Bienvenue à la maison Notre-Dame de Fatima, située à Bieuzy Lanvaux. Cette année encore, nous avons eu l’honneur de célébrer les Rogations avec monseigneur Centène, une tradition ancestrale qui perdure dans le diocèse de Vannes et qui nous rassemble pour prier pour les fruits de la terre.
La bénédiction des cultures
La bénédiction des Rogations est un moment crucial pour la communauté agricole. Comme le souligne notre évêque, « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour » : cette prière du Notre Père reflète notre lien à la providence divine pour nos récoltes. Après un temps de recueillement dans la chapelle, la litanie des saints se poursuit à l’extérieur, sur les chemins en direction des parcelles cultivées et des animaux de la ferme.
« Que la bénédiction du Dieu tout-puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, descende en plénitude sur les champs et sur tous les biens de ce lieu, et qu’elle y demeure toujours. Amen. »
Les rogations : une tradition vivante
Chaque participant apporte avec lui un pot de terre, symbolisant le lien entre notre foi et notre travail de la terre. Cette terre bénie sera ensuite répandue dans les jardins potagers ou les champs des fidèles. C’est un geste simple mais puissant, reflétant notre désir de placer notre labeur sous la protection divine. Un agriculteur local partage son expérience : « J’essaie de faire en sorte que les cultures suffisent à nourrir toutes les bêtes présentes : les moutons, les poules, les bœufs, les vaches ». «|La seule année où je ne suis pas venu, mes ruches ont été dévastées par les néonicotinoïdes. Cet hiver-là, beaucoup d’agneaux sont morts de froid. Et l’épeautre n’a pas pu être semée cette année-là. »
« Apportez de la terre de chez vous, elle sera également bénie. »
La foi et l’humilité
En temps Pascal, le violet est de rigueur pour cette célébration, rappelant le caractère pénitentiel de cette démarche. Cette cérémonie est une invitation à l’humilité et à l’espérance, afin de recevoir la bénédiction demandée. Même pour ceux dont le travail n’est pas directement lié à la terre, cette prière demande la bénédiction divine sur leur mission et leurs efforts. Après un temps de prière chantée devant la chapelle dédiée à Saint-Joseph et au pied de la statue de Notre-Dame, la procession s’achève avec une prière au Cœur Sacré de Jésus.
L’Eucharistie et la Création
La célébration se termine par l’Eucharistie, rappelant que la création, comme inscrit dans le livre de la Genèse, a été confiée à l’homme pour qu’il en devienne le gérant, et non le maître. Monseigneur Centène, évêque du diocèse de Vannes, a rappelé l’importance de cette responsabilité, surtout à une époque où la technologie et les pratiques agricoles modernes peuvent nous faire oublier notre dépendance à la nature et à Dieu. « L’irrigation a remplacé les Rogations », disait-on autrefois, mais aujourd’hui, nous voyons les conséquences de cette attitude de la prétendue toute-puissance humaine. La disparition de certaines espèces due aux pesticides nous rappelle que notre approche doit être réajustée et que la prière et la bénédiction ont toujours leur place.
Rendez-vous l’année prochaine
Ces Rogations 2024 s’achèvent, mais nous nous retrouverons l’année prochaine pour renouveler cette tradition précieuse. En attendant, nous souhaitons de belles récoltes à chacun pour cette année. À vos plantations, et que la terre soit fertile !
Le jeudi 16 mai 2024, le sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray accueillait la pré-rentrée diocésaine. Au cœur de cette après-midi : l’organisation de la 3e année du Jubilé 2025. Les acteurs pastoraux du diocèse étaient tous conviés pour faire le point sur les différentes actions à venir pour le Jubilé. Découvrez ci-dessous la retranscription de l’introduction de Monseigneur Raymond Centène.
« Merci d’être venus nombreux cet après-midi pour préparer le point d’orgue de nos trois ans de jubilé des apparitions de sainte Anne. Les apparitions ont duré trois ans, comme vous le savez. Donc il était normal que le Jubilé englobe ces trois années d’apparitions pour en fêter le quatrième centenaire. « Sainte Anne, mère de Marie, conduis-nous à Jésus ». Nous aurons déjà vécu ces deux premières années : la première année consacrée à sainte Anne, à la vertu d’espérance, et à Yvon Nicolazic. Une deuxième année consacrée à Marie et sainte Anne, mère de Marie, à Pierre de Keriolet, le pénitent de sainte Anne, à la vertu de foi.
La troisième année s’ouvre : « Conduis-nous à Jésus », Jésus modèle de charité. Cette troisième année de notre Jubilé de sainte Anne coïncide avec le Jubilé de l’Église universelle, qui célèbrera les 2 025 ans de la naissance du Christ. Et je crois que cela revêt une dimension toute particulière ici à Sainte-Anne : la naissance du Christ, c’est l’entrée du Fils de Dieu dans notre humanité.
Or, que célébrons-nous en la personne de sainte Anne ? Qui voyons-nous en la personne de sainte Anne sinon la mère de Marie et la grand-mère de Jésus ? Dieu n’a pas voulu sauver l’humanité d’une manière abstraite. IL a sauvé l’humanité en se faisant homme, dans une famille humaine, dans une lignée humaine. L’incarnation n’est pas quelque chose d’abstrait c’est le choix d’un peuple, le choix d’une famille, le choix d’une mère, le choix d’une grand-mère. Et nous avons donc la chance de pouvoir célébrer ici, en sainte Anne, dans cette dimension vraiment exceptionnelle du salut qu’est l’incarnation.
Je souhaiterais que pour cette troisième année de Jubilé, l’accent soit vraiment mis sur la famille humaine de Jésus. Nous le disons souvent lorsque nous participons au salut du Saint Sacrement : « Béni soit Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme ». Je crois qu’il est important pour nous aujourd’hui d’affirmer cette dimension très importante de notre foi. Beaucoup de gens croient en Dieu, mais croire que Dieu s’est fait homme de façon réelle, de façon concrète, cela n’appartient qu’aux chrétiens.
Il y aura donc occurrence, et non pas concurrence, entre le Jubilé de l’Église universelle et le Jubilé de sainte Anne. Nous voyons comment ces deux choses se rejoignent et nous essaierons d’insister sur ce point de jonction. 2025, c’est aussi une autre date importante pour l’église. C’est le 1700ᵉ anniversaire du Concile de Nicée, où a été définie la consubstantialité du Père et du Fils. Cela tombe très bien, parce que c’est un mot que nous redécouvrons depuis peu dans notre traduction française du Credo. Nous avions dit jusqu’à présent, de façon un peu incomplète, sinon erronée, que le Père et le Fils étaient de même nature. Mais le Père et le Fils ne sont pas de même nature. Ils sont consubstantiels, ce qui veut dire bien autre chose. Vous et moi, nous sommes de même nature, mais nous ne sommes pas consubstantiels. Monsieur Macron et moi sommes de même nature ; nous ne sommes pas consubstantiels. Deux poireaux sont de même nature mais ne sont pas consubstantiels. Dire que le Père et le Fils sont consubstantiels, ça veut dire qu’ils sont un. Comme nous l’avons lu tout à l’heure dans l’Évangile, « Qu’ils soient un comme toi et moi, Père, nous sommes un ».
