Toussaint 2018 : les initiatives dans les paroisses

Voici des dates, horaires et lieux sur le diocèse qui nous ont été communiqués. N’hésitez pas à nous faire part de vos information et de toutes autres  initiatives en lien avec la Toussaint. 

Fêter la Toussaint avec les enfants

Se préparer à la Toussaint près de chez vous

D’autres horaires et d’autres lieux  ? Vous pouvez consulter messes-info,  rechercher un site internet ou contacter directement le presbytère près de chez vous. 

Confessions individuelles

  • Carnac : confessions individuelles mercredi 31 octobre de 10h à 12h à St Cornély
  • Elven : mercredi 31 octobre de 19h à 20h et Jeudi 1er novembre 9h à 10h30
  • La Trinité sur Mer : confessions individuelles samedi 27 octobre de 16h30 à 18h
  • Plouharnel : confessions individuelles mardi 30 octobre de 17h à 18h
  • Pontivy : confessions individuelles mercredi 31 octobre de 9h30 à 12h et de 17h à 17h45
  • Saint-Avé : confessions individuelles tous les mercredis à partir de 19h à l’oratoire de la Divine Miséricorde (presbytère de St-Avé)
  • Saint Gildas du Rhuys : confessions individuelles mardi 30 octobre de 10h à 11h30
  • Saint-Nolff : mardi 30 octobre: confessions individuelles de 16 h 30 à 17 h 30
  • Saint-Raoul : confessions individuelles de 10 h 30 à 11 h 45 et de 15 h 30 à 17 h
  • Sarzeau : confessions individuelles mardi 30 octobre de 16h30 à 17h30
  • Treffléan : lundi 29 octobre : confessions de 10 h 30 à 11 h 30
  • Vannes, cathédrale : samedi 27 octobre, de 10 h à 12 h ; lundi 29 octobre et mardi 30 octobre, de 17 h à 18 h ; mercredi 31 octobre, de 10 h à 12 h

Célébrations pénitentielles

  • Arzon : Mardi 30 octobre à 10h30
  • Elven : Lundi 29 octobre à 16h et mardi 30 à 20h
  • Moréac : Jeudi 25 octobre à 20 h
  • Pontivy : Mardi 30 octobre à 20h
  • Sarzeau : Lundi 29 octobre à 18h
  • Saint-Avé : Mardi 30 octobre à 20h
  • Sulniac : Lundi 29 octobre à 18 h 30

Vigiles de la Toussaint

  • Guer : Veillée de prière à 20 h 30, à Saint Gurval

Célébrer la Toussaint : la messe

  • Arzon : mercredi 31 octobre à 18h30
  • Ile aux moines : mercredi 31 octobre, Messe votive à l’Esprit-Saint à 19h, suivie d’un temps de prière/adoration, possibilité de recevoir le sacrement du pardon
  • La Trinité sur Mer : mercredi 31 octobre, Messe à 18h
  • Pontivy : mercredi 31 octobre, Messe à 18h
  • Saint Gildas du Rhuys : mercredi 31 octobre, Messe à 18h
  • Saint-Perreux : mercredi 31 octobre, messe à 18 h 30
  • Sarzeau : mercredi 31 octobre, Messe à 18h
  • Séné : mercredi 31 octobre, messe à 18 h ;
  • Vannes, cathédrale : mercredi 31 octobre, Messe à 18 h 30
  • Allaire : Jeudi 1er novembre, Messe à 11 h
  • Béganne : Jeudi 1er novembre, Messe à 15 h
  • Beignon : jeudi 1er novembre, Messe à 15 h, suivie de la visite au cimetière
  • Brillac : Jeudi 1er novembre, messe à 9h30 suivie de la prière pour les défunts dans le cimetière.
  • Carnac : Jeudi 1er novembre, messe à 9h30 et à 11h
  • Elven : jeudi 1er novembre, Messe à 10 h 45
  • Guer : Jeudi 1er novembre, Messe à 11 h suivie de la visite au cimetière
  • Île aux moines : jeudi 1er novembre, messe à 10h30, suivie d’un apéro place de l’église
  • Kergrist : jeudi 1er novembre, messe à 11h
  • La Telhaie : jeudi 1er novembre, Messe à 9 h 30, suivie de la visite au cimetière
  • La Trinité sur Mer : Jeudi 1er novembre, messe à 11h
  • La Vraie-Croix : jeudi 1er novembre, messe à 10 h 30, suivie d’une célébration au cimetière
  • Le Gorvello : jeudi 1er novembre, messe à 14 h 30, suivie d’une célébration au cimetière
  • Le Hézo : Jeudi 1er novembre, messe à 15h suivie de la prière pour les défunts au cimetière.
  • Le Tour du Parc : Jeudi 1er novembre, messe à 9h30 suivie de la prière pour les défunts dans le cimetière.
  • Le Sourn : jeudi 1er novembre, messe à 15h
  • Meucon : Jeudi 1er novembre, messe à 14h30 suivie de la procession au cimetière
  • Monteneuf : Jeudi 1er novembre, Messe à 15 h suivie de la visite au cimetière
  • Monterblanc : jeudi 1er novembre, Messe à 10 h 30
  • Moréac : jeudi 1er novembre, Messe à 10 h 30
  • Neuillac : jeudi 1er novembre, messe à 11h
  • Peillac : jeudi 1er novembre, messe à 15 h suivie de la bénédiction des tombes
  • Penvins : Jeudi 1er novembre, messe à 11h suivie de la prière pour les défunts dans le cimetière.
  • Plouharnel : Jeudi 1er novembre, messe à 9h30
  • Pontivy : jeudi 1er novembre, messe à 11h
  • Porcaro : Jeudi 1er novembre, Messe à 11 h suivi de la visite au cimetière
  • Quéven : Jeudi 1er novembre, messe à 10 h 30 suivie d’une procession jusqu’au cimetière, pour un temps de prière suivie la bénédiction des tombes.
  • Réminiac : Jeudi 1er novembre, Messe à 11h suivie de la visite au cimetière
  • Remungol : jeudi 1er novembre, Messe à 14 h 30
  • Rieux : Jeudi 1er novembre, Messe à 10 h 30
  • Saint-Avé : jeudi 1er novembre, messe à 10h30 suivie de la procession au cimetière
  • Saint Gildas : Jeudi 1er novembre, messe à 11h suivie de la prière pour les défunts dans le cimetière.
  • Saint Gorgon : Jeudi 1er novembre, Messe à 9 h 30
  • Saint-Jacut-Les-Pins : jeudi 1er novembre, messe à 9 h 30 suivie de la bénédiction des tombes
  • Saint Jean : Jeudi 1er novembre, Messe à 15 h
  • Saint-Malo de Beignon : jeudi 1er novembre, Messe à 9 h 30, suivie de la visite au cimetière
  • Saint-Nolff : jeudi 1er novembre, messe à 10 h 30, suivie d’une prière au cimetière
  • Saint-Perreux : jeudi 1er novembre, messe à 15 h suivie de la bénédiction des tombes
  • Saint-Raoul : jeudi 1er novembre, messe à 10 h 30 suivie de la visite au cimetière
  • Saint Thuriau : jeudi 1er novembre, messe à 9h30
  • Saint-Vincent-sur-Oust : jeudi 1er novembre, messe à 11 h suivie de la bénédiction des tombes
  • Sarzeau : Jeudi 1er novembre, messe à 11h suivie de la prière pour les défunts dans le cimetière.
  • Séné : jeudi 1er messe à 10 h 30 et à 15 h, célébration à l’église suivie d’une prière au cimetière
  • Stival : jeudi 1er novembre, messe à 9h30
  • Sulniac : Jeudi 1er novembre, messe à 10 h 45 ; célébration au cimetière à 14 h 30
  • Treffléan : jeudi 1er novembre, messe à 14 h 30 suivie d’une prière au cimetière
  • Trédion : jeudi 1er novembre, messe à 14 h 30,
  • Vannes, cathédrale : jeudi 1er novembre, messes à 9 h 30, à 11 h et à 18 h

Vêpres de la Toussaint

  • Carnac : 15h, suivies de la procession au cimetière
  • Guer : à 15 h, suivies de la visite au cimetière
  • La Trinité sur Mer : 16h, suivies de la procession au cimetière
  • Plouharnel : 14h30, suivies de la procession au cimetière
  • Vannes, cathédrale : à 15 h

Commémorer tous les fidèles défunts le 2 novembre

  • Allaire : Messe des défunts à 18 h 30
  • Arzon : Messe à 10h30
  • Carnac : Messe pour tous les défunts à 18h
  • Elven : Messe à 10 h 00, adoration chez les cœurs de 17 h 30 à 18 h
  • Île aux moines : messes des défunts à 9h30, à 12h suivie de la bénédiction des tombes, messe des défunts à 19h.
  • Pontivy : Messe à 9h et à 18h30
  • Saint-Avé : Messe des défunts à 10h30
  • Saint Gildas de Rhuys : Messe à 9h30
  • Saint-Nolff : adoration à 18 h suivie de la messe des défunts
  • Sarzeau : Messe à 11h
  • Séné : Messe pour les défunts à 10 h 30
  • Vannes, cathédrale : Messe des défunts à 18 h 30

Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info

MEXIQUE

Le Mexique est un pays très riche culturellement et spirituellement, de par son histoire, ses paysages spectaculaires, sa gastronomie aux mille saveurs et sa foi très vivante.

