des confessions chrétiennes présentes en Terre sainte.

L’Église tout entière est elle-même en pèlerinage sur cette Terre. Par le moyen du pèlerinage en Terre sainte, les chrétiens se trouvent renforcés dans leur foi et leur vie spirituelle.

Un pèlerinage en Terre sainte est une expérience unique, pour chaque pèlerin et pour l’accompagnateur spirituel. Cette expérience est souvent le fruit d’une interaction entre les participants, leur personnalité, leurs attentes, et leurs aspirations, parfois divergentes.  Le service des pèlerinages est là pour « orchestrer » le tout et vous donner les clefs pour vivre « votre pèlerinage » dans le respect de chacun.

Accompagnateur : Père Simon Baron

Venise-Padoue-Ravenne

Venise :

La cité des Doges fonde ses origines sur la légende de saint Marc qui serait venu créer l’Église d’Aquilée avant de mourir en martyr à Alexandrie. Son corps repose aujourd’hui dans la nouvelle et splendide basilique du XIe siècle érigée en son honneur.

« Reine des Mers et des Cieux », la cité lacustre fut fondée officiellement en mars 421, plus précisément le 25 mars, jour de l’Annonciation. Placée dès l’origine sous la protection de la Vierge, la ville est indissociablement liée à Marie. Nombreux sont les lieux qui y font référence et innombrables les œuvres d’art qui lui sont dédiées ou qu’elle a inspirées au fil des siècles. C’est un trésor artistique unique au monde.

« Chercher Marie à Venise, c’est déjà prier » P. Elia Kilaghbian

Padoue :

La ville estavant tout renommée pour son illustre saint, Saint Antoine de Padoue (1195-1231), savant professeur et prédicateur éloquent. Appelé le « marteau des hérétiques » de par les multiples conversions qu’il suscita, il lutta toute sa vie, avec efficacité, contre la pauvreté matérielle et spirituelle de son temps. Frère mineur originaire de la région de Lisbonne (Portugal), il mourut à Arcella, près de Padoue après avoir prêché en Afrique et en France. Il fut canonisé moins d’un an après sa mort par Grégoire IX et, en 1946, Pie XII le proclama Docteur de l’Église. Saint Antoine de Padoue est invoqué pour retrouver les objets perdus, pour le sauvetage des naufragés, pour la délivrance des prisonniers, pour les femmes stériles, et au Portugal, pour le mariage.

Padoue, c’est la grande basilique Saint-Antoine du XIIIe siècle où repose le corps du saint, les fresques de Giotto qui ornent la chapelle des Scrovegni mais aussi la basilique de Sainte Justine, aristocrate romaine martyrisée en l’an 304. La Basilique représente un des plus anciens témoignages de la foiet del’architecture chrétienne. Outre la Basilique du VIe siècle, vous pourrez admirer le petit sanctuaire du VIIe siècle, et les vestiges de l’antique Basilique romaine (XII-XIIIe siècle).

Ravenne, la capitale de la mosaïque :

Saint Apollinaire, nommé évêque par saint Pierre, fut envoyé à Ravenne pour y prêcher la foi. Sa première œuvre, en arrivant dans cette ville, fut de rendre la vue au fils d’un soldat auquel il avait demandé l’hospitalité. Quelques jours après, il guérit la femme d’un tribun, atteinte d’une maladie incurable. C’en fut assez pour provoquer la conversion d’un grand nombre de personnes et bientôt il se forma dans la ville une chrétienté florissante.

Cette ville impériale et fascinante, où l’art byzantin s’est échoué sur les bords de l’Adriatique, semble figée, hors du temps, dans la splendeur de ses mosaïques. Ravenne compte huit monuments inscrits au Patrimoine Mondial de l’Humanité. Parmi ces monuments figure la Basilique Saint Apollinaire et la Basilique Saint Vital de plan octogonal, un chef d’œuvre de l’art byzantin du VIe siècle.

Ses chefs-d’œuvre paléochrétiens conservent également de magnifiques mosaïques, en particulier celles du Mausolée de Galla Placidia mais aussi du Mausolée de Théodoric et celles du Baptistère Néonien, dit Baptistère des Orthodoxes, présentant une magnifique coupole de mosaïques polychromes. 

Accompagnateur : Père Francis Loisel

Medjugorje

Notre Dame de la Paix

Dans un communiqué du 12 mai 2019, le Saint Père autorise l’organisation des pèlerinages diocésains à Medjugorje : « Désormais, les diocèses peuvent organiser et guider des pèlerinages à Medjugorje qui sont l’expression de de la piété mariale du peuple de Dieu » Pape François, 12 mai 2019.

