ORDINATION de Louis-Henri Chouane et Michel HERVY dimanche 15 juin 2025

Selon le dessein bienveillant du Père, accompli par le Seigneur Jésus-Christ, dans le don du Saint-Esprit,
pour l’annonce de l’Evangile et le service de tout homme,
par l’imposition des mains et la prière consécratoire,

Monseigneur RAYMOND CENTÈNE
Évêque de VANNES, ordonnera PRÊTRES

LOUIS-HENRI CHOUANE et MICHEL HERVY

« Heureux les invités au repas de noces de l’Agneau ! »
Beati qui ad cenam nuptiarum Agni vocati sunt !

Ap 19, 9

Tout le peuple diocésain partage la joie de cette ordination avec les paroisses de Colpo,
de Locminé – Moustoir Ac et de Plumelin – La Chapelle-Neuve qui accueillent Louis-Henri Chouane, diacre depuis juin 2024 ainsi que les ensembles paroissiaux de Muzillac-Billiers et d’Ambon-Damgan – Pénerf qui accueillent Michel Hervy, diacre depuis septembre 2021.
Par l’intercession de sainte Anne et de la bienheureuse Vierge Marie, confions au Seigneur ces deux futurs prêtres.


Louis-Henri CHOUANE, 45 ans

Issu d’une famille angevine aux ascendances quimperloises, je suis né à Angers le 15 avril 1980. Quatrième d’une fratrie de sept enfants : Lucie, Hermine, Raphaël, Eléonore, Marie-Emmanuèle et Benjamin, j’ai été baptisé le 26 juillet 1980 par l’abbé Voirand en l’église Saint-Martin de Thorigné-d’Anjou.
Après un passage par Cholet, j’ai effectué toute ma scolarité à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée, près de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
C’est dans cette paroisse-sanctuaire que j’ai eu la chance de servir la messe pendant 10 ans. En m’invitant tous les dimanches à servir au plus près de l’autel, ainsi qu’un certain 19 septembre 1996, l’office de Vêpres en présence du futur saint Jean-Paul II – la veille de sa venue, ici-même, à Sainte-Anned’Auray, le Seigneur semait déjà en moi plus ou moins discrètement les graines de Sa promesse. En suivant le Pape dans son pèlerinage, j’allais faire mes premiers pas en Morbihan, sans savoir encore qu’un peu plus
tard, j’allais y rencontrer plus profondément le Christ qui m’attendait, là, dans sa grande
Sagesse.
En effet, après avoir obtenu un Master de droit, j’ai d’abord enseigné un temps, avant de travailler quelques années sur des « marchés de niche », à la commercialisation de boissons et à l’importation de produits gourmets haut de gamme.
Mais, en 2016, à la faveur de l’année de la Miséricorde, j’ai eu l’occasion de remettre ma vie devant le Seigneur.
La question vocationnelle se rappelant à moi comme jamais, j’ai compris, suite à une retraite à Bieuzy-Lanvaux, que j’étais bien là où le Seigneur m’attendait : seule la fraîcheur du Christ (Ac 3,20) pouvant étancher ma soif d’une plénitude qui remplit tout ! Après mon année de propédeutique, Monseigneur Centène m’a envoyé au Studium de Notre-Dame-de-Vie en Provence, pour me préparer au ministère.
Je suis heureux après cette année diaconale passée à Locminé, et au séminaire de Rennes, d’être ordonné prêtre au service de l’Église et de Dieu qui est notre joie ! Je rends grâce pour vous tous et toutes les personnes que le Seigneur a mises sur mon chemin…sans le savoir, peut-être, vous m’avez
beaucoup parlé de Lui !


Michel HERVY, 58 ans

Originaire d’Herbignac (diocèse de Nantes), j’ai 58 ans. Après avoir effectué mon service militaire sur la base aérienne de Reims, devenu titulaire d’une maîtrise en histoire, j’ai eu la joie de pouvoir exercer la belle vocation d’enseignant au collège Saint-Jean-Baptiste de Guérande pendant dix ans. Je suis alors entré au Séminaire Saint-Jean de Nantes où j’ai suivi les cours du premier cycle de philosophie, avant de devenir adjoint-administratif auprès de l’Education Nationale, occupant des postes successifs à Angers, Nantes, puis dans des établissements scolaires de la région nazairienne et à Pontchâteau. Après un temps de discernement qui m’a permis de suivre, sur quatre années, les cours du DUET à l’antenne de l’UCO d’Arradon,  j’ai été ordonné diacre le 5 septembre 2021 pour le service des paroisses de Pénestin, Camoël et Férel. Il y a deux ans, j’ai rejoint le Séminaire Saint-Yves de Rennes et les ensembles paroissiaux de Muzillac-Billiers et Ambon-Damgan-Penerf.

C’est sous le regard de Sainte Anne que j’ai placé mon entrée au séminaire et c’est avec une grande joie que je vais recevoir le sacrement de l’ordre des mains de Monseigneur Centène, en cette troisième année du jubilé des apparitions. C’est avec confiance que j’ai remis ces derniers pas dans le discernement entre les mains de celle qui, femme stérile, figure éminente de l’attente du peuple d’Israël, l’éducatrice dans la foi de la volonté de Dieu,  comprend et accompagne la prière des longs désirs, des longues attentes…

Et c’est pourquoi je rends grâce pour tous ceux qui m’ont encouragé à reprendre le chemin de ce discernement : notre évêque, mes anciens condisciples du Séminaire Saint-Jean, les prêtres et les fidèles que j’ai côtoyés dans les paroisses depuis mon enfance jusqu’à ce jour. Oui, je ne cesse de rendre grâce pour tous ces visages qui ont jalonné ma vie et mon pèlerinage dans la foi ; visages de croyants ou non, qui ignorent parfois qu’ils ont été ceux de l’exigence, de l’appel, de la volonté de Dieu dans ma vie.

Enfin, je songe à cet instant à la constante et chaleureuse bienveillance de mes frères séminaristes de notre diocèse. Je prie le Seigneur que l’espérance et la foi qui les habitent puissent un jour s’offrir au service de notre Eglise dans cette même charité fraternelle.

Le sacerdoce ouvre la vie de chaque homme à la gloire de Dieu qui resplendit dans la Création et la Rédemption. En s’unissant au Christ, il invite chaque homme à tourner son regard vers Celui en qui le Père et l’Esprit se révèlent, afin que la vie de chacun prenne sens et soit consacrée à Dieu. Que le Seigneur m’accorde la grâce d’être humblement cet instrument de son Amour, instrument de l’action de grâce de son peuple, afin que chacun puisse se donner à Celui qui se donne à nous.

« Car Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur. » (1 Co 1,9)

La revue diocésaine du mois de juin est parue !

La revue diocésaine Chrétiens en Morbihan est parue ! Découvrez le sommaire et quelques articles mis à disposition ci-dessous.