Et c’est très important parce que si le Père et le Fils sont de même nature, sont consubstantiels, Le Père et le Fils sont dans une unité, comme le soulignait l’Evangile, que rien ne peut briser. Et en se faisant homme, le Fils, le Verbe, prend aussi la nature humaine. Il y a quelque chose de très beau que nous disons dans la préface, là, pendant ces jours qui suivent l’Ascension, sans en être l’octave. C’est la deuxième préface de l’Ascension qui le dit : notre nature humaine est désormais auprès de Dieu. La foi chrétienne va jusqu’à affirmer cela, parce que le Père et le Fils sont consubstantiels, et parce que le Fils a pris une nature semblable à la nôtre, a pris notre nature.
Je crois que cette vérité de foi, cette certitude nous permet de jeter un regard sur l’être humain, qu’aucune autre école de pensée n’est à même de poser. Par l’incarnation, par ce fait inouï que Jésus soit le petit fils de sainte Anne, l’homme est divinisé. Les Pères de l’Église ont beaucoup écrit là-dessus. Dieu s’est fait homme pour que l’homme soit fait Dieu.
Et cette foi donne à l’homme une dignité. Le pape l’a rappelé récemment avec une de ses déclarations : l’infinie dignité de l’homme vient de ce que le Fils de Dieu s’est fait homme et que, de ce fait, la nature humaine est unie à Dieu.
Je crois qu’il sera bon, au cours de cette année jubilaire, que nous réfléchissions là-dessus. Il y a autour de nous d’autres religions qui, semble-t-il, ont le vent en poupe, mais aucune autre ne dit à quel point la dignité humaine est considérable, puisqu’elle s’enracine dans ce fait historique que Dieu s’est fait homme.
Parmi tout ce qui vous sera proposé au cours de cette troisième année jubilaire, il y aura une troménie. Vous le savez, la statue de sainte Anne visitera chaque paroisse du diocèse, de telle sorte que chacun puisse dire « Dieu existe ; j’ai rencontré sa grand-mère ».
Je vous remercie de votre attention. »
Monseigneur Centène, pré-rentrée diocésaine, Sainte-Anne-d’Auray, le 16 mai 2024
La Pentecôte est une fête chrétienne célébrée cinquante jours après Pâques, marquant la descente du Saint-Esprit sur les apôtres, comme relaté dans le Nouveau Testament. Cet événement, décrit dans les Actes des Apôtres, survient alors que les disciples sont réunis à Jérusalem pour la fête juive de Shavouot. Soudain, un bruit semblable à celui d’un vent violent emplit la maison, et des langues de feu se posent sur chacun d’eux, les remplissant du Saint-Esprit. Ils commencent alors à parler en diverses langues, permettant aux pèlerins de diverses nationalités présents à Jérusalem de comprendre leur message dans leurs propres langues.
Le sens profond de la Pentecôte réside dans l’accomplissement de la promesse de Jésus d’envoyer le Saint-Esprit pour guider et soutenir ses disciples après son ascension. Cet événement marque également l’universalité du message chrétien, transcendant les barrières linguistiques et culturelles. Ainsi, la Pentecôte est vue comme l’inauguration de l’Église chrétienne, les apôtres recevant le courage et la force nécessaires pour prêcher ouvertement l’Évangile, transformant leur peur en audace et en charisme.
La célébration de la Pentecôte dans la tradition chrétienne comprend des messes spéciales, des prières et des chants rappelant la venue du Saint-Esprit. De nombreuses communautés de notre diocèse organisent également des processions et des veillées de prière. Cette fête est une occasion de souligner l’esprit de communauté et de partage, reflet de l’unité et de la diversité qui caractérisent l’Église chrétienne, et de se retrouver en famille et entre amis pour célébrer cet événement fondateur de la foi chrétienne.
Horaires des messes de la Pentecôte 2024 dans le diocèse de Vannes
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Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info
La célébration de l’Ascension commémore l’ascension de Jésus vers son Père, Dieu. Elle est observée en France le jeudi de l’Ascension, quarante jours après Pâques. Après sa mort et sa résurrection, Jésus quitte ses disciples tout en demeurant présent à eux d’une manière différente. Il leur promet l’envoi d’une force, celle de l’Esprit-Saint.
La fête de l’Ascension marque l’élévation du Christ à la gloire divine et constitue l’une des principales festivités chrétiennes, s’inscrivant dans la continuité de Pâques et précédant la Pentecôte de dix jours. Le jour de l’Ascension, la couleur liturgique des vêtements (portés par le prêtre) est le blanc, symbolisant la fête, la lumière et la joie.
Horaires des messes de l’Ascension 2024 dans notre diocèse
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Le numéro de mai de Chrétiens en Morbihan est paru. Consultez le sommaire des 36 pages de la revue diocésaine et découvrez 2 articles en accès gratuit (cliquez sur les liens).
Jubilé 2025 : Démarche mariale du doyenné d’Elven-Sarzeau
Vie du diocèse : La messe chrismale 2024
Actualité : En chemin de conversion à Campénéac • Le Festi’rural du CMR Bretagne • En bref
DOSSIER : Cheminer dans la foi. Le « credo apostolique », une entrée dans l’église • Conférences de carême 2024 sur la Foi • Le service diocésain de pastorale catéchétique
Question spirituelle : A-t-on le droit de douter lorsqu’on est croyant ?
Liturgie : La séquence Veni Sancte Spiritus
Librairie : Bientôt les fêtes de la Foi ! Idées cadeaux
Le numéro d’avril 2024 de la revue diocésaine « Chrétiens en Morbihan » est paru.Consultez le sommaire des 32 pages de ce numéro 1535 et découvrez 4 articles consultables (cliquez sur les liens).
DOSSIER : La paix soit avec vous. Parler de paix intérieure • Vivre la paix en communauté • Un soldat entre guerre et paix • Le pèlerinage militaire international • Pax Christi
Question spirituelle : Faut-il vraiment tendre l’autre joue ?
Patrimoine : Et le Verbe s’est fait chair : quelques Annonciations
Agenda : Agenda de l’évêque & du diocèse
Méditer : Journée mondiale des vocations : message du pape François
Près de 200 prêtres, diacres et séminaristes sont venus à la cathédrale ce mardi 26 mars 2024, renouveler leur promesse sacerdotale pour les uns, participer à ce grand rendez-vous diocésain pour les autres. Comme chaque année lors de la semaine sainte, précédant la grande fête de Pâques, la messe chrismale rassemble le clergé et le peuple de Dieu. C’est là qu’ont lieu la bénédiction et la consécration des huiles saintes qui seront utilisées cette année dans le diocèsepour les ordinations, les sacrement des malades, et les confirmations .
Une assemblée nombreuse est venue participer à l’évènement, unie derrière ses pasteurs, manifestant une belle communion, et donnant le témoignage d’une Église bien vivante dans notre diocèse.
