Le nombre de prêtres diminue, comment peut-on réorganiser le territoire pour pallier à cette réalité et garder du lien entre tous, dans une dynamique missionnaire ?
Rencontre des prêtres et des LEME du pays
Communautés de paroisses ? Ensembles paroissiaux ?
Explications ci-dessous :
« Le carême est un temps où nous sommes appelés à faire des choix, même si la vie nous impose d’en faire à tout instant : il y a des choix plus importants que d’autres, il y en a même qui sont décisifs (…) ».
Convertissez-vous et croyez à la bonne nouvelle !
« Jésus invite les foules à deux attitudes : ‘convertissez-vous et croyez à la Bonne nouvelle’.
Convertissez-vous : il n’y a pas de carême sérieux sans un effort véritable, que chacun peut librement décider (…). Le carême doit être un certain désert pour retrouver l’essentiel. Et cette nouvelle manière de vivre est une conversion.
Croyez à la bonne nouvelle : un carême sérieux comporte aussi un effort pour nourrir notre foi par des temps de prière plus fréquents, plus réguliers, une lecture et une médiation plus régulière de l’Evangile, une pratique plus assidue des sacrements, plus particulièrement du sacrement de réconciliation.
Si nous menons ces combats– conversion et foi – alors, au bout de la route, au terme de notre randonnée, célébrer Pâques revêtira toute sa signification.
Prions pour que notre carême soit vraiment un temps de grâce, le temps « favorable » et, pour nous tous, une période de sanctification, un temps qui nous est donné pour mener une vie chrétienne plus intense en vue du salut auquel le Seigneur nous appelle ».
Dimanche 11 février : messe à Mauron, à la rencontre des paroissiens du doyenné :
Prochain rendez-vous : la messe des cendres
Le père Crispin accueille Monseigneur Centène et le père Philippe Le Bigot, vicaire général
« La joie qui entre au coeur est indescriptible, cette joie qui est celle de chacun de nous, de voir venir jusqu’à nous le pasteur que Dieu a placé à la tête du diocèse dont nous faisons partie. Elle se hâte, cette joie, d’exploser en reconnaissance au Père Eternel. »
« Monseigneur et cher Père, nous sommes heureux de vous recevoir et vous souhaitons la bievenue, vous êtes chez vous, nous nous laissons nourrir par vous. Que le Seigneur gouverne vos pas. »
Monseigneur Centène : « Je suis très heureux d’être avec vous ce matin au début de ma visite pastorale du pays de Ploërmel. […]Ce n’est pas une inspection générale, c’est un temps donné par le pasteur pour vivre avec les fidèles chrétiens du pays, […] pour vivre une expérience commune de vie chrétienne. »
Depuis son arrivée dans le diocèse, Monseigneur Centène est allé à la rencontre de tout le territoire. Cette année il reprend une série de visites, inaugurant une nouvelle formule orientée vers les équipes pastorales*, dans le pays de Ploërmel.
Article paru dans Cem n°1471
Retrouvez chaque jour des nouvelles de la visite en Une du site !
Ecouter l’interview du père Christophe Guégan sur RCF ci-dessous
« Nous souhaitons réaliser ces visites dans une perspective de réaménagement pastoral, afin de nous adapter au mieux aux réalités de terrain, créer des pôles de vie, particulièrement en milieu rural, « pour que les générations à venir Le connaissent», explique Monseigneur Centène.
Pour cela, six « chantiers » ont été identifiés, ayant déjà fait l’objet de réflexions en équipes – qui donneront lieu à des échanges et décisions au cours de la visite : 1-réorganisation territoriale -2-maison ND du carmel -3-monde rural -4-ND du Roncier -5-Pastorale des vocations -6-pastorale des jeunes
« Face à cela, il s’agit de se poser les bonnes questions » nous dit le père Christophe Guégan, curé de Ploërmel et archiprêtre du pays de Ploërmel. « Aujourd’hui nous avons une bonne vision du tissu social et économique du pays, indispensable pour l’état des lieux. Nous sommes conscients des enjeux pour l’Eglise de demain et de l’importance d’agir dès maintenant. Mais il nous faut agir avec réflexion. L’analyse étant faite, nous sommes maintenant dans une phase de mûrissement des propositions à présenter à l’évêque et à discuter avec lui.»