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REVUE DIOCÉSAINE N°1548, Juin 2025

  • Éditorial : Surprenant printemps : que nous dit le Ciel ?
  • Confiés à nos prières : • Défuntes religieuses du diocèse • Deux ordinations sacerdotales le 15 juin prochain • Léon XIV, Nouveau Pasteur de l’Église Universelle
  • Question spirituelle « Je suis fils de Saint Augustin », Que signifie cette parole de Léon XIV le jour de son élection ?
  • Jubilé 1625-2025 :  • Fête Jubilaire Diocésaine – Pentecôte 2025 • L’élan missionnaire de la Troménie de Sainte Anne • Prêtre et musicien, le père Nicolleau enchante la Troménie • La miséricorde et ses œuvres – Retour sur la formation Éléos de l’institut Athénée
  • Actualité : Une belle rencontre œcuménique à Pontivy • Journée in albis des néophytes • Pèlerinage provincial pour les vocations • Michelle Capon nous a quittés après une vie engagée dans le service • En bref
  • Liturgie : Prêtre et assemblée, acteurs de la liturgie, signes de l’alliance avec Dieu
  • DOSSIER (suite des n°1546 et 1547) : L’œuvre pionnière de Gabriel Deshayes pour les sourds Pen duig, résidence inclusive à Brec’h La Pastorale des Sourds du Morbihan
  • Patrimoine :  Le Sacré-Cœur de Jésus, une dévotion pour aujourd’hui
  • S’abonner  Denier de l’Église : la campagne 2025 est lancée !
  • Agendas de l’évêque et du diocèse
  • Méditer : Homélie du pape Léon XIV : Messe pro ecclesia célébrée avec les cardinaux électeurs

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Le cardinal Sarah, envoyé spécial du pape pour les 400 ans des apparitions de Sainte Anne

« Léon XIV a nommé samedi 24 mai 2025 le cardinal Robert Sarah, préfet émérite du dicastère pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, son envoyé spécial au sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray, en France, pour y présider les célébrations liturgiques à l’occasion du 400e anniversaire des apparitions de sainte Anne au paysan breton Yvon Nicolazic. » Lire sur le site Vatican News

Présent en 2019 pour le Pardon du 8 septembre au sanctuaire de Notre-Dame du Roncier à Josselin, et en 2023 pour la fête de l’Assomption de la Vierge Marie, le 15 août, au sanctuaire de Notre-Dame de la Tronchaye à Rochefort-en-Terre, le cardinal Sarah est familier de la terre morbihannaise, et de ses dévotions à la Vierge Marie ! Cette année 2025, c’est à sa Mère, Sainte Anne, que la présence du cardinal sera due au sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray.

Messe pardon du Roncier 2019 ©Diocèse de Vannes
Bénédiction pardon de la Tronchaye 2023 ©Diocèse de Vannes

La Dame mystérieuse, un oratorio créé en l’honneur de Sainte-Anne, le 7 juin 2025

Pouvait-on fêter sainte Anne sans y associer la musique sacrée, en ce sanctuaire dont l’Académie de Musique et d’Arts sacrés (Admas) contribue au rayonnement depuis 25 ans ? Parmi les nombreux événements marquants du Jubilé 1625-2025, la création d’un oratorio en l’honneur de sainte Anne au cours du week- end de Pentecôte verra l’aboutissement d’un long travail qui mobilise l’Admas depuis deux ans, en partenariat avec l’Orchestre national de Bretagne et l’opéra de Rennes. Cette œuvre musicale retrace en 14 tableaux l’histoire des apparitions de sainte Anne.

Samedi 7 juin | 20h30 – Basilique de Sainte-Anne-d’Auray
Anne-Sophie Petit, soprano • Steve Zheng, ténor • Sylvain Mossot, narrateur • Chœurs de la Maîtrise de Sainte-Anne-d’Auray • Orchestre à cordes de l’Orchestre National de BretagneMichel Jézo, orgue • Amélie Parias, mise en espaceRobin Laporte, lumières • Gilles Gérard, direction musicale
(Livret de Philippe Le Guillou et musique d’Éric Tanguy)

Une écriture à quatre mains

Le livret a été écrit par Philippe Le Guillou, romancier et essayiste, lauréat notamment du Prix Médicis en 1997, très attaché à la Bretagne et à sa culture. Il a précédemment écrit l’ode à sainte Anne chantée chaque année à la veillée du Grand Pardon. Nourri par l’imaginaire breton, le livret évoque l’amour de la terre, le dur labeur des paysans bretons au 17e siècle, la ferveur religieuse et le courage.

La musique est l’œuvre d’Éric Tanguy, compositeur moult fois récompensé et professeur de composition à l’Ecole Normale de Musique de Paris depuis 2017. Breton d’origine par son père, il signe ici son premier oratorio.

Musiciens et choristes

Sous la direction de Gilles Gérard, chef de chœur principal de l’Admas depuis 2017, l’orchestre à cordes comptera neuf musiciens issus de l’Orchestre National de Bretagne, accompagnés à l’orgue par Michel Jézo. Les chœurs seront composés des 62 élèves de la Maîtrise de Sainte-Anne-d’Auray (collégiens) et de l’Ensemble vocal (lycéens), sur une mise en espace d’Amélie Parias. Depuis le mois de décembre, les jeunes choristes consacrent 4 à 6 heures par semaine à la préparation de ce projet qui leur offre l’occasion unique de conjuguer l’art vocal et le travail de mise en scène.

Trois solistes pour raconter l’histoire des apparitions

Trois solistes interpréteront les rôles de sainte Anne, de Nicolazic et du narrateur : Anne-Sophie Petit, soprano (issue de la première promotion de la Maîtrise de Sainte-Anne-d’Auray), Steeve Zhen, ténor, et Igor Bouin.

Article paru dans la revue Chrétiens en Morbihan N°1547 – mai 2025

Anne-Sophie PETIT© Natacha Lamblin
Steve Zheng © François Le Guen

7 juin | La Dame mystérieuse
Basilique de Sainte-Anne-d’Auray
Tarif plein : 20€ ; tarif réduit : 12€*
Durée 45 minutes

*Moins de 18 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, personnes en situation de handicap, élèves de l’Académie de Musique et d’Arts Sacrés.

Réservations : www.billetweb.fr /festival-itineraires-en-morbihan-2025

Dossier Mensuel de Liaison – Juin 2025

Retrouvez ici les éléments du Dossier Mensuel de Liaison du mois de JUIN 2025, au format PDF et JPEG. Vous souhaitez demander une parution ? Recevoir le DML par mail ? Abonner une personne ou encore signaler un changement d’adresse ? N’hésitez pas à contacter le service diocésain de communication : communication@diocese-vannes.fr

Fin de vie : réaction des évêques de France aux votes à l’Assemblée nationale le 27 mai 2025

La Conférence des évêques de France (CEF) salue le vote de la proposition de loi sur « l’accompagnement et les soins palliatifs » ; elle en suivra avec attention la mise en application. Elle redit sa vive inquiétude concernant le vote de la loi sur le « droit à l’aide à mourir ». La CEF continuera de contribuer à ce débat de société majeur tout au long du processus législatif qui va se poursuivre.

Dans la poursuite du travail qu’elle a initié dès septembre 2022, la CEF entend en particulier apporter aux sénateurs, puis en seconde lecture à nouveau aux députés, comme à l’ensemble des citoyens français, tout élément utile pour leur permettre d’éclairer leur discernement, concernant ce sujet infiniment grave, complexe voire intimidant, qu’est l’accompagnement de la fin de vie.

