Démarche de Carême : le pardon

Le billet du père Jean-François Audrain, archiprêtre du pays de Pontivy

« Personnellement je me confesse, et j’essaie de suivre les conseils du pape Jean-Paul II qui disait, notamment pour les consacrés, qu’il faut se confesser régulièrement, fréquemment, au moins tous les mois. J’essaie de le faire tous les 15 jours – 3 semaines si je peux.

Comme pasteur, on essaie de proposer ce sacrement à nos paroissiens systématiquement deux fois par semaine, le mercredi et le samedi, et évidemment à chaque temps fort de l’année liturgique ; avec en plus aux temps forts liturgiques des cérémonies pénitentielles communautaires, avec absolution individuelle.

Confession lors du pardon de Ste Anne d’Auray – 26 juillet 2017

Tel que la liturgie le propose, c’est beau qu’un moment donné on puisse en tant que communauté se reconnaître pécheur. Notre péché est à la fois individuel et communautaire. Une chose est de faire la démarche individuelle, parce que le péché est toujours personnel évidemment, c’est pour cela qu’il y a une absolution individuelle, mon péché ce n’est pas le péché de mon voisin, c’est moi qui doit faire la démarche pour moi.

Mais en même temps nous sommes solidaires, et dans le bien et dans le mal. Sainte Elisabeth Leseur disait : « une âme qui s’élève élève le monde, une âme qui s’abaisse abaisse le monde ». On est solidaire dans le bien comme dans le mal et il est bon de temps en temps, en tant que communauté, de reconnaître que nous avons péché, que nous avons faillit, que nous ne sommes pas à la hauteur de notre vocation à la sainteté, et donc de faire cette démarche humble de se reconnaître ensemble pécheur.

Pour moi c’est un très beau rendez-vous toujours. J’aime beaucoup le psaume 50 « Rends-moi la joie d’être sauvé »

Parce que c’est vraiment dans l’expérience du salut qu’on expérimente l’amour de Dieu et la joie d’être aimé par le Seigneur. La suite de cette phrase c’est « aux pécheurs j’enseignerai tes chemins, vers Toi reviendront les égarés. » C’est très beau parce que c’est dans la mesure où on expérimente personnellement le salut de dieu qu’on retrouve la joie de l’Evangile, pour reprendre l’expression du pape François. Et à partir de là on peut être témoin de cet amour du bon Dieu. Mais comment l’annoncer si on ne l’a pas expérimenté ? Toute l’Eglise est à la fois un Eglise réconciliée et une Eglise qui réconcilie. C’est le cœur de la vocation de l’Eglise de réconcilier le monde avec Dieu et les hommes entre eux, par les moyens du Salut.

On retrouve ça au début du texte de Vatican II, dans Lumen Gentium. Mais elle peut le faire car elle-même est une église de pécheurs réconciliés. Et donc l’expérience, que nous proposons dans l’Eglise, du sacrement du pardon, c’est vraiment de retrouver la beauté de notre visage d’enfant de Dieu, pour que nous puissions, comme il est dit dans le chapitre 1 de Lumen Gentium, refléter en tant qu’Eglise la beauté du visage du Christ qui est le Lumen Gentium, la lumière du monde.

Si l’Eglise ne lave pas son vêtement dans le sang de l’Agneau – ça c’est très beau, j’aime beaucoup ce texte que nous lisons à chaque fête de Toussaint –  dans cette vision de l’apocalypse, on pose la question : mais qui sont tous ces vieillards ? Tous ces gens qu’on voit au Ciel vêtus de blanc ? La réponse est : ce sont tous ceux qui ont lavé leur vêtement dans le sang de l’Agneau. On n’est pas saints, on est rendus saints, mais dans le sang de l’Agneau,  dans cette œuvre du salut, dans cette grande absolution sur le monde qu’est la croix du Christ. On peut voir ce mouvement de la Croix horizontal et vertical, comme une grande absolution qui a été versée sur le monde, et de là vient que nous ne sommes et ne seront jamais que des saints pardonnés.

C’est bouleversant, et je ne comprends pas que les chrétiens se soient éloignés du sacrement de la réconciliation. Comme pasteur ça m’attriste. Je voudrais tellement que les gens connaissent ou réexpérimentent ce don du sacrement de pénitence, qui est la première chose que Jésus ressuscité confie à ses apôtres au soir de Pâques. Il souffla sur eux, « recevez l’Esprit-Saint, ceux à qui vous remettrez les péchés ils seront remis, ceux à qui vous les retiendrez ils seront retenus. » Première mission qu’Il leur confie comme ressuscité, c’est très fort, la mission de pardonner les péchés, d’aller par le monde pour ça.

Et un prêtre qui ne confesse pas [par manque de demandes- ndlr] est un prêtre qui ne s’accomplit pas. Parmi les déficiences des prêtres je crois aussi qu’il y a des déficiences des laïcs. Un prêtre qui ne peut pas exercer son ministère, qui ne peut pas servir à ce pour quoi il est fait :  donner l’Eucharistie, donner le pardon du Seigneur, c’est un prêtre qui végète, il ne faut pas s’étonner qu’il se vide de l’intérieur. 

Il y a beaucoup de choses que les laïcs peuvent faire. Mais l’Eucharistie, le sacrement du pardon du Seigneur, c’est le sommet de l’amour du Seigneur qui se verse sur les personnes, et c’est ça qui rend le peuple de Dieu saint et heureux, qui goûte la joie du Salut. Et nous ça devient notre joie. Un prêtre heureux c’est un prêtre qui peut vivre cela.

L’absolution collective est une possibilité mais encadrée par des règles très précises, elle ne se justifie pas dans le cadre d’une Eglise où il y a des prêtres pour confesser toute l’année. Il faut l’autorisation de l’évêque, cela reste exceptionnel, on ne peut faire d’une exception la règle.

Le sacrement de la réconciliation, c’est le sacrement de la nouvelle évangélisation. On n’est pas dans une première évangélisation, en France, on a déjà été évangélisé. Beaucoup sont encore baptisés. Il faut retrouver le chemin de la grâce baptismale. On ne prêche pas le baptême, on prêche le renouveau du baptême, c’est la confession. C’est la grâce du sacrement de pénitence et de réconciliation, qui nous fait retrouver la vitalité baptismale, la grâce de notre baptême.

Venir se confesser c’est accepter de s’en remettre à Dieu, à la grâce de Dieu. On ne se sanctifie pas, on est sanctifié.  Donc il y a une démarche d’humilité, qui nous grandit.