Le pays est composé de 31 états. La langue la plus parlée est l’espagnol, mais toutes les langues indigènes sont reconnues comme langues nationales du pays. Avant la colonisation
espagnole, diverses civilisations fascinantes ont vécu au Mexique : les Olmèques, les Toltèques, les Zapotèques, les Mayas et les Aztèques. Il a gardé un fort héritage culturel de ces
différents peuples.
Pour réellement comprendre la culture mexicaine, il est important de connaitre l’histoire de la Vierge de Guadalupe, figure religieuse emblématique de tout le continent latino
américain.
Notre Dame de Guadalupe est le symbole du métissage de la culture catholique mexicaine et par extension latino américaine.

Les chrétiens ont un attachement particulier, presque fusionnel à la Vierge de Guadalupe. Cette dernière est considérée comme étant la protectrice de la ville de Mexico, la reine du Mexique et l’impératrice de l’Amérique latine. Vous découvrirez la ferveur religieuse des mexicains, mais vous visiterez aussi des sites culturels emblématiques, tels Mexico, Teotihuacan, Puebla, l’Etat du Chiapas, Agua Azul, Palenque ou Cancun.

Le pèlerinage sera accompagné par le père Alberto Lequitte qui a consacré une partie de sa vie au service de paroisses mexicaines.

Accompagnateur : Père Alberto Lequitte

TERRE SAINTE

Ce pèlerinage vous fera découvrir les sites principaux qu’il faut visiter en Terre Sainte. 

Le désert avec son aridité mais aussi son silence qui favorise l’intériorité. Les gorges d’Ein Avdat qui illustrent bien que l’eau est source de vie.
Les rives du Jourdain et de la Mer Morte avec ses hauts lieux tels que Qumran où furent découverts les célèbres manuscrits, le plateau de Massada, Ein Guedi où David fuit la colère de Saül, Kasser El Ayud, lieu du baptême de Jésus, Jéricho…

Vous traverserez la Cisjordanie, avec ses villages typiques tels que Taybeh, village 100% chrétien et sa maison des paraboles, Naplouse, Sichem…
Plus au nord, Nazareth avec la basilique de l’Annonciation et le lac de Tibériade. Autour du lac de Tibériade, des lieux hautement symboliques : Capharnaüm, Tabgha, le Mont des Béatitudes, l’église de la Primauté de Pierre…
Puis Bethléem et Jérusalem, le Mur Occidental, l’Eglise Sainte Anne, le chemin de croix, Gethsemani, le Saint Sépulcre…

De nombreuses rencontres vous permettront d’échanger avec les acteurs de la vie quotidienne sur cette Terre Sainte.

Accompagnateur : P. Pierre LANCO

LOURDES

«Heureux les pauvres»
Luc 6,20

Par cette appel Jésus nous invite à découvrir le regard de Dieu sur chacun et à se libérer du regard des hommes. Il nous invite à distinguer, dans le monde tel qu’il est, un «autre monde», à entrevoir le Royaume des cieux. Là où il y a l’Amour, Dieu est présent.

«Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l’autre». La Vierge Marie transmet à Bernadette la certitude d’une terre promise…
Vierge Marie, toutes les générations te proclament «Bienheureuse», guide nous sur notre chemin pour nous libérer de l’illusion de nos richesses et accueillir la miséricorde de Dieu, afin d’entrer dans son Royaume de justice, d’amour et de paix.

Un pèlerinage pour vivre :

  • des temps de prière
  • des temps d’enseignement ou de catéchèse
  • des temps de rencontres, pour partager, échanger,…
  • des temps personnels, pour prier, faire le point, se poser, réfléchir,…
Selon son état de santé, ses aspirations, ses possibilités, participer, comme :
• Pèlerin en Hôtel : pour les personnes valides et totalement
autonomes.
• Pèlerin en Accueil : pour les personnes dépendantes, handicapées,
malades, ou ayant besoin d’aide pour vivre au quotidien.

Accompagnateur : Mgr Raymond CENTÈNE

ROME

Aux sources de la foi, à la rencontre des deux apôtres Pierre et Paul. 

La cité du Vatican avec la basilique St Pierre, la Chapelle Sixtine, les musées du Vatican, l’audience pontificale, les basiliques majeures…

Ce pèlerinage sera adapté aux personnes à la marche difficile, nous prendrons le temps d’aller à l’essentiel.

Accompagnateur : Père Philippe LAUNAY

LIBAN

«Le Liban est plus qu’un pays, c’est un message de liberté». Saint Jean Paul II

Du 17 au 24 juin 2019 : Contacter le service des pèlerinages

Dans un Orient tourmenté depuis des siècles, le Liban est un petit pays jeune de 6 000 ans, où la montagne plonge dans la mer, offrant simultanément un refuge et une ouverture.

Le Pays des Cèdres a été influencé par plus d’une vingtaine de civilisations et peuplades qui l’ont traversé. Cananéens, Phéniciens, Egyptiens, Grecs, Assuyriens, Babyloniens, Romains, Omeyyades, Abbassides, Fatimide, Ayyoubide, Croisés, Mamelouks, Ottomans et Français ont façonné une mosaïque culturelle et confessionnelle impressionnante.

Notre-Dame du Liban

Pèleriner au Liban, c’est aller à la découverte de lieux foulés par le Christ (Tyr et Sidon), des églises orientales (maronites, arméniennes, orthodoxes, catholiques…) riches de 2000 ans de tradition.

Le Liban pays de liberté pour les chrétiens, est un pays marqué par le monachisme, la vie érémitique, ainsi que par de grandes figures de sainteté comme saint Charbel et sainte Rafqaa. C’est indéniablement une des sources importantes de la spiritualité orientale.

Accompagnateur : Père Jérôme SÉCHER

Le Père Jérôme Sécher vous présente le pèlerinage : 

Se rendre en pèlerinage au Liban – si souvent chanté dans la Bible, pour la beauté de ses reliefs et la majesté de ses cèdres –, c’est prendre le temps de découvrir ce Message et de s’en laisser habiter.

Couvent Mar Antonios de Qoshaya, Vallée Sainte
Couvent Qannoubine (Vallée Sainte) : le couronnement de la Très Sainte Vierge Marie (fresque murale)
Sommets enneigés du Mont-Liban
Port de Byblos

Monastère de Saint Charbel, Innaya
Temples de Baalbeck (plaine de la Béka’a)
Vitrail de Saint Charbel
Sanctuaire Notre-Dame de l’Attente, Maghdouché, Sidon
Littoral (jnieh) depuis le sanctuaire de ND d’Harissa
Couvent Qannoubine (Vallée Sainte)
Sanctuaire Notre-Dame du Liban
Sanctuaire Notre-Dame du Liban, Harissa

Au cours de ce pèlerinage, nous découvrirons cette autre « Terre Sainte » qu’est le Sud-Liban, sur les traces du Christ au pays de Tyr et de Canaan, avec l’attitude d’écoute et d’attente deNotre-Dame de Mantara sur les hauteurs de Sidon. La Vierge Marie, à qui « la gloire du Liban a été donnée » (Is 35, 2) nous accompagnera tout au long de notre pérégrination (Sanctuaires Notre-Dame du Liban d’Harissa, de Notre-Dame de Béchouate et de Notre-Dame de Zahlé, dans la Békaa).

Nous parcourrons les rivages méditerranéens de la côte libanaise, sur les pas des Apôtres et des tout premiers chrétiens, qui fuyant les persécutions à Jérusalem, et se rendant à Antioche, y annoncèrent la Bonne Nouvelle de l’Evangile.

Nous nous imprégnerons du silence de la grande tradition monastique et érémitique du Mont-Liban, spécialement en descendant dans la Vallée Sainte, berceau des Maronites. Nous ferons halte dans quelques monastères où cette grande tradition s’est perpétrée bien vivante jusqu’à nos jours, à travers les visages de sainteté de saint Charbel, de de sainte Rafqa et de saint Nimatullah Al-Hardini.

Terre d’une histoire prodigieusement riche façonnée par tant de civilisations qui s’y succédèrent : Phéniciens, Grecs,Romains, Croisés, Ottomans, et autres (les fameuses ruines des Temples de Baalbeck que nous visiterons dans la plaine de la Bekaa en sont une somptueuse illustration) et qui s’y déchirèrent, le Liban depuis l’Antiquité est aussi cette scène tragique qui aura été meurtrie par tant de conflits, jusqu’aux plus récents.

Îlot multiconfessionnel, balloté dans ce Proche-Orient que l’on dit à raison « compliqué », chancelant aujourd’hui dans l’accueil du plus d’un million de déplacés syriens et irakiens, le Pays des Cèdres n’en reste pas moins une terre d’une invincible espérance et d’une sacrée hospitalité.

C’est cette espérance que les Chrétiens de cette terre auront à cœur de nous partager (particulièrement à travers quelques grands témoins que nous rencontrerons), et cette hospitalité que les Libanais aimeront vous offrir, dans l’attente de la bienveillance de notre amitié, et le soutien de notre prière.

Ahlan wa sahlan : soyez les bienvenus !

ARMÉNIE

L’Arménie, terre biblique !

L’arche de Noé s’est posée sur le mont Ararat, reliant ciel et terre.

Malgré les épisodes les plus tragiques de son passé, l’Arménie est donc marquée du sceau de l’alliance éternelle entre Dieu et l’humanité.
Première nation à adopter le christianisme comme religion officielle avec la conversion du roi Tiridate IV et des membres de sa cour par Saint Grégoire l’illuminateur en l’an 301, elle voit fleurir sur son sol monastères, églises et chapelles qui témoignent d’une foi toujours vive à travers tout le pays, l’église arménienne restant à ce jour l’un des piliers forts de la vie sociale en Arménie.
L’Église apostolique arménienne, dite aussi «Églises orthodoxes orientales», revendique son titre d’«apostolique» en faisant remonter ses origines aux apôtres Thaddée et Barthélemy.

Accompagnateur : P. Ivan BRIENT

LISIEUX-PONTMAIN

Deux sanctuaires à notre porte !

