Espace Caté -Les formations

Le service de catéchèse a pour mission la formation des animateurs en catéchèse. Tout au long de l’années, plusieurs propositions vous sont faites. Découvrez ici nos formations et n’hésitez pas à nous contacter pour nous transmettre vos besoins ! 

AU fil des FORMATIONS

Forum Catéchèse

Le forum #6 La confirmation : « L’Esprit de Dieu repose sur vous » 1P4,14 aura lieu le 30 juin de 9h30 à 16h à l’espace Montcalm à Vannes.


Parole gestuée

Le service propose 3 fois dans l’année, des rencontres d’initiation de la Parole gestuée. Cette proposition sera reconduite l’année prochaine 2022-2023 ! 


Récollection des catéchistes

Cette année, nous nous retrouverons le mardi 7 juin de 9h30 à 16h30 à Sainte Anne d’Auray. Inscription au 02.97.68.15.59 ou sur catechese56@gmail.com


Espace Caté -L’adolescence

Au sein du service, il existe trois pôles, correspondant aux différentes tranches d’âge : petite enfance, enfance et adolescence. Le service « Ado » s’adresse aux jeunes de 12 à 17 ans. Découvrez nos trois rubriques dédiées à cette tranche d’âge et n’hésitez pas à contacter Stéphanie HOUEIX du lundi au vendredi. 

Espace Caté -Enfance


Le pôle enfance du service diocésain  de la catéchèse s’adresse aux enfants de 7 à 11 ans (du CE1 au CM2).

Il a pour mission d’apporter aux communautés locales le soutien et l’accompagnement nécessaires à leur action catéchétique. Leur faire découvrir de nouveaux documents et les aider à les mettre en œuvre.

Donner des outils et des conseils pour préparer les enfants aux sacrements du Baptême, de la Réconciliation et de l’Eucharistie.
N’hésitez pas à contacter le service pour tout renseignement. 

Espace Caté -La Petite Enfance

La petite enfance, concerne les enfants de 3 à 6 ans. A cet âge, nous parlons d’éveil à la foi. L’âge de la petite enfance est un moment important pour le « devenir chrétien ». Découvrez nos rubriques dédiées à cette tranche d’âge et n’hésitez pas à contacter le service pour tout renseignement. 

Espace Caté – Contacts Catéchèse

Service Diocésain de Pastorale catéchétique (SDPC)

55 rue Mgr Tréhiou
CS 92241 – 56007 VANNES Cedex

 02 97 68 15 59
catechese56@gmail.com

Déléguée diocésaine : Sophie RENAUD
Responsable du service
Référente diocésaine pour les adultes et la PCS
catechese56@gmail.com / 07 65 16 56 43

Prêtre référent : Père Yann Lamouroux

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Équipe d’animation

Stéphanie HOUEIX
Adjointe du service
Référente diocésaine pour le catéchuménat des ados
houeix.kt56@gmail.com / 07 65 78 22 00

Agnès EON
Référente diocésaine pour la petite enfance et l’enfance
agnes.eon@diocese-vannes.fr / 06 60 64 47 48


Contacter le service de catéchèse

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    Vœux 2019 : les clés de saint Pierre !

    Au seuil de cette année 2019, l’apôtre saint Pierre ouvre les portes et donne les clés pour relever les défis actuels !  Le diocèse de Vannes trouve dans son message l’impulsion et l’inspiration capables de nourrir son engagement missionnaire. Retrouvez l’intégralité des interventions.  

    Le Père Jean-Yves le Saux, vicaire général, a introduit la traditionnelle cérémonie des vœux du diocèse à l’Evêque par une rétrospective de l’année écoulée : jubilé saint Vincent Ferrier, visites pastorales, ….

    Le « fil rouge » de l’année 2018 a été le jubilé saint Vincent Ferrier, qui a débuté dès le mois de mars : pèlerinage d’ouverture, grand pardon au mois de mai, initiatives locales autour de l’accueil des reliques, lettre pastorale de l’Evêque, etc. Le Père Le Saux s’est réjoui de l’impulsion jubilaire qui a progressivement gagné les fidèles du diocèse. « Les fidèles entrent peu à peu dans la proposition spirituelle, par la prière, par le partage autour des thèmes proposés en attendant les grands rendez-vous de 2019 » (en avril et en juin prochains Voir le programme sur le site du Jubilé diocésain).
    Par la dynamisation des forces vives qu’elles suscitent localement, en amont et en aval, les deux visites pastorales effectuées par l’équipe épiscopale aux pays de Ploërmel et du Faouët constituent des faits marquants de l’année écoulée. 

    « La barque de saint Pierre secouée »

    Le Père Le Saux s’est tourné vers l’Église universelle et les tempêtes qu’elle essuie.  « Les abus d’ordre sexuel ont secoué la barque de Pierre et nous invite à nous rappeler que le Seigneur a promis au chef des apôtres que les puissances du mal ne l’emporteraient pas sur elle ». Il a puisé chez saint Pierre l’espérance et la foi en l’Église. « En cette année de tempête, la figure de Pierre est particulièrement bienvenue pour nous rappeler que malgré les défaillances humaines, le Seigneur continue de veiller sur son Église ».

    Crise sociale : « En 2019, les choses peuvent bouger »

    Enfin, le Père Le Saux a évoqué le contexte social. « Chacun a pu voir dans les journaux et à la télévision les rassemblements successifs sur les ronds-points les plus fréquentés et sur les champs Elysées à Paris. Ces rassemblements traduisent, plus que le mécontentement, le désarroi d’une masse de gens qui se sentent incompris ». Il a conclu en partageant son espérance quant au débat national : « en 2019, les choses peuvent bouger ! ».

    Puis le Père Mayeul, doyen du chapitre cathédral, a formulé des vœux au nom de tout le diocèse, désignant saint Pierre comme intercesseur privilégié pour le diocèse en 2019. 

    « En 2019, nous lui disons : « Pierre,conduis-nous vers le Christ » ».

    Monseigneur Centène a répondu en recevant de saint Pierre des clés de lecture et d’engagement pour son diocèse. Dans une actualité troublée, en partant du message de l’apôtre, il a livré une analyse perspicace, regorgeante de pistes d’approfondissement et d’action. 