Je pense que ce qui fait que les gens ne s’approchent plus de ce sacrement, c’est qu’on n’a plus tellement l’idée du Salut. Ça veut dire quoi être sauvé ? A force de chanter « On ira tous au paradis », on a perdu le sens du drame qui se joue dans l’humanité, et qui justifie la croix du Christ. Pourquoi a-t-Il donné sa vie ? c’est qu’il y a un drame : il s’agit de sauver l’homme ! Le salut est pour tous mais à condition de l’accueillir, d’acquiescer à ce salut, de venir le recevoir, se mettre sous la croix. Et donc si on ne croit plus au Salut, on a une spiritualité de dilettante. Chez beaucoup, il n’y a plus de vitalité spirituelle forte.

Donc s’il n’y a pas un amour fort pour le Seigneur, on ne voit pas très bien en quoi on pêche, en quoi on choque le Seigneur, parce que la conscience du péché est très liée à l’amour. Quand j’aime quelqu’un, avec le moindre petit geste de la vie quotidienne, je sais si je vais blesser l’autre. Ou bien moi-même, je vais être blessé par de petites attitudes de l’autre que j’aime. Alors que quelqu’un qui serait dans la même pièce, qui verrait la même scène mais pour qui on est indifférent, lui il n’a rien vu. Il ne voit pas où est le problème. L’amour nous rend sensibles aux petits actes, aux petites paroles, aux petites attentions, aux délicatesses. Et donc moins on se confesse, moins on devient sensible aux petites indélicatesses de l’amour envers le Seigneur.

Or la vie religieuse, n’importe quelle religion mais surtout dans le judéo-christianisme, c’est « aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa force ». Cet amour-là, comme dans un jeu de miroirs, dévoile notre inconstance, y compris les péchés véniels, qui ne sont pas des péchés mignons – le péché n’est jamais mignon. C’est plein de petites scories qui blessent l’amour et pour lesquels on devrait demander pardon. Si on n’aime plus, on ne les voit même plus. Donc on n’a pas de raison d’aller se confesser. C’est triste, il n’y a pas d’amour pour Dieu. Il faut prendre les moyens de réveiller l’amour. Notre bonheur est là. »

« Que soit parfaite notre unité »

Refrain : Que soit parfaite notre unité, que soit parfaite notre joie ! Ainsi le monde connaîtra les œuvres de Dieu. (Bis)

Comme le Père m’a envoyé, à mon tour, je vous envoie.
Je vous envoie dans le monde comme des brebis au milieu des loups.

Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et comme je vis par le Père,
Celui qui me mangera vivra, lui aussi, par moi !

Le serviteur est comme le Maître, l’envoyé comme celui qui envoie : On m’a persécuté, vous serez persécutés ; On a méprisé ma parole, on méprisera la vôtre.

L’Esprit que le Père enverra en mon nom vous enseignera toutes choses ; Il vous fera vous souvenir de tout ce que je vous ai dit.

Réunie des quatre vents

Stance
Réunie des quatre vents
autour de son pasteur,
notre Église fait signe !
Peuple de prêtres
et peuple de rois,
revivons le mystère
de la Pâque du Crucifié,
ressuscité par laforce de l’Esprit !

Refrain : Comme une huile d’allégresse,
Comme un baume de grand prix,
Esprit-Saint, pénètre au profond de nos cœurs !

Pour que notre évêque soit fidèle
à la mission que le Seigneur lui a confiée,
Viens, Esprit Saint, lumière des cœurs,
Viens, comme une huile d’allégresse ! /R

Pour que les prêtres soient de bons intendants
des mystères de Dieu,
Viens, Esprit Saint, force dans l’épreuve,       
Viens, comme un baume de grand prix ! /R

Pour rendre vigueur aux corps épuisés,
pour chasser toute douleur et toute maladie
Viens, Esprit Saint, espoir de l’homme en pleurs,   
Viens, comme une huile d’allégresse ! /R

Pour libérer l’esprit, l’âme et le corps
de toute souffrance physique ou morale,
Viens, Esprit Saint, paix du cœur enfiévré,       
Viens, comme un baume de grand prix ! /R

Pour que les catéchumènes accueillent la Bonne Nouvelle
et s’engagent dans le combat de la vie chrétienne,
Viens, Esprit Saint, hôte apaisant de l’âme,       
Viens, comme une huile d’allégresse ! /R

Pour que ceux qui renaissent dans l’eau du baptême
Entrent dans la vie divine
         et communient à la gloire du ciel,
Viens, Esprit Saint, toi le bonheur sans fin,       
Viens, comme un baume de grand prix ! /R

Envoi      
Envoyée aux quatre vents
porter la paix du Seigneur,
notre Église fait signe !
Peuple d’apôtres pour la mission
annonçons le mystère
de la Pâque du Crucifié,
ressuscité par la force de l’Esprit !                  puis refrain

DML – Mars 2019

Colloque universitaire saint Vincent Ferrier
Conférence-Concert Cathédrale
Pèlerinages pères et mères de famille
Messe avec la communauté portugaise
Spectacle Orphelins Apprentis d’Auteuil
Lire la Bible en 100 semaines
Parcours Revivre
Pèlerinage provincial des Migrants
Camps d’été saint Vincent Ferrier
Tract Pèlerinage Migrants
Rêv’ de BAC
24 h pour le Seigneur Vannes
Pèlerinage des célibataires
Tract Pèlerinage Migrants 2
Affiche Festi Jeunes

DML – Janvier 2019

Forum Wahou
Forum Wahou 
Récollection Catéchèse
Saint Valentin
Dimanche de la santé
Conférence Vivre en famille
Catéchèse FOPAC
Conférence CCFD

Visite pastorale : au service de l’évangélisation

La messe célébrée à Ruffiac, pour l’ensemble du Pays de Guer, Malestroit et Carentoir, a conclu la visite pastorale de Monseigneur Centène, qui avait démarré le mercredi des Cendres. Le récit de la Transfiguration, lu ce deuxième dimanche de Carême, offre un bel épilogue à dix jours de prière, de rencontres et de travail fraternels, en même temps qu’il ouvre les horizons pastoraux ! Car l’effet de la visite est avant tout spirituel …

Prêtres, diacres et laïcs engagés ont « travaillé ensemble, pour essayer de faire en sorte que nos communautés, par des structures renouvelées et adaptées, soient de plus en plus au service de l’évangélisation, de l’annonce de la bonne nouvelle du Christ, mort et ressuscité pour le salut des hommes » a introduit Monseigneur Centène, dans son mot d’accueil. 

Grandir et annoncer

Avec son équipe épiscopale, l’évêque est allé à la rencontre de diverses réalités humaines et ecclésiales, dans les trois doyennés composant le territoire : GAP, religieux et religieuses, mouvements caritatifs, aumôniers, directeurs de l’enseignement catholique mais aussi les familles de réfugiés accueillies (à Malestroit, Guer et La Gacilly) ou encore les élus locaux. 