Pour ce faire, l’Église catholique se fonde notamment sur l’expérience des 800 aumôniers et 1 500 bénévoles présents au sein des hôpitaux, ainsi que des 5 000 visiteurs à domicile et en EHPAD, mobilisés chaque jour au chevet des malades, auxquels s’ajoutent les milliers de prêtres, diacres, consacrés et laïcs engagés dans l’accompagnement des personnes en deuil à l’occasion des obsèques, dans les 94 diocèses que compte l’Eglise en France.

Profondément inquiets des conséquences pour la société française et des perspectives alarmantes auxquels un « droit à mourir » exposerait en particulier les Français les plus vulnérables, les évêques réaffirment leur détermination à porter la voix d’une société juste et fraternelle, qui protège les plus vulnérables ; et redisent leur plein soutien à la loi Claeys-Leonetti de 2016 actuellement en vigueur mais encore très largement inappliquée, avec plus de 20% des départements français dépourvus de soins palliatifs (soit 1/5).

Enfin, la CEF tient à adresser un message de soutien aux innombrables soignants, psychologues, psychiatres et psychothérapeutes, éthiciens, juristes, haut-fonctionnaires, et tant d’autres acteurs de la société civile, qui s’élèvent depuis maintenant plus de deux ans et demi, contre un texte législatif qui mettrait profondément à mal le pacte social et le modèle de soins français, jusqu’à présents salués et reconnus partout dans le monde.

Pèlerinage diocésain à Lourdes du 19 au 25 mai 2025 : 2 nouveautés !

En ce jubilé diocésain de Sainte-Anne, qui a lieu depuis 3 ans et sera clôturé cet été, une réplique de la statue de Sainte-Anne d’Auray accompagne les pèlerins à Lourdes… Quand Sainte Anne visite sa fille… De plus, le pèlerinage diocésain fête cette année les 150 ans de son lancement en 1875. La bannière du 1er pèlerinage a été retrouvée : suivez le récit de son histoire…

Sainte Anne en visite chez Marie

Restaurée pour l’occasion, la réplique de la statue de Sainte-Anne d’Auray accompagne les pèlerins bretons pendant leur pèlerinage auprès de Marie Immaculée. « Madame Sainte Anne » pourra intercéder auprès de sa fille pour demander les grâces que les bretons viennent déposer, en leur nom et au nom des fidèles restés dans le diocèse, aux pieds de la Vierge. Déposer une intention de prière ici (site consulté chaque jour, les intentions sont déposées à la grotte)

Sainte Anne accompagne les pèlerins ©Troménie Sainte-Anne
Sainte Anne visite sa fille ©Sanctuaire de Lourdes

La bannière du 1er pèlerinage diocésain retrouvée à Lourdes !

En 2024, on retrouva à Lourdes une magnifique bannière qui avait été confectionnée et offerte par le diocèse de Vannes il y a 150 ans, lors du tout premier pèlerinage en 1875.

(Article tiré de la revue diocésaine Chrétiens en Morbihan n° 1547-mai 2025 par Gwenn Le Roux, archiviste diocésaine)

La dévotion à Notre-Dame de Lourdes est toute neuve dans les années 1870 et l’engouement pour les pèlerinages se répand comme une traînée de poudre.

En 1872 a lieu le « pèlerinage des bannières », rassemblant des dizaines de milliers de fidèles de toute la France, puis le premier pèlerinage national est créé l’année suivante. La coutume se développe pour les paroisses, les diocèses, voire les régions, de venir en groupes locaux constitués et d’offrir une bannière à la Vierge.

C’est dans ce contexte d’effervescence qu’en janvier 1875 l’évêque de Vannes, Monseigneur Bécel, publie dans la Semaine religieuse son projet de pèlerinage diocésain : il constitue un comité de pilotage, prévoit un train spécial au départ de Sainte-Anne-d’Auray et lance une souscription pour une bannière :

La souscription se poursuit jusqu’à la fin du Carême, puis l’ouvrage est finalement commandé avec une représentation de la Vierge et sainte, Anne d’un côté, et saint Vincent Ferrier de l’autre.

Le tout premier pèlerinage diocésain à Lourdes a lieu du 21 au 26 juin 1875, sous une pluie torrentielle qui fait rapidement gonfler la rivière,
rend la grotte temporairement inaccessible et cause des inondations telles que les routes seront coupées. Mais peu importe l’orage, lisons-nous dans le récit de ces journées mémorables, les pèlerins de Vannes font courageusement leurs dévotions à la Vierge, « Reine incomparable », et lui portent leur offrande dans la chapelle : La « bannière du Morbihan », si joliment nommée « ex-voto du diocèse » par Monseigneur Bécel, atteste toujours aujourd’hui de ce premier élan de piété envers Notre-Dame de Lourdes. Cette piété sera ensuite gravée dans la pierre 25 ans plus tard, lorsque tous les diocèses de Bretagne offriront conjointement un « calvaire breton » en 1900.

« Que vaut-elle ?… au moins 3 000 francs »


L’abbé Orhand, qui fait le récit du pèlerinage au jour le jour, s’interroge sur le coût de la bannière. Nous en saurons plus en juillet de la même année, grâce à la publication des comptes détaillés du pèlerinage par le trésorier du Comité. La somme pharamineuse de 3 000 francs dont fait état la rumeur a un fond de vérité : il s’agit de la somme récoltée en dons. La bannière vaut en réalité 1 830 francs, équivalant approximativement à 6 000 € actuels ; le reliquat a été consacré à l’achat d’un ciboire pour sainte Anne.

Léon XIV, nouveau pape élu le 8 mai 2025

Photo officielle ©Vatican Media

Le cardinal américain Robert Francis Prevost a été élu Pape le 8 mai 2025 et a pris le nom de Léon XIV. Lors de la messe d’inauguration de son pontificat le 18 mai, il a déclaré : « Avec crainte et tremblements, je viens à vous comme un frère qui veut se faire le serviteur de votre foi et de votre joie, en marchant avec vous sur le chemin de l’amour de Dieu, qui veut que nous soyons tous unis en une seule famille ».

Son parcours :
14.09.1955 : naissance à Chicago
1977 : Bachelor en mathématiques
1977 : entrée chez les Augustins
1981 : profession solennelle. Licence en théologie
19.06.1982 : ordination sacerdotale à Rome
1984 : licence de droit canonique (puis doctorat en 1987)
1985 : missionnaire au Pérou
1999 : élu provincial des Augustins à Chicago
2001-2013 : prieur général de l’ordre
2014 : administrateur apostolique puis évêque de Chiclayo au Pérou
12.04.2023 : préfet du dicastère pour les évêques
30.09.2023 : créé cardinal par le Pape François

Un pontife polyglotte et proche des peuples

« Maîtrisant l’anglais, l’espagnol, l’italien, le français et le portugais, Léon XIV est reconnu pour sa capacité à dialoguer avec des cultures diverses et à s’adapter aux réalités locales. Son expérience au Pérou, notamment dans des contextes de crise, a forgé un pasteur attentif aux défis contemporains et à la synodalité, thème cher au pontificat précédent. Sa devise annonce un pontificat placé sous le signe de l’unité et de la proximité avec les périphéries.