  • Découvrir à LISIEUX le message de Thérèse : « Aimer Jésus et le faire aimer ».

Participation aux fêtes thérésiennes : messe solennelle et procession avec les reliques de Sainte Thérèse. Visite de la Basilique, de la Cathédrale et de la maison des Buissonnets.

  • À PONTMAIN se mettre à l’écoute de la Vierge Marie « Priez mes enfants ».

Accompagnateur : P. Yann LAMOUROUX

Ces vérités qui fâchent, cycle de conférences 2018-2019

L’Université Catholique de l’Ouest Bretagne Sud organise un cycle de conférences « Ces vérités qui fâchent », avec l’abbé Georges-Henri Pérès, aumônier de l’UCOBS et de l’ISFEC (Institut Supérieur de Formation de l’Enseignement Catholique)

11 décembre 2018 :  Croire, une superstition
05 février 2019 :  Création et évolution
26 mars 2019 : Anges et démons
23 avril 2019 : Bonté divine et souffrance

Ces conférences sont OUVERTES A TOUS, de 18h00 à 20h00, Campus du Vincin à Arradon. Une participation de 2 euros est demandée par conférence.

Contact : campus-vannes@uco.fr, Secrétariat de la filière Théologie 02 97 46 33 60

Consulter le site de l’UCOBS

ROME-ASSISE

Faire pèlerinage à Rome, c’est mettre nos pas dans ceux de Pierre et Paul et des premiers martyrs chrétiens pour revenir aux sources de notre foi chrétienne. 

De la simplicité des Catacombes aux grandes Basiliques marquées par le faste du baroque, en passant par la Rome antique et d’autres lieux évocateurs, nous essaierons d’apprivoiser cette ville bruyante, à la circulation chaotique, pour saisir le Souffle qui l’habite sous la houlette de son évêque, le pape François.

François de Rome nous renvoie à celui d’Assise qui est sa source d’inspiration pour conduire l’Eglise aujourd’hui. Il la veut témoin de miséricorde et de justice pour apporter sa pierre à la construction d’une réelle fraternité humaine où chacun pourra trouver des raisons de vivre et d’espérer.

En mettant nos pas dans ceux du Poverello, nous redécouvrirons la fraîcheur de l’Evangile de ce Dieu qui s’est incarné en la personne de Jésus de Nazareth, visage humain de Dieu, visage divin de l’homme.

Accompagnateur : P. Gaëtan LUCAS

Deux nouveaux diacres permanents

Dimanche, à la cathédrale, Monseigneur Centène a ordonné Jean-Louis Perraud et Michel Boscher diacres permanents pour le service de Dieu et des hommes. Par un baiser fraternel, les nouveaux ordonnés ont été accueillis dans le diaconat par les diacres présents, tandis que leurs épouses étaient saluées par les autres épouses de diacres. Le diocèse de Vannes compte près de 60 diacres permanents.

« Lorsqu’Il nous appelle, le Seigneur ne nous prend rien mais au contraire, Il nous donne tout. Et c’est particulièrement vrai lorsqu’Il nous appelle pour le service (…) Si nous pouvons servir à notre tour, c’est parce que, dans le Fils, nous sommes nous aussi fils de Dieu ».  Dès ces mots d’introduction, Monseigneur Centène indiquait le sens de l’ordination au diaconat permanent, « parfaitement » éclairé par l’Evangile du jour.

« Le fils de l’homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude ».  Mc 10, 45

En imitant le Christ…

Dans son homélie, Monseigneur Centène a placé la focale sur la mission du Christ : servir et sauver les hommes. « Le fils de l’homme, l’égal du Père, le créateur de l’univers, lorsqu’il vient parmi nous ne veut être que serviteur (…) Et cette mission de serviteur, il veut la mener jusqu’au bout, jusqu’à donner sa vie en rançon pour la multitude ». De cette mission du Christ, serviteur et rédempteur, découle toute mission car « Notre Seigneur veut associer étroitement tous ceux qui croient en lui à cette œuvre de service et de salut de la multitude ». La prière d’ordination souligne cette signification profonde du ministère – « Tu as établi des ministres de trois ordres différents, les évêques, les prêtres et les diacres, chargés les uns et les autres de te servir » – qui puise sa source dans l’imitation du Christ « venu pour servir et non pour être servi ». 

Serviteurs de la liturgie, de la parole et de la charité

La prière d’ordination achevée, Jean-Louis et Michel ont revêtu l’étole diaconale, qu’ils porteront « en sautoir », et la dalmatique, tenue des serviteurs. « Jubilate Deo, cantate Domino ! », entonne l’assemblée, parmi laquelle leurs familles, leurs amis ainsi que de nombreux paroissiens du doyenné de La Roche Bernard et de la paroisse Sainte Thérèse de Keryado à Lorient ou Jean-Louis et Michel sont engagés. C’est au sein de ces communautés chrétiennes locales que l’Église a discerné en eux des candidats possibles pour le diaconat. C’est dans ces paroisses qu’ils ont été accompagnés dans leur cheminement vers le diaconat ; enfin, c’est dans ces mêmes paroisses que Monseigneur Centène les envoie en mission, au service de la liturgie, de la parole et de la charité.

Découvrir le Christ dans la personne qui souffre

Un point commun caractérise Jean-Louis (65 ans) et Michel (50 ans), respectivement pharmacien et directeur d’établissement de soin : le service du Christ, à travers le frère malade ou âgé, et aux côtés des soignants. « Jean-Louis, Michel, pour ceux qui vous connaissent, c’est depuis longtemps que votre vie reflète votre souci profond de servir vos frères. (…) Votre profession, vos engagements, l’esprit qui anime vos vies de couple et de famille vous ont fait partager la vie des personnes malades ; âgées, handicapées et de ceux qui accompagnent ses situations ».

Tous deux, à travers leurs réalités professionnelles, ont pu découvrir le visage du Christ dans la personne qui souffre, au creux des pauvretés liées à la maladie ou au grand âge. Ces expériences de vie ont façonné leur être diaconal.  « Dieu vous préparait ainsi à la rencontre décisive de ce jour où, par l’ordination diaconale, Il vient consacrer les engagements d’une existence déjà toute orientée par le service et où Il vous envoie en mission, revêtus de la grâce sacramentelle, configurés au Christ serviteur pour que vous soyez le signe vivant, qui encourage tous vos frères chrétiens à se mettre toujours plus au service de leurs semblables, à l’image de celui qui n’est pas venu pour être servi mais pour servir ». 

Jean-Louis Perraud est appelé à participer à la réflexion sur la bioéthique et aux rencontres de professionnels de santé organisées dans le cadre de la pastorale de la santé.
En lien avec sa profession, Michel Boscher prendra part à la réflexion commencée dans le diocèse sur les établissements sociaux et médicaux sociaux d’inspiration chrétienne : « en voyant comment ces établissements doivent se situer dans le contexte administratif actuel, en cherchant comment ils peuvent garder leur caractère propre, quand ils sont appelés à recevoir tout le monde comme résidents et comme personnel, en veillant à y promouvoir le respect de la dignité de la personne et de la vie finissante ». 

Voir le site du diaconat permanent du Diocèse de Vannes

Grands-parents, à la lumière de saint Vincent

Initié à la suite de la visite de saint Jean-Paul II à Sainte-Anne d’Auray, le mouvement Anne et Joachim, s’adresse aux grands-parents désireux de faire partager leur foi à leurs petits-enfants. Lors de leur pèlerinage annuel, Monseigneur Centène s’est employé à raviver l’espérance des grands-parents à la lumière de saint Vincent Ferrier. 

Dimanche 7 octobre, fête de Notre-Dame du Rosaire, en la Basilique de Sainte-Anne d’Auray. La bannière qui ouvre la procession figure deux générations de la sainte famille : aux côtés de saint Joachim, sainte Anne ouvre largement son manteau, constellé de visages d’enfants. Jésus, leur petit-fils, dans les bras de la sainte Vierge Marie, leur fille, et de saint Joseph, son époux. Cette bannière est celle du mouvement des grands-parents, « Anne et Joachim », qui rejoint l’assemblée dans le cadre de son pèlerinage annuel. Lors de sa venue à Sainte-Anne d’Auray en 1996, Saint Jean-Paul II a exhorté les familles à approfondir et à transmettre l’héritage de la foi, dans l’espérance. Depuis lors, Le mouvement des grands-parents s’attache à répondre à cet appel.
Dans la dynamique du Jubilé saint Vincent Ferrier, Monseigneur Centène a puisé dans l’exemple du saint plusieurs pistes, pour nourrir leur mission de grands-parents.

Lire l’intégralité de la Conférence de Monseigneur Centène

Apôtres d’espérance, à la suite de saint Vincent

« Le rôle des grands-parents est vraiment d’être des témoins de l’espérance, et des semeurs d’espérance (…) « >Si la Foi et l’Espérance, sa sœur dans la triade des vertus théologales, se nourrissent de mémoire, les grands-parents sont témoins et semeurs d’espérance parce qu’ils portent la mémoire ».
Développant les similitudes entre l’époque à laquelle vécut saint Vincent Ferrier et le contexte actuel, autour de la notion de désespoir et des multiples motifs d’inquiétudes, l’Évêque a pressé les grands-parents d’apporter ce témoignage d’espérance. « L’Espérance n’est pas un anesthésiant qui nous fait attendre le bonheur dans l’autre monde. Elle est au contraire un puissant moteur pour agir aujourd’hui. C’est de cette Espérance que les grands-parents pourront être, mieux que quiconque, les témoins ».