    Les leçons de saint Pierre

     « Cher Père Mayeul, je vous remercie pour les vœux que vous venez de formuler au nom du Chapitre de tout le diocèse. Je vous remercie d’avoir choisi comme intercesseur l’Apôtre saint Pierre, patron de notre église cathédrale. Le fait que 66 paroisses de notre diocèse sur 300 lui soient dédiées est le signe de l’attachement que l’Église de Vannes a toujours montré à l’égard de l’Église-mère, celle de Rome, depuis saint Patern, le seul évêque gallo-romain parmi les sept évêques fondateurs de la Bretagne catholique, que nous honorons tous les ans en marchant sur les chemins du Tro Breiz. Si, comme vous l’avez si justement rappelé en citant le Catéchisme de l’Église Catholique, les saints sont nos intercesseurs auprès de Dieu et veillent sur nous, ils sont aussi pour nous des modèles :
    « Dans leur vie, Tu nous procures un modèle, dans la communion avec eux une famille et dans leur intercession un appui », chante l’une des préfaces de la messe (Missel romain, Préface des saints).
    Quelles leçons saint Pierre nous donne-t-il aujourd’hui ? En quoi est-il pour nous un modèle ?

    Chrétiens dans la société, au nom de la foi

     Dans sa première épitre, après avoir présenté l’Église comme « une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple destiné au salut » (1 P 2, 9),  il nous dit comment nous comporter dans la société des hommes : « Ayez une belle conduite parmi les gens des nations » (1 P 2, 12). Et il détaille quelle doit être notre conduite à l’égard des autorités, dans les rapports sociaux, dans la vie familiale et entre chrétiens (Cf 1 P 2, 13-25).
    À la différences des Esséniens qui se coupaient du monde et qui ont disparu, le chrétien vit dans une société dont il est solidaire car du bien de la société dépend aussi le bien de chacun. Le bien de chacun s’inscrit dans le bien commun. 
    Aussi, en cette année 2019, je souhaite à notre société et à notre pays la prospérité, la justice, la consolidation du lien social, une croissance qui ne soit source ni d’un surcroît d’inégalité entre les hommes, ni de mise à mal de notre environnement. Je souhaite à notre société et à notre pays de pouvoir se construire sur des valeurs qui soient à même de rassembler les citoyens dans le respect mutuel.
    Ces vœux sont aisés à formuler mais nous savons, vous et moi, qu’ils ne pourront se réaliser qu’avec l’engagement de tous et de chacun, et sûrement pas sans quelques sacrifices joyeusement consentis. Saint Pierre nous le dit encore : « Exultez de joie, même s’il faut que vous soyez affligés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves » (1 P 1, 6).
    1 – Les vœux que je vous présente aujourd’hui nous permettent de jeter un long regard sur la société dans laquelle saint Pierre a voulu que les chrétiens fussent véritablement intégrés au nom même de leur foi : « Soyez soumis à toute institution humaine à cause du Seigneur » (1 P 2, 13).

    Crise de confiance, crise de civilisation, crise de sens

     Notre société est gravement fragilisée et par-delà les revendications, parfois contradictoires, des désormais célèbres « Gilets jaunes »– « contradictoires » parce qu’on ne peut pas avoir en même temps plus de services et payer moins d’impôts – nous sommes les témoins de l’expression d’un malaise très profond qui, au-delà même de la fracture sociale, relève d’une crise de confiance et d’une crise de civilisation.
    Les troubles sociaux qui traversent notre pays et qui s’expriment aujourd’hui pour la dixième fois consécutive révèlent une profonde détresse. Beaucoup de nos concitoyens souffrent et ont le sentiment d’être oubliés et incompris. Ils ne se sentent plus rejoints dans leurs préoccupations, ils ne font plus confiance, ils se sentent trompés, manipulés, spoliés, méprisés. Cela engendre la colère et la violence.
    Mais derrière cette crise de confiance, nous voyons se dessiner une crise de civilisation parce qu’une crise de sens, causée par un déficit anthropologique. La conception individualiste qui prévaut aujourd’hui conduit à une impasse.
    Dans une société individualiste, si ces deux termes peuvent être rapprochés sans constituer un oxymore, les lois ne servent qu’à équilibrer des forces contraires, équilibre toujours précaire et fragile.
    Après le Bien commun, l’intérêt général lui-même a disparu dans la foire d’empoigne des intérêts particuliers antagonistes. L’évocation des droits de l’homme ne sert bien souvent qu’à garantir des revendications libertaires et mortifères. Aucune vision commune ne semble permettre aux Français de se mobiliser pour construire un avenir meilleur en acceptant les sacrifices indispensables à toute construction.

    Donner une vision à notre société

    Les premiers défis de 2019 et des années qui suivront seront de donner une vision à notre société. Cela ne peut se faire sans une juste anthropologie. L’Être humain n’est pas seulement un individu, certes il est unique, mais il est relié. De par sa nature même, il est un animal politique. Sa dimension relationnelle apparaît comme l’une de ses caractéristiques fondamentales.
    Il ne peut s’épanouir que dans des relations interpersonnelles désintéressées, c’est-à-dire dans des relations de confiance.
    Cet épanouissement n’est pas possible parce que ces relations de confiance ne peuvent pas s’établir lorsque les mots cachent la vérité au lieu de la dire, lorsque le relativisme semble laisser entrevoir la possibilité de vérités successives et contradictoires, lorsque le dialogue ne repose pas sur des critères objectifs.
    Déjà en 2016, dans un texte intitulé « Dans un monde qui change retrouver le sens du politique », le Conseil Permanent de la Conférence des Évêques de France dénonçait le déficit de dialogue dans notre société, le déficit de l’écoute qui font que les idées se confrontent sans véritable débat. Des hommes et des femmes juxtaposés semblent se côtoyer alors que chacun est enfermé dans sa propre bulle, celle de ses préoccupations, de son ego, de ses réseaux. Or nous le savons bien, le manque de dialogue conduit à la confrontation.
    Lorsque ce manque de dialogue accompagne la vie familiale et toute l’éducation, cette violence devient endémique et peut à tout moment éclater dans l’expression d’un « réensauvagement » qui ne peut être que difficilement contenu.
    Le débat, même si on le veut grand, national, ne peut reposer que sur une culture du dialogue et cette culture est longue à acquérir.