Son parcours, marqué par une proximité avec le pape François et une expérience internationale, l’a amené à jouer un rôle de confiance dans les grands événements de l’Église, notamment lors de déplacements pontificaux majeurs. Mgr Prevost a accompagné le pape François lors de ses déplacements à Marseille (2023) et à Ajaccio (2024). » (Informations issues de la Conférence des évêques de France : eglise.catholique.fr)

L’emblème pontifical de Léon XIV

(d’après le site vaticannews.va)

Reprenant largement celui de sa consécration épiscopale, le blason pontifical choisi par Léon XIV illustre ses orientations pastorales. Les clés de Pierre font référence au pouvoir de lier et de délier accordé par le Christ à l’apôtre et à ses successeurs (Mt, 16,19). Celle en or représente le pouvoir des cieux, celle en argent le pouvoir sur la terre. Deuxième insigne pontificale, la mitre remplace le chapeau cardinalice présent sur l’emblème de celui qui s’appelait jusqu’alors le cardinal Robert Francis Prevost. Depuis Benoît XVI, la tiare pontificale a disparu des emblèmes au profit de la mitre d’évêque. Sur le bouclier, divisé en deux moitiés, la partie de gauche représente un lys blanc sur fond bleu. La partie inférieure rappelle l’Ordre de Saint-Augustin : un livre fermé sur lequel se trouve un cœur transpercé par une flèche rappelle l’expérience de conversion de saint Augustin, qu’il expliqua par les mots « Tu as transpercé mon cœur de ta Parole ».

Sa devise « In Illo uno unum » (« En Celui qui est Un, nous sommes Un ») est tirée d’un commentaire de Saint-Augustin sur le psaume 127. Dans une interview accordée en 2023, le cardinal Prevost expliquait déjà cette devise : « Je pense qu’il est très important de promouvoir la communion dans l’Église et nous savons très bien que la communion, la participation et la mission sont les trois mots clés du Synode. Donc, en tant qu’augustinien, la promotion de l’unité et de la communion est pour moi fondamentale. Saint-Augustin parle beaucoup de l’unité dans l’Église et de la nécessité de la vivre ».

Pentecôte 2025 : fête jubilaire diocésaine les 8 & 9 juin !

Portez la joie du Christ au monde !

Les dimanche 8 et lundi 9 juin, une grande fête de la Pentecôte aura lieu à Sainte-Anne d’Auray !

Familles, jeunes, laïcs, religieux, tous sont invités à se joindre aux festivités tout au long de ces deux jours pendant lesquels des animations pour tous les âges seront proposées. Le point de départ sera la messe de confirmation des adultes à la basilique à 18h le dimanche. Un concert de pop louange sera donné au mémorial par le groupe HOPEN à 20h30 (entrée gratuite), suivi par une veillée de prière et une nuit d’adoration. Lundi matin, une marche est proposée dès 7h. Un village diocésain se tiendra au Mémorial, et chacun pourra suivre selon son souhait le chemin jubilaire, le sacrement de réconciliation, des conférences, une table ronde, la messe solennelle présidée par Monseigneur Centène, un temps convivial avec des danses bretonnes, … Des animations pour enfants par tranche d’âge sont prévues, dont un concert de soeur Agathe le lundi à 13h30.

INFOS PRATIQUES
Pour pouvoir participer à toutes les festivités (gratuites), le diocèse vous propose une solution d’hébergement en camping sur réservation.
Adultes et familles : les personnes majeures ou les familles peuvent réserver des emplacements au camping municipal – Tarif : 8€ par adulte et 6€ par enfant de -15ans. Camping ouvert de 14h le dimanche à 9h le lundi. Possibilité de réserver le petit-déjeuner. S’inscrire en ligne ici ou ci-dessous.
Groupes mineurs, aumôneries ou paroisses : Les groupes de mineurs encadrés par des animateurs peuvent réserver des emplacements au foyer Jean-Paul II en s’inscrivant – gratuit. Horaires d’accès : de 16h le dimanche à 9h le lundi. S’inscrire en ligne ici ou ci-dessous.

Les intervenants des conférences et témoignages

Florian Laguens
« Se donner les moyens d’espérer »
au Mémorial lundi à 10h
Docteur en philosophie, chargé d’enseignement à l’ESC Rennes, à l’Université Paris-Cité, et au Collège des Bernardins, Enseignant-chercheur permanent à l’IPC-Facultés Libres de Philosophie et de Psychologie (Paris).

William Galley
« À la rencontre de Jésus dans les périphéries »
au Mémorial lundi à 11h
Responsable du développement des Parcours Alpha France

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Hervé de Lantivy, porteur d’une prothèse à la jambe, a marché jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle depuis Sainte-Anne d’Auray. Il apportera son témoignage au collège -lycée Sainte-Anne. Lundi 9 juin à partir de 13h30.

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Madame Acutis, mère de Carlo Acutis, le jeune « geek de Dieu » mort d’une leucémie à l’âge de 15 ans, béatifié en 2020, dont la canonisation devait avoir lieu en avril dernier. Le message de sa maman sera lu lundi 9 juin à partir de 13h30.

Pèlerinage provincial pour les vocations du 1er mai 2025

2200 pèlerins venant des diocèses de l’Ouest – Pays de la Loire et Bretagne – ont convergé vers le Sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray pour prier pour les vocations et honorer Sainte Anne, « Mère de Marie, qui nous conduit vers Jésus ». Autant dire qu’ils n’ont pas chômé en ce 1er mai, où ils ont prié le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à Sa moisson.

Les évêques des diocèses de la province étaient présents, dans la joie et la fraternité de cette journée de marche et de prière.

Répartis en trois tronçons réunissant chacun deux à quatre diocèses, les pèlerins ont marché au rythme de la méditation des mystères du chapelet. Au sein des chapitres réunissant tous les états de vie – mariés, religieux et religieuses, consacrés, séminaristes, ministres ordonnés – ils ont progressé vers la basilique en demandant l’intercession de la sainte Vierge Marie pour que les coeurs de ceux qui sont appelés à la vie religieuse s’ouvrent au don total et généreux.

« Pour nous, l’objectif est vraiment de prier tous ensemble pour que le Maître de la moisson envoie des ouvriers, résume le Père Johann Ribette, délégué diocésain au Service des vocations. Pour que le Seigneur appelle mais également pour que les coeurs entendent ! La question du discernement est cette année au coeur de notre démarche. Et d’ailleurs l’inscription au-dessus de la porte jubilaire nous y aidait : me voici Seigneur je viens faire ta volonté ».

« Me voici Seigneur, je viens faire Ta volonté »

À leur arrivée au sanctuaire, les pèlerins étaient invités, par groupe de vingt, à vivre trois étapes du chemin jubilaire. En passant par la porte sainte, ils ont confié les jeunes que le Seigneur appelle : « qu’ils trouvent autour d’eux des personnes qui les aident à discerner la volonté de Dieu ».
Puis, devant la fontaine, ils ont rendu grâce pour les sacrements. « Que le Seigneur donne à nos diocèses les prêtres dont ils ont besoin pour que les fidèles chrétiens puissent s’abreuver à cette source de vie ».
Enfin, accueillis à l’entrée de la basilique par le flambeau de sainte Anne, ils ont prié pour que ceux que le Seigneur appelle à tout laisser pour Le suivre soient toujours des relais de cette lumière du Christ.