« L’espérance est un risque à courir, c’est même le risque des risques. L’espérance est la plus grande et la plus difficile victoire qu’un homme puisse remporter sur son âme… ». Georges Bernanos

Témoins de la Vérité

Citant Georges Bernanos, Monseigneur Centène a développé un autre aspect de la mission de grands-parents : témoigner de la vérité.  » De grâce, apprenez à vos petits-enfants à détricoter ce langage ; la vérité toute simple, aidez-les à se la réapproprier. Cette vérité pour nous elle porte un nom, le nom de Celui qui a dit « je suis le Chemin, la Vérité et la Vie », tandis que Satan est le père du mensonge ».

Espérance et vérité. Enfin, le troisième axe relevé par Monseigneur Centène pour soutenir le témoignage de foi des grands-parents touche le sens de la transcendance ainsi que la transmission de l’histoire, de la culture. « Les grands-parents peuvent, je crois, donner ce témoignage de la prière, de la part de divin qui est dans l’homme, parce qu’ils en vivent. Le renouveau, la renaissance passe aussi par la culture, par la réappropriation de notre histoire. C’est ce que j’essaie de faire avec saint Vincent Ferrier ».

Touna de Villeneuve, grand-mère et référente du mouvement Anne et Joachim

Comme grand-mère, que retenez-vous de la conférence de Monseigneur Centène ? 

<span »>Monseigneur Centène nous a livré un magnifique exposé sur la spiritualité de saint Vincent Ferrier, la vérité et l’universalité de son message : il ne faut jamais désespérer !
La foi ne se donne pas, de la main à la main, comme on transmettrait un objet… Nous nous efforçons de la « partager », en la vivant d’abord et en remerciant le Seigneur de tout ce qu’Il nous apporte. 

En ce qui nous concerne, tous nos petits-enfants sont baptisés mais pour d’autres grands-parents, c’est plus douloureux … Donc ils doivent tenir bon et garder la foi. 
Le message de saint Vincent Ferrier est très actuel pour ça : il s’est battu, il n’a pas baissé les bras. Son exemple nous stimule ! « . 

A venir le 8 décembre

Autour du 8 décembre, Fête de l’Immaculée Conception, le mouvement Anne et Joachim convie les grands-parents à des rencontres locales, en petits groupes : à Vannes, Lorient, Malestroit, Josselin, etc. « Nous échangerons sur le thème : « Quels sont les obstacles aujourd’hui pour que les jeunes adhèrent un peu à notre foi chrétienne ? Quelle espérance ? »

Voir le bulletin du mouvement Anne et Joachim

Prière des grands-parents

Seigneur, nous venons Te confier nos petits-enfants. Ils sont la promesse de demain. Donne-nous de poursuivre auprès d’eux la mission que Tu nous as confiée. Donne-nous un cœur plein de tendresse pour les accueillir, les écouter, les comprendre, dialoguer avec eux. Garde nous attentifs à ce qu’ils vivent. Donne à chacun de nous ton Esprit Saint : qu’Il nous inonde de ton amour, de ta sagesse et de ta force. Pour eux, nous T’offrons nos peines, nos pauvres santés, toutes les limites qui s’imposent progressivement à nous. Nous savons que de chacune de nos épreuves tu peux faire une source de grâces pour le monde, ce monde qu’ils sont appelés à réaliser. Nous Te remercions d’avance, Seigneur, de nous accorder tant de grâces, toi qui peux nous donner bien au-delà de ce que nous espérons. Nous Te prions avec Marie de Cana, notre Mère, Avec Anne et Joachim, tes grands-parents. Tous ensembles, réunis dans la communion des saints, nous pourrons ainsi contribuer à l’avènement de ton règne parmi nous. Amen. Prière des grands-parents

Contact

Touna de Villeneuve
06 28 05 52 50

 

Canonisation du Bienheureux Paul VI

Quatre ans après sa béatification, lors de la clôture du synode des Evêques sur la famille, la canonisation du Bienheureux Paul VI ce dimanche 14 octobre (au coeur du Synode consacré aux jeunes) est l’occasion de réfléchir à la fécondité de son témoignage et de son enseignement. À travers trois textes majeurs, et avec l’éclairage de Monseigneur Centène, trois axes se dégagent pour saisir toute l’actualité de celui qui fut le successeur de Pierre de 1963 à 1978 : l’enracinement dans la foi, la vocation à la sainteté et l’évangélisation.

En quoi l’enseignement magistériel, moral et spirituel, du Pape Paul VI continue d’éclairer l’Eglise ? En quoi le futur saint, est-il « un pape pour notre temps » ?

Le  Credo du Peuple de Dieu :
Forts dans la foi

Ce texte fondamental de Paul VI a été publié sous forme de motu proprio le 30 juin 1968, à l’issue d’une « année de la foi » (à l’instar de son prédécesseur, Benoît XVI en a proclamera une en 2012-2013). Dans cette profession de foi, développée à partir du Symbole de Nicée-Constantinople, le saint Père déploie les dogmes fondamentaux enseignés par l’Eglise.
Dans un climat de confusion postconciliaire, où circulaient remises en questions et interprétations modernistes erronées, l’enjeu était d’affirmer la continuité du Concile Vatican II avec le Magistère et la Tradition de l’Église.
À l’heure où l’Église connaît une période de turbulence, cet acte de foi invite aujourd’hui encore à repartir de la foi.

Paul VI est le pape qui a eu à mettre en œuvre les réformes du Concile Vatican II et qui a vécu de plein fouet une réception du concile qui a été inégale. Il a été confronté aussi à ceux qui, sous prétexte d’appliquer le Concile, appliquaient plutôt leur propre interprétation du Concile. Ce qui l’a amené à publier un certain nombre de textes comme le Credo du peuple de Dieu, dans lequel il remet en lumière des éléments essentiels de la foi catholique que le Concile n’a jamais prétendu évacuer, mais que certains, poussés par l’enthousiasme de l’application du Concile, avaient tendance à oublier où à mettre entre parenthèses. Monseigneur Centène

Humanae Vitae
Couples, soyez saints !

Cette lettre encyclique est publiée le 25 juillet 1968, quelques semaines après le Credo du Peuple de Dieu.

Dans la conférence qu’il a donnée le 4 août dernier à Kergonan à l’occasion du week-end organisé par les Centres Billings sur le 50ème anniversaire d’ Humanae Vitae, le cardinal Robert Sarah qualifiait l’encyclique d’« acte immensément prophétique », pointant le « courage, la foi en Dieu et la docilité à l’Esprit-Saint » qui ont été nécessaires à Paul VI dans le contexte de son époque. Au-delà des oppositions et de la réception contestée d’Humanae vitae, le Cardinal a affirmé que « L’Église ne peut enseigner autre chose que la vérité révélée, qu’elle a reçue du Christ, qui est la seule voie de bonheur et de sainteté pour les hommes ».
Paul VI invite les foyers chrétiens à la sainteté conjugale. « La matrice n’est pas l’interdit mais l’amour du bien. Contempler la vérité de l’être humain sexué et du couple. Or, pratiques contraceptives est contraire à la vérité de l’amour humain ». Le cardinal a ensuite encouragé les prêtres à prêcher cette bonne nouvelle de l’Évangile sur la sexualité et le mariage, pour « ouvrir aux couples la voie d’une vie heureuse et sainte ! ». Il a également exhorté les époux à devenir prophètes aujourd’hui, en témoignant des fruits des méthodes naturelles de régulation des naissances pour leur couple. Au delà de l’application d’une « méthode », il s’agit d’exercer sa fécondité selon la nature humaine et l’intention créatrice de Dieu. « Si, comme chrétiens, vous refusez la contraception, ce n’est pas d’abord « parce que l’Église l’interdit ». C’est plutôt parce que vous savez, par l’enseignement de l’Église, que la contraception est intrinsèquement un mal, c’est-à-dire qu’elle détruit la vérité de l’amour et du couple humain. Elle réduit la femme à n’être qu’un objet de plaisir et de jouissance toujours disponible à tout instant et en toutes circonstances aux pulsions sexuelles de l’homme. (…) Il faut dire combien le refus des pratiques et de la mentalité contraceptive libère le couple des pesanteurs de l’égoïsme. Une vie selon la vérité de la sexualité humaine libère de la peur ! Elle libère les énergies de l’amour, elle rend heureux ! Vous qui le vivez, dites-le ! Écrivez le ! Témoignez ! C’est votre mission ! ». 

La réception d’Humanae Vitae a été très difficile. Aujourd’hui, nous avons davantage de recul par rapport à cette vision des choses ; nous nous rendons compte que les progrès de la science et de la technique posent des problèmes qui ne sont pas résolus, en particulier dans tous les domaines qui concernent la bioéthique. De plus en plus, en tous cas dans l’Église, nous percevons la déshumanisation.
Aujourd’hui, nous nous rendons qu’Humanae Vitae est prophétique et en mesurons mieux la portée qu’au moment de sa sortie.  Nous voyons les fruits de l’encyclique à travers la vitalité de la Pastorale familiale, à travers tout ce qui est fait pour la théologie du corps de Jean-Paul II, du forum Waouh… Il y a une très grande richesse dans le diocèse, où plus d’une vingtaine de mouvements, liés à la Pastorale familiale, concernent la vie des familles et leur spiritualité.
Paul VI est vraiment un pape pour notre temps. D’un pape à l’autre, il y a toujours une continuité. Pour comprendre l’enseignement de l’Église, il faut comprendre que cet enseignement se développe de manière organique, et qu’il ne procède jamais par rupture, ou alors c’est qu’il n’est pas l’enseignement de l’Église. Il y a une réforme dans la continuité. Tout l’enseignement de Jean-Paul II et de Benoit XVI se fonde sur l’enseignement de Paul VI. D’ailleurs l’évêque Wojtyla a joué un rôle important dans la rédaction d’Humanae Vitae. Il ne faut pas s’étonner qu’il y ait une continuité entre la doctrine de ces deux grands papes. Monseigneur Centène.