Rencontre des religieux et religieuses du secteur,
chez les sœurs augustines de Malestroit. 

Dîner avec les familles réfugiées accueillies et les associations qui les accompagnent
à Malestroit, Guer et La Gacilly. 

Les axes définis en amont de la visite ont été travaillés dans le sens de la mission et avec pour toile de fond la restructuration territoriale : partout, il s’agit de grandir dans la foi et de prendre les « moyens concrets » d’annoncer explicitement le Christ. « Au terme de cette visite pastorale et à la lumière de ce récit de la transfiguration qui vient la conclure, prenons la résolution de faire grandir en nous cette foi, de lui donner corps, de l’incarner dans toute notre vie et prenons les moyens concrets de l’annoncer explicitement à nos frères pour leur bonheur et pour le nôtre ». (Lire l’homélie de l’Evêque).

Au fil des chantiers

Pastorale du tourisme et diaconie
Pastorale des Jeunes
Pastorale du Catéchuménat

Communion, fraternité et mission 

Au rythme de la liturgie des Heures et de la messe quotidienne, la prière est venue cimenter les équipes. Le Père Le Bigot, vicaire général territorial, insiste sur ces dimensions fraternelle et spirituelle : « La visite pastorale est un moment privilégié de communion, de fraternité ; on prie avec les équipes, on rencontre les fidèles… On apprend à mieux se connaître, à s’écouter ». 

Dans cet esprit, la visite agit comme moteur, pour un nouvel élan missionnaire. « C’est un moment où il faut aussi soutenir les prêtres les laïcs engagés dans la mission. Par exemple, à Porcaro où nous avons rencontré les acteurs de la Madone des motards : ils étaient contents de voir que le diocèse soutenait cette si belle œuvre. C’est une manière de revigorer, de révéler aussi ce qu’il y a de beau, d’éveiller, peut-être parfois de re-susciter des choses ; c’est très spirituel en fait ! ». 
Remotivés dans leur activité pastorale, prêtres et laïcs poursuivent le travail.

 A lire prochainement : conclusion avec le Père Yves Carteau, curé-doyen et archiprêtre. 

La pastorale du catéchuménat

Dans l’élan de l’appel décisif de 28 catéchumènes (le premier dimanche de Carême à Guer), l’équipe épiscopale et les acteurs pastoraux du Pays de Guer-Malestroit ont travaillé la question de l’accompagnement des adultes vers les sacrements d’initiation. 

La joie de la journée vécue le dimanche précédent inonde encore le visage de Marie-France Françoise, déléguée diocésaine au catéchuménat. La messe suivie de la catéchèse de Monseigneur Centène au cinéma de Guer ont permis d’inscrire l’appel décisif « dans une véritable expérience d’Eglise. Les catéchumènes se sont sentis accueillis et portés par l’ensemble de la communauté ! » se réjouit-elle. 


Deux jours après cette « belle journée d’Eglise », les acteurs pastoraux du Pays de Guer-Malestroit, l’équipe diocésaine du catéchuménat, des accompagnateurs et l’équipe épiscopale ont échangé sur le thème de la pastorale du catéchuménat. 

A travers une vidéo, le Père Olivier Lorne, curé à Pontivy, a partagé l’expérience d’un parcours catéchuménal ancré dans les réalités concrètes des personnes. 22 adultes ont ainsi été accompagnés au baptême et/ou à la confirmation, depuis 2013 sur le secteur d’Allaire. Tous se retrouveront en mai prochain pour un temps fraternel, de prière et de méditation de la Parole. 
« Là où il y a des catéchumènes il y a de la mission ! », constate Marie-France Françoise. Touchés hier par des témoins, ils sont à leur tour « invités à appeler leur frère, leur sœur, dans leur entourage proche, à l’exemple des premiers disciples ». 

« Tout s’enracine dans la prière »

 Responsable du catéchuménat sur Ploërmel depuis 5 ans, Frère Arsène (Frères de l’Instruction chrétienne) insiste sur la dimension communautaire de l’accompagnement. Cette année, une communauté de 8 personnes se préparent aux sacrements d’initiation. « Avec eux, on démarre tout, on découvre tout ! On est obligé d’être disponible pour parler leur langage, et le langage de la foi, avec les mots qu’ils comprennent car ils n’ont aucune notion. ». (Voir les témoignages de Frère Arsène et Marie-Odile). 
Il insiste également sur le lien avec la paroisse, à travers les célébrations et diverses propositions : « ceux qui cheminent sont intégrés, ils participent à des activités : parcours alpha, « catéchips », … Des supports paroissiaux qui permettent de les insérer dans la communauté et qui font que l’accompagnement est bien une démarche collective ». Son message : tout s’enracine dans la prière. « Nous restons serviteurs ; l’Esprit-Saint fait le reste ! « . La manière dont vit la communauté, dans l’Esprit-Saint, est déterminante pour sa fécondité.  

« L’Ecriture est le paradigme non seulement de l’histoire humaine mais de chaque individu. On en peut que s’émerveiller envoyant l’œuvre de l’Esprit aujourd’hui dans l’Eglise, comme il y a 2000 ans. Il y a une volonté de ‘faire’ : que doit-on faire ? Quelle stratégies créer ? Une communauté qui vit sa foi, qui vit dans l’Esprit, est appelante par elle-même ». 

Monseigneur Centène

Des communautés qui appellent 

Le point essentiel d’une communauté chrétienne « appelante » est bien son rapport avec Dieu. « Comment cette communauté met le Christ au cœur de sa vie ? », interroge le Père Le Bigot, vicaire général territorial. « C’est cette relation au Christ qui va féconder et qui peut susciter chez les personnes le discernement d’un appel car la mission n’est ni une stratégie, ni une méthode mais, avant tout, une relation personnelle au Christ. Loin du conjoncturel et des paroles mondaines, l’évangélisation part de la contemplation » conclut-il.

La réflexion s’est ensuite élargie au phénomène des « recommençants ». Après avoir mis de côté leur vie ecclésiale pendant des années, ces baptisés sont nombreux à désirer revenir à L’Eglise. Pourtant, tous n’osent pas franchir le pas pour s’approcher.  « Comment accompagner ces gens qui veulent redécouvrir et qui ont besoin de se former pour pouvoir réintégrer une vie d’Eglise ? ».  

Qu’il s’agisse des catéchumènes ou de baptisés « recommençants », la disponibilité de chacun des membres de la communauté paroissiale est fondamentale. « Comment chacun peut se rendre disponible sur le chemin de ceux qui nous rejoignent ? Comment les interpeler avec délicatesse ? Par exemple, glisser à des parents d’enfants catéchisés : ‘où en êtes-vous ?’, … questionne Marie-France Françoise.  « Et puis il nous faut vivre notre foi et nous nourrir du Christ pour nourrir nos frères : d’abord d’un accueil et en facilitant leur chemin vers le Seigneur qui nous appelle et qui nous précède toujours » conclut-elle.