Après un pique-nique convivial, une table ronde sur le thème du discernement vocationnel a réuni le Père Jean-Marie Parrat, délégué diocésains aux vocations du diocèse de Luçon, Père Jean Pelletier, supérieur de la Maison Charles de Foucault (Saint-Pern), Père Pierre-Emmanuel Bouchaud du diocèse de Nantes, Sœur Marie-Carmen (Coopératrice paroissiale du Christ-Roi, Maison Notre-Dame de Fatima) et un couple marié du diocèse de Laval.

Sommet de ce temps fort d’Eglise, la messe était présidée par Mgr D’Ornellas, archevêque de la Province Ecclésiastique de Rennes. Dans sa très belle homélie (à retrouver en intégralité ci-dessous), ce dernier a mis l’accent sur deux aspects de la vocation :

« La vocation, c’est obéir à Dieu plus qu’à nos désirs humains, nos sensibilités humaines. Il vaut mieux obéir à l’appel de Dieu, à ce qui vient d’en haut, qu’à ce qui vient d’en bas, qu’à ce qui vient de nous. Prions pour discerner. L’Esprit-Saint ne vient que sur ceux et celles qui obéissent à Dieu. C’est pour cela que la vocation est le sommet de la liberté. C’est précisément parce que j’obéis à Dieu que j’exprime ma plus haute liberté en choisissant le Maître Souverain de tout, le Créateur et le Rédempteur, mon Père du Ciel qui me parle par le Seigneur Jésus, et c’est à Lui que je remets ma liberté en toute liberté. C’est la source de la vocation ».

Second aspect : toute vocation est « un envoi », pour l’édification du Royaume et la propagation du Salut. « C’est comme ça que Jésus bâtit son Eglise ».

Voici un court retour en photos, en attendant la vidéo du pèlerinage, et l’article dans la revue diocésaine Chrétiens en Morbihan à paraître en juin prochain.

L’Annuaire diocésain 2025 est en ligne !

L’annuaire diocésain 2025 est désormais disponible en ligne. Cet outil précieux vous permettra de retrouver facilement les coordonnées des paroisses et des ministres ordonnés du diocèse de Vannes.

Une version numérique en avant-première

À ce stade, seules les rubriques « Paroisses », « Ministres ordonnés », « L’évêque de Vannes » et la « Liste des paroisses » sont accessibles. Il s’agit d’extraits du livre final, ce qui explique la numérotation temporaire des pages. Nous espérons pouvoir y ajouter prochainement d’autres chapitres.

Votre aide est précieuse ! Si vous constatez des erreurs ou des informations à mettre à jour, nous vous invitons à envoyer vos modifications à communication@diocese-vannes.fr. Ces ajustements seront pris en compte pour l’édition papier à venir.

Téléchargement et consultation de l’annuaire diocésain 2025

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Chrétiens en Morbihan n°1547 – Mai 2025

La revue diocésaine Chrétiens en Morbihan est parue ! Découvrez le sommaire et quelques articles mis à disposition ici :

REVUE N°1547, MAI 2025

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Hommage au Pape François : homélie de Mgr Centène

« Que son exemple continue à nous inspirer pour vivre l’Evangile ! »

Chers frères et sœurs, nous sommes réunis aujourd’hui, le cœur rempli d’émotion en même temps que de gratitude pour rendre hommage à notre bien aimé Pape François que le Seigneur a rappelé à Lui à l’aube du premier jour de l’octave de Pâques, fête de la résurrection et annonce de la Vie éternelle.

« Je ne meurs pas, disait sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, j’entre dans la vraie Vie »

Marie-Madeleine, apôtre des apôtres

L’évangile que nous venons d’entendre (Jn 20, 11-18) nous transporte au cœur même du mystère Pascal.
Nous sommes au matin du Pâques. Marie-Madeleine se tient près du tombeau vide, les yeux baignés de larmes. Sa douleur est palpable, une douleur de perte, de deuil face à la disparition de celui qu’elle aimait, de celui qui l’avait comprise. Et pourtant, au milieu de cette obscurité, une lumière commence à poindre. Jésus se manifeste à elle, d’abord sous les traits d’un jardinier. Marie, aveuglée par la tristesse, ne le reconnait pas. Il faut que Jésus l’appelle par son nom « Marie !» pour que le voile se déchire et qu’elle reconnaisse la voix qu’elle avait tant aimé entendre. « Rabbouni ! », s’écrie-t-elle alors, « Maître ! ». En cet instant de reconnaissance, la douleur se transforme en joie et le désespoir en espérance : Jésus est vivant, la mort a été vaincue. Mais la rencontre ne s’arrête pas à cette effusion de joie, Jésus confie à Marie-Madeleine une mission : « Va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ». Marie-Madeleine devient ainsi la première messagère de la Résurrection, celle qui annonce aux apôtres la Bonne Nouvelle, si bien que plusieurs pères de l’Église l’ont qualifiée d’apôtre des apôtres.

Messagers de l’Espérance

Frères et sœurs, cette scène bouleversante nous enseigne plusieurs choses essentielles.

Tout d’abord ,elle nous montre la puissance de l’amour : l’amour de Marie Madeleine pour Jésus est si fort qu’il la conduit au tombeau le matin même de Pâques, alors que le jour n’est pas encore levé. C’est cet amour qui la rend réceptive à la présence du ressuscité.
Ensuite cette rencontre nous révèle la manière dont Jésus se manifeste. Il ne se monte pas dans une gloire éclatante mais dans la simplicité d’une rencontre personnelle, en appelant Marie par son nom, signifiant ainsi que Dieu nous rejoint là où nous sommes, dans nos joies et dans nos peines, dans nos certitudes et dans nos doutes. Il nous parle un langage que nous pouvons comprendre, un langage d’amour et de proximité.
Enfin, la mission confiée à Marie-Madeleine nous rappelle que la joie de la Résurrection n’est pas un secret à garder pour soi. Elle est une bonne nouvelle qui doit être partagée, annoncée, diffusée. Et nous sommes tous appelés à notre manière à être des témoins du Christ ressuscité et à propager l’Espérance et la vie nouvelle qu’Il nous offre.

Alors en ce temps pascal, laissons-nous toucher par la rencontre de Marie avec le Ressuscité. Laissons son amour pour Jésus nous inspirer. Ouvrons nos cœurs à la présence discrète mais bien réelle du Seigneur dans nos vies et, remplis de la joie de Pâques, devenons à notre tour des messagers de l’Espérance pour le monde qui nous entoure.

Devenons « disciples-missionnaires »

Je crois que c’est ce que le Pape François a essayé de faire tout au long de sa vie. C’est sur ce chemin qu’il a voulu nous entraîner, nous invitant à devenir nous aussi des disciples-missionnaires. Son ministère empreint d’humilité, de compassion et de courage a touché les cœurs de millions de personnes à travers le monde, transcendant les frontières et les confessions religieuses.

Depuis son élection, le pape François a incarné l’esprit de l’Évangile avec une simplicité et une authenticité remarquables. Il nous a rappelé l’importance de la miséricorde, de la tendresse, de l’écoute, nous invitant à aller à la rencontre des plus vulnérables, des exclus, des marginalisés.
Son appel à une Église pauvre pour les pauvres a résonné comme un écho prophétique, nous exhortant à vivre une foi engagée, à lutter contre les injustices, à construire un monde plus fraternel.
Il a su avec une audace inspirante aborder les défis contemporains, qu’il s’agisse de la crise climatique, des migrations ou des inégalités sociales, nous invitant à une conversion écologique et à une solidarité sans faille.
Le Pape François nous a également montré la voie du dialogue et de la réconciliation, tissant des liens avec les autres confessions chrétiennes et les autres religions, et œuvrant inlassablement pour la paix et la compréhension mutuelle.