« Chaque chantier donnera lieu à des rencontres, au cours de la visite pastorale, avec des personnes ressources, acteurs du domaine concerné, invitées autour de l’évêque, afin d’appuyer nos réflexions au plus près de la réalité. »
Désormais le paysage économique, sociologique, politique s’impose à nous. Un représentant de la communauté de Communes viendra nous présenter cette nouvelle organisation territoriale et ses projets. Puis une rencontre avec les maires est prévue. La rencontre du chantier jeunes se fera avec les directeurs d’écoles, de collèges, de lycées du pays, mais aussi avec la pastorale des jeunes du pays et celle du diocèse, l’aumônerie de l’enseignement public, les représentants des MEMO (Mission Etudiante du Morbihan). La pastorale des jeunes amène naturellement à la pastorale des vocations. Comment donner aux jeunes les conditions pour qu’ils entendent l’appel du Seigneur à Lui consacrer toute leur vie dans le célibat consacré. Une rencontre avec les religieux et les religieuses aura lieu à l’abbaye de Campénéac. Pour le chantier « monde rural », des agriculteurs seront présents.
«Mais les chantiers ne sont pas cloisonnés, milieu rural, découpage territorial, réseaux jeunes… ils sont imbriqués les uns aux autres, tous liés aux constats que l’on peut faire » En voici quelques-uns parmi d’autres :
Réinvestir le monde rural, être plus présents auprès des jeunes, attentifs aux ressources de terrain… autant de problématiques à résoudre, auxquelles Monseigneur Centène donne déjà une orientation :
« Il nous faut miser sur les lieux où il y a une grande vitalité. Les points polarisants doivent être des lieux- source et non des lieux « embouchure », des lieux d’où vont partir les ressources, et non vers lesquels elles vont converger, en partant des réalités de terrain. »
« Nous aurons, à la suite de la visite de Monseigneur Centène, une feuille de route pour les 15-20 ans à venir », reprend le père Christophe Guégan, « qui impliquera de mettre en œuvre des choses dès aujourd’hui. » Et de conclure : « Le pays de Ploërmel est en pleine mutation. En tant qu’Eglise, nous nous devons d’accompagner cette mutation, mais sans nous épuiser, en faisant les choix qui nous permettront de garder toujours une dynamique pastorale forte, avec les ressources que nous pourrons développer.»
*Il faut entendre, par équipe pastorale, les « personnes (prêtres, diacres, laïcs) ayant reçu une lettre de mission de la part de l’évêque et qui collaborent à la charge pastorale du curé. Elle s’efforce, sous la responsabilité du curé, de décider, de mettre en œuvre et de coordonner les activités habituelles ou exceptionnelles de la paroisse. »
Un concert sera donné à l’église Notre Dame de Bonne Nouvelle de Damgan le dimanche 18 février à 16h, par le Choeur de Ploemel dirigé par Michel Ouremanov et la chorale Tous en Choeur de Plouay dirigée par Christelle Ehouarne au profit du patrimoine de la commune. Libre participation.
Ce concert organisé sous l’égide de l’association, Histoire et Patrimoine de Damgan, se situe dans le cadre d’un effort particulier pour la mise en valeur et la réhabilitation du patrimoine de la commune. Deux cloches fêlées de l’église exposées dans le choeur seront remplacées par des cloches neuves au printemps. La municipalité et l’association mettent en place des panneaux dans le bourg représentant des vues du début du siècle dernier pour illustrer l’évolution de la commune. D’autres actions sont prévues comme la mise en valeur d’un tabernacle de 1639 restauré par l’association.
La chorale Tous en Choeur créée en 1999, regroupe 50 choristes et a déjà inscrit 150 chansons à son répertoire. Elle présentera des chansons françaises et des chants traditionnels et du monde sous la direction de Christelle Ehouarne, chef de choeur depuis 2002.
Le Choeur de Ploemel fondé en 1996, est un ensemble vocal mixte spécialisé dans la musique sacrée renaissance, baroque et classique. Il est dirigé depuis 2013 par Michel Ouremanov qui enrichit son répertoire de ses propres compositions.
Michel Ouremanov est professeur de violon, chef de plusieurs choeurs, et grand spécialiste de la musique celtique. Il a composé également des musiques de films et plus récemment des pièces liturgiques. Celles-ci – Ave Maria, Pater Noster et Messe brève dite « irlandaise » en Sol mineur – seront chantées pour la première fois en public à l’occasion de ce concert. Elles sont déjà demandées pour être interprétées aux quatre coins de la France et même au-delà.
