Congrès Mission 2021 : l’Esprit-Saint souffle

Pendant trois jours, du 1er au 3 octobre, les villes de Toulouse, La Rochelle, Lille, Lyon, Marseille, Strasbourg, Besançon, Bruxelles, Rennes et Orléans ont accueillis simultanément plus de 17000 fidèles, 2400 bénévoles, 1500 prêtres.

A Rennes, ce sont près de 3000 personnes qui sont venues de 11 diocèses du Grand Ouest (Quimper et Léon, St-Brieuc-Tréguier, Vannes, Rennes, Laval, Le Mans, Angers, Nantes, Séez, Bayeux-Lisieux, Coutances-Avranches). Plusieurs centaines de stands, ateliers et tables rondes, ont été proposées, par plus de 48 communautés, mouvements, associations ou services d’Eglise. Retrouvez le programme

Rechargez les batteries !

L’objectif ? « Rechargez les batteries », c’est le thème du Congrès 2021 ! « Nous voulions permettre, l’espace d’une journée ou d’un week-end, à de nombreux acteurs engagés autour de leur paroisse, convaincus de l’urgence missionnaire, de se retrouver pour se former, pour louer le seigneur, pour prier ensemble, et repartir ensuite sur le terrain missionnaire« , nous dit Arnaud Bouthéon, co-fondateur du Congrès Mission avec Raphaël Cornu-Thénard (Anuncio)et d’autres associations.

Une spiritualité de la communion

C’est ainsi qu’est né le Congrès Mission, il y a 5 ans : « un groupe de laïcs baptisés, aimant l’Eglise, a porté dans la prière et de façon concrète, le besoin de vivre ce que saint Jean-Paul II appelait la « spiritualité de la communion » », explique le co-fondateur du Congrès. Fort de son succès – « Nous rendons grâce car nous sommes là 5 ans après et ça prend de l’ampleur » – le congrès reste une oeuvre inspirée : « c’est l’Esprit-Saint qui pilote, la fécondité du congrès appartient au Seigneur, lui seul voit ce qu’il se passe dans les coeurs« .

Pourquoi ça marche ?

Une histoire d’amitié, un sens de l’urgence missionnaire, des forces vives

Là est peut-être la clé de la réussite : une humilité des organisateurs – « cela n’appartient à personne, il n’y a pas de starification, c’est une histoire de réseau et d’amitié« , et un sens aigu de l’urgence missionnaire, qui pousse à tout mettre en oeuvre pour « évangéliser notre pays qui a soif« . Pour cela, l’équipe des organisateurs du congrès s’appuie sur les forces vives prêtes à se rendre disponibles, et s’adapte : « Il y a beaucoup de jeunes qui sont d’un grand dynamisme, et on se laisse conduire selon ce qu’on perçoit du terrain. »

Une organisation qualitative : « L’Eglise ne peut pas faire du cheap »

Pour autant, il ne s’agit pas de proposer quelque chose de « cheap » : « vu la profondeur et la beauté du message évangélique, nous nous devons d’être professionnels, avoir cet esprit d’exigence liturgique pour célébrer la gloire du Seigneur, proposer une qualité d’organisation, technique, signalétique, etc…« 

Les moyens techniques pour la messe à la cathédrale – J2

Un terrain favorable

C’est une véritable expérience d’unité dans l’Eglise qui se vit lors de ces journées. Et avec la délocalisation du Congrès dans les régions cette année, la dimension nationale a pris tout son sens.  » Je crois que ça correspond à un vrai besoin » nous dit Arnaud Bouthéon. Les brebis ont soif.

Le congrès sera-t-il dorénavant délocalisé ?

« L’année prochaine on imagine un grand rassemblement à Paris. Ce sera comme un mouvement du cœur, diastole-systole« , explique Arnaud Bouthéon. « Une « contraction » à Paris en 2022 et une « dilatation » en régions en 2023« .

« Le phare c’est l’évangélisation, » nous dit ce féru d’images, « la bougie c’est ce qu’on fera d’une année sur l’autre, en fonction de nos relations avec les évêques, en fonction aussi de ce qu’on perçoit du terrain, de la motivation des équipes locales, et c’est le Saint-Esprit qui pilote. On est très ouvert à modifier les formats et se laisser conduire. » Que souffle l’Esprit !