Evangelii Nuntiandi 
L’évangélisation, raison d’être de l’Église

Consacrée à « l’évangélisation dans le monde moderne », l’exhortation apostolique commence par d’une réflexion sur le Christ, premier évangélisateur, à partir duquel l’Église est évangélisatrice. L’Eglise « existe pour évangéliser, c’est-à-dire pour prêcher et enseigner, être le canal du don de la grâce (…) ».
Paul VI insiste sur la nécessité d’une annonce explicite, sur le témoignage de vie comme premier moyen d’évangélisation ou encore sur la prédication à partir de la Parole. Il souligne l’action évangélisatrice de la famille, « Église domestique », et l’attention spéciale à porter aux jeunes. « Il faut par ailleurs que les jeunes, bien formés dans la foi et la prière, deviennent toujours davantage les apôtres de la jeunesse ».

Quant aux laïcs, Paul VI exhorte à s’investir dans  » le monde vaste et compliqué de la politique, du social, de l’économie, mais également de la culture, des sciences et des arts, de la vie internationale, des mass media ainsi que certaines autres réalités ouvertes à l’évangélisation comme sont l’amour, la famille, l’éducation des enfants et des adolescents, le travail professionnel, la souffrance(…) au service de l’édification du Règne de Dieu et donc du salut en Jésus-Christ ».

Monseigneur Centène, dans la deuxième partie de sa lettre pastorale pour le Jubilé saint Vincent Ferrier, se réfère plusieurs fois à Evangelii nuntiandi, dans les paragraphes consacrés à l’évangélisation « à la manière des apôtres ».

L’exhortation Evangelii Nuntiandi arrive vraiment à une période charnière de l’histoire.  La déchristianisation du monde était peut-être moins marquée qu’aujourd’hui, mais le monde n’était déjà plus porteur des valeurs de l’Evangile. C’est dans ce sens que Paul VI est un peu prophète et que son enseignement est actuel. Je l’ai rappelé dans la lettre pastorale car c’est actuel aujourd’hui et parce que c’est l’exemple que nous donne saint Vincent Ferrier.
Je pense que c’est le texte le plus important sur l’évangélisation puisque Paul VI, s’appuyant sur l’enseignement du Concile, nous rappelle que l’Église est faite pour évangéliser (…) Ou bien elle évangélise, ou bien elle n’est pas l’Église. L’évangélisation n’est pas liée à une situation conjoncturelle, c’est vraiment la nature même de l’Église, fondée par Jésus pour évangéliser : « Allez enseigner toutes les nations… Vous serez mes témoins, à partir de Jérusalem et de la Galilée, jusqu’aux extrémités de la terre… » Cela nous montre le caractère progressif de l’évangélisation ; il faut aller aux extrémités de la terre, mais il faut d’abord évangéliser à Jérusalem et dans toute la Galilée, c’est-à-dire chez nous d’abord (…) Il y a d’abord une sorte de capillarité de l’évangélisation.
Monseigneur Centène

 

Message du pape pour ce mois d’octobre

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Le Pape François a demandé à son Réseau Mondial de Prière d’aider tous les fidèles à prier davantage pendant ce mois d’octobre. 

Communiqué intégral ci-dessous ou sur le site Vatican.news

Ces dernières années et ces derniers mois, l’Église a vécu des situations difficiles, entre autres la révélation des abus sexuels, de pouvoir et de conscience de la part de clercs, de personnes consacrées et de laïcs, provoquant des divisions internes.

Sans nul doute, elles sont favorisées par le «mauvais esprit» qui trouve complicité en nous : «ennemi mortel de la nature humaine» (Exercices Spirituels de Saint Ignace de Loyola, n° 136). Dans la tradition chrétienne, diverses figures représentent la présence et la manifestation du mal dans le monde, par exemple, celle de «Satan», qui en hébreu signifie «adversaire», ou bien celle du diable, «Diabolos» en grec, c’està-dire celui qui divise et sème la discorde. La tradition biblique le nomme aussi le «séducteur du monde», le «père du mensonge», ou «Lucifer», celui qui se présente comme un ange de lumière, mais qui, sous l’apparence du bien, cherche à tromper.

Comme nous l’observons, le mal se manifeste de différentes façons et la mission d’évangélisation de l’Église devient plus difficile, et même discréditée de par nos connivences. Nous portons d’ailleurs une part de responsabilité en nous laissant entraîner par des passions qui n’ouvrent pas à la vraie vie ; parmi elles : la richesse, la vanité et l’orgueil. Ce sont des étapes par lesquelles le mal veut entraîner, et nous séduire. A partir de bonnes pensées et de bonnes intentions il conduit peu à peu les personnes vers ses intentions perverses (discordes, mensonges, etc…)

Le Pape François rappelait dans sa Lettre au Peuple de Dieu, du 20 août 2018 : « »Si un membre souffre, tous les autres souffrent avec lui »… Lorsque nous faisons l’expérience de la désolation que nous causent ces plaies ecclésiales, avec Marie il nous est bon « de donner plus de temps à la prière » (Saint Ignace de Loyola, Exercices Spirituels, 319), cherchant à grandir davantage dans l’amour et la fidélité à l’Église». Durant ce mois d’octobre, la Saint-Père demande à tous les fidèles un plus grand effort dans la prière personnelle et communautaire. Il nous invite à prier le Rosaire chaque jour, pour que la Vierge Marie aide l’Église en ces temps de crise, et à prier l’Archange Saint Michel afin qu’il la défende des attaques du démon. Selon la tradition spirituelle, Michel est le chef des armées célestes et le protecteur de l’Église (Apocalypse 12, 7-9)

Le Pape François nous invite à conclure le Rosaire avec une des plus anciennes invocations à la Sainte Mère de Dieu, «Sub Tuum Praesidium», et avec la prière traditionnelle à Saint Michel, écrite par Léon XIII.

Prière mariale «Sub tuum praesidium»

«Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu. Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers délivre-nous toujours, Vierge glorieuse et bénie. Amen»

Prière à l’Archange Saint Michel Saint Michel Archange

«Défendez-nous dans le combat et soyez notre protecteur contre la méchanceté et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous vous en supplions ; et vous, Prince de la Milice Céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amen.»

Pèlerinage feiz e Breizh – 1ère édition

Partis de Guénin, plus de 200 pèlerins ont marché vers le sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray, pour la première édition du pèlerinage « feiz e Breizh ».  Durant deux jours, ils ont prié pour la Bretagne : dans la communion des saints, à travers la prière du rosaire, les cantiques bretons, la confession et la messe célébrée dans la forme extraordinaire du rit romain. Ce pèlerinage a fédéré des pèlerins de Haute et de Basse-Bretagne, sous les bannières de Vannes, Lorient, Quimper, Brest, Saint-Brieuc, Rennes et Nantes : bretons de souche, bretons de cœur, bretons de passage, sans oublier la « diaspora » bretonne.

Bannières et oriflammes claquent tandis que la colonne avale le dernier des 50 kilomètres parcourus depuis Guénin (35 kilomètres pour les chapitres enfants). De la basilique vers laquelle ils marchent depuis deux jours, la flèche pointe enfin. Au sommet, Intron santez Anna, patronéz Breiz izél, Mamm karet… Dans les chapitres, adultes, enfants et jeunes allongent la jambe, égrenant avec la même ferveur les « Ave Maria- Me ho salud Mari -Je vous salue Marie ».

Ce nouveau pèlerinage est né de l’intuition de quatre pères de famille et anciens scouts, désireux de développer des liens d’amitié, enracinés dans la foi et dans la terre de Bretagne. Parce qu’ils ont perçu combien les liens fraternels, fondés sur l’esprit de bivouac et de pèlerinage, sont cruciaux pour leur vie chrétienne, ils ont eu l’intuition de lancer ce premier « feiz e Breizh ». L’esprit missionnaire n’a pas tardé à féconder leur initiative.

Mission, tradition, patrimoine

Mission, tradition et patrimoine : les trois piliers fondamentaux du pèlerinage feiz e Breizh s’interpénètrent et s’étaient réciproquement. Corentin Denis, à la tête du pôle Pèlerins, développe ce triptyque, en commençant par la mission. « La Bretagne a été pendant longtemps une terre de missionnaires. Aujourd’hui, cette terre devient une terre de mission. Donc, nous prions durant de ce pèlerinage pour devenir nous-mêmes des apôtres, pour avoir le zèle de la foi, et le zèle apostolique. Et c’est aussi prier pour les vocations. Le pèlerin, c’est la chrétienté militante en marche, en communion avec celle d’en haut« .

Deuxième pilier, la tradition de l’Eglise, suivant le magistère. « La Tradition, c’est quelque chose qui est vivant ! Notre attachement se fonde sur la forme extraordinaire du rit romain, une messe en latin – la langue universelle et liturgique de l’Eglise – sauf dans la partie qui est chantée puisque tous nos cantiques sont en breton ».

Pour le Père Raphaël d’Anselme, conseiller spirituel du pèlerinage et curé de la paroisse Saint Patern de Vannes, il s’agit de« déployer toute la beauté de la liturgie, de tout ce qui fait la grandeur de la tradition de notre Eglise, de notre patrimoine. Aujourd’hui, nous avons la chance de le célébrer à Sainte Anne. Une des spécificités de ce pèlerinage, c’est notre attachement à la tradition liturgique de l’Eglise qui met un point fort sur la transcendance et le sacré dans la liturgie, avec le chant grégorien. Pour les familles, c’est une aide à se tourner vers le Seigneur ».