Dans l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium, le Pape rappelle que « dans la piété populaire, on peut saisir la manière dont la foi reçue s’est incarnée dans une culture et continue à se transmettre ». Il rappelle également que « Marcher ensemble vers les sanctuaires et participer à d’autres manifestations de piété populaire, en emmenant avec soi ses enfants ou en invitant d’autres personnes est en soi un acte d’évangélisation ».

Lors de ce pèlerinage, nous vous proposerons la messe avec la paroisse franciscaine de Medjugorje, la présentation des lieux, des rencontres avec les « témoins », des échanges et des rencontres avec les communautés telles que le Cénacle, la Communauté des Béatitudes ou la Communauté de l’Oasis de la Paix. Vous bénéficierez de temps libre pour la méditation, la prière personnelle et le sacrement de réconciliation.

Au programme également, la méditation quotidienne du Rosaire et la visite au monastère franciscain de Siroki Brijeg, lieu de martyre des moines franciscains.

 » Le Rosaire de la Vierge Marie, qui s’est développé progressivement au cours du deuxième millénaire sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu, est une prière aimée de nombreux saints et encouragée par le Magistère. Dans sa simplicité et dans sa profondeur, il reste (…) une prière d’une grande signification, destinée à porter des fruits de sainteté. Elle se situe bien dans la ligne spirituelle d’un christianisme qui, (…) n’a rien perdu de la fraîcheur des origines et qui se sent poussé par l’Esprit de Dieu à « avancer au large » pour redire, et même pour “crier” au monde, que le Christ est Seigneur et Sauveur, qu’il est « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14, 6),

En effet, tout en ayant une caractéristique mariale, le Rosaire est une prière dont le centre est christologique. Dans la sobriété de ses éléments, il concentre en lui la profondeur de tout le message évangélique, dont il est presque un résumé. Avec lui, le peuple chrétien se met à l’école de Marie, pour se laisser introduire dans la contemplation de la beauté du visage du Christ et dans l’expérience de la profondeur de son amour. Par le Rosaire, le croyant puise d’abondantes grâces (…) »

Saint Jean Paul II ROSARIUM VIRGINIS MARIAE

Accompagnateur : Père Gilbert ADJASSOU

Lisieux-Pontmain

Deux sanctuaires à notre porte !

Lisieux

Découvrir le message de Thérèse : « Aimer Jésus et le faire aimer ».
Thérèse Martin est née à Alençon le 2 janvier 1873, elle est la 9 e  enfant de Louis et Zélie Martin, 3 frères et une sœur mourront en bas âge. Suite au décès de Madame Martin en 1877, Louis et ses 5 filles déménagent à Lisieux. En 1888 à l’âge de 15 ans, Thérèse rentre au Carmel de Lisieux et
meurt le 30 septembre 1897 à 24 ans, d’une tuberculose.

En juin 1897, sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte face écrit sur un petit cahier, à la demande et à l’attention de sa prieure Mère Marie de Gonzague, les souvenirs de sa vie religieuse. Dès la seconde page, elle lui raconte la grande découverte de ce qu’elle appelle sa “petite voie”, véritable
illumination spirituelle qui va être déterminante dans les trois dernières années de sa vie.

Ses écrits seront publiés sous le titre de “Histoire d’une Âme” édité encore aujourd’hui et traduit en 70 langues. Canonisée en 1925, la renommée de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte Face rayonne à travers le Monde. En 1927, elle est déclarée Patronne des missions, en 1944, Patronne
secondaire de France et en 1997, Docteur de l’Eglise.

Le chemin spirituel de Thérèse Martin fut solitaire. Certes, elle a beaucoup reçu de sa famille, de ses éducateurs, des maîtres du Carmel. Mais aucun prêtre ne l’a profondément marquée. En elle, le Saint-Esprit a tracé un chemin d’authenticité – “Je n’ai jamais cherché que la vérité” – qui lui a révélé les profondeurs de l’Amour trinitaire et une “voie” pour les rejoindre, sans aucun souci didactique : tout est venu de la vie, des événements quotidiens relus à la lumière de la Parole de Dieu.

Pontmain

Se mettre à l’écoute de Marie : « Priez mes enfants ».