Une des plus hautes manifestations de la vie de l’Église
« La messe chrismale est l’une des plus hautes manifestations de la vie de l’Église, » dit Monseigneur Centène dans son homélie. « […] elle est le signe donné au monde de l’unité de l’église et de l’action permanente de l’Esprit-Saint dans le monde. »
L’unité, Monseigneur la décline dans toutes ses dimensions : unité du peuple saint de Dieu, unité de l’Église du Ciel et de la Terre, unité faisant partie du mystère de l’Église et objet de notre foi et de notre prière, unité enracinée dans le mystère de la Trinité, et réalisée autour du ministère apostolique, elle n’est pas une option, mais au cœur même du sacrifice eucharistique : « nous te le présentons avant tout pour ta sainte église catholique […], daigne la rassembler dans l’unité… ».
Signe de l’action de l’Esprit-Saint
Pour Monseigneur la messe chrismale est aussi le signe de l’action permanente de l’Esprit-Saint dans le monde. « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. » (Isaïe 61, 1)
Nombreux sont ceux qui demandent l’onction chaque année : les catéchumènes (75 cette année – en savoir plus ici ), les confirmands, les séminaristes, les malades et leurs accompagnants. « Ces huiles […] viennent leur offrir toute la force que Dieu veut répandre sur son peuple […] », et les tourner vers leurs frères, afin que tous soient « les bâtisseurs de la civilisation de l’amour ».
Comme une huile d’allégresse, Comme un baume de grand prix, Esprit-Saint, pénètre au profond de nos cœurs !
Chant de la procession des huiles
Au cours de la messe, Monseigneur Centène procède à la bénédiction des huiles saintes et à la consécration du saint-chrême, apportés en procession par les représentants de la pastorale de la santé, du catéchuménat et des séminaristes.
L’huile des malades est utilisée pour le sacrement des malades. Elle procure le soulagement de l’Esprit Saint. L’huile des catéchumènes donne la force du Saint-Esprit à ceux qui vont être baptisés et devenir les lutteurs de Dieu, à côté du Christ et contre l’esprit du mal. Le saint chrême est une huile parfumée, utilisée pour les onctions de consécration : baptême, confirmation, ordination, dédicace des églises et autels.
« L’onction du saint chrême symbolise, en chacun de ces cas, la descente de l’Esprit Saint qui pénètre les êtres, comme l’huile imprègne profondément ce qu’elle touche. Elle fait participer les personnes, de façons diverses, à l’onction royale, sacerdotale et prophétique du Christ. » Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie (voir sur le site de l’église catholique en France)
Pourquoi de l’huile ? Parce qu’elle s’imprègne dans la peau de manière définitive, tel un sceau reçu du Christ.
Pourquoi du parfum dans le saint-chrême ? pour exhaler la « divine odeur du Saint-Esprit ». Dans la Bible, le parfum est synonyme de joie, de fête. Le parfum utilisé provient du baume de Judée, une résine odorante extraite d’un arbre qui pousse en Judée. On mélange ce baume avec de l’huile d’olive très pure. C’est l’évêque qui opère le mélange au cours de la messe chrismale.
La messe chrismale est aussi l’occasion de fêter les prêtres et les diacres jubilaires. Dans notre diocèse, nous avons fêté :
Jubilé d’or : 50 ans – Père Michel GICQUELLO – Père André GUILLEVIC – Père Michel MONNERAY – Père Bernard PLISSON – Père Joseph RAOUL Retrouvez leur témoignage en podcast : ICI ou en cliquant sur l’image ci-contre
Jubilé d’albâtre : 75 ans – Père Alexis THÉTIOT Jubilé de Platine : 70 ans – Père Jean GASPAIS Jubilé de Saphir : 65 ans – Père Henri HÉLIGON Jubilé de diamant : 60 ans – Père Jean-Noël LANOË – Père Roger PICAUT Jubilé d’argent : 25 ans – Père André-Noël KAMULETA – Père François MUKENDWA
Diacres jubilaires Jubilé d’argent : 25 ans – M. Luc HERSAINT – M. Francis SERVEL
Lors de la prochaine vigile pascale ce 30 mars 2024, 75 adultes recevront les sacrements de l’initiation chrétienne : baptême, confirmation et eucharistie. Un chiffre encore jamais atteint dans notre diocèse ! (Lire le reportage sur l’appel décisif). A quelques jours de leur baptême, nous sommes allés à la rencontre de trois de nos futurs frères et sœurs en Christ : Jade, 24 ans (Arradon), Martin 37 ans (Carnac) et Brigitte, 74 ans (Île de Groix).
A travers quels évènements et quelles rencontres Dieu a-t-Il agi dans leurs vies ? Qu’est-ce qui les a marqués durant leur catéchuménat ? Et comment se projettent-ils dans cette nouvelle vie qui va s’ouvrir avec le baptême ? A l’heure où tout le peuple des baptisés se prépare à célébrer le mystère pascal et à renouveler les promesses de son baptême, leurs chemins vers une nouvelle naissance inspirent notre route. Confions-les au Père !
Durant ce temps de Carême, découvrez ou redécouvrez la spiritualité du chemin de croix, à travers six œuvres remarquables du diocèse de Vannes. Une série vidéo réalisée en 2021.
« En 6 séquences, une promenade découverte autour de quelques chemins de croix du diocèse de Vannes, pour une découverte spirituelle du patrimoine religieux du XXe siècle, présente Irène de Château-Thierry, responsable de la commission diocésaine d’art sacré, Là encore architectes et artistes, grâce à leur foi et à leurs compétences, sans oublier la piété des fidèles, ont produit des œuvres merveilleuses, mal connues mais si nécessaires pour exprimer l’espérance et la miséricorde de Dieu envers toute l’humanité ».
En cette 2ème année de préparation au Jubilé Sainte Anne, nous sommes invités à vivre ces 40 jours de Carême 2024 en compagnie de Pierre le Gouvello de Kériolet, dont le chemin de conversion est profondément marqué par l’intercession de la Vierge Marie. Dans les pas de Keriolet, mettons-nous à l’école de Marie, modèle de la foi. Accueillons la foi, adhérant chaque jour davantage à Dieu, concrétisonscette foi dans une charité agissante et transmettons-la.
Le carême qui débute nous prépare à Pâques, victoire de la vie sur la mort : la mort est dépassée, elle est vaincue par la vie car Dieu est le Vivant. Pendant ce temps particulier, la prière de l’Église, la liturgie, s’appuie sur le cycle de la nature pour nous faire entrer dans ce mystère et nourrir notre espérance. La grisaille de l’hiver, au début du carême, prépare l’explosion printanière de la vie dans la nature, au matin de Pâques.
Cette année, seconde année sur notre chemin jubilaire, nous vivrons le carême en compagnie de Pierre Le Gouvello de Keriolet. Au fil des dimanches, nous redécouvrirons ce que furent sa vie et son chemin de conversion, marqués par l’intercession puissante de la Vierge Marie. Certes, nous n’avons pas de témoignages écrits des méditations des évangiles du dimanche de ce carême 2024 par Pierre de Keriolet lui-même, d’autant que le cycle de lectures actuel ne correspond pas à ce qu’il a connu en son temps.
Cependant, dans un contexte culturel et ecclésial bien différent, à la lumière de sa vie, nous pouvons nous laisser imaginer comment l’accueil de l’Évangile a accompagné sa conversion. Que la méditation des évangiles de ce carême accompagne notre propre conversion qui est toujours à accomplir pour accueillir la miséricorde divine et en être les témoins auprès de nos frères.