    Le rôle de l’Église 

    L’Histoire nous montre qu’il faut des siècles pour construire une civilisation et que quelques décennies suffisent à son réensauvagement.
    Redonner une vision à notre société suppose la création ou la restauration du lien social, la politique de la main tendue, l’attention à l’autre, la perception que la fragilité, la vulnérabilité sont au cœur de l’homme.
    Je crois que notre Église, nos paroisses, nos communautés, nos mouvements, la diaconie diocésaine peuvent jouer un grand rôle dans l’indispensable développement de cette culture de l’attention, de l’écoute et du dialogue. N’est-ce pas dans les gènes de l’Église, dans son A.D.N. ? S’il est vrai que Dieu a créé le monde par sa Parole, alors que nos paroles servent aussi à le conserver dans l’harmonie.

    Nécessaire ouverture à la transcendance

    Le deuxième aspect de l’être humain, c’est sa nécessaire ouverture à la transcendance. Saint Pierre l’affirme dans sa première lettre lorsqu’il nous dit que « Dieu nous a fait renaître d’une semence impérissable, sa Parole vivante qui demeure. » (1 P 1, 23). C’est ce qui faisait dire à Pascal  que « l’homme passe infiniment l’homme » (Les Pensées, Blaise Pascal), et que s’il est fragile comme un roseau, « il est un roseau pensant. » (Les Pensées, Blaise Pascal). 
    C’est ce qui fonde la dignité inaliénable de la vie humaine. Demain la Marche pour la Vie, soutenue par le Pape François et de nombreux évêques, nous rappellera cette dimension essentielle.

    Se comprendre dans sa finitude

    Le troisième aspect de l’être humain, c’est la nécessité de se comprendre dans le réalisme de ses limites, de sa finitude et de l’éternité.
    Dans l’évangile de saint Jean, Jésus dit à Pierre : « Quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller.» (Jn 21, 18).
    Le mythe prométhéen du surhomme ou de l’homme augmenté, que veut nous promettre la science, est un puissant facteur de déshumanisation.
    2 – Pierre est celui à qui Jésus a dit « Tu es Pierre et sur cette Pierre je bâtirai mon Église et les puissances de l’enfer ne prévaudront pas contre elle.» (Mt 16, 18).
    Il est aussi celui qui par trois fois a renié le Christ, sans que prévalent les portes de l’enfer et sans que le Christ reprenne ses promesses.

    Un « travail de vérité « 

    Mes vœux se tournent aujourd’hui vers l’Église universelle. La crise qu’elle traverse est une épreuve de vérité que nous devons accepter avec espérance et humilité.
    Depuis quelques années, elle prend conscience d’un mal qui la ronge en silence et elle a décidé de faire un travail de vérité concernant les abus commis par certains de ses ministres en contradiction totale avec le message qu’elle annonce.
    Nous devons accepter ce travail de purification, de conversion pour retrouver la crédibilité et être à même d’annoncer la Bonne Nouvelle du salut.
    Le Pape François nous invite à remettre en cause certaines habitudes cléricales au sens le plus mauvais du terme :  l’abus d’autorité.
    Saint Pierre l’a devancé dans cette exhortation : « Quand aux anciens en fonction parmi vous, je les exhorte, moi qui suis ancien comme eux et témoin des souffrances du Christ, communiant à la Gloire qui va se révéler : soyez les pasteurs du troupeau de Dieu qui se trouve chez vous ; veillez sur lui, non par contrainte mais de plein gré, selon Dieu ; non par cupidité mais par dévouement ; non pas en commandant en maîtres à ceux qui vous sont confiés, mais en devenant les modèles du troupeau. » (1 P 5, 1-3). 

    Nécessité de conversion, unité de l’église, évangélisation, sens du sacré


    3 – De l’Eglise universelle mes vœux glissent vers notre Église particulière, l’Église de Vannes.
    Depuis le mois de mars dernier, elle est engagée dans une année jubilaire autour de la haute figure de saint Vincent Ferrier, dont nous célébrons le 6ème centenaire de la venue en Bretagne et du départ vers le Ciel.
    Ce jubilé nous permet de revenir à quelques fondamentaux que j’ai mis en évidence dans ma lettre pastorale et qui sont d’une grande actualité :
    – la nécessité de la conversion ;
    – l’amour de l’unité de l’Église qui passe parfois par le sacrifice de nos opinions personnelles ;
    – la mission d’évangélisation ;
    – l’importance de la redécouverte du sens du sacré et de la transcendance ;
    – l’attente confiante des fins dernières comme sens ultime de nos existences et de nos actions.
    Le jubilé de Saint Vincent Ferrier sera à son apogée les 4, 5, 6 et 7 avril et se terminera le dimanche de Pentecôte 9 juin 2019.
    Je souhaite que nous soyons nombreux à ces célébrations pour retremper notre foi et pour redynamiser notre engagement.
    Je souhaite surtout que ce jubilé produise des fruits durables dans nos vies personnelles et dans la vie de notre Église diocésaine.

    Restructuration territoriale du diocèse

    D’ici là, nous continuerons nos visites pastorales en vue de la restructuration territoriale du diocèse. Nous avons visité en 2018 les pays de Ploërmel et du Faouët, nous visiterons pendant le prochain Carême le pays de Guer-Malestroit.
    Le but de ces visites et de la restructuration entreprise est de mettre notre Église diocésaine en ordre de mission selon les voeux du successeur de Pierre.