Vivre le carême avec Saint Vincent Ferrier

Retrouvez ci-dessous les évènements marquants du jubilé pendant le carême

Jeudi 7 mars – Spectacle médiéval autour de Saint Vincent Ferrier : le passeur d’éternité

Par l’institution Saint Thomas d’Aquin, avec la collaboration de l’Académie de Musique et d’Art Sacré de Sainte Anne d’Auray – Pontcalec de 20h00 à 22h00
Contact : secretariat.st-thomas@dominicaines.fr   02 97 51 61 57


Dimanche 10 mars – Conférence-concert : « avec Saint Vincent Ferrier, en route vers Pâques »

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Le chantier de la pastorale des jeunes

Les équipes pastorales et l’équipe épiscopale ont travaillé la question de l’accompagnement des jeunes sur le Pays de Guer-Malestroit. Le Père Jean du Parc, prêtre référent de la pastorale des jeunes sur ce territoire, revient sur les enjeux abordés.

Dans un premier temps, chacun des protagonistes a présenté les réalités vécues localement, avec les jeunes.

Les jeunes avec les résidents du foyer logement pour un mardi gras inter-générationnel et coloré ! 

Jean-Yves Cogard, laïc en mission ecclésiale, a ainsi partagé l’expérience vécue sur le doyenné de Malestroit, en particulier à travers l’ouverture de la pastorale des jeunes à d’autres dimensions ecclésiales. L’accent est mis sur la rencontre (foyer-logement, communauté de la Belle Porte, soeurs augustines, foyers chrétiens, mouvements caritatifs, bénévoles de la Madone des motards, etc.) et sur le service, comme pour le pardon des camping-cars début septembre. « Lors d’une première rencontre avec des jeunes confirmés, je leur avais demandé ce qu’ils souhaitaient faire. Ils avaient répondu « rendre service » ».
En rendant service, aux côtés d’autres acteurs de la vie paroissiale, les jeunes s’ouvrent et grandissent. 
Service et rencontre : deux maître-mots auxquels les jeunes aspirent et qui les rendent acteurs de la pastorale. Si bien que cette année encore, pas moins de 4 étudiants et 3 lycéens participent aux activités, désormais comme aide-animateurs : « Au fil des années, un roulement se fait : les anciens encadrent ceux qui demain reviendront ! C’est une autre dynamique lorsque des grands jeunes s’impliquent auprès des plus jeunes ! », se réjouit Jean-Yves. 

Cette richesse n’a pas manqué de stimuler la réflexion de l’équipe qui, sur Guer, s’efforce de développer des propositions en direction des jeunes (Lire ci-dessous). 

Se coordonner à l’échelle du Pays

Les divers acteurs ont pris conscience de la nécessité de se coordonner afin de s’entraider et d’élargir les propositions, notamment pour les jeunes de Carentoir et de la Gacilly, où les réalités sont plus pauvres. « En début d’année, Malestroit et Guer pourraient faire connaître leur programme d’année et prendre contact avec des familles de la Gacilly et Carentoir ».  Des rencontres permettraient d’échanger les « bonnes recettes » et les informations. « Je sais que je vais essayer d’utiliser des choses de Malestroit, par exemple les jeunes vont découvrir en début d’année la madone des motards. C’est une bonne idée », illustre le Père Jean du Parc.

Le troisième point abordé concerne la pastorale sacramentelle. « Une demande de sacrement arrive en novembre, une autre en avril…, observe le Père Jean du Parc. En fait, il faut être disponible totalement individuellement. Comme Monseigneur l’a souligné, nous ne sommes plus dans une Eglise où tout est cadré avec des schémas préexistants : tel sacrement à tel âge. Il faut pouvoir apporter une réponse à chacun ».
S’agissant de la préparation des enfants et jeunes aux sacrements, 
un autre point d’attention est l’accueil et l’ouverture aux parents : « il y a une demande de leur part. Beaucoup réalisent qu’ils ne connaissent plus grand chose, donc il y a un réel besoin de les nourrir ».

Enfin, un enjeu essentiel est de continuer à proposer des choses aux jeunes après leur confirmation, pour les enraciner dans leur foi et les accompagner tout au long de cette période qu’est la jeunesse. « Qu’ils ne lâchent pas ! D’où idée de développer une vie d’aumônerie commune pour qu’il n’y ait jamais de « trou » entre les âges ». 


Zoom sur la pastorale des jeunes de Guer

Le doyenné de Guer bénéficie d’un atout : le camp et les écoles militaires implantés à Coëtquidan.  « Nous avons beaucoup de familles et de jeunes ; lorsque nous montons une initiative, nous observons beaucoup de répondant de leur part ! », se réjouit le Père Jean du Parc, prêtre référent pour le Pays de Guer-Malestroit. S’« il y a une base privilégiée avec les enfants du camp, la question maintenant, c’est comment élargir ? »

Dans cette perspective, le doyenné a vu fleurir les initiatives ces deux dernières années.
Une aumônerie s’est montée au collège de Brocéliande, à partir de la soif d’une jeune collégienne en marche vers le baptême. « Je lui ai proposé d’abord une formation sur les béatitudes, raconte le Père Jean du Parc. Puis, avec Rémi Loche, le directeur du collège, nous avons décidé  d’ouvrir cette formation à ceux qui voulaient ». Rapidement, une dizaine de collégiens prend part à la formation : la dynamique est lancée. « Aujourd’hui, ils sont  25 jeunes à venir un vendredi sur deux ».  Des activités « extra » sont aussi organisées dans l’année, à Noël et à la fin de l’année scolaire.

Un groupe d’une vingtaine de lycéens a également vu le jour l’année dernière. Ils ont sollicité le Père Jean du Parc pour les accompagner et se retrouvent au presbytère de Guer une fois par mois, le samedi soir. Au programme : formation, échanges fraternels et prière. 
Ils sont une vingtaine à chaque fois. 

Développer le patronage

Le dernier né est en fait une résurgence : le patronage paroissial ! « Il y avait à Guer un énorme patronage « Les enfants de Guer ». Aujourd’hui composée de « sections » sportives (foot, basket, badminton, course, yoga), cette association n’est plus en lien avec la paroisse. Convaincu de l’opportunité de renouer avec la tradition afin de rejoindre les familles guéroises, le Père Jean du Parc a retroussé les manches et ressuscité le patronage. Depuis la rentrée scolaire 2018, une quinzaine de jeunes se réunit une fois par mois, le mercredi, pour un repas fraternel, un temps d’aide au devoir et un temps de prière. « On va essayer de développer ce patronage, parce que c’est vraiment pour les familles d’ici ».