Artisan de paix et de justice

Son message d’espérance et de joie a illuminé nos vies, nous rappelant que l’amour de Dieu est infini et qu’il se manifeste dans chaque geste de bonté et de compassion, si petit soit-il.

Aujourd’hui frères et sœurs, nous voulons rendre grâce pour son témoignage de joie, pour sa proximité avec les fidèles. Que son exemple continue à nous inspirer pour vivre l’évangile avec foi et être des artisans de paix et de justice dans le monde.

Que la Vierge Marie à qui il a toujours voué une dévotion toute particulière, au point de vouloir reposer dans son sanctuaire romain plutôt qu’à Saint-Pierre, au pied de son image, l’accueille maintenant dans la gloire de son Fils, dans l’amour inconditionnel du Père et dans la lumière du Saint-Esprit. Amen.

Dossier Mensuel de Liaison – Mai 2025

Retrouvez ici les éléments du Dossier Mensuel de Liaison du mois de MAI 2025, au format PDF et JPEG. Vous souhaitez demander une parution ? Recevoir le DML par mail ? Abonner une personne ou encore signaler un changement d’adresse ? N’hésitez pas à contacter le service diocésain de communication : communication@diocese-vannes.fr

Rendons grâce pour le pontificat du Pape François et prions pour le repos de son âme

Au lendemain du décès de Sa Sainteté le Pape François, Monseigneur Raymond Centène a célébré une messe en action de grâce pour son pontificat et pour le repos de son âme, dans la chapelle du lycée Saint-François-Xavier de Vannes.

« Notre cité se trouve dans les cieux, chante la procession en remontant la nef jusqu’à l’autel, devant lequel a été posé un portrait du défunt. « Nous verrons l’épouse de l’agneau, resplendissante de la gloire de Dieu, Céleste Jérusalem ». En effet, en pleines fêtes pascales, ce retour à Dieu du saint Père fait signe pour tous les croyants.

« Son départ porte la consolation face au deuil »

« Le Pape François nous a quittés dans le contexte des fêtes de Pâques où nous affirmons dans la foi que la vie est plus forte que la mort, a relevé l’Évêque. Son départ porte ainsi en lui-même d’une certaine manière la consolation face au deuil, face à la séparation. La foi nous invite à affirmer notre espérance ».

Au cierge pascal « flambant neuf », suit le rite de la lumière qui invite les fidèles à se souvenir que « notre flambeau, c’est la vie, notre lumière c’est le Christ ressuscité ».

Puis, commentant dans son homélie l’évangile de la découverte du tombeau vide au matin de la résurrection, Monseigneur Centène a invité les fidèles à s’inspirer de l’expérience de Marie-Madeleine.

De la tristesse et du désespoir dans lesquels l’avait plongée la mort de Jésus, sa rencontre avec le Ressuscité la fait passer à la joie de la Résurrection. Envoyée en mission par le Christ, elle s’en fait aussitôt la première messagère, « apôtre des apôtres ».

« Je crois que c’est ce que le Pape François a essayé de faire tout au long de sa vie, a affirmé l’Évêque. C’est sur ce chemin qu’il a voulu nous entraîner, nous invitant à devenir nous aussi des disciples missionnaires. Son ministère empreint d’humilité, de compassion et de courage a touché les cœurs de millions de personnes à travers le monde, transcendant les frontières et les confessions religieuses ».

En communion avec l’Église universelle, l’assemblée a fait monter à Dieu trois intentions de prière, mettant l’accent sur l’humilité du saint Père, son ouverture et son souci de la paix.

– Dès son élection, le Pape a donné de l’Église un visage d’humble servante et il a écrit une nouvelle page de son histoire en se faisant lui-même « poverello ». En s’abaissant pour laver les pieds des détenus, en dénonçant le drame des migrants, en prêchant la miséricorde, François s’est fait bon berger à l’exemple du Christ.
Père de tendresse, nous te rendons grâce pour ton serviteur François qui a eu le courage de réformer l’Église, communion de tous les baptisés. Nous t’en prions, accueille-le dans Ta lumière, qu’il puisse connaître maintenant la joie des anges et des saints qui t’ont fidèlement servi.

– François a aimé l’Église, épouse du Christ. Il s’est efforcé d’en restaurer la dignité, de l’assainir en luttant contre toutes les formes d’abus, de travailler à sa synodalité, de la vouloir ouverte à tous en condamnant les dérives cléricalistes ou la corruption, François a été le pasteur d’une Église en sortie, allant vers les périphéries existentielles pour annoncer à tous la joie de l’Évangile.
Père de miséricorde, nous te rendons grâce pour l’Évêque de Rome, épris de fraternité, de pardon et d’amour pour tous tes enfants. Nous t’en prions, que François ait part au festin du royaume et à la joie éternelle du Ressuscité dont il a suivi les pas.

-A la suite du Christ, l’unique sauveur de tous les hommes, François a parlé à tous les hommes et femmes de ce temps, de toutes conditions, de toutes religions. François a relayé dans le monde entier le cri des pauvres et le cri de la terre, engageant la contribution de l’Église à la sauvegarde de notre maison commune, au juste partage des richesses, à la recherche de la paix.
Père de tous les hommes, nous te rendons grâce pour le successeur de Pierre qui, comme les apôtres, a parcouru le monde, allant à la rencontre des peuples pour partager à tous la bonne nouvelle de ton amour. Nous t’en prions, puisque François, pèlerin de la paix est parvenu au terme de son chemin sur cette terre, accorde-lui la paix de ta demeure jusqu’à la gloire de la Résurrection.

« Avant le Pape François, j’étais une petite chrétienne ‘peinarde’»

Les fidèles sont venus nombreux prier pour le repos de l’âme du Pape François et rendre grâce à Dieu. Comment ont-ils été marqués personnellement ? Que retiennent-ils de son pontificat ? De tous âges et états de vie, ils témoignent.

Père Patrice Marivin, curé de la cathédrale. Proximité, compassion et tendresse, disait le pape François. Trois mots pour définir le style de Dieu et qui, selon moi, définissent aussi véritablement son style. C’était une belle figure de pasteur, proche des uns et des autres et un homme résolument épris des plus pauvres, des plus vulnérables et des cabossés de la vie. Je retiens aussi son invitation à contempler sans cesse le cœur de Jésus, à l’adorer et à vivre une Église en sortie. Je crois que son plus bel écrit restera le premier : « La joie de l’Évangile ».

Christiane, paroissienne. Je trouve que le Pape François a eu un courage extraordinaire et une volonté à toute épreuve. Il n’en pouvait plus avant-hier… Je veux le remercier pour toutes ces années où il nous a vraiment tout donné ! Ce qui m’a marquée, c’est son attention aux gens de la rue. Depuis, je fais moi-même beaucoup plus attention à ceux qui sont aux portes des églises ou assis par terre. Avant j’étais une petite chrétienne peinarde mais pas aussi attentive aux souffrants. Le Pape François m’a fait regarder ces gens de la rue.