En ce carême 2024, je vous invite aussi spécialement à participer aux c o n f é r e n c e s sur la Foi qui seront proposées chaque dimanche en quatre lieux du diocèse. Elles vous offriront de vivre un cheminement progressif, conduisant jusqu’à la Vierge Marie qui a accueilli la Foi, qui a approfondi sa Foi et qui a eu une Foi agissante. Je vous souhaite un saint carême et vous assure de ma prière.
A l’entrée des catéchumènes dans l’église Notre-Dame de Victoire à Lorient, l’instant est saisissant : la main de leur parrain/marraine sur l’épaule, ils affluent dans la nef. Six semaines avant le bain baptismal, 75 adultes confluent ici en unmême estuaire : l’Église du Christ, qui les appelle en ce jour solennel à recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne à Pâques.
En 2024, 75 personnes recevront le baptême, la confirmation et l’eucharistie lors de la vigile pascale. « Ils n’avaient jamais été aussi nombreux », salue Monseigneur Raymond Centène au début de son homélie. « C’est un chiffre record en effet pour notre diocèse, confirme Stéphanie Houeix, déléguée diocésaine au catéchuménat. Ces dernières années, l’augmentation s’accentue, avec 43 catéchumènes il y a deux ans, 50 en 2023 et 75 cette année » poursuit-elle. Chez les moins de 35 ans, le phénomène est particulièrement frappant. (Lire ci-dessous deux témoignages). « Beaucoup de demandes de baptême remontent à l’enfance, poursuit-elle, même s’il y a eu des ruptures de transmission sur une génération. Les grands-parents sont souvent évoqués ».
« De multiples déclencheurs »
Dans leur vie spirituelle, certains franchissent le cap à la suite d’un évènement charnière (deuil, naissance, etc.). Pour l’un, son parcours de préparation au mariage ; pour l’autre, le baptême de son enfant, d’un petit frère ou d’une petite sœur. Des expériencesdu type « parcours Alpha » suscitent également de nombreuses démarches.
Témoins hétéroclites, aux trajectoires toujours aussi différentes les unes des autres, ces 75 hommes et femmes reflètent sur 1001 facettes l’appel « unique » lancé par le Christ à chaque âme.
« Chacun de vous est marqué par une histoire, la sienne, parfois ordinaire, parfois difficile, parfois terrible, observe Monseigneur Centène. Qu’est-ce qui vous unit aujourd’hui ? Le Christ Jésus. Non pas le souvenir d’un homme mort depuis 2000 ans mais le Christ vivant. Un converti célèbre, saint Augustin, disait : « la foi des chrétiens, c’est la résurrection du Christ. Et c’est la raison pour laquelle votre baptême sera célébré pendant la vigile pascale, au cours de laquelle l’Eglise fête la résurrection de Jésus. C’est donc l’appel d’un vivant, du Vivant, le Christ ressuscité qui nous réunit aujourd’hui. C’est le Christ ressuscité et vivant qui appelle des hommes et des femmes d’aujourd’hui à Le suivre ».
Le seuil de l’Église franchi, ces catéchumènes ont cheminé au sein de la communauté chrétienne locale, épaulés par les prêtres, accompagnateurs, catéchistes, paroissiens, etc. Ils ont écouté la Parole de Dieu, participé à la vie fraternelle et aux prières, se sont efforcés de vivre selon les commandements du Christ. Le jour de l’appel décisif, l’Église reconnait l’appel aux sacrements et les y admet. « Ce jour-là, ils voient pour la première fois cette dimension d’Eglise diocésaine. Ça a du sens pour leur entrée dans la vie chrétienne », souligne Stéphanie Houeix.
Plusieurs gestes forts viennent ponctuer la célébration : l’appel nominal de chaque catéchumène qui tout à tour se lève et répond « me voici » ; la remise d’une écharpe violette par Monseigneur Centène qui s’adresse alors à chacun personnellement ; et enfin l' »inscription du nom », par leur signature sur le registre.
Prochainement, découvrez en vidéo les témoignages de trois catéchumènes : Jade (24 ans), Martin (37 ans) et Brigitte (74 ans).
Plusieurs jeunes gens ont amorcé leur préparation au baptême, avec le soutien de la mission étudiante du Morbihan, Mémo. C’est le cas de Corentin, 22 ans, étudiant en dernière année d’école d’ingénieur (Vannes).
J’ai découvert la foi à travers le foyer étudiant de Vannes et Mémo, un super groupe de jeunes ! Ce fut pour moi un long cheminement de quatre ans et demi, qui a abouti aux Journées Mondiales de la Jeunesse où j’ai fait ma demande de baptême. J’ai eu la chance d’être suivi par l’ancien puis l’actuel aumônier de Mémo, qui m’ont permis de concilier ma préparation au baptême et mon cursus en alternance. J’étais aussi très entouré dans une colocation étudiante très priante. Je ressens forcément de la joie à l’approche des fêtes Pâques ! Voir autant de monde en ce jour de l’appel décisif me rappelle en quelque sorte le rassemblement des JMJ. Aujourd’hui, ce ne sont plus des jeunes uniquement mais tous les âges rassemblés dans le même cheminement.
Par leur témoignage de foi, les fidèles baptisés jouent un rôle majeur dans les « déclics » à l’origine des demandes de baptême. Comme pour Lola-Jeanne, 22 ans, marine marchande (Lanester).
Pendant une navigation de nuit, j’étais à la barre avec celui qui est aujourd’hui mon époux mais nous n’étions qu’amis à ce moment-là. Alors que nous parlions de Dieu, de la foi… ma demande de baptême est venue « spontanément ». Puis j’ai rencontré les membres de sa famille. Très pratiquants, ils portent vraiment la foi au plus profond de leur cœur.
Avec l’appel décisif aujourd’hui et bientôt le baptême, tout va se concrétiser. Nous nous sommes mariés en septembre dernier et avec le baptême, je vais aussi avoir le sacrement du mariage « pour de vrai » *. C’est beaucoup de joie, beaucoup de grâces ! C’était très touchant de voir le nombre que nous étions. Le fait de voir toutes ces personnes aux histoires complètement différentes donne de l’espoir. L’appel décisif est un moment fort vécu ensemble, et en même temps de façon personnelle et unique pour chacun. L’Evêque s’adresse à nous un à un. J’ai eu de la chance, j’ai eu deux écharpes ! (rire).
« Convertissez-vous ! adresse-t-elle à l’attention des adultes qui hésiteraient à se lancer. C’est de l’espérance et de la joie. On se sent « protégé », ensemble ; c’est comme une famille de plus… ». Resplendissante, Jade conclut : « On peut toujours écrire son histoire ».
* Le mariage naturel devient automatiquement « sacramentel » au baptême du ou de la conjoint(e).
Préparation ultime
Tandis que pendant ce temps de Carême, les catéchumènes parviennent au terme de leur long chemin vers le baptême, tous les fidèles chrétiens sont invités à vivre plus intensément le renouvellement de leur vie baptismale. Les trois scrutins qui rythment les dernières semaines avant la vigile pascale sont l’occasion pour les communautés chrétiennes de vivre avec les catéchumènes de leur paroisse la dimension de conversion et de les soutenir dans leur combat.