Enfin, durant ces deux jours, le patrimoine religieux breton, tant matériel (chapelles, calvaires, fontaines) que spirituel (les saints, les cantiques, …) est venu nourrir les pèlerins : haltes dans les chapelles, histoire religieuse de la Bretagne, … « Nous essayons de mettre en avant ces spécificités et de les mettre en corrélation avec la foi. En Bretagne, il n’y a pas besoin de faire des exercices ou de la gymnastique car les choses se sont emboîtées dès le début ! ».

Le Père Ivan Brient, vicaire général en charge de la pastorale en langue bretonne, a rejoint les pèlerins sur leur lieu de bivouac, à Bieuzy chez les Sœurs Coopératrices du Christ-Roi (maison Notre-Dame de Fatima).

Un « trésor » à faire découvrir

Epris à la fois de liturgie traditionnelle et de culture bretonne, Vincent Le Roux a accueilli cette première édition avec enthousiasme.  « C’est quelque chose qui manquait : un pèlerinage de la tradition mais axé sur la culture bretonne. Pour moi, c’est une aubaine de pouvoir prier en breton et de faire découvrir et partager la culture bretonne aux pèlerins qui pour la plupart ne sont pas bretonnants ».
Kalon Sakret Jésus, Intron Santez Anna, Ô Rouanez Karet en Arvor, etc. Le répertoire de cantiques bretons choisis pour cette première édition se voulait assez simple et relativement connu, pour permettre aux pèlerins de les chanter pendant la marche et aux messes. « C’est tout un pan de notre patrimoine culturel et religieux qui est aujourd’hui méconnu, ajoute Vincent, il y a tout un travail de réappropriation, au niveau des cantiques. Il faut faire réapprendre tout ce trésor, ce patrimoine qui a été mis sous le boisseau et le faire resplendir ». 

Pour Vincent, piété et culture bretonne se fécondent mutuellement. « C’est un ‘plus’ pour l’expression de la foi : les cantiques bretons sont magnifiques, avec des textes très profonds sur le plan théologique. Et sur le plan de l’intériorité, une grande piété à la Vierge, une dévotion aux saints bretons et aux saints de l’Eglise universelle. Au niveau du patrimoine (bâti), le surnaturel est présent partout en Bretagne ».

Saint Vincent Ferrier, un « avocat » pour les bretons

Trois saints protecteurs ont accompagné les pèlerins : Sainte Anne, patronne de la Bretagne, Saint Michel Archange, patron de la France, et enfin Saint Vincent Ferrier, venu prêcher il y a 600 ans en Bretagne. Tandis que le diocèse de Vannes célèbre le jubilé saint Vincent Ferrier, le Père Raphaël d’Anselme a pointé dans son homélie, l’actualité de son appel à la conversion et a rappelé son message aux bretons, quelques jours avant sa mort : « Messieurs les Bretons, je serai votre avocat devant le tribunal de Dieu (…) pourvu que vous ne vous écartiez pas de ce que je vous ai enseigné ».
« Demandons qu’il intercède pour notre Bretagne, demandons qu’elle retrouve la foi de nos parents, de nos grands parents, la foi qui a si profondément marqué tous nos territoires » a conclu le Père d’Anselme.

Pour la seconde édition, la jeune association feiz e Breizh donne rendez-vous aux « bretons de cœur » en 2019.

La nécessité de la conversion

Le pape François ne perd jamais une occasion d’insister sur la double qualité de «disciple – missionnaire» pour caractériser le fidèle du Christ. L’exercice d’une mission confiée par l’Église ne se réduit pas à l’accomplissement d’une tâche réglementée. L’exercice de la mission ne peut être fécond que s’il est d’abord le débordement d’un coeur de disciple. Être disciple, se mettre à l’école du Christ est toujours premier.

Que cette année jubilaire soit donc l’occasion de faire le point sur notre relation personnelle avec le Christ :
► quel contact entretenons-nous avec lui ?
► comment nous laissons-nous renouveler constamment par le Ressuscité
pour faire de Lui le Maître de notre existence ?
► est-il pour nous le Chemin, la Vérité et la Vie ?
► quelle lumière recevons-nous de lui face aux idéologies qui cherchent à exclure Dieu du monde qu’Il a créé ?

La prière personnelle et communautaire, le contact avec la Parole de Dieu pour nourrir notre foi et surmonter nos doutes, la place essentielle de l’Eucharistie qui est la source et le sommet de la vie chrétienne sont les liens qui nous unissent au Christ Ressuscité. Après avoir écouté la Parole, les disciples d’Emmaüs ont prié Jésus de rester avec eux et ils l’ont reconnu à la fraction
du pain avant d’être envoyés vers les autres disciples.(25) Le livre des Actes des Apôtres ne nous rappelle-t-il pas que les premiers chrétiens « étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières (26) » ?

La rencontre personnelle avec le Christ est une rencontre transformante. Sans cette rencontre, l’évangélisation risque de n’être qu’un ensemble de méthodes, de techniques, de recettes destinées à convaincre mais qui passeront toujours à côté de leur véritable objectif.

Sans cette rencontre et l’ouverture à la conversion permanente qu’elle suscite, l’Église risque de n’être qu’une O.N.G. en quête d’influence.

Après vingt ans passés au service de l’Église, saint Vincent Ferrier a vécu une véritable conversion : « Ma conversion fut en Avignon ». Cette seconde conversion est la concrétisation de la parole de Jésus à ses disciples : « Je ne vous appelle plus serviteurs mais amis, parce que tout ce que j’ai reçu de mon Père, je vous l’ai fait connaître (27)».

Notre vie chrétienne a toujours besoin de ce second souffle. Certes, il est un don de Dieu, il n’est pas le fruit d’une décision de notre part, mais il est toujours le corollaire de notre ouverture à la grâce et de notre désir de nous donner. La pastorale ne peut être authentique et féconde que si elle est le débordement d’un coeur qui aime, le témoignage de l’amour de Dieu reçu et communiqué. C’est en ce sens que le Pape Paul VI aimait à dire :
« L’homme contemporain écoute plus volontiers les témoins que les maîtres, ou, s’il écoute les maîtres, c’est parce qu’ils sont des témoins (28 )».

L’Évangélisation ne repose pas d’abord sur l’action, sur des techniques, sur l’investissement de moyens humains et financiers. Il n’y a pas de retour sur investissement à attendre. Elle repose d’abord sur l’authenticité de notre vie de foi, sur le primat de la grâce et de la vie spirituelle.

Le « disciple-missionnaire » est d’abord disciple, faute de quoi il n’entretient que des structures auto-référentes mais malheureusement trop souvent vides.

Celui qui est devenu disciple devient à son tour missionnaire parce que tout baptisé est invité à marcher sur les traces du Christ et, en même temps, est envoyé en mission par la force du Saint-Esprit. Tous les baptisés, disciples de Jésus, sont responsables pour que la Bonne Nouvelle arrive jusqu’aux extrémités de la terre. Celui qui a rencontré le Christ Ressuscité dans sa vie et qui tâche de vivre l’Évangile devient témoin dans son milieu de vie. « Finalement, celui qui a été évangélisé évangélise à son tour : il est impensable qu’un homme ait accueilli la Parole et se soit donné au Règne sans devenir quelqu’un qui témoigne et annonce à son tour. (29)»

(25) Lc 24, 13-35
(26) Ac 2, 42
(27) Jn 15, 5
(28) Paul VI, Allocution aux membres du Conseil des Laïcs, 2 octobre 1974 AAS 66, Evangelii Nuntiandi n°41, page 56.
(29) Paul VI, Evangelii Nuntiandi n°24.

 

Accueillir l’enseignement sur les fins dernières

En 2008, à l’occasion de sa visite aux États-Unis, le Pape Benoît XVI, s’adressant aux évêques américains, leur disait : « Nous devons  reconnaître avec préoccupation l’éclipse presque totale du sens eschatologique dans beaucoup de nos sociétés de tradition chrétienne ». Et il est vrai que le thème des fins dernières a pratiquement disparu de la prédication. Nos sociétés se sont matérialisées. La recherche du profit est devenue pour beaucoup la seule préoccupation, bien vivre sur cette terre, la seule finalité.

Face à cette situation, beaucoup de chrétiens n’ont pas d’autre ambition que d’organiser ce monde conformément à la justice sociale. Prêcher sur le bonheur du Ciel apparaît à beaucoup comme un risque de démobilisation dans la recherche du bonheur sur terre. Les accusations des philosophies du doute, qui présentaient la religion comme « l’opium du peuple », ont porté leur fruit jusque dans la prédication. Pourtant, saint Paul écrit dans sa première lettre aux Corinthiens : « Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes (64)». C’est dans cette ligne qu’il nous faut resituer la prédication de saint Vincent Ferrier, que l’on surnomma « L’Ange de l’Apocalypse » et « La Trompette du Jugement Dernier ». Pourquoi annonçait-il les fins dernières ? Pourquoi ce thème est-il toujours d’actualité ?

La première raison est que le Seigneur « nous a fait et nous sommes à lui, nous son peuple, son troupeau (65) ». Saint Augustin écrit au premier chapitre de ses Confessions : « Tu nous as fait pour toi Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose pas en toi (66)». Sur le plan anthropologique, l’aspiration à l’infini qui habite l’homme, dans sa nature finie et contingente, donne sens à son existence et est un puissant moteur d’humanisation dans le dépassement de soi.

Par ailleurs, l’annonce des fins dernières – le Jugement, le Ciel, l’enfer – est toujours présente dans les paraboles du Christ, dans son Évangile. Toutes les réalités de la vie humaine et du cours de la nature permettent au Christ de parler du Royaume à venir, de la mission, de la vie éternelle. C’est l’an- nonce du Royaume qui permet à l’homme de se déterminer pour ou contre la vie éternelle. C’est la dramatique possibilité de se déterminer pour l’acceptation ou le rejet de cette vie qui fonde sa liberté.