Son apport incomparable à la spiritualité du XXème siècle est un retour à l’Evangile dans sa pureté radicale. “Si vous ne redevenez pas comme des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux.” (Matthieu 18,3). C’était le 17 janvier 1871 alors que la France était vaincue par la Prusse.

Pendant 3 heures, Eugène et Joseph Barbedette, Françoise Richer et Jeanne-Marie Lebossé vont contempler la « Belle Dame » vêtue d’une robe bleue parsemée d’étoiles, avec un voile noir sur la tête et une couronne d’or avec un liseré rouge, aux pieds des chaussons bleus avec une boucle d’or. Elle tend les mains en avant et sourit aux enfants. Elle apparaît dans un triangle formé par trois grosses étoiles d’or en plein ciel.

Accourus devant la grange, les habitants du hameau vont commencer à prier avec les Sœurs. A l’arrivée de M. le curé, l’abbé Michel Guérin, un ovale bleu avec quatre bougies éteintes vient entourer la Belle Dame, une petite croix rouge apparaît sur sa poitrine à l’endroit du cœur. Pendant le chapelet, la Belle Dame grandit lentement au fur et à mesure des Ave Maria. L’ovale grandit aussi et les étoiles se multiplient sur sa robe et autour d’elle. Au début du Magnificat une banderole blanche se déroule en dessous de l’ovale et des lettres d’or viennent s’écrire tour à tour. Le message va se continuer pendant les litanies et le Salve Regina. A ce moment-là il est complet.

Accompagnateur : Père Jean-Yves Le saux

Rome-Assise

Aller à Rome pour un chrétien, c’est aller puiser à la source l’énergie des apôtres afin de devenir soi-même apôtre, porteur d’Evangile. C’est devenir pour les siens une source de vie, de joie, d’amour et d’espérance.

Le pèlerinage à Rome permet de contempler une ville éternelle où chaque époque a laissé ses traces. Que serait Rome sans la Fontaine de Trévi, le Colisée, la basilique Saint-Pierre et sa monumentale colonnade du Bernin ? Dès l’arrivée du chef des apôtres dans la capitale de l’Empire, l’Église de Dieu s’est vue conférer une place particulière. En vous rendant en pèlerinage dans la ville où siège le successeur de Pierre, vous contemplerez le mystère d’une Église humaine et divine et un art qui veut être le signe de la gloire de Dieu.

Nous visiterons la Rome antique et la Rome baroque, en parcourant de nombreux monuments et de magnifiques églises qui font partie du trésor de notre civilisation occidentale et humaniste.

Nous nous recueillerons dans les catacombes où les premiers chrétiens célébraient leur foi en la résurrection. Nous vivrons, une démarche de foi profonde, en renouvelant ensemble nos promesses de baptême dans le premier baptistère de Rome à Saint Jean de Latran, plongeant tout entier dans la vie dont parle Jésus avec la samaritaine dans l’Evangile, pour mourir avec le Christ et revivre avec lui dans la joie. Le mercredi lors de l’audience pontificale nous prierons avec le pape, place Saint Pierre.

François de Rome nous renvoie à celui d’Assise qui est sa source d’inspiration pour conduire l’Eglise aujourd’hui. Il la veut témoin de miséricorde et de justice pour apporter sa pierre à la construction d’une réelle fraternité humaine où chacun pourra trouver des raisons de vivre et d’espérer. En mettant nos pas dans ceux du Poverello, nous redécouvrirons la fraîcheur de l’Evangile de ce Dieu qui s’est incarné en la personne de Jésus de Nazareth, visage humain de Dieu, visage divin de l’homme.

Accompagnateur : Père Gaëtan Lucas

Homélie de clôture du 2e pèlerinage Feiz e Breizh

Dimanche 29 septembre 2019, en la fête de saint Michel archange, Mgr Centène présidait la messe pontificale de clôture de la 2e édition du pèlerinage Feiz e Breizh, en la basilique Sainte Anne à Sainte Anne d’Auray. Homélie.

Nous célébrons aujourd’hui la fête de l’archange saint Michel : Michaël, « qui est comme Dieu ».

Nous célébrons cette fête alors que partout dans le monde se font entendre des bruits de conflits et de combats. Des groupes islamiques proclament le jihad, guerre sainte et lutte à mort contre tous ceux qui représentent une civilisation occidentale que ses héritiers eux-mêmes négligent et méprisent. Des chefs d’Etat engagent leurs nations sur leurs divers théâtres d’opérations de la planète, sur fond de guerre économique qui ne cesse de faire rage. Jusque chez nous, les injustices engagent des violences en réponse.
Le dragon du mal exerce à travers tout cela une action sociale de désintégration en fomentant la logique de la violence, du conflit, de l’opposition, de l’arrogance comme forme de suprématie et d’affirmation de soi, d’agression verbale et physique. Comme aux premiers jours, la voix du tentateur se fait entendre : « vous serez comme des dieux ». Qui est comme Dieu ? répond saint Michel.