    « N’abandonnez pas l’attitude de fermeté qui est la vôtre »

    A ses vœux de portée générale, j’ajoute mes souhaits pour chacun d’entre vous, pour vos personnes, pour vos familles, pour tous vos proches, ce sont des souhaits de bonheur, de force, de santé, de prospérité.
    Et puisque le Père Mayeul a voulu placer cette année sous l’égide de l’apôtre saint Pierre, je laisse à saint Pierre le mot de la fin : « Quand à vous, bien-aimés, vous voilà prévenus ; prenez garde : ne vous laissez pas entraîner dans l’égarement des gens dévoyés, et n’abandonnez pas l’attitude de fermeté qui est la vôtre. Mais continuez à grandir dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ. À Lui la Gloire ,dès maintenant et jusqu’au jour de l’éternité. Amen ». (2 P 3, 17-18). 

    FORUM WAHOU

    Le forum WAHOU, c’est un week-end pour tous afin de découvrir ou de redécouvrir ce que Dieu a souhaité en créant l’amour humain, ceci à la lumière de la théologie du corps selon saint Jean-Paul II : les 16 et 17 mars 2019 à Arradon, sur le site du Vincin.

    Etre homme ou femme, quelle en est la signification ? Pourquoi sommes-nous des êtres de relation ? Quel est le sens de mon corps, de la vie humaine ? 

    Ce forum alterne enseignements, témoignages, ateliers, temps de prière, d’écoute et confession. Venez nombreux découvrir le plan de Dieu sur tout homme !

    Pour tous !

    Il s’adresse à tous (plus de 18 ans, tout état de vie) : étudiants, fiancés, mariés, célibataires, consacrés, prêtres, … 

    Pourquoi participer au Forum Wahou ?

    En direct du Canada, Alex Deschênes vous invite au Forum Wahou !

    Dans la continuité du Forum Wahou, Alex Deschênes donne rendez-vous à TOUS LES JEUNES vendredi 22 mars au soir, 20h30, à Vannes, à l’Espace Montcalm. Un message qui tient en trois mots : TU ES DON !
    Il donnera également 3 conférences à Guer, Pontivy et Lorient les lundi 18, mardi 19 et mercredi 20 mars, à 20h30 à destination des parents, éducateurs, professeurs, prêtres, religieux(ses), … qui se demandent comment parler d’amour aux jeunes.
    En savoir plus

    Le Père Patrick Monnier (Vannes) partage sa motivation en tant qu’accompagnateur de jeunes.

    Irène, étudiante en master de théologie du corps : « la grâce de Dieu nous accompagne ».

    Marie-Laure Leménager, épouse et mère de famille, viendra témoigner des nombreuses grâces reçues à travers la théologie du corps. 

    Des participants au Forum Wahou de Toulouse témoignent des « trésors » qu’ils y ont découverts. 

    Des intervenants percutants ont répondu à l’invitation de la pastorale familiale.

    Abbé Antoine de Roeck
    Docteur en théologie de l’Institut Pontifical Jean-Paul II (études sur le mariage et la famille). Il est l’auteur d’une thèse sur les Bienheureux époux Beltrame-Quattrocchi, premier couple béatifié en tant que couple par saint Jean-Paul II en 2001 : « Les époux Beltrame-Quattrocchi : deux vies au service du bien commun ». Curé des paroisses du doyenné de Pontivy depuis 2017 et professeur à l’Université Catholique de l’Ouest, il accompagne les foyers-moniteurs du Centre Billings. 

    Yves Semen 
    Marié, père de huit enfants. Docteur en Philosophie politique, maître en économie sociale et diplômé en théologie.
    Professeur de philosophie politique à l’IPC – Facultés Libres de Philosophie et de Psychologie. Il a créé et préside l’Institut de Théologie du Corps. Conférencier et formateur. 

    Découvrir la splendeur du plan de Dieu :  Voir la vidéo

    Alex Deschênes
    Canadien, docteur en Philosophie, Conférencier, directeur et fondateur d’Equipe IGNIS, organisme pour former et accompagner les jeunes, les couples et les familles. Il organise des camps Corps à Cœur pour les jeunes et des sessions « oui, je le veux » pour les adultes afin de transmettre la beauté de l’amour humain auquel tout homme est appelé. 

    Marie-Gabrielle et Emmanuel Ménager
    Mariés depuis 32 ans, ils sont à l’initiative du projet TOBEC (Theology of the Body European Center), le centre européen sur la théologie du corps, en 2011 et créateurs des « Forums Wahou » en 2014, organisés aujourd’hui dans toute la France et à l’étranger. Ils ont été nommés en octobre 2018 par le pape François comme consulteurs au sein du dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, à Rome. 

    Du samedi 16 au dimanche 17 mars 2019

    Samedi 16 mars
    8 h 45 Accueil et café
    9 h 00 Louange
    13 h Déjeuner
    14 h 30 Reprise
    18 h 45 – 20 h 15 Adoration

    Dimanche 17 mars
    8 h 45 Accueil et café
    9 h 15 Louange
    9 h 30 Synthèse de la journée du samedi
    12 h 30 Déjeuner
    14 h  Ateliers
    16 h 00 Messe et envoi

    Déjeuners : pique-niques tirés du sac
    Garderie : renseignements et contact au 06 07 31 23 78 (Magali)

    Des difficultés financières ne doivent pas être un obstacle à votre participation.

    Les 129 catéchèses de Jean-Paul II entre 1979 et 1984

    Collégiens/lycéens : Un camp pour se former à la liturgie

    Porté par les services diocésains de la pastorale des jeunes et de la pastorale liturgique et sacramentelle, un camp diocésain de formation liturgique se tiendra pour la première fois du 10 au 13 février, à Sainte-Anne d’Auray, en collaboration avec les Servants d’Autel du Morbihan (SAM) et
    l’Académie de Musique et d’Art Sacré (ADMAS). Il s’adresse aux collégiens et lycéens.

    Ces trois jours de topos, d’ateliers et de vie fraternelle seront animés par des prêtres et séminaristes du diocèse. Gildas Colas des Francs, séminariste, partage sa conviction quant à l’intérêt d’une telle proposition ; comme pour la plupart de ses camarades de séminaire, sa proximité avec l’autel par le service de la liturgie a été un véritable tremplin pour sa vie spirituelle. 