Petite biographie de Michel OuremanovChef de coeur professionnel, il a suivi notamment, une formation au conservatoire de Vannes. Avant de prendre la direction des choeurs de Ploemel et d’Auray (« An Alré »), il a dirigé les chorales d’Elven, Tréfléan, Monterblanc, Kanerion An Oriant. Violoniste hors pair, il a été sacré « meilleur archet du monde celtique » en 1986 et remporté plusieurs concours de musique irlandaise : la Celtavision 1977, le Kan ar Bobl en 1985 et 1986, la Truite du Ridor en 1988 et le prestigieux concours de Perranporth en Cornouailles anglaise en 1991.
En sa qualité de musicien, il a accompagné Anne Vanderlove et côtoyé des grands noms de la musique celtique tel Alan Stivell, Gilles Servat, Kevin Burke, Brenda Wooton ou encore Tri Yann et joué avec les groupes Kistinidiz, Drumlin, Le Rondo, Nightcap et Zazimut. Il a créé en 2013, le groupe ARDARAH, trio de musique irlandaise et bretonne.
Il écrit et compose aussi musiques de films, documentaires, courts métrages, enrichit le répertoire du Choeur de Ploemel de ses propres compositions (Messe Brève, Pater Noster, Ave Maria), enseigne le violon et anime régulièrement des stages de chants et de technique vocale en France et à l’étranger.
Mercredi 14 février 2018 à l’église Saint Armel de Ploërmel : messe des cendres
Lire l’homélie de la messe des cendres
« Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière »
A voir à la fin de la visite : une vidéo retraçant les évènements marquants dans le pays de Ploërmel !
5ème jour lundi 19 février : Rencontre Communauté de communes de Ploërmel et maires des communes
6ème jour mardi 20 février : Pastorale des jeunes et nouvelle évangélisation, Pastorale des vocations, interview RCF par Emilie Denizet
7ème jour mercredi 21 février : conseil épiscopal
9ème jour : rencontre finale sur le regroupement territorial
10ème jour : bilan de la visite pastorale : « un grand moment de joie » – Voir la vidéo de Monseigneur Centène, du père Philippe Le Bigot, vicaire général pour le suivi pastoral du secteur de Ploërmel-Vannes-Locminé-Guer-La Roche Bernard, du père Christophe Guégan, archiprêtre du pays de Ploërmel
Un pèlerinage est proposé aux jeunes samedi 17 marsà partir de 12h30 à Theix : télécharger le bulletin d’inscription
ou contacter la pastorale des jeunes du Morbihan : 06 74 68 88 97 www.cpj56.org
Ouvert à tous à 20h30, église Saint Vincent Ferrier
Contact : santvincentferrier@outlook.fr
Dimanche 18 février à Guégon, contact 02 97 22 20 18 ou 06 87 46 39 68 voir l’affiche
http://youpray.fr/blog/le-careme-2018-avec-youpray/
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Auray CHBA – Le Pratel : Marie-Pierre GENISSEL
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Auray CHBA – Le Pratel : Père Yvon COROLLER
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Bréhan Etablissements Pen-Ker, Barr-Heol, EHPAD Ker-Laouën
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Carentoir Hôpital local de la Vallière : Marine CHAUVEAU-GABARD
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Caudan EHPAD Ti Aïeul : André RICHARD
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Caudan Hôpital Public de Santé Mentale : Nathalie PREVOST-PLAISSE
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Guémené-sur-scorff Hôpital Alfred Brard : Nicole ALLAIN
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Le Faouët Centre hospitalier du Faouët : Père Raymond AGBO
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Le Palais Hôpital Yves Lanco : Père Jean-Baptiste de BARMON
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Lorient-Hennebont GHBS Groupe Hospitalier Bretagne Sud : Jean-Hugues VIGOUREUX, diacre
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Lorient-Hennebont GHBS – EHPAD Kerbernes : Véronique LAUMAILLE
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Lorient-Hennebont GHBS – Hennebont : Anne GUERDER
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Malestroit : Clinique des Augustines : Soeur Catherine PERRAULT, responsable, Père Michel SOMDA, père Pierre ROYER
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Malestroit : Centre hospitalier : Dominique PUAUD, diacre
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Nivillac Centre hospitalier de Basse-Vilaine : Williams ARRIBAUD
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Ploemeur : Centre Mutualiste de Rééducation et de Réadaptation fonctionnelles de Kerpape : Père Philippe Néri HÜBSCH
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Ploërmel Centre hospitalier Alphonse Guérin : Tugdual de KERMOISAN
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Pontivy Centre hospitalier de Centre Bretagne et Kervénoël : Soeur Anne-Marie MERCIER
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Pontivy Centre hospitalier de Centre Bretagne et Kervénoël : Jean JAHIER
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Port-Louis Centre hospitalier de Port-Louis – Riantec : Vincent LE GOFF
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Saint-Avé Etablissement Public de Santé Mentale : Isabelle Bertille EYILA-YOKA
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Saint-Avé Etablissement Public de Santé Mentale : Benoit CHARPENTIER, diacre
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Vannes Centre Hospitalier Bretagne Atlantique MCO, Decker, maisons du lac : Père Jean-Claude RIVIERE
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Vannes Centre Hospitalier Bretagne Atlantique MCO, Decker, maisons du lac : Catherine AUDIC-ROLLIN
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Vannes Centre Hospitalier Bretagne Atlantique MCO, Decker, maisons du lac : Eliane LE ROCH
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Vannes Clinique Océane : Olivier GAIDE, diacre
Le concours organisé par la Pastorale des Réalités du Tourisme et des Loisirs (PRTL) est arrivé à son terme : une vingtaine de participants ont envoyé leurs oeuvres au jury, qui a remis les prix aux lauréats samedi 3 février 2018 à Vannes.