Le 19 juin prochain, ces groupes d’âges différents vivront une activité commune d’aumônerie, au Mont Saint-Michel. « Nous envisageons de faire une aumônerie commune et d’accueillir les jeunes en un lieu commun ». Où et quand ?  La réflexion est en cours pour monter une association et la rendre visible. 

Visite pastorale : les chantiers sont lancés !

Jeudi 7 mars, la visite pastorale a démarré par la présentation de son déroulement aux prêtres et aux diacres du pays de Guer-Malestroit.

A lire : Visite pastorale au Pays de Guer-Malestroit

« Nous avons expliqué le projet de réaménagement des paroisses, avec les clochers et les ensembles paroissiaux », souligne le père Yves Carteau, archiprêtre et curé doyen de Malestroit.

 L’après-midi, prêtres responsables de paroisses et délégués des GAP (Groupes d’animation pastorale) ont travaillé ensemble en partant de la perspective du nouveau découpage territorial. La réunion tournait autour de plusieurs interrogations : comment les GAP vont-ils être les partenaires de ce réaménagement ?Comment s’organiser ? Comment rester ancré au niveau local ? « Nous sommes encore au stade de la réflexion, commente le père Yves Carteau, mais nous allons retravailler ces questions. Le but du regroupement consiste à vivifier la communauté paroissiale, à l’élargir pour la rendre plus vivante et lui permettre de régénérer le local : qu’il y ait partout des communautés bien ancrées au niveau des clochers et animées par des gens enracinés et bien connus comme chrétiens. »

Aller plus loin dans l’annonce de l’Evangile

La matinée du vendredi 8 mars était consacrée à la pastorale du tourisme, réalité importante du territoire avec la proximité de la forêt de Brocéliande, le canal de Nantes à Brest, Malestroit, des villages comme La Gacilly, etc. « Comment annoncer la Bonne nouvelle à tous ces touristes ? », questionne Mgr Centène. Des activités pastorales existent déjà : la Madone des motards qui accueille chaque année des dizaines de milliers de personnes à Port-Caro, plus récemment le pardon des camping-cars à Malestroit, l’accueil dans les églises… Mais, rappelle notre évêque, « dans nos activités, il faut toujours aller plus profond et voir plus loin ».

La réunion a permis de partager sur les initiatives et de réaliser que les services diocésains (pastorale du tourisme, Commission diocésaine d’art sacré) peuvent proposer des outils intéressants.« Nous avons aussi soulevé la question du partenariat des paroisses avec les communautés de communes, comme à Beignon par exemple. Quand il est question d’églises et de chapelles, il est normal que les recteurs et curés soient impliqués, même si on ne nous demande pas forcément notre avis au départ », commente le père Carteau.  

La charité n’est pas une option !

« L’accompagnement de la fragilité sociale dans le monde rural » était le fil conducteur de la rencontre de l’après-midi, au presbytère de la Gacilly. Mgr Centène précise : « Le réaménagement pastoral va intégrer toutes les dimensions de l’Église. La charité, la solidarité, doivent être présentes dans les nouvelles structures »

Plusieurs associations qui œuvrent sur place, Secours catholique, Saint-Vincent-de-Paul, Emmaüs, étaient présentes autour de l’équipe épiscopale. Deux autres intervenants avaient été invités : Marc Jouan, responsable diocésain de la diaconie et Jean-Jacques Lucas, membre du CMR (Chrétiens en monde rural), mouvement qui a mis en place un groupe de parole pour les agriculteurs en difficulté.

Mgr Centène a conclu la réunion en soulignant « l’importance de tisser des liens en amont des difficultés. L’Église est tout à fait à sa place dans l’établissement de cette confiance et de cette restauration du lien social. Religion vient d’un vieux mot latin « religere » : relier. La solidarité, la confiance, passent par des services que les gens peuvent se rendre les uns aux autres au quotidien. »

Pour le père Yves Carteau : « La visite pastorale se veut un tremplin pour réfléchir. Comment être attentif à ces personnes, les accueillir, les rendre acteurs en Église ? Le partage d’expériences des uns et des autres doit servir à bousculer toutes les communautés chrétiennes. Accueillir les personnes en fragilité n’est pas l’apanage du Secours catholique ou de Saint-Vincent-de-Paul ! Tout le monde est concerné et les gens doivent se réveiller pour redécouvrir la dimension chrétienne de la charité. Ça n’est pas une option. »

Denier du culte : 1000 bonnes raisons de donner

Avec le carême démarre dans notre diocèse la nouvelle campagne pour le DENIER DE L’EGLISE, qui donne aux prêtres, séminaristes et laïcs salariés les moyens de vivre et agir.

Or, comme en France pour la quasi-totalité des associations caritatives, fondations, diocèses… la collecte de l’année 2018,pour notre diocèse, a été difficile avec un résultat inférieur d’environ 7% comparativement à la collecte de 2017.

Ce « signal d’alarme » nous invite tous non au fatalisme, mais au contraire à nous mobiliser et à nous convaincre que cette question est l’affaire de tous les chrétiens.

D’abord, en choisissant de DONNER, car il existe pour cela 1000 BONNES RAISONS : parce que pour chacun d’entre nous, la mission de l’Eglise, celle des prêtres et l’annonce de l’Evangile sont essentielles !

Mais aussi en osant en parler autour de nous pour motiver de nouveaux donateurs : en en parlant au sein des paroisses aux personnes que nous rencontrons, et en sensibilisant les plus jeunes générations, qui bien souvent méconnaissent le fonctionnement de l’Eglise et la nécessité pour elle de disposer des moyens nécessaires à son action.