« Si vous faites main basse sur le fruit
de l’arbre de la vie »

Il y avait au cœur du jardin de la Genèse deux arbres : l’arbre de la connaissance du bien et du mal et l’arbre de la vie. La tentation originelle a porté sur le premier arbre. Si vous faites main basse sur le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, vous serez comme Dieu. Qui est comme Dieu ?
Dans une sorte de parallélisme diabolique, la tentation finale porte sur le second de ces arbres : l’arbre de la vie. Si vous faites main basse sur le fruit de l’arbre de la vie, vous serez comme des dieux.
Qui est comme Dieu ? continue à demander saint Michel avec insistance.

Au milieu de ces combats, les plus pauvres, les plus vulnérables, les plus fragiles, la vie naissante et la fin de vie souffrent. Ils en subissent les premiers les conséquences dramatiques. C’est dans ce contexte que nous entendons aujourd’hui le livre de l’Apocalypse.

Dans la tradition de l’Eglise, saint Michel est la figure emblématique du combat contre le mal qui de siècle en siècle s’oppose au plan de Dieu.  
Qui est comme Dieu ?

La victoire rédemptrice du Christ

Mais le libre de l’apocalypse annonce surtout la victoire, la victoire contre celui qui n’en finit pas d’attiser le désir de toute puissance dans le cœur des hommes et des peuples, la victoire contre celui qui sème partout les germes de la division, la victoire contre celui qui semble étendre sur le monde l’ombre de la mort. 
L’Apocalypse proclame la victoire définitive, la victoire libératrice, la victoire rédemptrice dans le Christ Jésus, lui qui est déjà vainqueur.

Dans le livre de l’Apocalypse, saint Michel et ses anges, avec tous les saints sont associés à la victoire de Jésus contre le prince des ténèbres. Ce qui paraît étrange alors que cette victoire contre la puissance de Satan, cette victoire du Christ, de l’archange saint Michel, elle n’est pas le fruit d’un surcroît de puissance, d’une surenchère de force, ni d’un concours de violence. Elle est au contraire le fruit de l’amour jusqu’au don de soi même, jusqu’au don de la vie.

Ainsi, si la Croix victorieuse de Jésus dévoile à nos yeux la terrible puissance de ceux qui s’en prennent à la vie de leurs frères, à l’ordre de la nature, au plan du créateur, au dessein de Dieu, la Croix victorieuse de Jésus nous dévoile aussi et surtout la puissance plus grande encore de ceux qui donnent leur vie à la suite de Jésus, sur tous les terrains où la charité est engagée, sur tous les champs de bataille où retentit le cri : qui est comme Dieu ?

Un combat juste, noble et exigeant

Frères et sœurs, c’est à ce combat là que la fête de saint Michel nous appelle pour le Christ crucifié et ressuscité. La séduction de la toute-puissance et la pente violente du monde pourrait nous entraîner à une surenchère de mal, dans la guerre de destruction ou la haine de l’ennemi. Mais l’Evangile de Jésus nous exhorte à la sagesse de Dieu, plus puissante que celle du monde.
Saint Michel nous appelle à mener ce juste et noble combat, non pas le combat des hommes manipulés par le démon qui les entraîne dans le désir de toute-puissance et de division, mais le combat déjà victorieux du Christ Jésus qui nous dit au lendemain de la résurrection : « courage, j’ai vaincu le monde ».
Certes, le combat de Dieu est exigeant, beaucoup de nos contemporains le croient même hors de leurs capacités ; ils ont raison car le combat de l’Evangile ne peut se vivre sans la force de l’Esprit de Dieu. Ce n’est que le regard tendu vers le Christ, instruits par la parole de Dieu, nourris par la prière, recréés par les sacrements de l’Eglise, soutenus par le compagnonnage de nos frères que nous traverserons l’épreuve qui nous est proposée, l’épreuve de ce temps.

Que saint Michel , sainte Anne et la Vierge Marie nous viennent en aide.