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    Servir la liturgie 

    Servants d’autel, servantes d’assemblée, choristes et musiciens : par leur engagement fidèle, les jeunes concourent à la dignité et à la beauté des messes dominicales. L’initiative du camp Sainte Anne veut les accompagner dans leur désir d’approfondir leurs connaissances et leurs pratiques mais aussi leur compréhension des rites et l’esprit de la liturgie. A travers des enseignements et des mises en pratique, ils découvriront comment  mieux servir dans leur paroisse et vivre davantage du mystère célébré, le tout dans un climat de partage fraternel !

    Trois options : 

    • Service de messe
    • Chant et animation
    • Orgue ou autre instrument

    Les inscriptions sont ouvertes sur www.cpj56.org 

    Pratique

    Lieu : Sainte-Anne d’Auray. Hébergement en dur au foyer Jean-Paul II.

    Prix : 49 €. Tarif dégressif pour l’inscription de plusieurs enfants.

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    Contact : Gildas au 06 76 76 90 94.

    Pèlerinages à Lourdes jeunes & adultes

    La Pastorale des jeunes du diocèse organise un pèlerinage pour les collégiens et lycéens, du 8 au 13 avril, avec Mgr Centène. Mais pourquoi aller à Lourdes ?

    Réponses avec le délégué diocésain à la pastorale et à l’évangélisation des jeunes

    « … Ça peut être pour une raison historique et théologique. C’est à Lourdes, et nulle part ailleurs, que la Vierge est apparue 18 fois à Bernadette Soubirous – qui avait 14 ans à peine – entre le 11 février et le 16 juillet 1858, apparitions que l’Église authentifiera dès 1862. Le message qu’elle lui a transmis peut se résumer ainsi : « Dieu est Amour et Il nous aime tels que nous sommes ». Ces apparitions ont fait de Lourdes le plus grand centre de pèlerinage catholique de France et le troisième du monde.

    Une deuxième raison ? Nous fêtons les 175 ans de la naissance de Bernadette Soubirous et les 140 ans de sa mort. Le Sanctuaire de Lourdes vient donc de lancer « l’année Bernadette » afin d’honorer celle qui fut canonisée en 1933 ; des temps forts sont prévus à cette occasion. Par ailleurs, nous serons conduits à réfléchir ensemble sur le thème retenu cette année par le Sanctuaire : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous » (Lc 6, 20).

    Une troisième raison, la plus intime, d’aller à Lourdes : l’invitation à un approfondissement de la foi des jeunes, une foi vécue personnellement et partagée collectivement, parce que Bernadette avait leur âge quand elle a vu la « belle dame ». Si nous venons, c’est donc parce que la Vierge Marie a demandé que l’on construise une chapelle à Lourdes et qu’on y vienne en procession, parce qu’il se passe à Lourdes une conversion du cœur qui rend heureux. Nous venons parce que nous cherchons, pour demander ou rendre grâce, pour répondre à nos doutes et à nos peurs, pour confirmer ou raffermir notre foi. Les jeunes sont bouleversés à Lourdes, ils repartent soulagés, allégés d’un fardeau. Ils sont allés à la grotte, ils ont prié dans le recueillement, le silence, ils ont fait l’expérience des piscines, ils ont  participé aux grandes liturgies. Ils ont entendu des conférences, des témoignages, ils ont fait des rencontres inattendues. Cette force de la rencontre, grâce à la médiation de la Vierge Marie, est celle de la foi dans l’amour du Seigneur.

    Prêtres, diacres, bénévoles, parents, grands-parents, enseignants, catéchistes, soyez nos relais auprès des jeunes pour les inviter à participer au pèlerinage ! »

    Article tiré du CeM n°1485 du 19 janvier 2019

    Renseignements et inscriptions : pastojeunes56@diocese-vannes.fr

    Pour les adultes : Pèlerinage diocésain du 20 au 26 mai

    ↪ Un pèlerinage pour vivre des temps de prière, d’enseignements ou de catéchèse, des temps de rencontre, des temps personnels pour prier, faire le point, se poser, réfléchir.

    ↪ Selon son état de santé, ses aspirations et ses possibilités, possibilité de participer comme pèlerin en hôtel, pour les personnes valides et autonomes ou pèlerin en accueil pour les personnes dépendantes, handicapées, malades ou ayant besoin d’aide au quotidien.

    ↪ Accompagnateur : Mgr Centène.

    ⇲⇲ Service diocésain des pèlerinages
    Évêché- 14 rue de l’Évêché – 56001 Vannes cedex
    02 97 6830 50 – pelerinages@diocese-vannes.fr

    Egypte : quelle place pour les chrétiens coptes aujourd’hui ?

    Jean-Michel Coulot, chargé de mission pour l’Oeuvre d’Orient, présentera les communautés chrétiennes en Égypte et leurs projets, ce qu’elles vivent aujourd’hui dans ce pays où les coptes sont présents depuis 2000 ans. 

    Lorient le 29 janvier à 20h30 Espace Saint Louis
    Vannes le 30 janvier à 20h30 Espace Montcalm

    Entrée libre

    Jean-Michel Coulot est chargé de mission pour le Liban et l’Egypte au sein de l’Oeuvre d’Orient. Retraité de la finance, il a été secrétaire général adjoint chargé des questions économiques, sociales et juridiques à la Conférence des Evêques de France pendant 5 ans. Basé à Versailles, Jean-Michel Coulot a été appelé à intégrer l’Oeuvre d’Orient par Mgr Pascal Gollnisch, Directeur Général de l’Oeuvre d’Orient, il y a trois ans.

