3e dimanche de Carême

ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST selon saint Luc
Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron
lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas. »
Luc, 13, 6-9

COMMENTAIRE
Dans cette parabole du figuier, le propriétaire du figuier est Dieu le Père et nous sommes les figuiers. Nous sommes invités à porter du fruit, de bonnes choses, même si nous n’y arrivons pas toujours. Cette parabole nous montre qu’il ne faut pas désespérer.
C’est Jésus, comme le vigneron pour le figuier, qui nous rend bon. En donnant sa vie pour nous, il nous sauve de la mort pour toujours, il nous fait porter un bon fruit pour les autres et pour Dieu.

Que dois-je abandonner dans ma vie pour porter du fruit ?

Cette semaine, je mets moins
d’écran dans mon quotidien (télévision, ordinateur, téléphone
portable, etc.) et je passe plus de
temps en famille ou avec mon entourage pour des activités, des
échanges, des promenades.

Pourquoi la mi-carême ?
Comme son nom l’indique, la mi-carême marque la moitié du carême, mais rien dans le calendrier liturgique n’indique cette mi-temps.
Alors pourquoi les crêpes et autres traditions culinaires festives viennent-elles agrémenter ce jour ? La logique du bon sens économique ! Le carême est un temps de jeûne
et les générations passées prenaient très au sérieux cet aspect particulier. Même les oeufs étaient interdits. Or les oeufs ne
se conservent guère plus de vingt jours, c’est-à-dire la moitié de
quarante. C’est pour ne pas perdre cette denrée précieuse, qu’on
l’utilisait sous toutes les formes possibles. Comme le mardi gras, la
mi-carême est un jour de carnaval.
Après quoi, on attend à nouveau vingt jours pour déguster, décorés
de joie pascale, les oeufs gardés en réserve.

LAUDATO SI
« Souvent on n’a pas une conscience claire des problèmes qui affectent particulièrement
les exclus. Ils sont la majeure partie
de la planète, des milliers de millions de personnes. […] Aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous empêcher de reconnaître qu’une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions
sur l’environnement, pour écouter
tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres. » (LS, n°49)

PRIONS AVEC
SAINTE JEANNE JUGAN

Seigneur,
je n’ai pas le coeur fier ni le regard ambitieux ; je ne poursuis ni grands desseins, ni merveilles qui me dépassent.
Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse ; mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère.
Attends le Seigneur, Israël, maintenant et à jamais.
Psaume 130