Témoignages de jeunes missionnaires et leur accompagnateur

Lorena

Ce n’est pas toujours évident d’aller vers les gens qui sont en train de profiter de leurs vacances. Et nous n’avons pas toujours une bonne réponse, parce que c’est comme ça la mission : nous devons toujours nous rappeler que nous sommes des envoyés, nous sommes des instruments de Jésus et nous devons nous laisser faire. Après, c‘est Jésus qui va nous utiliser pour partager et faire ce qu’il veut avec les gens. C’est très difficile pour nous autres mexicains, car ce n’est pas notre langue, notre pays. Nous ne connaissons pas très bien votre culture. Mais on se souvient toujours que nous avons été envoyés en France pour la mission, et que nous avons quelque chose à donner. On se rappelle de ça et on se tient bien dans la main de Maman Marie, c’est elle qui nous ramène là où Jésus veut que l’on soit.

J’ai rencontré une fille qui ne croyait pas trop mais qui avait très envie de connaître ; elle m’a posé beaucoup de questions. Je crois que c’est là que Jésus agit.

On rencontre aussi beaucoup de monde qui n’est pas intéressé, on continue à prier pour eux. On essaie de ne pas se décourager et d’aller vers ceux qui ont envie de connaître un peu plus la Parole de Dieu.

Louis-Hugo, 19 ans, étudiant BTS comptabilité-gestion à St Paul

J’ai souhaité tenter cette nouvelle expérience qui pouvait me permettre de parler de ma foi publiquement à des personnes que je ne connais pas, et donc un dépassement de soi, car ce n’est pas évident de parler de ces sujets. Les échanges sont très divers. Certaines personnes ont un point de vue très différent voire négatif, mais il est toujours intéressant de discuter et de les faire réfléchir.

Tous les jours, nous vivons la messe et l’adoration.
Entre missionnaires, il y a une très bonne ambiance et une entraide parce que nous avons des parcours différents mais nous sommes tous rassemblés par la même personne qui est le Christ.

A Louis-Marie Lefeuvre 

Quelle prière formulez-vous avant d’aborder les personnes ?

Sur le moment, on se sent toujours très petit et bien incapable. On pourrait avoir préparé toutes les réponses aux éventuelles questions que la personne pourrait poser, quand on se trouve devant la personne, le premier plan de bataille ne survient pas à la première balle. Je prie, c’est toujours une prière où on fait mention de notre petitesse face à la grandeur de Dieu, et on se rappelle qu’on est là juste pour Lui, pour être ses instruments.

Père Philippe Le Bigot, accompagnateur des MEMO

Le motif qui peut pousser un jeune à s’engager pour la mission ?

Avant tout l’Eglise est missionnaire, c’est sa nature, parce qu’elle vient du Christ. Ces jeunes ont un désir de rendre ce qu’ils reçoivent. Ils aiment Jésus. On le voit dans leur désir de prière, dans leur fidélité aussi. D’une certaine manière, la pastorale missionnaire est à la vie de prière, à la vie de foi ce que le geste est à l’amour ; c’est une manière d’exprimer et de rendre ce qu’ils reçoivent dans leur lien avec le Christ. C’est vrai pour chacun d’entre eux et c’est vrai aussi dans l’Eglise, au sens de ce qu’elle est dans sa nature.

Dans le texte préparatoire pour le mois missionnaire, le pape nous rappelle que tout baptisé a une mission et tout baptisé EST une mission.
On ne peut savoir ce que l’on va faire de quelquechose, que dans la mesure ou on sait ce que c’est. Si on ne sait pas ce qu’est un ciseau à bois, on risque de mal l’utiliser et de l’abîmer. Ce qu’est le ciseau à bois nous permet de savoir ce à quoi il sert et la manière de l’utiliser.

Pour les jeunes missionnaires qui viennent pour une année de mission et les jeunes étudiants qui viennent participer à la mission d’été, c’est une manière de découvrir leur nature de chrétien, leur être missionnaire à travers la prière et les activités pastorales missionnaires qu’ils développent durant ce temps de mission.

Les nourrir dans leur formation en vue de cette vie de disciple missionnaire ?

Tout d’abord, c’est une vie donc la première chose c’est de leur donner un milieu de vie porteur : une vie de prière commune où ils partagent ensemble le bien commun qu’est le Christ, la formation philosophique, théologique, la lecture de la Parole via les lectio divina, les sacrements qu’on les invite à vivre, la vie fraternelle, l’enseignement par la vie : à travers ce qu’ils vivent entre eux, à travers les temps d’évangélisation qu’ils partagent souvent deux à deux.