« Une fois que l’on est baptisé, ce combat qui a déjà marqué vos vies, on ne le vit pas de la même façon. Quelqu’un est là, Jésus, qui nous répète : « tu n’es pas seul, courage, j’ai vaincu le monde, tu fais partie de ma famille, tu as une communauté autour de toi pour te soutenir dans les épreuves. L’Eglise, mon Eglise qui depuis 2000 ans affronte les combats de ce monde. Ces combats dont je suis vainqueur. Tu en seras vainqueur toi aussi pour peu que tu t’engages avec une conscience droite ».
Le numéro de mars de la revue diocésaine « Chrétiens en Morbihan » est paru. Au sommaire des 32 pages de ce numéro 1534, vous découvrirez :
REVUE N°1534, mars 2024
Éditorial : Faire avec Confiés à nos prières : P. Le Corguillé – Religieuses Jubilé 2025 : Démarche mariale du doyenné de Vannes-Arradon le 11 février• Douze chantiers pour la préparation du Jubilé Question spirituelle : Dieu a-t-il voulu la mort de son Fils ? Vie du diocèse : Catéchèse de Mgr Centène le 18 février : Marie modèle de foi • Prévention des maltraitances sur mineurs et personnes vulnérables Actualité : En Bref Liturgie : La messe chrismale Portrait : Espérance et Vie : le veuvage, chemin spirituel DOSSIER : Secours Catholique : rayonner la charité chrétienne. Un nouveau président pour la délégation du Morbihan • L’action du Secours Catholique dans notre diocèse • Interview du Père Hervé Perrot, aumônier national • Archives diocésaines : Les débuts du Secours Catholique dans notre diocèse Patrimoine : Les larmes de Marie, déploration et Piéta Agenda : Agenda de l’évêque & du diocèse Méditer : Message du pape François pour le Carême 2024
Retrouvez ici les éléments du Dossier Mensuel de Liaison (DML) d’avril 2024, aux formats .jpeg et .pdf. Vous souhaitez demander une parution ? Recevoir le DML par mail ? Abonner une personne ou encore signaler un changement d’adresse ? N’hésitez pas à contacter le service diocésain de communication : communication@diocese-vannes.fr
« Les parents nous confient leurs enfants, c’est-à-dire ce qu’ils ont de plus précieux au monde. Cette confiance nous honore et nous rend responsables devant eux et devant le Christ qui nous rappelle « Qui accueille un enfant en mon nom m’accueille » (Mt 18, 5). […] En 2023, nous avons pris une orientation vers une culture de vigilance pour tous ceux qui encadrent des mineurs et personnes vulnérables au sein de notre Église. »
JOURNÉE DIOCÉSAINE DE LA PRÉVENTION et de la bientraitance
Journée pour tous, obligatoire pour les personnes en lien direct avec des jeunes, Le 2 décembre 2025 de 9h à 17h, Espace Montcalm à Vannes
Usage du numérique : Entre opportunités et dangers en ligne. Ayons des comportements responsables auprès des jeunes connectés. Comment accompagner les jeunes afin qu’ils gardent leur liberté face aux écrans ? Quelles relations éducatives souhaitons-nous construire avec les jeunes chez qui le numérique tient une place toujours plus importante ?
Interventions pluridisciplinaires : – Mme Angélique GOZLAN, docteur en psychologie : impact psychique des réseaux sociaux à l’adolescence. – M. Hubert VARLET, Association Génération numérique pour comprendre les enjeux et les risques du numérique pour poser un cadre auprès des jeunes et faciliter leur accompagnement. – M. Samuel COMBLEZ, Association e-enfance, avec la présence de l’unité de gendarmerie de Vannes (MPF56), pour sensibiliser sur les questions du harcèlement et des usages numériques. Avec le 3018, elle prend en charge les jeunes victimes ou témoins de harcèlement et de violences numériques et conseille sur la parentalité numérique. – Maître Laure Boutron-Marmion, avocate engagée dans la défense des mineurs notamment sur la nature addictive et dangereuse des médias sociaux, les effets désastreux des algorithmes et des plateformes sur la santé physique et mentale des mineurs.
À partir de septembre 2025, le diocèse de Vannes passe à la formation en ligne avec la « e-formation STOPABUS ». Conçue par le diocèse de Paris, cette e-formation est proposée et reconnue dans de nombreux diocèses en France, elle permettra de nous inscrire dans une culture nationale commune en termes de prévention et de protection des mineurs.
Nous vous proposons une mise en œuvre en deux étapes :
La première étape est à faire en autonomie depuis votre ordinateur via un lien reçu après inscription.
La deuxième étape est en présentiel. Nous venons sur secteur pour vous mettre en conditions réelles autour d’études de cas pratiques. Elle est essentielle pour acquérir les bons réflexes comme l’épreuve de conduite est essentielle au passage du permis de conduire !
Voici les lieux proposés – prévoir son pique-nique : – LORIENT – espace saint Phelan 15 janvier (18h30-21h30) – QUESTEMBERT – salle paroissiale saint Paul 20 janvier (18h30-21h30) – PONTIVY – salle paroissiale 24 janvier (14h-17h) – VANNES – espace Montcalm 12 février (18h30-21h30) CHANGEMENT DE DATE par rapport à la plaquette Athénée (p.25.) – LORIENT – 21 mars (9h-12 h). Lieu à confirmer.
Vous souhaitez privilégier la proximité, merci de prendre contact pour l’organisation de cette 2ème étape sur votre secteur.
Cette formation est obligatoire pour toutes les personnes référentes engagées dans une mission auprès de mineur, laïcs ou prêtres, LEME salariés ou bénévoles, catéchistes coordinateurs de la pastorale, accompagnateurs du catéchuménat des ados. Toutes les personnes volontaires et désireuses de suivre la formation sont les bienvenues.
Contact : Sophie RENAUD 07 65 16 56 43 sophie.renaud@diocese-vannes.fr
FORMATION VADE-MECUM pour l’organisation des journées ou séjours avec nuitées
Vous participez ou encadrez des journées ou des séjours avec nuitées pour des mineurs : vous devrez vous former sur le Vade-mecum pour l’organisation de ceux-ci. Contactez Sophie Renaud afin de suivre la formation de deux heures préalablement à l’organisation de tout séjour, ou pour organiser une formation dans votre secteur.
Marie, modèle de la foi, c’est le thème de cette deuxième année jubilaire vécue par le diocèse vers le 400ème anniversaire des apparitions de Sainte Anne à Sainte-Anne-d’Auray. Le service diocésain des pèlerinages propose une route mariale, accompagnée par notre évêque Monseigneur Centène, du 21 au 28 septembre 2024.
Notre-Dame de Rocamadour
Notre territoire est riche de sanctuaires mariaux. Certains rayonnent comme des phares attirant des milliers de pèlerins. D’autres, très humbles, témoignent de l’instant privilégié où Marie a révélé son coeur de Mère de l’Église. De l’Annonciation jusqu’au pied de la Croix, Marie a vécu dans la foi, c’est-à-dire dans la confiance absolue en la Parole de Dieu.