Vianney, paroissien de la cathédrale. Pour un catholique, c’est très beau de rejoindre le Bon Dieu au lendemain de la résurrection, et encore plus pour un pape ! Je n’ai pas vraiment suivi le Pape François pendant son pontificat… Mais il se trouve que tout récemment, dans le contexte du Jubilé, je me suis pris d’affection pour lui. Je suis venu aujourd’hui car c’est important de se rassembler en ce moment de deuil, de se retrouver en unité autour du représentant du Christ sur terre, du chef de l’Église.

Marie-Joseph, vierge consacrée du diocèse de Vannes. Je suis très heureuse de pouvoir participer à une messe pour le repos de l’âme de notre saint Père le Pape. C’était un pasteur, c’était sa caractéristique : il était vraiment au service de ses brebis, regardant les plus faibles et se mettant à leur service. Sa mort le lundi de Pâques est un signe de la providence. C’est Dieu qui décide et là, le Seigneur nous a fait un clin d’œil !

Bénédicte Drieu la Rochelle, déléguée diocésaine à la diaconie. Le Pape François a mis les pauvres au cœur de l’Eglise, pour que nous, catholiques, retrouvions ce cœur de pauvre et que nous allions vers ces personnes, vers les autres. François nous a dit « ouvrez vos portes ». Il était pleinement dans cette veine de la diaconie, en étant proche de tous. Et il a vraiment secoué les gens en disant : « sortez, aidez les pauvres, allez vers eux, ouvrez-vous !, ne faites pas une Église « entre soi ». A nous de nous transformer pour pouvoir passer par cette porte qu’il a ouverte !

Marine, catéchumène. C’est un peu particulier car je suis dans ma première année de préparation au baptême. Comme tout le monde, j’ai été touchée par la mort du pape et je pensais que c’était important de venir se recueillir et de prier pour lui. Par le biais de ma grand-mère qui était très croyante, j’ai entendu parler du pape François comme quelqu’un de très ouvert, qui avait une véritable âme chrétienne, avec le cœur sur la main.

Pèlerinage de Province pour les vocations : Rendez-vous à Sainte-Anne-d’Auray le 1er mai

Comme chaque année, le 1er mai, les diocèses de la Province organisent un pèlerinage consacré aux vocations à l’échelle provinciale. En 2025, cet événement rassemblera les diocèses de Bretagne (Quimper, Saint-Brieuc, Rennes et Vannes) et des Pays de la Loire (Angers, Laval, Le Mans, Luçon, Nantes et Tréguier) à Sainte-Anne-d’Auray.

Une démarche spirituelle autour de notre vocation

Ce temps fort invite chacun à revisiter sa propre vocation en revenant à la source de son Baptême. Ensemble, nous prierons pour toutes les vocations : celles de baptisés, mais aussi plus particulièrement pour les vocations sacerdotales et religieuses.

Une journée de prière et de rencontres pour tous

Nous attendons des centaines de participants venant des quatre coins de la Bretagne et du Pays de la Loire : jeunes, familles, paroissiens. Ce pèlerinage sera l’occasion de découvrir les différentes congrégations, d’entendre des témoignages inspirants, de célébrer la Messe ensemble et d’apprendre comment intégrer la prière pour les vocations dans notre vie quotidienne.

Tout est pensé pour accueillir les enfants, quel que soit leur âge. Venez nombreux participer à cette belle journée de foi et de communion !

Le kit communication

Pour relayer ce pèlerinage, vous pouvez télécharger notre kit de communication au format .zip : il comprend l’affiche en bonne définition, ainsi que 2 déclinaisons pour les réseaux sociaux (formats carré et bandeau).

Pâques 2025 : 117 adultes appelés au baptême

Rassemblés à Sainte-Anne d’Auray le premier dimanche de Carême, les 117 catéchumènes adultes du diocèse ont fait un pas décisif : exprimer devant tous leur désir d’accueillir une vie nouvelle. Au lendemain du 400ème anniversaire de la découverte de la statue, leur démarche de conversion a fait écho à celle du Jubilé sainte Anne 1625-2025 : aller à Jésus par Marie, pour construire l’Eglise avec les pierres vivantes que nous sommes.

« Le nombre de catéchumènes est très impressionnant »*, s’émerveille Dorian, 18 ans, en franchissant la porte jubilaire, surmontée de l’inscription « Me voici Seigneur, je viens faire ta volonté ». « Il y a un véritable éveil de la foi en ce moment ! », s’enthousiasme le lycéen. Après deux années de catéchuménat, ce futur bachelier attend son passeport pour la vie chrétienne plus encore que le précieux sésame vers les études supérieures.

Le phénomène tient en un mot : conversion, comme l’a rappelé Monseigneur Centène dans son homélie. Ce jour où l’Eglise reconnait officiellement la démarche de conversion des catéchumènes adultes est « une grande joie », a affirmé l’évêque. « C’est le signe que l’Esprit-Saint est à l’œuvre aujourd’hui dans le monde puisqu’il permet à des personnes de découvrir le Christ et la joie de marcher à sa suite ».

*En 2024, le diocèse de Vannes affichait une hausse significative (+50%) des baptêmes d’adultes par rapport à 2023 (+30% en moyenne pour les 104 diocèses de France). En 2025, la hausse s’accentue encore : 117 adultes seront incorporés à l’Eglise lors des prochaines fêtes pascales (soit + 56 %). Les 18-25 ans représentent 43% des catéchumènes.

L’après-midi, dans sa traditionnelle catéchèse devant les catéchumènes, Monseigneur Raymond Centène a tiré des apparitions de sainte Anne deux enseignements-clés pour nourrir les futurs baptisés : la gratuité de la grâce et l’appel à être des « pierres vivantes » pour construire l’Eglise, communauté des croyants.

Triduum pascal 2025

Mot latin signifiant « un espace de trois jours », le Triduum pascal, qui va de la messe du soir le Jeudi Saint au dimanche de Pâques inclus, est le centre de gravité de l’année liturgique. De la Cène à la Résurrection s’écoulent ces trois jours auxquels le Seigneur a souvent fait allusion dans l’Évangile et qui, ensemble, constituent le Mystère pascal.

Lors de la dernière Cène, Jésus a offert son Corps et son Sang en nourriture à ses Apôtres. La célébration du Jeudi Saint fait mémoire du Lavement des pieds, qui a la même signification que l’Eucharistie : Jésus est venu pour se faire serviteur et offrir sa vie.

Dans la liturgie du Vendredi Saint, nous méditons le mystère de la mort du Christ et nous adorons la Croix, sur laquelle l’œuvre du salut est accomplie.

Suite à ce combat victorieux, l’Église contemple le Christ au tombeau, dans le « repos » du Samedi Saint. Elle est comme Marie, parfaite croyante qui conserva la foi et qui espéra contre toute espérance en la résurrection de Jésus.

Après la longue veille dans l’obscurité de la Vigile pascale, l’Alléluia de la résurrection retentit de nouveau. Le feu de l’amour de Dieu illumine la nuit : le Christ a vaincu la mort, et nous avec lui.

Source : Église catholique

JEUDI SAINT

Évangile selon saint Jean 13, 12-14
Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : «Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.»