Ainsi, comme l’écrit Monseigneur CENTENE dans son message de lancement de la campagne 2019 du Denier : « Je peux vous dire que votre participation à la vie de l’Église nous donnera les moyens de faire rayonner l’Amour de Dieu dans chaque paroisse,dans chaque lieu de transmission de la foi et de la vie chrétienne. »

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Témoignages

« Au lieu de donner à d’autres, nous préférons donner à l’Eglise, car nous savons qu’elle en a besoin. En tant que catholiques nous voulons aider à la formation de nos futurs prêtres. C’est aussi pour aider matériellement nos prêtres à remplir leur mission, en répondant à leurs besoins quotidiens,sachant qu’ils comptent sur nous! »
Gaëlle, jeune mère de famille de 34 ans

« On doit un grand merci à tous les donateurs car ils permettent à l’Eglise d’assurer la mission qui est la sienne. C’est aussi une manière pour eux de prendre part à celle-ci, d’y contribuer. Alors un grand merci à tous ceux qui donnent ! »
Père Bernard Le Luel – Pluvigner

« Nous donnons pour aider l’Eglise à vivre : pour permettre aux prêtres de vivre, pour leur formation et celle des séminaristes, et aussi pour l’entretien du patrimoine. Nous voulons que l’Eglise puisse rayonner. »
Christophe, 42 ans

« Je donne depuis longtemps pour le denier de l’Eglise.J’estime que, de la même façon qu’ on rempli son devoir civique, on rempli son devoir de chrétien. Cela me semble naturel, c’est une nécessité pour le diocèse, et une participation à la vie de ma paroisse. Il y a les engagements de service, et les engagements de ressources. » 
Michel, 75 ans , arrière grand’père

« Le denier permet de subvenir à notre formation, qui est entièrement payée par les dons, et de vivre décemment. Cela nous laisse libre dans notre discernement, car ainsi nous ne dépendons pas de donateurs particuliers. Alors MERCI aux donateurs de leur générosité, particulièrement en ce temps de crise !  Nous prions tous les lundis au séminaire pour les personnes qui nous permettent de vivre : elles peuvent joindre à leur don des intentions de prière ! »
Gildas, 28 ans, séminariste en 4ème année à Rennes

Appel décisif 2019 et catéchèse de Mgr Centène

Dimanche 10 mars, 1er dimanche de Carême, Monseigneur Raymond Centène appellera 26 adultes du diocèse de Vannes à recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne. Pour la plupart, ils seront baptisés lors de la prochaine veillée pascale. A 14 h 30, l’Evêque donnera une catéchèse ouverte à tous les fidèles.  

Suivez la catéchèse de Mgr Centène en direct
dimanche 10 mars 2019 dès 14 h 30 sur la chaîne
YouTube du diocèse de Vannes

De tous âges, horizons et trajectoires, les catéchumènes témoignent de l’amour du Seigneur : autant d’itinéraires de conversion qui viennent vivifier la foi de tous les fidèles baptisés en ce début de Carême.

La messe sera célébrée à 11 h en l’église Saint-Gurval de Guer, où l’Evêque effectue sa visite pastorale de Pays (jusqu’au 17 mars). 

Au cours de la célébration de l' »Appel décisif »Monseigneur Centène remettra à chaque futur baptisé l’écharpe mauve des appelés, qu’ils porteront au cours de l' »ultime préparation ». Puis ils inscriront leurs noms sur le registre. 

Les mains tendues vers les appelés, l’Evêque prononcera ensuite cette prière : 

« Dieu notre Père, depuis longtemps, Tu es venu au devant de Tes amis
Aujourd’hui, Tu les appelles à devenir tes fils dans le baptême de la nouvelle naissance.
Tu as mis sur leur chemin des témoins de ton Fils ressuscité. Tu leur as révélé le mystère inouï de ton Amour.
Rends-les dociles à ton Esprit et persévérants dans l’effort pour qu’ils soient, jour après jour, de plus en plus fidèles à cet appel ».

L’appel décisif ouvre pour  les catéchumènes le temps de la purification et de l’illumination, qui les prépare plus intensément aux sacrements.


CATECHESE OUVERTE à TOUS LES FIDELES
A la suite de l’appel décisif et en lien direct avec la liturgie vécue, Monseigneur Centène donnera une catéchèse, dans laquelle il continuera d’introduire les catéchumènes au mystère de la foi. Si la catéchèse est un élément fondamental de l’initiation chrétienne, le catéchuménat baptismal inspire aussi une catéchèse plus large, en direction de tous les fidèles, appelés à vivre une conversion permanente. 

A 14 h 30, dimanche 10 mars, au cinéma « Quai 56 » de Guer
et en direct sur la chaîne you tube du diocèse de Vannes

Visite pastorale au Pays de Guer-Malestroit-Carentoir

Après les Pays de Ploërmel et du Faouët visités en 2018, Monseigneur Centène et son équipe épiscopale poursuivent leur cycle de visite avec le Pays de Guer-Malestroit-Carentoir. Sous l’impulsion des premiers jours du Carême, un temps favorable pour se mettre en marche !

La pastorale du tourisme et la diaconie. Lire

Le chantier de la pastorale des jeunes : avec le Père Jean du Parc, référent de la pastorale des jeunes sur le Pays de Guer-Malestroit. Lire

La pastorale du catéchuménat : pour des communautés « appelantes ». Lire

La visite à démarré mercredi 6 mars avec la messe des Cendres et se conclura le dimanche 17 mars, 2e dimanche du Carême.

Au micro de RCF Sud Bretagne, (diffusé le 4 mars), Monseigneur Centène souligne le lien entre cette visite pastorale et le temps du Carême durant lequel elle se déroule :  « Autrefois, dans l’antiquité, pendant le Carême, l’évêque de Rome allait d’église en église, c’était ce qu’on appelait les stations de Carême, pour être véritablement en contact avec le peuple chrétien pendant ces jours de préparation au mystère pascal ». (Extrait de l’entretien avec Monseigneur Centène réalisé par Françoise Morel sur RCF Sud Bretagne)

EN CHIFFRES

3 doyennés : Guer, Malestroit et Sérent
Plus de 40 000 habitants.
35 paroisses : 9 paroisses pour l’actuel doyenné de Guer (curé-doyen : Père Louis de Bronac),
11 pour celui de Carentoir (curé-doyen : Père Bernard Guillemin)
15 pour le doyenné de Malestroit (curé-doyen et archiprêtre : Père Yves Carteau). 

Prendre de la hauteur, pour la mission

Les échanges fraternels entre les diverses communautés paroissiales qui préparent la visite sont essentiels. « La visite pastorale crée une dynamique car nous avons souvent le nez dans le guidon ! Là, nous prenons de la hauteur, avec les différents intervenants et l’équipe épiscopale », se réjouit le Père Yves Carteau, archiprêtre, curé-doyen de Malestroit. « Il s’agit de rendre grâce déjà pour tout ce qui existe et de voir comment renouveler : pointer là où on peut mieux faire pour que l’Eglise d’aujourd’hui puisse perdurer demain ! »

Selon le nouveau schéma de visite inauguré par Ploërmel (Carême 2018) et mis en oeuvre au Faouët (Avent 2018), des rencontres préparatoires ont permis de dégager les axes de travail. « Nous nous sommes réunis avec le Père Philippe Le Bigot, vicaire général territorial, et les prêtres responsables des paroisses, développe le Père Yves Carteau. En relisant ce qui s’était déroulé dans les pays précédemment visités, nous avons pointé des réalités, que nous souhaitions travailler en particulier et sur lesquelles nous désirons avancer avec Monseigneur »
Survol des thématiques à l’ordre du jour. 