La vie chrétienne ne peut pas être qu’une vie théorique : c’est à la fois une vie, un milieu de vie dans lequel va se déployer toutes les dimensions chrétiennes, donc c’est une formation intégrale je crois. On ne peut pas séparer la formation théorique d’une vie concrète fraternelle, entre eux et dans la relation avec le Christ.

Quelque chose que l’on découvre progressivement aussi, c’est la nécessité de leur donner à vivre l’enracinement dans cette culture. C’est la racine qui nous porte. Prendre dans nos veillées, dans nos messes, un ou 2 chants bretons qui les enracinent dans cette culture, non pas de manière folklorique car ces vieux chants bretons sont très beaux, très riches théologiquement. Et les jeunes sont assez demandeurs de ça.

Comment cela peut-il essaimer ?

Je pense que la croissance d’une mission ne nous appartient pas. Il y a une façon fausse de recevoir l’universalité, c’est de croire que la mission est universelle parce qu’elle s’étend. Elle n’est pas universelle parce qu’elle s’étend mais parce qu’elle s’approfondit. Si Dieu veut féconder une mission et lui donner de nouvelles perspectives, cela appartient à l’Esprit-Saint. Nous avons à essayer de bien faire ce qu’on a à faire, parfois même sur un champ apostolique assez réduit. La charité de Marie, celle du Christ, elle ne s’est pas étendue ; elle s’est approfondie. Et l’extension, pour le coup, ça appartient à l’Esprit-Saint. Profondément, dans notre travail missionnaire, dans notre approche, il faut s’approfondir ; Et Dieu étendra ce qu’IL veut étendre parce qu’il voudra faire profiter de quelque chose à d’autres personnes.
Sinon le risque c’est d’avoir un regard très humain. Je sais que c’est très à la mode d’être leader de l’Evangile, d’avoir des techniques qu’on applique. Ça ne veut pas dire qu’on fait n’importe quoi et que tout est désarticulé, mais en grande partie, ça appartient à l’Esprit-Saint.

Une pastorale en terre missionnaire n’est pas obsédée par la transmission désarticulée de doctrine qu’on essaie de s’imposer à force d’insister.

Evangelium gaudi

Ça rejoint la même idée : quelque chose nous dépasse et si la mission doit s’étendre, ce sera de toute façon parce qu’on aura mieux vécu, on aura plus approfondi, et que l’Esprit-Saint voudra l’étendre.

Dimanche 29 : Journée mondiale du migrant et du réfugié

À l’occasion de la 150ème journée mondiale du migrant et du réfugié, célébrée ce 29 septembre, le Pape François veut interpeler en profondeur les consciences. À travers le thème de cette journée – « Il ne s’agit pas seulement de migrants » – il nous invite à « retrouver certaines dimensions essentielles de notre existence chrétienne et de notre humanité, qui risquent de s’assoupir dans un style de vie rempli de confort ».

 » En nous intéressant à eux, nous nous intéressons aussi à nous et à tous ; en prenant soin d’eux, nous grandissons tous ; en les écoutant, nous laissons aussi parler cette part de nous que nous gardons peut-être cachée parce qu’aujourd’hui elle n’est pas bien vue ».

Prière pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié du 29 septembre 2019.

Affiche JMMR

Seigneur, tu nous appelles à la vie, à une vie avec toi et avec d’autres. Tu n’oublies pas ceux qui sont trop souvent mis de côté : les affamés, les exilés, les malades, les prisonniers… Tu veux le bonheur pour ceux qui sont habités par des doutes et qui cherchent un sens à leur vie.
Ton regard d’amour se pose sur les personnes accablées par des problèmes familiaux ou des soucis financiers. Ton invitation à la vie est pour tous.
Tu nous appelles à suivre tes traces : attentifs les uns aux autres, et surtout à ceux qui ont le plus besoin d’une main tendue, d’un regard bienveillant, d’une parole d’espérance, d’un accueil chaleureux
Ce que nous faisons aux plus petits de nos frères et sœurs, c’est à toi que nous le faisons ! Aide-nous à faire grandir une culture de rencontre et de soutien : non pas en écartant certains, mais en comptant sur chacun ; non pas en enfermant quelques-uns dans leur différence, mais en découvrant notre humanité commune ; non pas en regardant seulement une nation, un peuple, un pays, mais en tant que membres d’une seule famille humaine. Seigneur, aide-nous à choisir la vie !