Le prochain thème ?

« Le royaume de Dieu est proche, soyons les bâtisseurs de la civilisation de l’amour. » (Luc 10)

Au niveau diocésain

Sœur Agnès-Marie, coordinatrice du projet missionnaire diocésain Christus Vivit  

Comment avez-vous préparé ce Congrès Mission ?

« Au niveau du diocèse, nous avons essayé de diffuser l’information au maximum de personnes, puisque le congrès est un évènement important pour l’évangélisation. Pour cela, nous avons formé un petit groupe de personnes–relais pour transmettre l’information dans les paroisses.

Cette année, nous avons de la chance que le congrès se déploie en régions, notamment à Rennes pour ce qui nous concerne, ce qui réduit les distances. Et je suis très contente d’avoir rencontré des prêtres de notre diocèse qui ont fait le déplacement, dont certains avec des groupes de paroissiens.

Comment vivez-vous ce Congrès ?

Vendredi, la journée des couples missionnaires a introduit le congrès : une très belle journée avec près de 200 participants. Le soir, nous avons vécu la veillée d’ouverture officielle du congrès. Il y a trois choses qu’on nous a dites concernant les objectifs de ce rassemblement et que je retiens :

Premièrement, le congrès nous donne des outils pour la mission, c’est-à-dire des expériences qui se vivent concrètement en paroisse. Et même si on ne peut pas participer à tous les ateliers, on peut revenir avec une ou deux expériences à mettre en place dans notre secteur, et c’est déjà très bien ! Il ne faut pas vouloir tout faire. L’expérience que j’ai du congrès de l’année dernière à Paris, c’est que l’Esprit-Saint m’a guidée dans les ateliers où je devais être, pour entendre ce que je devais entendre à ce moment-là !

La deuxième chose que je retiens, et c’est vrai je le vérifie depuis hier, le congrès est un moment privilégié de rencontres. Depuis hier le Seigneur met sur ma route des personnes qui me touchent par leur témoignage, par leur expérience. Nous vivons de profonds moments de communion fraternelle. On ne se sent pas seuls ! Nous sommes plus de 2000 personnes venues ici pour la mission !

Enfin, la troisième chose, ce congrès est pour nous une opportunité de renouveler notre relation personnelle avec le Seigneur. Cela nous booste dans notre foi en vivant des temps de louange, de prière, de partage de la Parole de Dieu, d’adoration eucharistique… Le Seigneur travaille les cœurs.

C’est vraiment un temps pour recharger ses batteries, et pour sortir. Les intervenants ont vraiment insisté sur ce point : sortir de nos cocons, de notre entre-soi, pour aller vers l’autre. »

Congrès mission 2021 : journée des prêtres, jour 1

Une centaine de prêtres, diacres, et séminaristes de la Province de Rennes étaient rassemblés en ce premier jour du congrès, dans un lieu tenu secret jusqu’à leur retour !

C’est finalement au foyer de charité de Tressaint qu’a eu lieu la rencontre. Partis le matin en car, ils ont vécu une journée de fraternité, partage, prière, jeu, … et repos ! « Une halte pour le coeur et pour l’esprit » selon le foyer de charité.

Thibaut de Bruyn, diacre en vue du sacerdoce pour le Diocèse de Vannes, témoigne :

Thibault de Bruyn ( à droite) et un collègue de Rennes

 » C’était une journée surprise, puisque nous nous sommes inscrits sans savoir ce que nous allions faire, ni même où nous irions. Ce n’était pas une journée pour produire quelque chose, et cela était très beau. Au contraire, il y avait des temps pour déposer nos difficultés dans le ministère, nos doutes, nos joies, tout ce que nous vivons.

Le matin, comme nous avions une heure de trajet en car depuis Rennes, nous nous sommes assis à côté d’un prêtre que nous ne connaissions pas, et nous nous sommes découverts. Nous avons pu partager sur la vie quotidienne, ce que l’on n’a pas l’occasion de faire souvent finalement. La plupart du temps, lorsque l’on se retrouve entre prêtres, c’est pour parler pastorale, parler de ce que l’on va faire, et très peu de ce que l’on vit vraiment.