Les chantiers

  • Restructuration territoriale

Le Père Carteau resitue l’enjeu du réaménagement dans la perspective de la mission de l’Eglise : « La question, c’est comment, dans l’avenir, garder nos communautés vivantes, avec une réelle dynamique missionnaire ? », résume-t-il. « Des paroisses qui travaillent déjà ensemble vont pouvoir se regrouper en ensemble paroissial pour être plus dynamiques dans la proposition de la foi ». 

Comme le rappelle l’Evêque (cf entretien) « pour qu’il y ait une communauté chrétienne, il faut d’abord qu’il y ait une communauté humaine viable. C’est la première chose. » D’autre part, trois réalités fondamentales de la paroisse doivent être vécues : annonce de la parole, célébration de la parole et vie de la parole à travers la charité. Dans le cadre de la restructuration des paroisses,  « le GAP va servir d’indice pour savoir s’il y a une vie paroissiale ou non ». (En savoir plus sur les Groupes d’Animation Paroissiale (GAP)).

En lien avec le prêtre responsable, ces équipes de paroissiens oeuvrent au service de la communauté chrétienne et animent la vie paroissiale dans ses principales dimensions : prière et liturgie, parole et annonce de la foi, service fraternel de la charité. Une personne est en charge des questions financières et matérielles.  Le tout est coordonné par un correspondant paroissial. 


  • La pastorale du tourisme 

La Gacilly, village d’ artisans d’art, Malestroit, petite cité de caractère, théâtre depuis deux ans du pardon des camping-caristes,  ou encore Porcaro, village-sanctuaire des motards voient affluer de nombreux visiteurs, touristes et pèlerins. Sur l’ensemble du territoire, la question de l’accueil des réalités touristiques émerge donc comme un enjeu fort pour l’évangélisation. « Comment créer une dynamique pour accueillir et rejoindre spirituellement ces nombreux touristes ? », pose le Père Carteau.

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  • Diaconie

Deux rencontres sont dédiées à cette dimension. 

  • Accompagner la fragilité sociale dans le monde rural : En lien avec les mouvements caritatifs, les bénévoles et les divers acteurs locaux, comment mieux accompagner et rejoindre les personnes en situation de fragilité, notamment les agriculteurs et les néo-ruraux ? 
  • Accompagner les personnes malades, âgées, isolées : comment mieux accompagner les personnes, en établissement et à domicile ? 

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  • Pastorale des jeunes et vocations

La tension missionnaire guidera les réflexions sur ce sujet. Quelle coordination pour mieux accompagner les jeunes dans leur préparation aux sacrements, mais également rejoindre ceux qui sont plus loin ? Comment consolider les liens avec la pastorale en milieu scolaire ? 

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  • Le catéchuménat

Il s’agira d’une part de voir comment cheminer avec des adultes en recherche : soutenir et stimuler les démarches catéchuménales. « Comment proposer à des jeunes parents, dont les enfants sont catéchisés, de cheminer vers un sacrement, le baptême, la confirmation, qu’ils n’auraient pas reçu ? Comment sommes-nous appelants, au lieu d’attendre qu’ils viennent nous voir ? « .
En outre, la réflexion s’élargit à l’accompagnement catéchétique des adultes « recommençants » et/ou en demande d’une catéchèse plus poussée. 

Si le Carême a une coloration toute particulière pour les catéchumènes (temps de purification et d’illumination, scrutins), il représente pour tous les fidèles un temps privilégié de conversion et de renouvellement. Futurs, « jeunes » ou « vieux » baptisés sont unis dans le combat spirituel. 

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Catéchèse ouverte à tous, par Monseigneur Centène
dimanche 10 mars au cinéma « Quai 56 » de Guer. 


Outre les réunions pastorales qui rythment la visite, plusieurs rencontres sont prévues avec divers acteurs locaux : directeurs d’établissements catholiques, animateurs en pastorale scolaire, religieux et religieuses présents sur le territoire, élus locaux (maires, communautés de communes, conseillers départementaux, …) ou encore trois familles irakiennes et syriennes (accueillies à Guer, Malestroit et la Gacilly). 

« L’objectif, c’est de profiter de l’élan de la visite pastorale pour rebondir dans différentes directions » conclut le Père Carteau. La synthèse de la visite est prévue le 17 mars « mais le travail continue après ! »

Messe des Cendres mercredi 6 mars :
18 h 30, église de Carentoir

Messe de l’appel décisif dimanche 10 mars :
11 h 00, église de Guer

Catéchèse de Carême dimanche 10 mars :
14 h 30, Cinéma Quai 56 à Guer

Messe de clôture dimanche 17 mars :
11 h 00, église de Ruffiac

Messe à Sérent Dimanche 24 mars 

Messes, offices, adoration, …

Messe des Cendres

Elle ouvre le temps du Carême, comme une feuille de route pour vivre ces 40 jours de préparation. 

Veillée de prières et de chants 

Samedi 6 avril, à Sainte-Anne d’Auray : avec « La harpe de la miséricorde », chorale irakienne de musique sacrée orientale en Morbihan.En savoir plus


Messe des Rameaux

Elle ouvre la Semaine sainte. 

Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info


A Sainte Anne d’Auray  : Du 12 avril à 17 h au 14 avril à 18 h. Week-end organisé par Breizh Fides 56. Le dimanche des Rameaux rappelle l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem 6 jours avant la pâque juive. Les Rameaux est aussi l’entrée dans la semaine Sainte, et Pierre de Keriolet, l’enfant prodigue de Sainte-Anne nous guidera tout au long de ce week-end. La liturgie de dimanche des Rameaux sera animé par l’Académie de Musique et d’Arts Sacré.


Pèlerinage des étudiants du Grand Ouest les 13 et 14 avril au Mont-Saint Michel 


CHEMINS DE CROIX

Tout au long de notre marche vers Pâques, les vendredi de Carême. 
A Callac : des statues de granit de 2 tonnes et plus, représentant les stations de la Passion jusqu’au tombeau vide… 
Le sens du chemin de croix : Un pèlerinage « en esprit »… A lire sur le site https://eglise.catholique.fr


Confessions

Rapprochez-vous de votre paroisse pour connaître les créneaux prévus et/ou prendre rendez-vous avec un prêtre.

En savoir plus sur ce sacrement


Adoration

Rencontrer Jésus, dans la Présence eucharistique… 


Messe de l’aurore

Tous les mardi de Carême à Arradon : Messe de l’Aurore à la bougie, chapelle du bourg. Suivie d’un petit déjeuner. Contact : Presbytère Arradon  02 97 44 03 72

Tous les mercredi de Carême à Vannes, église Notre-Dame de Lourdes. Avec animation,  suivie du café-baguette. A 6 h 45, du 13 mars au 17 avril. 