    En savoir plus sur l’Oeuvre d’Orient

    « L’implantation de l’Oeuvre d’Orient est très ancienne en Egypte, elle a plus de 160 ans. »  « Actuellement nous nous rendons deux fois par an dans notre pays de mission. » Jean-Michel Coulot est en charge des projets de l’Oeuvre d’Orient en Egypte avec Jean-François Leprince-Ringuet, et au Liban avec Benoît Caratgé. « L’aide principale que nous apportons est financière pour soutenir des écoles catholiques, des dispensaires, des hôpitaux, et des communautés chrétiennes. Nous rencontrons les responsables de ces communautés. Notre habitude n’est pas de verser de très grosses sommes d’un seul coup, mais plutôt des sommes modestes sur de nombreuses années. » 

    Dans un contexte social, économique et politique difficile où les chrétiens coptes sont en minorité (90% de la population est musulmane), discriminés et parfois persécutés malgré la protection officielle du président Al-Sissi, l’église copte est bien vivante. L’Oeuvre d’Orient souhaite apporter de l’espérance et de la solidarité, être un lien entre l’église d’Occident et l’église d’Orient. Elle apporte le témoignage de charité des chrétiens français auprès de leurs frères d’Egypte. Outre son aide financière, elle est l’une voix des chrétiens d’Orient dans le monde. Elle mène des actions pour défendre les droits de l’homme,  ou encore protéger le patrimoine des chrétiens orientaux.

    Jean-Michel Coulot présentera dans sa conférence le contexte historique millénaire du pays et de l’église, la situation actuelle des chrétiens et le régime du pays, évoquera les difficultés pour l’avenir, et l’attitude profondément spirituelle des coptes d’Egypte, face notamment à la réalité de l’Islam. 

    Belle et sainte année 2019 !

    « Que Marie Mère de Dieu nous garde et nous accompagne en cette nouvelle année et apporte la paix de son Fils dans nos coeurs et dans le monde. »

    Pape François, 1er janvier 2019

    DML – FEVRIER 2019

    Tous les éléments du Dossier Mensuel de Liaison disponibles ici en téléchargement !

    Les 4 jours Ferrier
    Halte spirituelle de Carême
    Parcours Revivre
    La foi de nos pères – La Procure
    Rallye Jeunes – Clôture Jubilé
    Forum Wahou
    Pèlerinage Montfortain – Lourdes
    Soirée Prison
    Conférence Alex Deschêne
    Conférence de Grégoire Ahongbonon
    Pèlerinage Eau Vive
    Vente d’artisanat – La Tilma
    Journée de relecture Migrants
    Spectacle le Passeur d’éternité
    Conférences-Concerts de Carême
    Nuit des églises 2019

    4e chantier : Le patrimoine au service de la mission

    Comme pour les autres chantiers abordés lors de la visite pastorale, la réflexion autour du patrimoine immobilier a été guidée par le souci de la mission. Quels besoins pastoraux, quelles initiatives d’évangélisation les bâtiments disponibles – anciens presbytères, anciennes écoles, etc. – peuvent-ils servir ? Dans cette veine, un projet se concrétisera en janvier : l’arrivée d’une nouvelle communauté religieuse apostolique, dans l’ancien couvent de Quistinic !

    Journée inter-monastique le 15 mai 2018 à Priziac

    Au cours de la visite, Monseigneur Centène, son équipe épiscopale et les équipes pastorales ont rencontré les religieux et religieuses du Pays du Faouët à l’abbaye de Langonnet :  les pères spiritains (Langonnet) , les soeurs dominicaines du Saint-Esprit (Pont-Callec), les filles de Jésus (Plouay). Etait également présente la fraternité Tiegezh Santez Anna (Roudouallec).

    Après avoir présenté son charisme et son action au niveau des paroisses et des populations, chaque congrégation a pu exprimer ses joies, ses difficultés et faire part de ses réactions quant au réaménagement pastoral.

    La vie consacrée au cœur du réacteur pastoral

    Monseigneur Centène a rappelé l’importance de la vie religieuse pour la vitalité des paroisses. « La vie religieuse est indispensable pour la vie chrétienne et l’annonce de Jésus-Christ aujourd’hui, chez nous, abonde le Père Ivan Brient, vicaire général. Nous le savons car, lorsqu’une communauté religieuse disparaît, on constate un grand vide »… 

    Là où elles sont implantées, les communautés religieuses sont un formidable soutien à la mission de proximité : catéchisme, écoute spirituelle, soins de santé, diaconie, etc.
    Ce fut longtemps le cas à Quistinic où des filles de Jésus (de Kermaria) ont assuré des ministères variés, auprès des plus jeunes notamment : enseignement, catéchisme. Il y a une dizaine d’années, la congrégation a malheureusement été contrainte de revoir ses implantations et de regrouper les sœurs à Plouay, où elles vivent en communauté fraternelle au service de la mission.  Elles sont engagées dans différents lieux d’insertion : le service évangélique des malades surtout à l’EHPAD, la participation à l’animation liturgique, à la pastorale des obsèques. « Dans le quartier, nous avons le souci de vivre la proximité dans le partage des joies et des peines des habitants, dans la visite des personnes malades, isolées, et la proposition de la communion à domicile, dans l’accueil des personnes au presbytère, … « . 

    Des sœurs rwandaises arrivent à Quistinic !

    Les sœurs pallottines sont présentes dans 18 pays. Ici, des pallottines du Cameroun

    L’idée est née de revitaliser le tissu religieux en suscitant l’implantation d’une communauté religieuse jeune, capable de soutenir localement les équipes pastorales. Un appel a été lancé en ce sens à l’ensemble des congrégations et de nombreux fidèles ont prié à cette intention, en particulier lors du grand pardon de Quistinic… En juillet dernier, leurs prières ont été exaucées : des sœurs pallottines (soeurs missionnaires de l’apostolat catholique) se sont manifestées ! Trois religieuses – deux rwandaises et une congolaise – s’installeront en janvier prochain dans l’ancien couvent de Quistinic.
    Les soeurs pallottines sont une congrégation internationale de femmes qui servent dans 18 pays, selon la spiritualité apostolique de saint Vincent Palloti. 

    Au service du doyenné de Plouay, « une sœur sera responsable de la catéchèse des enfants, une autre aidera à l’animation en pastorale dans les collèges » précise le Père Emile Bigumira. 

    3e chantier : L’évangélisation des jeunes

    Après les doyennés de Plouay et du Faouët, le doyenné de Gourin a accueilli Monseigneur Centène et son équipe pour la suite de la visite pastorale. Avec les acteurs pastoraux concernés, ils se sont attelés à un nouveau chantier :  l’évangélisation des jeunes. Afin de planter les bases de la réflexion, le Père Jean –Paul Sossah, prêtre référent de la pastorale des jeunes sur le Pays du Faouët, est allé à la rencontre des quatre curés-doyens en amont de la visite : il a dressé un état des lieux des propositions existantes et commencé à discerner trois priorités.  