L’annonce des fins dernières permet de jeter un rayon de lumière sur le  mystère de la coexistence du bien et du mal dans le monde et dans  nos vies. Non seulement ils  coexistent mais ils grandissent ensemble, comme nous le montre la parabole du « bon grain et de l’ivraie » (67) ». Dans le monde, l’œuvre du mauvais s’oppose à la venue du Royaume et se mêle à la Parole pour en brouiller la compréhension : « Le champ, c’est le monde (68) ». 
Les racines du bien et du mal s’entremêlent au point qu’en croyant arracher l’ivraie, on risque d’arracher aussi le bon grain. En interdisant aux serviteurs d’arracher l’ivraie, le maître du champ met l’accent sur le fait que le temps de Dieu n’est pas le temps des hommes, que la patience de Dieu est le meilleur allié de sa miséricorde et de sa justice. Mais le temps de Dieu viendra et si Jésus évoque la fournaise, «les pleurs et les grincements de dents (69)», ce n’est pas pour nous accabler de crainte, c’est au contraire pour nous soutenir et nous encourager. L’épanouissement de l’ivraie au milieu du bon grain pourrait être une cause de scandale ; la révélation de la différence entre le sort final de l’un et l’autre doit nous pousser à préserver la grâce reçue au jour du baptême.

Le bien et le mal, et c’est un mystère plus grand encore, coexistent même au sein de l’Église visible. « Le Royaume de Dieu est encore comparable à un filet que l’on jette à la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.(70) » Quand les médias font leurs gros titres sur « ce qui ne vaut rien », nous risquons de perdre de vue les paniers dans lesquels « on ramasse ce qui est bon » et d’être ébranlés dans notre foi. Les contemporains de saint Vincent Ferrier qui avaient sous les yeux les fresques de Kernascléden, ou d’autres qui ont disparu, ne s’étonnaient pas de voir des têtes tonsurées dans les marmites infernales ou des cardinaux entraînés dans des danses macabres. La prédication sur les fins dernières prémunit la foi d’un idéalisme trompeur et décevant qui risque parfois de la faire sombrer. Quand nous constatons la réalité de la coexistence du mal et du bien dans l’Église elle-même, demandons au Seigneur la grâce de ne pas nous focaliser sur ce qui est cause de scandale, mais sur ce que nous pouvons faire nous- mêmes pour construire l’Église et devenir ainsi membres du Royaume.

Face au scandale du mal, aujourd’hui comme dans le siècle très troublé de saint Vincent Ferrier, la prédication des fins dernières a pour but principal de nous faire contempler et désirer le sort final des justes et de nous éviter de sombrer dans un désespoir mortifère : « Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende (71) ».

Enfin, la prédication des fins dernières permet de relativiser les choses présentes tout en leur donnant corps. Dieu ne dit pas son dernier mot par nos actes. De la création au Royaume, il n’y a pas une croissance linéaire. Nos actes peuvent nous préparer à accueillir le Royaume, ils n’en conditionnent pas la venue. Nous ne construisons pas le Royaume à la force du poignet, c’est le Royaume qui vient à nous. Entre la création et le Royaume, il n’y a pas une différence de degré mais une différence de nature. Tous les efforts humains, pour grands et méritoires qu’ils soient, ne peuvent suffire à construire le Royaume : « Sur le silex, le mineur a porté la main, il a bouleversé les montagnes par la racine. Dans les rochers il a percé des galeries, et tout ce qui est précieux son œil l’a vu. Il a colmaté les suintements des fleuves et amené au jour ce qui était caché. Mais la Sagesse où la trouver ? L’intelligence où est son lieu ? L’homme n’en connaît pas la valeur. Elle ne se trouve pas sur la terre des vivants (72) ». Saint Paul dans la première lettre aux Corinthiens nous rappelle que « la figure de ce monde passe (73) ». Dans son Exhortation apostolique sur l’appel à la sainteté dans le monde actuel, le Pape François renvoie dos à dos « deux ennemis subtils de la sainteté », le gnosticisme et le pélagianisme (74). Pas plus que la sainteté, le Royaume n’est produit par la connaissance ni par la volonté. Il nous est donné et cela évite que ne pèse sur nous une responsabilité écrasante.

Par ailleurs, aucune construction humaine ne peut prétendre être le Royaume ni en revendiquer les prérogatives.

Dans le même temps, et par une sorte de contraste, la prédication des fins dernières donne corps aux choses présentes. Elle donne tout son poids au temps qui passe. Nous ne croyons pas à la réincarnation et le temps qui nous est donné est compté. C’est en ce monde qu’il faut nous préparer à accueillir le Royaume qui vient. C’est dans la nuit de ce monde qu’il nous faut garder nos lampes allumées (75).

La contemplation des fins dernières nous pousse à travailler, à rendre saintes les choses présentes, non seulement dans notre propre vie mais aussi dans le monde qui nous entoure ; et de cette dernière considération naît l’engagement social de l’Église. « Dans le Christianisme, il ne peut y avoir aucune place pour la religion purement privée : le Christ est le sauveur du monde et nous ne pouvons séparer notre amour pour lui de notre engagement à édifier l’Église et à étendre son Royaume. Dans la mesure où la religion devient une affaire purement privée, elle perd son âme même. (76)»

(64) 1 Co 15, 19.
(65) Ps 99, 3b.
(66) Saint Augustin, Les Confessions, Livre I chapitre 1.
(67) Mt 13, 24-30.
(68) Mt 13, 38.
(69) Lc 13, 28 ; Mt 13, 40.42.
(70) Mt 13, 47-50.
(71) Mt 13, 43.
(72) Job 28.
(73) 1 Co 7, 31.
(74) Gaudete et exultate chapitre II.
(75) Cf Mt 25, 1 – 13.
(76) Benoît XVI discours du 16 avril 2008.

 

Redécouvrir le sens de la transcendance

L’iconographie représente souvent saint Vincent Ferrier surmonté d’une auréole sur laquelle nous pouvons lire : « Craignez Dieu et rendez-lui honneur ». Saint Jean écrit dans sa première lettre : « Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte (56) ». Dans le sens le plus courant, « craindre » signifie « redouter ». À l’époque de saint Vincent Ferrier, la peur est un sentiment omniprésent car l’insécurité est totale, la guerre et la peste rendent les forces hostiles toujours présentes à l’homme. Les danses macabres sur les fresques de certaines églises donnent une belle illustration des préoccupations des hommes de ce temps-là. Beaucoup plus que nous, l’homme du Moyen-Âge est proche de l’homme de la Bible. Comme lui, il vit dans un univers qu’il maîtrise mal, dont il ne connaît pas les rouages et qui, très vite, peut s’avérer hostile.

Pétri de culture biblique, saint Vincent Ferrier sait que face à tous ces dangers, la voix du Seigneur rassure : « Ne crains pas, c’est moi ton bouclier (57) », dit Dieu à Abraham, qui va livrer bataille pour libérer Loth, son neveu. Isaac est rassuré de la même manière dans le conflit qui l’oppose aux Philistins :

« Je suis le Dieu d’Abraham ton père, ne crains pas car je suis avec toi (58) ». Il sait que, « qui s’appuie sur le Seigneur ressemble au Mont Sion : il est inébranlable, il demeure à jamais (59)». La crainte du Seigneur a donc pour premier effet de relativiser la crainte que peuvent inspirer les hommes ou les éléments naturels, tout comme les trois premiers commandements placés en tête du décalogue libèrent l’homme de toute domination que l’on prétendrait lui imposer.

« Craignez Dieu et rendez-lui honneur. » Ce que saint Vincent Ferrier recommande, c’est la vertu de religion qui associe de façon caractéristique le sens de la transcendance au service et à l’amour de Dieu et du prochain. Tout en mesurant la distance infinie qui le sépare de Dieu, l’homme sait que

Dieu l’a choisi, qu’il a fait alliance avec lui et qu’il l’aime. La crainte, comprise en ce sens, est associée à la connaissance de Dieu : « Sur lui reposera l’esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur (60)». Dans l’évangile de saint Luc, Jésus associe le fait de ne pas craindre Dieu à celui de ne pas respecter les autres : « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes (61) ».

Une des caractéristiques de notre société est la perte du sens de la transcendance. Notre époque, sécularisée et relativiste, semble enfermée dans ses propres limites, livrée à sa seule immanence, dans le refus de toute verticalité. Une adjointe en Pastorale Scolaire demandait un jour à ses élèves :

« Parmi les commandements de Dieu, quels sont ceux qui vous semblent aujourd’hui inutiles ? » Ils répondirent unanimement : « Les trois premiers ! ». Cette réponse est caractéristique d’une mentalité qui, dans la pratique, se passe de Dieu et ne reconnait au fait religieux que le vague mérite d’une possibilité d’organisation sociale. Mais cette organisation sociale n’a plus de fondements, plus de régulateur, plus de garant.

Dans un monde sans transcendance, où le « comment » du fonctionnement des choses prend le pas sur le « pourquoi » métaphysique, seule la réussite du plus fort finit par s’imposer. L’immanentisme de notre modernité tar- dive, qui se présente comme l’aboutissement de nos aspirations à la liberté, aboutit en fin de compte à l’asservissement à la force. Tant pis pour les faibles, les inadaptés au monde tel qu’il va. Pascal pourrait écrire quelques pensées supplémentaires dans ses Considérations sur la misère de l’homme sans Dieu pour lutter contre « la culture du déchet » que le Pape François dénonce avec tant de force, quand il évoque les structures économiques de notre époque.