C’était un grand moment fraternel, des danses bretonnes au « Time’s up » (jeu de société – ndlr), et nous avons terminé par une très belle prière devant le Saint Sacrement. La prière des frères était proposée pour les prêtres ainsi que des confessions.

C’était une belle journée gratuite pour les prêtres, ça fait du bien et je pense que c’est à refaire ! « 

Photos @Foyer de charité de Tressaint, avec leur aimable autorisation

DML Octobre 2021

Au service des divers groupes, associations, communautés religieuses, paroisses, services, etc., le Dossier Mensuel de Liaison (DML) est un outil de diffusion des informations. Envoyé tous les mois à près de 700 destinataires, il permet de toucher l’ensemble des réalités composant le Diocèse.

Retrouvez ici les éléments du Dossier Mensuel de Liaison pour le mois de OCTOBRE 2021, aux formats .jpeg et .pdf. Vous souhaitez demander une parution ? Recevoir le DML par mail ? Abonner une personne ou encore signaler un changement d’adresse ? N’hésitez pas à contacter le service diocésain de communication : communication@diocese-vannes.fr ou au 02 97 68 16 50 !

Remise du rapport de la CIASE

Le mardi 5 octobre 2021 à 9h, Jean-Marc Sauvé, président de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église, remettra son rapport à ses mandants, Monseigneur Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, et Sœur Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France.

Informations sur le site de la Conférence des Evêques de France

Dans cette perspective, Monseigneur CENTENE a adressé un message aux catholiques du diocèse de Vannes. Ce message a été lu lors des messes célébrées ces 2 et 3 octobre.

La remise du rapport de la CIASE sera retransmise très largement en direct sur plusieurs plateformes :

– sur la chaîne KTO
– sur la chaîne Youtube de KTO
– sur le groupe Facebook de la CIASE

Dans le même temps, à partir de 10h, le rapport de la commission ainsi que ses annexes dans leur totalité, seront mis en ligne sur le site web de la CIASE : www.ciase.fr, dans un onglet dédié.

JMJ étudiants & jeunes pros : objectif Lisbonne 2023 !

1ère étape : Saint-Pierre Quiberon

Un groupe d’étudiants et de jeunes professionnels, ont entrepris de faire vivre à leurs coreligionnaires, en cette année 2021, des JMJ Morbihannaises, avec la complicité du père Antoine Le Garo, aumônier des MEMO.

Le week-end du 16 et 17 octobre 2021

« Nous sommes 8 dans l’équipe organisatrice, et ce n’est pas de trop car nous voulons proposer au plus grand nombre de 18-25 ans un week-end dont ils se souviendront !« , explique Sterenn, jeune professionnelle chargée de la communication de l’évènement. De Pontivy, Lorient ou Vannes, ces anciens missionnaires, ou amis des MEMO, prévoient un programme dense de deux jours, dans un cadre privilégié : le bord de mer. Marche, témoignages, apéros, jeu, prière, veillée aux flambeaux, … se dérouleront dans la presqu’île de Quiberon.

Enthousiaste, Sterenn explique qu’ils pensent accueillir près de 90 jeunes. « Le prix est modique, 24 euros, et la volonté de se rencontrer avant les « grandes » JMJ de Lisbonne est là ! » Car ce week-end est une première étape, bretonne, vers la capitale portugaise.

Le thème donné par le pape François pour cette XXXVème JMJ, « Jeune homme, je te le dis, lève-toi  » (Lc 7, 14), annonce non seulement le départ vers Lisbonne, mais fait encore entrevoir tout un cheminement spirituel, que les organisateurs de ce week-end ont à coeur de faire vivre aux participants.

Retrouvez l’intégralité du message du pape pour la XXXVème JMJ.