Notre-Dame de la Salette
La « Route mariale » nous permettra de découvrir :
L’île-Bouchard
Nevers
Notre Dame de la Salette
Notre Dame du Laus
Le Puy en Velay
Rocamadour
En prenant cette « Route mariale » le pèlerin est invité à ouvrir son coeur à Marie afin d’accueillir, avec une totale disponibilité, le mystère de Dieu dans notre vie, et être ainsi capable d’aimer comme Elle l’a fait.
Renseignements :
Renseignements :
Service diocésain des pèlerinages Evêché – 14 rue de l’Evêché – CS 82003 56001 VANNES Cédex 02 97 68 30 50 – pelerinages@diocese-vannes.fr
Retrouvez les grands moments de la vie de Marie à travers nos livrets. Grâce à elle, nous découvrons chaque jour l’amour infini de Dieu pour nous ! En famille, en groupe de catéchèse, partez également à la découverte des trésors de Marie dans notre diocèse. Cette proposition peut être vécue sur une période liturgique, lors de temps forts ou égrainée sur toute l’année.
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Deux livrets sont proposés, un pour les plus jeunes enfants et leur famille, et un autre pour les grands primaires jusqu’à la 6ème. Les affiches « L’histoire de Marie tout au long de l’année » sont aussi disponibles (ci-contre).
Afin de participer aux frais d’impression, vous pouvez faire un don d’un montant libre par l’intermédiaire du service de catéchèse, reversé ensuite à l’association diocésaine de Vannes.
A commander auprès du Service de catéchèse : catechese.enfants@diocese-vannes.fr 02.97.68.15.59
Le 4 octobre, jour de la fête de saint François d’Assise, le Saint-Siège a publié la nouvelle Exhortation Apostolique Laudate Deum du pape François sur la crise climatique.
Le Saint-Père aborde la situation du changement climatique dans Laudate Deum (« Louez Dieu ») parce que « l’être humain qui prétend prendre la place de Dieu devient le pire danger pour lui-même » (LD 73) après la lettre encyclique Laudato si’promulguée lors de la solennité de la Pentecôte 2015.
Dans le premier, « la crise climatique mondiale« , le pape François avertit que le changement climatique est indéniable et que ses effets sont de plus en plus évidents « malgré certaines tentatives de les minimiser ou de les ridiculiser » (LD 6). Il déplore également que la cause principale de ce problème soit l’activité humaine et ajoute que, si nous ne pouvons plus corriger certains dégâts, nous pouvons néanmoins prendre des mesures pour éviter des dommages à venir encore plus graves.
Dans le deuxième chapitre, le Saint-Père aborde le « paradigme technocratique » et souligne que la nature n’est pas une ressource à exploiter sans fin. Il nous invite à admettre qu’une ambition débridée n’est pas éthiquement durable (LD 28).
Dans le troisième chapitre, François fait référence à « la faiblesse de la politique internationale » et souligne le besoin urgent d’une coopération mondiale par le biais de nouveaux accords multilatéraux entre les États, car les approches actuelles et passées sont insuffisantes (LD 43).
Dans le quatrième chapitre, le pape réfléchit aux « conférences sur le climat : progrès et échecs » et encourage à dépasser les positions égoïstes des pays au profit du bien commun mondial (LD 44, 52) et dans le cinquième chapitre, il réfléchit à « ce que l’on attend de la COP28 à Dubaï » si l’on ne veut pas condamner l’humanité.
Dans le dernier chapitre, « motivations spirituelles« , le Saint-Père appelle les personnes de toutes les confessions religieuses à réagir. Il rappelle également aux catholiques qu’à la lumière de la foi, ils ont la responsabilité de prendre soin de la création de Dieu et que cela implique le respect des lois de la nature et la reconnaissance de la beauté et de la richesse de la création de Dieu.
Enfin, le pape François nous invite à marcher en communion, ensemble, synodalement, et à nous engager dans la « réconciliation avec le monde dans lequel nous vivons » (LD 69).
Pour comprendre Laudate Deum en un coup d’œil, cliquez ICI.
La XVIème Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques se tient au Vatican du 4 au 29 octobre 2023. C’est la dernière étape du « Synode pour une Église synodale » lancé le 10 octobre 2021 par le pape François afin de, entre autres, « parvenir à une meilleure participation des laïcs dans la vie de l’Église ». Outre les échanges en congrégations générales ou en groupes de travail linguistiques, six messes en la basilique Saint-Pierre et une prière consacrée aux migrants et aux réfugiés le 19 octobre ponctueront ce mois synodal.
« Recentrer notre regard sur Dieu, pour être une Église qui regarde l’humanité avec miséricorde »
Le synode signifie marcher ensemble dans une Église «qui bénit et qui accueille». Il n’est pas un rassemblement politique, ni une réunion parlementaire, a rappelé le Pape dans son homélie, lors de la messe d’ouverture du Synode sur l’avenir de l’Église, mercredi 4 octobre. Concélébrée notamment par les nouveaux cardinaux, l’Eucharistie a rassemblé place Saint-Pierre 25 000 fidèles, dont les 464 participants au Synode.
Après deux ans de réflexion impliquant les Églises locales, les discussions arrivent à Rome et seront portées durant un mois par plusieurs centaines de participants du monde entier. Une première synthèse doit être votée le 28 octobre prochain, à l’issue de la première session générale. Une seconde session générale aura lieu dans un an, en octobre 2024. Durant un mois, 464 personnes du monde entier – dont 365 membres avec droit de vote (sept Français auront le droit de vote – voir photo ci-dessous ) – parmi lesquels 82 femmes, se retrouvent autour du Pape pour réfléchir à la « synodalité ».
Leur mission est d’échanger à partir des conclusions des synodes locaux et continentaux organisés depuis l’automne 2021, rassemblées dans un « Instrument de travail ».
Avant cette nouvelle étape du synode, une veillée de prière œcuménique (« Together ») a été organisée sur la place Saint-Pierre samedi 30 septembre. Un événement inédit auquel ont participé de nombreux responsables chrétiens, notamment le patriarche de Constantinople Bartholomée et le primat de la Communion anglicane Justin Welby. Puis, du 1er au 3 octobre, une retraite spirituelle de préparation a réuni tous les membres, à l’exception du Pape, à Sacrofano, aux portes de Rome.
Voici six des sept qui vont voter lors de la première Assemblée générale du #Synode2024 : · quatre évêques élus par leurs confrères en avril 2023 : Mgr Benoit Bertrand, Mgr Jean-Marc Eychenne, Mgr Alexandre Joly, Mgr Matthieu Rougé. · une laïque, Madame Anne Ferrand · Mgr Jean-Marc Aveline, membre votant désigné par le Pape. . La septième est Soeur Nathalie Becquart, xmcj, Sous-secrétaire générale du Synode des évêques.
Trois experts théologiens participent comme consultants : P. Hervé Legrand, P. Philippe Bordeyne et P. Christophe Théobald.