« Les candidats avaient de 7 à 67 ans. Il s’agissait pour la plupart de particuliers, mais plusieurs aumôneries de collèges ont participé, ainsi que des religieuses, » nous explique Chantal Le Rai-Leroy, déléguée diocésaine à la PRTL (à gauche sur la photo, accompagnée de deux membres du jury). « Les participants ont joué le jeu, ils ont envoyé avec leurs photos, comme on le leur demandait dans le règlement du concours, un petit texte de voeux écrit sous forme de prière . » « Nous avions choisi cette formule pour donner un sens spirituel à la démarche. La promenade des crèches, familiale, en communauté ou seul, est devenue ainsi un « loisir spirituel » si l’on peut dire. »
« Nous avons reçu des photos de crèches étonnantes : en laine, en tapisserie, en pinces à linge, en coquillages, en ardoise gravée, dans une 2CV, et même en 
arêtes de poisson ! » nous dit Anne-Marie Mouro, bénévole et membre du jury. » Une des aumôneries nous a envoyé une photo d’une crèche de Tahiti évolutive, en panneaux de bois peints, que l’on peut changer en fonction du temps qui passe… l’autre particularité de cette crèche tahitienne est le projet qu’elle porte : tous ceux qui le veulent viennent déposer des dons (alimentaires ou autres ) au pied de la crèche, et le tout est reversé au Secours Catholique. »
Les critères pour décerner les prix étaient précis : respect du thème, esthétisme, qualité, originalité, universalité. Et le premier prix prévu était…. une crèche bien sûr ! en faïence, réalisée par les soeurs du Carmel de Vannes. « Chacun est reparti avec quelque chose, livres, bougies », après un verre de l’amitié très chaleureux !
L’expérience, réussie, sera sans doute reconduite pour Noël 2018… avis aux amateurs !
Jeudi 8 février à 20h30 à la Maison du Diocèse de Vannes, aura lieu dans le cadre des soirées de
l’éthique publique du Centre Sèvres, une conférence intitulée :
« Etats généraux de la bioéthique : quels enjeux ? »
Avec la participation de :
Soirée animée par jean-Luc POUTHIER et François EUVE s.j
Retrouvez toutes les infos sur : www.penboc’h.fr
Entrée libre
En savoir plus sur la loi bioéthique
Se former : médiathèque bioéthique en ligne
Voir l’interview de Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita :
Vivre et aimer : un mouvement catholique pour tous les couples.
Aimer dans la durée et malgré les différences est possible. Mieux se connaître, s’accueillir différents est une richesse. « Vivre et aimer » souhaite aider les couples qui se sont choisis à trouver ou retrouver le plaisir et la joie d’être ensemble.
Pour cela des week-ends sont proposés au cours desquels les couples peuvent réfléchir et partager sur eux, leur mode de fonctionnement, de communication, etc…
Hervé et Laure CRABIERES
lescrabinous@gmail.com
06 59 28 73 88 – 06 66 31 30 88
Pourquoi animez-vous ces week-ends ?
Ce we nous a tellement apporté en tant que participants, que nous avions envie d’en faire profiter d’autres. Nous constatons que, grâce à nos exemples de la vie quotidienne, nous touchons les couples. Cela les aide ensuite à mieux se dire les choses dans un climat de confiance. Nous nous sentons émerveillés et émus par certaines transformations au fil du we par des regards, des gestes plein de tendresse, des sourires échangés. Animer une session V&A permet à d’autres couples de croire en leur amour.