     Fort de son tour d’horizon de la pastorale des jeunes dans les doyennés, le Père Sossah pose un regard à la fois lucide et interpellant :« Les jeunes, nous les ‘avons’ ! Nous savons où ils sont : dans les établissements scolaires, secondaires et professionnels, dans les groupes, dans les clubs, dans les associations, etc., et pas vraiment dans nos paroisses… Nous n’allons pas attendre qu’ils viennent vers nous ! », lance-t-il.

     Trouver des accompagnateurs

    Ce constat posé, une première conviction est de faire de l’appel d’accompagnateurs un point de départ. « S’occuper de la jeunesse est un travail d’équipe ! La priorité c’est aller à la rencontre des jeunes. Il faudrait trouver des personnes qui aillent à la rencontre des jeunes pour leur faire des propositions et pour être à l’écoute de leurs propositions : qu’ont-ils envie de faire ? Quelles idées ont-ils ? ». Le récent synode a d’ailleurs mis l’accent sur cette écoute des jeunes, désireux d’être « protagonistes », et sur leur mission apostolique envers leurs semblables. (Document final, n°52 à 57).

    Ecouter les jeunes

    Le Père Jean-Paul Sossah puise dans l’actualité du doyenné de Gourin une belle illustration de l’élan attendu. « Trois jeunes sont venus nous trouver, nous les prêtres, avec un projet concret, relate le Père Jean-Paul. Il s’agissait d’organiser un temps convivial intergénérationnel. « Nous les avons accompagnés pas à pas dans la réalisation de ce projet, qui a démarré en novembre et va se poursuivre tous les 2e samedi du mois ; cette initiative permet à des personnes de sortir de chez elles, pour vivre un après-midi avec d’autres ».Cet exemple manifeste combien une impulsion missionnaire authentique peut venir des jeunes eux-mêmes.
    Pour le Père Jean-Paul Sossah, accompagner les jeunes dans la prise de  conscience de leur responsabilité apostolique nécessite de déplacer le curseur pastoral. En effet, « nous nous interrogeons souvent sur ce que nous allons faire pour les jeunes. Nous situons la question de notre propre côté, observe-t-il. Il faut nous mettre à l’écoute des jeunes eux-mêmes : qu’est-ce qu’ils ont envie de faire et comment les accompagner ? ».  

    Former des « leaders »

    Enfin, une autre priorité, également suggérée par le synode, réside dans la formation de « leaders » : « des jeunes à même de pouvoir aider les autres à faire ensemble, à l’exemple de ce groupe de trois jeunes venus eux-mêmes avec leur projet ».

    La visite pastorale devrait donc inviter tous les acteurs du territoire à se mettre au travail dans ces trois directions.  « La question des jeunes n’est pas facile à aborder », reconnait le Père Jean-Paul Sossah. Il faut garder à l’esprit qu’elle s’insère dans le chantier principal de la visite, à savoir le réaménagement pastoral.

    Deuxième chantier : les pardons et chapelles

    Après l’étude des propositions quant à la présence de l’Eglise dans le monde rural, la visite pastorale de Monseigneur Centène au Pays du Faouët s’est poursuivie autour d’un second chantier emblématique du territoire : les pardons et les chapelles. L’évêque et son équipe ont rencontré et écouté les chevilles ouvrières : représentants des comités de chapelle, prêtres, bénévoles. Dans l’attente des décisions qui seront annoncées jeudi, le père de Barmon, curé-doyen du Faouët, en charge d’accompagner ce « chantier », décrypte les enjeux de la réflexion, avec en toile de fond l’évangélisation.

    « Les pardons constituent une réalité non négligeable sur nos quatre doyennés », expose le père de Barmon. D’avril à octobre, le territoire vit au rythme des pardons, qui se succèdent autour d’une multitude de chapelles. Ces pardons voient se fédérer des chrétiens et des non-croyants, désireux d’animer l’«âme»de leurs quartiers. Evènements-phares, les pardons émergent naturellement comme une « chance pour l’évangélisation », fil rouge de la visite pastorale.  « C’est un ‘outil’ qui existe et qu’il ne faut pas perdre, insiste le Père Ivan Brient, vicaire général. Pourquoi inventer des choses alors qu’il en existe ? ».  

    Tout au long de l’année, par l’organisation logistique qu’ils requièrent, le nombre de bénévoles qu’ils mobilisent, le brassage de population qu’ils représentent et la joie de se retrouver qu’ils procurent aux habitants d’un quartier, les pardons sont un formidable levier. « Quand les commerces ont disparu et que les villages se désertifient, ce sont parfois les derniers lieux de cohésion sociale. Quand il y a une chapelle, le fait d’organiser un pardon fait que les gens se retrouvent encore, même en hiver. C’est très bon pour la vie sociale de ces campagnes et l’Eglise doit y contribuer », renchérit le Père Ivan. 

    Dynamiser les pardons pour évangéliser

     « Dans les années 70-80, l’état de délabrement de certaines chapelles a été un élément déclencheur pour la relance de fêtes, autour des chapelles, à l’occasion des pardons » explique le Père de Barmon. Dans cette dynamique, de nombreuses chapelles ont été restaurées. Il s’agit désormais d’entretenir les édifices et de répondre au désir qu’ont les populations de s’y rassembler. 
    La question du renouvellement des comités de chapelle place un premier point d’attention sur les jeunes. Comment favoriser leur implication ?
     » Les bénévoles vieillissent, il peut devenir compliquer d’assurer la logistique d’un repas et l’accueil d’une centaine de personnes… en particulier dans des villages où peu de jeunes, susceptibles de donner un nouvel élan, arrivent ».  

    D’autre part, il apparaît crucial  de préserver et de renforcer le lien entre les dimensions profane et religieuse de ces fêtes.

    Le Père de Barmon signale que des baptêmes sont célébrés à l’occasion de certains pardons, à la demande des familles.