Comment comprendre la mort de Jésus sur la croix ? Comment réaliser qu’il se fait serviteur de l’humanité en offrant sa vie à la place des pécheurs ? Comment est-il possible qu’un pareil Roi se fasse pareil esclave ? Jésus commence donc par accomplir la besogne peu gratifiante d’un serviteur ordinaire… Et déjà montent les protestations des apôtres ! Comment saisiront-ils la croix ? Comment s’engageront-ils sur le chemin du service comme le leur commande le Maître ? Comment moi, qui entends cet évangile, puis-je recevoir l’amour du Christ en croix et décidé-je de le suivre en servant mon prochain ?

Le Cénacle à Jérusalem, lieu de la Cène

VENDREDI SAINT

Évangile selon saint Jean 19, 28-30

Descente de la Croix, Charles Le Brun, musée des Beaux-Arts de Rennes-Vers 1680 – Huile sur toile

« Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. »

Sur la croix, le Christ fait don de lui-même à son Père, par amour pour lui en accomplissant sa volonté telle qu’elle se révèle dans l’Écriture, et par amour pour nous à qui le Père veut faire, en lui, miséricorde. Quand Jésus paraît vaincu, c’est là qu’il remporte la victoire. Il a réalisé en tout point sa mission. Sa supplication est exaucée. Il peut ressusciter le sabbat fini. Il peut nous ressusciter au dernier jour. Les bras de Dieu s’ouvrent, sa vie nous est offerte, le salut est venu jusqu’à nous. Alors qu’en ferons-nous ?

Voici le bois de la Croix, qui a porté le salut du monde. Venez, adorons !

Missel romain


DIMANCHE DE PÂQUES

ÉVANGILE DE LA VEILLÉE PASCALE

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 24, 1-12
Le premier jour de la semaine, à la pointe de l’aurore, les femmes se rendirent au tombeau, portant les aromates qu’elles avaient préparés. Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau. Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Alors qu’elles étaient désemparées, voici que deux hommes se tinrent devant elles en habit éblouissant. Saisies de crainte, elles gardaient leur visage incliné vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée : ‘Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite.’ » Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites. Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux
Onze et à tous les autres. C’étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres. Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas. Alors Pierre se leva et courut au tombeau ; mais en se penchant, il vit les linges, et eux seuls. Il s’en retourna chez lui, tout étonné de ce qui était arrivé.

La Résurrection du Christ, Raphaël, musée d’Art de Sao Paulo

« Notre coeur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? ». Ainsi s’interrogent les disciples d’Emmaüs et c’est bien l’expérience spirituelle qu’ont fait de grands saints contemplant le Coeur de Jésus. Le pape François les appelle à la barre : Marguerite Marie, Thérèse, Augustin, Charles de Foucault, Faustine et les autres… C’est toujours une histoire de rencontre et de coeur à coeur. À nous d’accepter cette rencontre, ce coeur à coeur, et d’être de ces « disciples bien-aimés » (Jean 13,23).
Écoutons le pape François dans son encyclique « Dilexit nos : DN 39″. L’Évangile nous raconte qu’un homme riche vint à lui, rempli d’idéaux mais manquant de force pour changer de vie. Alors, « Jésus fixa sur lui son regard » (Mc 10, 21). Peut-on imaginer cet instant, cette rencontre entre le regard de cet homme et le regard de Jésus ? Lorsqu’Il t’appelle, te convoque pour une mission, Il commence par te regarder, Il pénètre au plus profond de ton être. Il perçoit et connaît tout ce qui est en toi, Il pose son regard sur toi : « Comme Il cheminait sur le bord de la mer de Galilée, Il vit deux frères […]. En avançant plus loin et Il vit deux autres frères » (Mt 4, 18.21).

Chrétiens en Morbihan n° 1546 d’avril 2025

Chrétiens en Morbihan d’avril est paru. Au sommaire, un dossier consacré à Gabriel Deshayes et une riche actualité diocésaine : mille raisons de cultiver l’espérance (en cliquant sur les liens ci-dessous, accédez à des articles en accès libre).

REVUE N°1546, AVRIL 2025

Éditorial : L’émerveillement, source d’Espérance

Confiés à nos prières : Père Paul Fischer Père Louis Briaud Père Abel Guillo Religieuses

Jubilé 1625-2025 : Sainte Anne, messagère d’espérance depuis 400 ans Le long voyage des reliques de sainte Anne Pourquoi consacrer un nouvel autel ? La Troménie, c’est parti !  La nouvelle bannière du sanctuaire

Vie du diocèse : Appel décisif : des pierres vivantes pour édifier l’Église Récollection de carême des prêtres

Actualité : Pèlerins de l’Espérance : Jubilé des diacres à Assise et Rome En bref

Liturgie : Le rite de la lumière lors de la Vigile pascale

Billet spirituel Comment mettre en pratique les œuvres de miséricorde ?

DOSSIER : Gabriel Deshayes, une foi ardente et une charité inventive – Entretien avec le Père Gaétan Lucas, président des Amis de Gabriel Deshayes • Entretien avec le Père Ivan Brient, postulateur de sa cause

Archives diocésaines : 1815. Une ordonnance royale entérine la présence des Filles de la Sagesse à Auray

Patrimoine :  Gabriel Deshayes, une empreinte toujours visible

S’abonner  Pédagogie catéchétique spécialisée : de nouveaux outils

Agendas de l’évêque et du diocèse

Méditer : Message du Pape, pour le carême : Marchons ensemble dans l’espérance

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Dimanche des Rameaux, 13 avril 2025

Entrée du Christ à Jérusalem, Charles Le Brun,
musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne

POUR APPROFONDIR

L’évangile de la Passion selon saint Luc est lu ce dimanche.
Ce vendredi saint, l’évangile selon saint Jean qui sera lu pour l’office de la Passion, est bien une des clefs de lecture de l’encyclique du pape sur la spiritualité du Cœur de Jésus.
Prenons le temps de méditer ces textes de la Passion dans les quatre évangiles. Prenons le temps de contempler le Cœur du Christ en Croix d’où est « sorti du sang et de l’eau ».
Écoutons le pape François dans son encyclique Dilexit nos :

DN 96. Un côté transpercé, une fontaine ouverte, un esprit de
grâce et de prière. Les premiers chrétiens ont inévitablement vu
cette promesse s’accomplir dans le côté transpercé du Christ,
la source d’où jaillit la vie nouvelle. /…/ Nous contemplons son
côté ouvert d’où jaillit l’eau de l’Esprit : « Un des soldats, de sa
lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l’eau »
(Jn 19, 34). L’évangéliste ajoute ensuite : « Ils regarderont celui
qu’ils ont transpercé » (Jn 19, 37). Il reprend ainsi l’annonce
du prophète qui promettait au peuple une source ouverte
à Jérusalem lorsqu’ils regarderaient celui qu’ils auraient
transpercé (cf. Za 12, 10). La source ouverte, c’est le côté blessé
de Jésus-Christ.

PRIÈRE

Psaume 41(42) 2-6
Comme un cerf altéré cherche l’eau vive,
ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu.
Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m’avancer, paraître face à Dieu ?
Je n’ai d’autre pain que mes larmes, le jour, la nuit,
moi qui chaque jour entends dire :
« Où est-il ton Dieu ? »
Je me souviens, et mon âme déborde :
en ce temps-là, je franchissais les portails !
Je conduisais vers la maison de mon Dieu
la multitude en fête,
parmi les cris de joie et les actions de grâce.
Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ?
Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce :
il est mon sauveur et mon Dieu !