Est-ce que cela vous aide dans votre couple ?
Lorsque nous animons une session, nous devons être attentifs à la qualité de notre relation. Nous veillons à être proches. Pendant ces we, nous redécouvrons avec joie ce qui fait la richesse de l’être humain quand nous partageons ce que nous vivons, et pas ce que nous faisons.
Qu’avez-vous envie de dire à un couple pour qu’il vienne au we ?
Offrez-vous un temps à deux. L’amour ça s’entretient et cela se construit chaque jour. Ce we redonne de la joie, de la saveur à la relation !
« Ce we nous a fait beaucoup de bien, il a ouvert des portes. Il nous donne des clés pour une meilleure communication, » témoignent Nicole et Yvon.
« Je vous suis reconnaissant du soin que nous portons, avec votre aide, à notre couple, » témoigne Jean-Michel.
« Au cours de ce week-end, nous avons été très touchés par l’accueil convivial et délicat des animateurs et des petites mains qui ont travaillé en amont. Nous avons apprécié les témoignages forts et sincères des animateurs sur leur vie de couple. Ils nous rejoignent dans notre quotidien. Les outils de communication qu’ils nous ont fait pratiquer semblent très judicieux. Un beau week-end à s’offrir pour progresser à deux, » témoignent Marie et Jean.
Aimer est une décision qui mène à la vraie joie.
T’écouter, c’est me décentrer.
Choisir de te faire confiance, c’est croire que tu peux m’aimer avec mes peurs, mes doutes et mes limites.
Que j’ai tort ou raison, je te demande pardon parce que je t’ai blesssé.
Je ne suis pas responsable de mes sentiments, mais du comportement qu’ils induisent.
Votre parcours ?
D’une famille originaire du pays de Pontivy, j’ai grandi à Plougoumelen, avec l’idée, depuis mes trois ans, de devenir prêtre. Après des études de chimie, je suis entré au séminaire de Vannes. J’ai effectué deux années de coopération au Burkina Faso avant d’être ordonné prêtre, en 2001, puis de partir à Rome et à Jérusalem pour préparer une licence canonique en écriture sainte. Rentré en France, j’ai été vicaire à Malestroit à plein-temps pendant deux ans, puis membre de l’équipe animatrice du séminaire de Rennes pendant sept ans, ensuite curé de Ploemeur pendant trois ans et curé de Pontivy l’an dernier, pour quelques mois !
Votre mission ?
Je la découvre ! J’accompagne la question de la pastorale sur la partie ouest du diocèse, pour les pays de Lorient, Gourin, Le Faouët, Pontivy et Auray. Concrètement, l’évêque me demande d’accompagner dans leur mission, de manière régulière, les prêtres en responsabilité pastorale sur ce territoire, mais aussi de les soutenir humainement dans leur vie de prêtre : santé, soucis, questionnement, etc. et de gérer les urgences. J’accompagne également les laïcs en mission ecclésiale sur la question pastorale. Mon rôle n’est pas de faire à la place des curés. Le curé a la responsabilité de la pastorale sur son secteur, pas le vicaire général. Je vais l’accompagner pour voir, avec lui, comment il va pouvoir décliner les orientations proposées par Mgr Centène, en fonction de ses paroissiens. Ma mission est donc une présence discrète, un travail de proximité et de médiation, dans l’ombre, comme l’huile qui permet aux différents rouages de tourner ensemble. Mgr Centène m’a demandé aussi de continuer à accompagner la pastorale en langue bretonne. La liturgie en breton permet de toucher des personnes qui ne viendraient pas
forcément à la messe autrement : pour beaucoup, le breton est la langue du coeur, même s’ils ne la maîtrisent pas, et on prie mieux avec ses tripes qu’avec sa tête ! Je parle moi-même le breton
et je comprends bien cela. Il serait bon qu’il y ait davantage de prêtres capables de célébrer la messe en breton et de préparer une liturgie avec des chrétiens bretonnants.
Une grande joie dans votre ministère de prêtre ? Une déception ?
Voir des gens capables de grandir et évoluer dans la foi, plus précisément dans la manière d’accueillir des évènements, heureux ou malheureux et découvrir le vrai visage de Dieu : voilà qui me remplit de joie et d’admiration ! Le plus dur dans ma vie de prêtre ? Devoir changer de mission trop fréquemment dans un ministère de paroisse. Il faut durer pour pouvoir accompagner une communauté.