Messe Chrismale
Mardi 16 avril, à 10 h 30,
Cathédrale de Vannes


Triduum pascal 

Sommet de l’année liturgique, les trois jours saints…

Initiatives Carême en paroisse

Pour vivre le Carême comme un temps de pénitence, de partage et de prière, cheminons en Eglise vers Pâques, et participons largement aux multiples propositions – chemins de croix du vendredi, bols de riz, confessions, etc… – près de chez nous ou plus loin !  N’hésitez pas à contacter votre paroisse et à nous faire part de vos initiatives, nous les relaierons. Nous contacter

Chemin de croix

Le sens du chemin de croix : Un pèlerinage « en esprit »…
A lire sur le site https://eglise.catholique.fr


Bol de riz ? 

Faire du Carême un temps de partage…
Des « bols de riz » sont proposées dans les paroisses en divers moments du Carême mais aussi dans les établissements d’enseignement catholique, etc. La différence avec le prix d’un repas normal est versée à une association caritative. 


Confessions

« Remettons au centre le sacrement de Réconciliation, puisqu’il donne à toucher de nos mains la grandeurs de la miséricorde ».  


Dimanche 10 mars : Rando-Carême, organisée par le sanctuaire Notre-Dame du Roncier de Josselin.

Rando de Notre-Dame des Fleurs Lanouée à Notre-Dame du Roncier Josselin. Circuits à pied ou à vélo. 

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Enfants et jeunes en marche vers Pâques

LIVRET CARÊME

Un outil à destination
des familles,
pour accompagner les enfants ! 

En chemin vers Jésus ressuscité, nous allons écouter ses paroles, chanter, bricoler et prier !

Télécharger le livret 

  


Chemin de croix missionnaire

Elaboré par les Œuvres pontificales missionnaires : pour aider les enfants à s’unir par la prière aux autres enfants qui souffrent dans le monde. 


Spectacle
La Passion à Loudéac 

Séance pour les enfants
Mardi 2 avril, à 20 h 00


Prions en Eglise junior

Chemin de carême pour les 7-12 ans. Jour après jour, du lundi au samedi, un guide pour lire, prier et cheminer avec Jésus pendant tout le temps du Carême.


Pâques raconté et chanté aux enfants 

Pâques raconté et chanté aux enfants relie le récitdes derniers jours de la vie de Jésus à la vie des chrétiens d’aujourd’hui.


Des coloriages au fil du Carême

Vus sur le site des paroisses du doyenné de Pontivy.

  • Coloriage pour la fête des Rameaux ici
  • Coloriage Chemin de croix ici
  • Coloriage Jeudi saint ici
  • Coloriage Jour de Pâques ici
  • Coloriage Résurrection ici

Réflexion, conférences, …

Le Carême est un temps privilégié d’approfondissement de la foi et d’écoute de la Parole de Dieu. Quelques initiatives sont recensées ici. Vous pouvez contacter votre paroisse et nous relayer vos informations. Nous contacter. 

Dimanche 10 mars

A la suite de l’appel décisif
des catéchumènes adultes,
Catéchèse par Monseigneur Centène,
ouverte à tous les fidèles. 
En direct ici 
Cinéma Quai 56 de Guer, à 14 h 30


  • Concerts-conférences de Carême, à la cathédrale de Vannes
    dans le cadre du jubilé saint Vincent Ferrier. Dimanche 10 mars, dimanche 24 mars et dimanche 31 mars
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Retraites et haltes spirituelles

Du samedi 23 au dimanche 24 mars
Week-end en famille

« Préparer Pâques ». Organisé par la communauté du Verbe de Vie, à Josselin. 


Retraite de Carême selon les exercices spirituels de Saint Ignace 

Retraite proposée par le Centre spirituel de Penboc’h. Un temps de prière quotidien et une rencontre chaque mardi, de 20 h15 à 22 h 15 : 12 mars, 19 mars, 26 mars, 2 avril, 9 avril, 23 avril 


Entre le 14 et le 28 mars
Retraite personnalisée

Avec des temps de prière et des temps d’accompagnement, s’adressant à des personnes ayant déjà l’expérience d’un retraite ignatienne. Proposée par le Centre spirituel de Penboc’h. 


Du 18 au 23 mars
Retraite pour les hommes

Avec les Coopérateurs Paroissiaux du Christ-Roi (spiritualité de Saint Ignace de Loyola).  À la Maison Notre Dame de Fatima de Bieuzy Lanvaux. 


Dimanche 24 mars
Halte spirituelle de Carême

Pour hommes et jeunes gens, Maison Notre-Dame de Fatima : « Disciples missionnaires avec Jésus sur le chemin de Jérusalem ». Père Ivan Brient, vicaire général. 


Mardi 26 mars
Mardi de désert pour femmes

De 10 h à 15 h. Louange , enseignement, eucharistie, repas, détente, adoration, sacrement de réconciliation, écoute spirituelle. Proposé par la communauté du Verbe de Vie à Josselin. 


12-13 avril
Samedi Saint Joseph pour les hommes

Homme selon le cœur de Dieu. Du Vendredi 19h (dîner) au samedi 12h30. Pause spirituelle pour prendre un temps de recul et nourrir sa foi avec adoration, enseignement, partage, lectio divina et messe. Animé par le Père Jean-Baptiste Alsac et la communauté du Verbe de Vie à Josselin. 


Du 15 au 20 avril
Retraite pour les hommes

Selon la spiritualité de saint Ignace de Loyola. avec les Coopérateurs Paroissiaux du Christ-Roi (spiritualité de Saint Ignace de Loyola). 
À la Maison Notre Dame de Fatima de Bieuzy Lanvaux. 


Du 17 au 21 avril
Retraite de la semaine sainte

A la communauté du Verbe de Vie de Josselin. Du mercredi 18 h au dimanche 15 h. Entrer dans la victoire du Christ dans nos vies.
Avec Olivier Belleil, auteur et prédicateur, Verbe de Vie Josselin.

Ouvert aux familles à partir du vendredi 14h30. 


Du 18 au 20 avril, paroisse saint Pie X-ND de Lourdes, Vannes :
Retraite pendant la semaine sainte du 18 au 20 avril.
Intervenante : Sophie Mouquin. 


« Jeudi désert »

Découvrir ou redécouvrir la prière, ouvrir la Bible, méditer, goûter le silence et la nature, célébrer l’eucharistie, échanger avec un accompagnateur, … Proposé par le Centre spirituel de Penboc’h. Jeudi 14 mars et jeudi 11 avril.