Au-delà de ses conséquences sociales, le refus de la transcendance n’est pas sans effets sur l’humanité elle-même et sur son évolution. Le fait de priver l’homme de tout appel à un ailleurs, capable de transcender sa nature contingente et sa finitude, ne l’empêche pas d’être habité par un désir infini et d’aspirer à l’infini. La seule porte qui lui sera ouverte sera, dès lors, la tentation du transhumanisme qui consiste à utiliser toutes les ressources de l’intelligence artificielle, de la robotique et des nanotechnologies dans le but prométhéen de faire un surhomme, rêve d’apprenti-sorcier qui cherchera à remplacer l’humanité par une espèce plus adéquate. Après la mort de Dieu la mort de l’homme ?

Nous n’avions sans doute jamais été aussi près de la question que pose le Père Henri de Lubac dans Le drame de l’humanisme athée : « Retournerons-nous à la barbarie, à une barbarie sans doute très différente de l’ancienne, mais sans doute aussi beaucoup plus atroce, barbarie technique et centralisée, barbarie réflexivement inhumaine ? Ou saurons-nous retrouver, dans des conditions différentes, avec une conscience approfondie et pour un plus libre et plus magnifique essor, le Dieu que l’Église nous propose toujours, le Dieu vivant qui a fait l’homme à son image ? Telle est, par-delà tous les problèmes qui nous sollicitent, la grande question qui se pose aujourd’hui (62) ».

Le « Craignez Dieu et rendez-lui honneur « de saint Vincent Ferrier nous rappelle la nécessité de redécouvrir la transcendance de Dieu pour sauver la place de l’humanité. Affirmer que l’homme est sacré n’a de sens que s’il existe une référence à un « sacré » transcendant. Saint Irénée l’assurait déjà au IIe siècle : « La gloire de Dieu c’est l’homme vivant ; la vie de l’homme c’est de contempler Dieu (63)».

L’évangélisation va de pair avec la redécouverte du sens du sacré qui, en disant ce qu’est Dieu, nous dit aussi ce qu’est l’homme : image de Dieu et capable de Dieu. Cette redécouverte, plus que par des mots, peut se faire par la liturgie dans laquelle Dieu lui-même agit en faveur de l’homme pour le sauver. Le soin que saint Vincent Ferrier apportait aux célébrations liturgiques peut être pour nous source d’inspiration aujourd’hui.

(56) 1 Jn 4, 18.
(57) Gn 15, 1.
(58) Gn 26, 24.
(59) Ps 124, 1.
(60) Is 11, 2.
(61) Lc 18, 2.
(62) Henri de Lubac, Le drame de l’humanisme athée, Editions du Cerf 1999, pages 69-70.
(63) Saint Irénée, Adversus hereses, livre IV, 20, 7. 6

Soyez saints !


« La sainteté est le visage le plus beau de l’Eglise », rappelle le Pape François dans son exhortation apostolique « Gaudete et exsultate » (n°9) sur l’appel à la sainteté dans le monde actuel. A l’approche de la Toussaint, où l’Église célèbre dans une même fête la sainteté d’une multitude, et en cette année jubilaire, où l’exemple de saint Vincent Ferrier stimule le diocèse de Vannes, quelles pistes pour se préparer à fêter les saints ? 

« Nous fêtons aujourd’hui la cité du ciel, notre mère la Jérusalem d’en haut ; c’est là que nos frères les saints, déjà rassemblés, chantent sans fin ta louange. Et nous qui marchons vers elle par le chemin de la foi, nous hâtons le pas, joyeux de savoir dans la lumière ces enfants de notre Église que tu nous donnes en exemple ». Préface de la messe de tous les saints

Comme la préface de la solennité de tous les saints nous y invite, regardons l’Église « d’en haut », dans sa beauté d’épouse du Christ, pour goûter, dans la communion des saints, à une joie profonde.

TOUSSAINT : se préparer à fêter la Toussaint, trouver une messe, autres initiatives, …

« Hâter le pas » derrière saint Vincent 

Dans sa lettre pastorale du 29 septembre, Monseigneur Centène insiste sur l’actualité des saints. « On les croit loin derrière nous alors qu’ils nous tracent le chemin, nous attendent au carrefour suivant et nous précèdent dans le Royaume ». Dans cette marche, les saints et saint Vincent Ferrier en particulier, montrent le chemin de l’union au Christ. Décortiquant la trajectoire spirituelle de saint Vincent, en particulier sa conversion, et son engagement sans faille au service de la mission, Monseigneur Centène pose des balises pour vivre ce don de la sainteté, reçu au baptême. Le chrétien est d’abord celui qui suit le Christ : un disciple-missionnaire tendu vers le Christ.

« Au fond, la sainteté, c’est vivre les mystères de sa vie, en union avec lui ». Gaudete et exsultate, n°20

A partir du Christ et à travers la figure de saint Vincent, l’Évêque développe le lien intime entre sainteté et mission, entre conversion et évangélisation.

Sainteté, conversion et mission

Saint Vincent Ferrier incarne ce triptyque au coeur de la vie chrétienne : conversion, mission et sainteté. Le Christ Lui-même l’envoie « prêcher à la manière des apôtres ».« Saint Vincent Ferrier a fait cette rencontre (avec le Christ Ressuscité), le 3 octobre 1398 en Avignon. C’est cette rencontre qui a donné une nouvelle impulsion à sa vie ».  De la rencontre avec le Christ, jaillit la dynamique de « sortie », à Sa suite et en union à Lui.  « Si nous sommes chrétiens, ce n’est pas seulement parce que nos parents nous ont fait baptiser mais parce que nous avons le désir de suivre le Christ. » Quant aux moyens de la mission, la vie du saint trace des pistes pour aujourd’hui  : l’enracinement dans l’Église, fondée par Jésus pour évangéliser ; le dépouillement et la pauvreté des moyens ; le témoignage à plusieurs, en Église. (Lire ici)

Les béatitudes, carte d’identité du chrétien

L’Évangile des béatitudes, lu à la messe de la Toussaint, vient éclairer le sens de la sainteté.  » Si quelqu’un d’entre nous se pose cette question, “comment fait-on pour parvenir à être un bon chrétien ?”, la réponse est simple : il faut mettre en œuvre, chacun à sa manière, ce que Jésus déclare dans le sermon des béatitudes [66]. À travers celles-ci se dessine le visage du Maître que nous sommes appelés à révéler dans le quotidien de nos vies ». (Gaudete et exsultate, troisième chapitre « À la lumière du Maître »).

À la lumière des béatitudes, le service diocésain de catéchèse propose aux parents, grands-parents et catéchistes de partir de la vie de saint Vincent Ferrier (voir ci-dessous) pour faire découvrir aux enfants le sens de la Toussaint.

Les fins dernières

A l’approche de la Toussaint, et « alors que nous constatons la réalité de la coexistence du mal et du bien », et ce, dans l’Église elle-même, la prédication de saint Vincent Ferrier sur les fins dernières est d’une actualité lumineuse, lui que l’on surnommait « L’ Ange de l’Apocalypse » et « La Trompette du Jugement Dernier ».  En effet, « face au scandale du mal, aujourd’hui comme dans le siècle troublé de saint Vincent Ferrier, la prédication des fins dernières a pour but principal de nous faire contempler et désirer le sort final des justes et de nous éviter de sombrer dans un désespoir mortifère : « Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père » (Mt 13, 43). Lire le chapitre de la Lettre pastorale

Le Royaume vient : il faut l’annoncer et se préparer à l’accueillir.  Comment ? Dans son exhortation Gaudete et Exsultate, le saint Père identifie un « critère » décisif : les œuvres de miséricorde envers le prochain, comme étant « les œuvres extérieures qui manifestent le mieux notre amour de Dieu ». C’est dans le don de soi que se trouve le vrai bonheur, comme en témoigne, là encore, la vie de saint Vincent Ferrier. Monseigneur Centène le développe dans la dernière partie de sa lettre pastorale, intitulée « Des fins dernières au service du prochain ». Lire ici

« Fêtons la Toussaint »

Que fête-t-on à la Toussaint ? Qui sont les saints ? Que signifie être saint ? En quoi cela nous concerne ? Hommes, femmes, enfants et adultes, catéchistes, moine, … Ils témoignent du sens qu’ils donnent à cette fête et de l’appel à la sainteté. Joyeuse Toussaint !

Des suggestions de chants pour la messe : « Aujourd’hui, c’est jour de fête »(couplets adaptés à la Toussaint) ou encore « Peuple de Dieu, cité de l’Emmanuel » Voir les paroles des chants

Du 2 au 4 novembre : Week-end « La sainteté, mission impossible ? » organisé par Beizh Fides 56
De Sainte-Anne, à Saint Jean-Paul II, en passant Saint Vincent Ferrier, les grands saints qui ont marqué l’histoire de la Bretagne, et de Sainte -Anne d’Auray… Conférences, visites…. profitez de ce week-end pour découvrir la grandeur des saints… Voir le site de l’association Breizh Fides

(Fondée en janvier 2018, Breizh Fides 56 a pour objectif de développer en Bretagne, le tourisme religieux et culturel afin de valoriser le patrimoine historique, culturel, architectural, ainsi que l’art sacré.)

Avec les enfants

  • Livret d’activités proposé par le service diocésain de catéchèse : « Tous vers la sainteté : les béatitudes avec saint Vincent Ferrier »
    Obtenir le Livret auprès du service diocésain de catéchèse
  • La randonnée des Béatitudes (Revue Oasis du SNCC n°9) : un outil du service national de la catéchèse et du catéchuménat pour découvrir les béatitudes, chemin de sainteté qui nous configure au Christ Voir le jeu
  • Confectionner une icône de son saint patron dans le magazine Filotéo n°253
  • Fabriquer un vitrail pour la Toussaint : télécharger la fiche ici
  • Mots-croisés de la Toussaint (Source : Idées-caté) A retrouver dans le livret de la catéchèse