    De multiples initiatives concourent à faire découvrir aux plus jeunes le patrimoine religieux, à partir des pardons. « C’est ce qui s’est vécu avec les confirmands : l’année dernière, à la chapelle de Persquen, autour de la Fontaine saint Vincent Ferrier et, au début de cette année, à la chapelle saint Hervé, le samedi soir précédant le pardon,  » précise le Père de Barmon.  
    Sur le doyenné de Ploërdut, les enfants de profession de foi découvrent les saints titulaires des chapelles, à travers les cantiques dédiés à ces saints par exemple.

    Une piste intéressante réside dans la promotion du patrimoine culturel des cantiques. Le travail de « collectage » est en cours, indique le Père de Barmon. « Certains ont commencé à enregistrer sur CD les chants ; ils sont traduits sur les feuilles de chants. C’est un nouveau point d’attention et il faut aller en ce sens, insiste-t-il. « Ne pas préserver seulement la pierre mais préserver aussi les chants liturgiques ».

    Culture bretonne et foi : un « terrain » propice

    Le phénomène des pardons met en relief l’imbrication des dimensions culturelle et cultuelle, profane et religieuse. Des personnes ayant un intérêt pour l’histoire, la langue bretonne et l’architecture, côtoient des croyants par le biais des pardons.  « Par cette rencontre des uns et des autres autour de la chapelle, certains peuvent avoir un petit déclic si Dieu le veut ! Donc c’est un terrain propice ».

    Dimanche soir, l’équipe épiscopale s’est rendue à Roudouallec, au village du Moustoir, pour vivre l’office des Vêpres dominicales en langue bretonne, avec la Fraternité Tiegezh Santez Anna. Cette communauté de trois hommes – constituée en association de fidèles laïcs reconnue par le diocèse – prie, travaille et vit en langue bretonne. « Autour d’elle, une petite fraternité se retrouve mensuellement. Elle a pour mission de continuer à annoncer le Christ dans les milieux bretonnants ».  Le Père Brient, également en charge de la pastorale en langue bretonne, se réjouit des ponts établis entre la foi et la culture bretonne. Au-delà de la langue, tout un esprit d’évangélisation est à cultiver, particulièrement auprès des jeunes, attachés aux racines de la Bretagne, mais ignorant parfois le Christ. « Au VIème siècle, l’Evangile a été apporté essentiellement en langue bretonne, par les moines évangélisateurs. Donc il faut travailler à la fois cet attachement au passé et cette ouverture sur l’avenir avec la question de l’évangélisation ». 

    Premier chantier : le monde rural

    Le premier « chantier » travaillé par l’équipe épiscopale et les équipes pastorales du Pays du Faouët est la question du monde rural, avec pour focale les difficultés rencontrées par les agriculteurs. Le Père Vincent Daniel, curé-doyen de Plouay, présente les avancées de ce groupe de travail qu’il accompagnait.

    Des rencontres ont eu lieu en amont pour défricher ce vaste chantier.
    Quels en sont les premiers fruits ?

    Père Vincent Daniel : J’ai eu l’occasion de rencontrer à deux reprises deux groupes de personnes liées au monde agricole. Toutes ont un désir très fort de faire passer quelque chose, avec leurs difficultés et leurs joies, les valeurs qui sont les leurs et dont ils veulent être porteurs.
    Un des fruits de cette visite pastorale, c’est déjà d’avoir fait se rencontrer ces personnes, surtout avec les  grosses difficultés qu’ils rencontrent, les suicides, … ça a permis de mettre les points sur les « i », sur le besoin d’écoute, sur ce désir de se connaître et de recréer un tissu, qui a réduit comme une peau de chagrin ces dernières décennies…. 

    Quelles pistes ont été entrevues ?

    Père Vincent Daniel : Il y a deux axes.
    L’axe principal sur lequel va déboucher ce chantier, c’est d’essayer d’organiser un réseau de proximité d’écoute et de partage. Parce qu’aujourd’hui on se rend compte que, même dans le monde agricole, chaque agriculteur peut être seul sur son exploitation. Le souhait est de créer un réseau d’équipes, où ils puissent être attentifs les uns aux autres, exprimer  ce qu’ils vivent, afin que, dès que l’un est en difficulté, les autres puissent se mettre à proximité de lui, aller le voir… Et ça, ça n’existe plus sur ce Pays…
    L’idée est que, même si des chrétiens sont à l’initiative, ce ne soit pas forcément confessionnel au départ, pour qu’il y ait ensuite ‘intégration’ de celui qui est en difficulté, afin qu’il puisse percevoir que l’Eglise, c’est ça ! Le message de l’Evangile, c’est l’accueil, la fraternité, le soutien, la compassion. Cet axe ne sera pas facile à mettre en place car les agriculteurs sont des gens très pudiques, qui ne parlent pas facilement de leurs problèmes. Quand ils sont en situation d’échec, c’est pour eux presqu’un « déshonneur  » par rapport à ceux qui réussissent… 
    Un 2e axe est que cette équipe leur permette ensuite d’être plus forts vis-à-vis des administrations d’Etat ou autres, qui vraiment alourdissent leur vie quotidienne, qui les prive finalement de vivre des fruits de leur travail et de leur vocation.
    Ce qui a été beaucoup relevé, c’est le  souhait qu’on arrête de les mépriser, de les accuser d’être des « empoisonneurs », etc.

    La diaconie diocésaine déploie également des choses sur ce thème. Comment les démarches se rejoignent-elles ? Quels liens ? 

    Marc Jouan, diacre et nouveau délégué épiscopal à la diaconie diocésaine, est venu nous rencontrer sur le pays, avec les doyens et nous a fait part de son désir de créer une équipe, qui irait de lieu en lieu, à la demande, pour soutenir ceux qui en ont besoin. Ça va dans le même sens !
    Il y a aussi des associations à faire connaître comme « Solidarités paysans », qui vient en aide à ceux qui sont en difficultés. Mais cela doit venir de l’agriculteur… Il doit être soutenu pour oser aller dire qu’il est en difficulté.
    D’autre part, il y a un souhait chez les agriculteurs chrétiens de se retrouver pour partager des éléments de foi : le CMR, ..