Voir l’ouverture du Synode (vidéo 1) et la présentation de l’ « Instrumentum laboris » (document de travail) : « Pour une Église synodale. Une expérience intégrale »(vidéo 2)
Prêtres, diacres, laïcs en mission ecclésiale, religieux et religieuses, membres des services diocésains : environ 150 acteurs pastoraux ont participé à une pré-rentrée inédite. Au seuil de ce « mois de Marie », et plusieurs mois en amont de la traditionnelle rentrée de septembre, cette rencontre visait à mettre en perspective la deuxième année de préparation au grand Jubilé sainte Anne (2025), consacrée à la sainte Vierge.
Suite aux retours d’expérience du terrain, les doyens ont souhaité que l’année soit présentée « bien en amont », afin de s’approprier documents et outils et de mieux se projeter avec leurs équipes pastorales dans les propositions à mettre en oeuvre. En organisant cette rencontre dès le mois de mai, « nous espérons vous permettre d’intégrer dans vos choix pastoraux une partie des propositions qui vous sont faites aujourd’hui », a introduit le Père Philippe Le Bigot, vicaire général. « Fin mai, début juin, les équipes pastorales sont déjà à prévoir l’année suivante, confirme le Père Yves Carteau, curé-doyen de Guer-Malestroit, cette rencontre nous permet d’intégrer le projet de préparation au jubilé dans nos pastorales locales, à notre manière ».
En lien avec l’équipe épiscopale, un groupe de pilotage constitué d’une quinzaine de personnes – prêtres, laïcs, religieux – s’emploie à « mettre en musique toutes les propositions » pour nourrir la dynamique jubilaire et permettre à toutes les communautés chrétiennes d’entrer dans la démarche. Fruit des nombreuses rencontres avec les doyens, le conseil presbytéral, la Corref et plusieurs services pastoraux et mouvements, un dossier soigneusement préparé a été remis aux participants, désormais outillés pour préparer l’année à venir. La fête de l’Immaculée Conception, le 8 décembre 2023, lancera cette année de Marie.
Au-delà du calendrier et du programme évènementiel qui pourra être décliné dans les treize doyennés, le Père Philippe Le Bigot, vicaire général, a insisté auprès des divers acteurs sur le nécessaire approfondissement personnel. « L’intention est de proposer avec vous, là où vous êtes, quelque chose qui puisse s’intérioriser, qui nous invite à la conversion personnelle car nos communautés se convertissent dans la mesure où nous-mêmes nous convertissons. Donc dans ce dossier, des questions vont vous permettre de réfléchir personnellement et en petits groupes. Quelle place Marie occupe-t-elle dans notre prière personnelle et communautaire ? etc.».
Le déploiement du projet jubilaire vient renforcer la communion diocésaine, a souligné Le Père Jean-Yves le Saux, vicaire général. « L’intérêt d’un projet comme celui-ci est de proposer à l’ensemble des services de coopérer à toute une série d’activités en lien avec le Jubilé. Tous s’attachent à coopérer au bien du diocèse ».
Plusieurs services ont ensuite exposé leurs multiples initiatives et se tiennent désormais à la disposition des paroisses et communautés qui souhaiteraient s’en saisir.
« Sainte Anne, mère de Marie, conduis-nous à Jésus »
Tracé par Monseigneur Centène en septembre 2022, le chemin jubilaire conduira l’Eglise diocésaine au 400ème anniversaire des apparitions de sainte Anne à Yvon Nicolazic. Pour baliser l’année 2023-2024, Monseigneur Centène a posé trois points de repères : Marie, la vertu de la Foi et la figure de Pierre Le Gouvello de Keriolet (1602-1660).
« 2023-2024 : Marie, avec comme vertu théologale à approfondir la foi, comme nous approfondissons cette année l’espérance. Le lien entre sainte Anne et l’espérance est évident. Sainte Anne incarne le dernier fleuron de l’attente du peuple juif qui attendait la venue du Messie. Avec Marie c’est la vertu de foi qui s’offre à nous. La foi, c’est-à-dire la confiance, la fidélité. Confiance à la parole de Dieu au jour de l’annonciation et puis fidélité jusqu’au pied de la croix à travers toutes les obscurités qui ont pu se manifester au cours de sa vie avec les épreuves qu’elle a rencontrées, nous les lisons tout au long de l’Evangile mais surtout au pied de la croix.
A sainte Anne et à l’Espérance, nous avons associé cette année Yvon Nicolazic, le voyant de sainte Anne. Parce qu’il était marqué par ce besoin d’espérance et parce qu’il est attaché bien évidemment à la personne de sainte Anne qui s’est manifestée à lui. A la Foi et à Marie, nous associerons pour cette deuxième année de jubilé la personne de Keriolet. Pourquoi l’associons-nous à cette vertu de foi ? Tout simplement parce que cette foi, Pierre Le Gouvello de Keriolet l’a redécouverte. Keriolet est un converti. Donc c’est un thème à développer et le fait qu’il soit un converti nous pousse aussi sur les chemins de l’évangélisation et de la transmission de la foi. Mais il y a un autre lien entre Keriolet et la vertu de foi. C’est cette petite fidélité dont il a su faire preuve tout au long de sa vie et dans les moments le plus troublés de son existence. Jésus dit dans l’Evangile à propos de la foi : « La foi, si vous en aviez comme un grain de sénevé (c’est-à-dire la plus petite des graines de plantes potagères), vous diriez à cette montagne de changer de place et elle le ferait, vous diriez à cet arbre d’aller se jeter dans la mer et il le ferait aussi ».
Keriolet a fait preuve tout au long de sa vie d’une petite fidélité, un engagement qu’il avait pris sur le lit de mort de sa mère qui lui a fait promettre de dire tous les jours un « je vous salue Marie ». Ce n’est pas grand-chose, un « je vous salue Marie ». C’est aussi petit qu’un grain de sénevé et nous savons qu’à Loudun alors qu’il assistait à un exorcisme, le diable lui a dit que c’est grâce à ce « je vous salue Marie », récité quotidiennement dans la fidélité et malgré tout ce qu’il avait pu faire de mal – nous connaissons la vie qu’il a menée, allant même jusqu’à menacer sa famille de se faire mahométan s’il n’héritait pas de l’ensemble de l’héritage familial – et bien malgré tout ça, grâce à ce petit « je vous salue Marie », petit grain de sénevé, petite manifestation de fidélité et de foi, Keriolet a été sauvé. Keriolet s’est converti. Keriolet est devenu un modèle ; lui qui était un contre-modèle pour ses contemporains a pu devenir pour eux un modèle et les édifier par sa vie et par sa mort.
Donc voilà les trois thématiques de cette année. Trois points de repère : Marie, la foi et le personnage de Keriolet.
La dévotion à sainte Anne est très ancienne en Bretagne et fait partie intégrante de l’identité bretonne. Les chapelles qui lui sont dédiées (voir carte au bas de l’article) témoignent de cet attachement à la grand-mère du Christ, sans parler des multiples lieux dits Keranna et des écoles qui sont sans doute plus nombreuses encore. Un parcours rapide de ces édifices et de leur histoire permet de décrire les raisons de cette dévotion, et quelques-unes de ses expressions.
En cette année jubilaire de Sainte Anne, nous vous proposons de découvrir le patrimoine qui lui est dédié dans notre diocèse. Article d’Irène de Château-Thierry, déléguée à la Commission Diocésaine d’Art Sacré (CDAS), tiré de la revue Chrétiens en Morbihan n° 1523 – novembre 2022.
Apparition à Nicolazic, Guiscriff
Chapelle Ste Anne, St-Dolay
Ste Anne au livre, Branderion
Le diocèse de Vannes comptait, sous l’Ancien Régime, un nombre impressionnant de chapelles dont beaucoup ont disparu. Parmi les quelques 700 qui restent ou qui ont été construites depuis, les plus nombreuses sont dédiées à la Vierge. Mais viennent ensuite, dans l’ordre de la quantité, les chapelles consacrées à sainte Anne. La plus ancienne est celle de Branderion, construite au XIVe siècle. Branderion, qui est à l’époque une trêve de Languidic, viendrait du latin « praedium Annae », attestant de la fondation antique, à cet endroit, d’un culte à sainte Anne, sur la voie romaine de Vannes à Quimper. Cette chapelle est en quelque sorte la soeur de celle que sainte Anne indique à Nicolazic lors d’une de ses apparitions de 1624, et dont les ruines étaient connues au XVIIe siècle des habitants de Keranna, quelques vingt kilomètres plus loin sur cette même voie romaine.
Du XVe siècle, siècle de prospérité en Bretagne, il reste trois jolies chapelles gothiques dédiées à sainte Anne : celle de Buléon, but de pèlerinage, celle de Saint-Dolay et celle de Saint-Nolff, construite à côté de l’église. Au XVIe siècle, les chapelles Sainte-Anne de Ménéac et de Campénéac sont des fondations privées. La tradition des châtelains de dédier à sainte Anne les chapelles de leurs demeures perdure jusqu’au XIXe siècle, attestant de l’attachement des familles bretonnes à la grand-mère du Christ, comme au Bois-de-La-Roche, à Néant-sur-Yvel, à Mohon, Mauron, Porcaro et l’Île-aux-Moines au XVIIe siècle, à Kerozer en Saint-Avé, à Kerplouz, à Caro et l’Ile Berder au XIXe.
Les bâtisseurs mettent aussi travailleurs et ouvriers sous la protection de Sainte-Anne. La chapelle édifiée au centre du village des forgerons puis des cordiers du château de Kergroix, sur la paroisse de Remengol, porte le titre de « Sainte-Anne-du-bâtiment ». C’est encore à sainte Anne qu’est dédiée la chapelle de l’hôpital de Malestroit qui donna son nom au faubourg.
Chapelle Ste Anne-des-Bois
Des chapelles ex-voto
Parfois, la fondation est une sorte d’ex-voto, fruit d’un voeux à celle qui était renommée pour consoler « les époux sans espérance et les familles sans héritiers ». Ainsi la chapelle Sainte-Anne de Ploemeur fut-elle édifiée entre 1528 et 1537, par Louys du Ter et son épouse Jeanne de la Sauldraye, lorsque la sainte eut exaucé leurs prières en leur obtenant la naissance d’une petite fille qu’ils prénommèrent Anne. C’est la même gratitude qui conduisit la comtesse de Cossé-Brissac à construire en 1865, en bordure du parc de son château de Pont-Calleck, la chapelle Sainte-Anne-des-Bois.
Les apparitions de sainte Anne à Nicolazic fortifient encore la dévotion dans les premières années du XVIIe siècle. La chapelle de Lézillac-en-Taupont fut ainsi bâtie en 1638 pour épargner aux habitants la peine de se rendre jusqu’à Auray. Celle d’Augan, à la Vallée-Sainte-Anne, donation privée de 1642, s’inscrit aussi dans cette mouvance, comme celle de Plouay, Sainte-Anne-du-Scorff, édifiée sur un ancien site romain.
Celle d’Elven, construite au début du XXe siècle par le curé, pour le quartier de Keranna, célèbre clairement la « sainte Anne d’Auray », comme le montre le vitrail de la maîtresse-vitre. Celle de Séné, bâtie en 1950, lui est également dédiée, mais aussi aux marins dont on connait l’attachement particulier à leur sainte patronne. La chapelle de Kerdonnerc’h à Belz, construite au XIXe siècle, est, elle aussi, fréquentée par les marins.
Des origines géographiques similaires
Les fondations de lieu de culte ont parfois une origine géographique : les chapelles dédiées à saint Michel sont presque toujours en hauteur par exemple. Il semble que sainte Anne soit souvent attachée à une zone humide, en commençant par la célèbre Sainte-Anne-La-Palud. Il se trouve que Le Guerno signifie en breton « lieux humides » : son église est dédiée à sainte Anne, comme la chapelle Sainte-Anne-Grappon, qui, à Surzur, domine les marais du Cosquer et la rivière de Sarzeau. Les études de restauration actuellement en cours à Sainte-Anne-d’Auray font apparaître l’importance des travaux hydrauliques auxquels durent faire face les Carmes, au XVIIe siècle, à la construction du sanctuaire, puis l’architecte Depertes lors de l’édification de la basilique actuelle.
Parfois, la dévotion à sainte Anne en a supplanté une autre, comme à Sainte-Anne-Grappon où elle prend la place de la Vierge, à Cléguérec où la chapelle de Boduic, anciennement consacrée à saint Jacques, s’appelle maintenant Sainte-Anne, comme dans les églises de Tréal ou Le Guerno où l’aïeule du Sauveur a fini par s’imposer.
Ainsi, si ces années de jubilé peuvent nous inviter à redécouvrir les lieux dédiés à la mère de la Vierge, ceux-ci nous montreront, chemin faisant, la richesse des dévotions dont on l’honore, elle dont on ne compte plus patronages et protections auxquels surent faire appel des générations de fidèles.
Irène de Château-Thierry Commission diocésaine d’art sacré
Écoutez Irène de Château-Thierry au micro de RCF Sud Bretagne :
La dévotion à sainte Anne en quelques dates …
550 à Constantinople : bénédiction d’une basilique en l’honneur de sainte Anne. VIe siècle : saint Guénolé et saint Corentin édifient, non loin de l’abbaye de Landévennec, une chapelle qui deviendra Sainte-Anne-la-Palud. 700 : une chapelle dédiée à sainte Anne existe auprès de l’ancienne voie romaine à l’ouest de Vannes, au lieu-dit Keranna. VIIIe siècle : la pratique de la fête de sainte Anne fixée au 26 juillet se répand. IXe siècle : Charlemagne redécouvre le corps de sainte Anne enterré à Apt. XVe siècle : le diocèse de Vannes fête officiellement sainte Anne. 1623-1625 : sainte Anne apparaît à Nicolazic, laboureur du village de Keranna à Pluneret ; fondation du sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray. 26 juillet 1914 : Sainte Anne est proclamée patronne de la Bretagne.
… Et quelques chiffres
Dans le diocèse de Vannes, l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan porte son nom, comme naturellement la basilique de Sainte-Anne-d’Auray. Trois clochers lui sont consacrés : Sainte-Anne d’Arvor à Lorient, Tréal et Le Guerno, ainsi que 28 chapelles.
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