SAMEDI

9h30: Arrivée des participants au camping
10h : Prière d’ouverture et introduction
11h : Course d’orientation : trouver son pique-nique !
13h : Déjeuner sur la plage 
14h : Olympiades
16h : Témoignages
17h : Petits groupes de discussion pour revenir sur les témoignages 
18h15 : Apéro
19h : Repas portugais 
21h30 : Procession aux flambeaux
22h : Adoration
23h : Tisane off

DIMANCHE

9h : Départ pour la plage
9h30 : Témoignage sur la plage
10h15 : Messe à la chapelle de Lotivy 
12h30 : Déjeuner
14h : Balade sur les chemins douaniers, chapelet pour ceux qui le souhaitent
14h30 : Pause sur un site naturel, temps libre possibilité de recevoir le Sacrement du Pardon
16h : Retour sur site
17h : Fin du week-end

A retrouver sur Instagram
Renseignements : morbihanjmj@gmail.com

Le thème des JMJ de Lisbonne 2023 sera : « Marie se leva et parti avec empressement » (Luc 1, 39)

En savoir plus sur le site officiel des JMJ

Congrès mission 2021 : journée des couples, jour 1

Journée pour les couples

Mobiliser, réveiller, ressourcer les couples déjà impliqués ou désirant s’impliquer dans la mission et l’évangélisation : c’était l’objectif  de l’avant-première du Congrès Mission, vendredi 1er octobre. Une journée entièrement réservée et pensée pour les couples, en écho au pape François : « J’appelle les couples à la mission. Ils sont souvent les mieux placés pour annoncer Jésus-Christ. J’invite les couples à s’engager davantage, de manière concrète et créative. » (Pape François, 10 septembre 2015). Plus de 80 couples avaient répondu à l’appel !

La journée, présidée par Monseigneur Jacques Habert, évêque de Bayeux-Lisieux, a alterné temps de louange et de prière, enseignements, témoignages, partages, eucharistie et envoi en mission, sous le patronage de sainte Thérèse, patronne des missions.

Trois thèmes ont présenté les étapes à vivre dans l’engagement missionnaire en couple :

(re)découvrir que le sacrement de mariage est la source de la mission, avec un enseignement de Pierre et Raphaëlle de Rosambo, membres de la communauté Priscille et Aquila et formateurs pour la mission, puis le témoignage de Renaud et Marie-Agnès, partis d’abord en mission au Brésil avec l’ONG Points-Cœurs puis cinq ans dans l’Oise avec l’association Lazare dans une colocation entre jeunes pros et personnes sans-abri. 

Discerner et vivre l’appel missionnaire en couple et en famille, avec Olivier et Marie Beleil, membre de la communauté du Verbe de vie, suivi du témoignage d’Albéric et Charlotte Bischoff, partis en mission avec la Fidesco pendant deux ans, avant de s’engager au sein de leur paroisse.

Conversion pastorale et couples missionnaires, avec Bernard et Catherine Laromiguière qui ont présenté comment, concrètement, les couples ont leur place dans la transformation de la paroisse.

Ils ont participé

Sophie et Rémi Loche, coordinateur de la journée Couples missionnaires

« Préparer cette journée a été l’occasion de vivre un bel évènement d’Église qui permet aux couples d’être renouvelés pour la mission. Elle n’est pas réservée aux prêtres et aux religieux ! Nous avons-nous aussi notre place car nous sommes au cœur du monde.

S’engager et partir en mission est un désir qui habite le cœur de beaucoup de couples : nous avons envie de nous donner, d’apporter quelque chose à notre société qui manque cruellement de joie, d’espérance. La mission se trouve aussi dans notre quotidien, notre famille, nos enfants, notre travail, nos relations, nos associations, nos activités, là où nous sommes.

Le renouveau missionnaire lancé par le pape Jean-Paul II, poursuivi par Benoit XVI et le pape François, appelle les couples à la mission là où ils sont, dans le monde, pour renouveler le monde de l’intérieur. Les couples sont très bien placés pour le faire alors, allons-y ! »

Martin, Line et Jean-Dominique, animateurs des temps de louange

Jean-Dominique : « Nous avons été invités par notre paroisse, du côté de Nantes, à nous engager dans le Congrès Mission. Pour Line et moi, il était important d’être au service, en couple. Nous prions pour que l’Esprit Saint porte du fruit à travers ce service. « 

Line : « Ce qui m’a motivée, c’est de partager les charismes que le Seigneur m’a donnés. Lorsqu’on met Dieu au cœur de notre couple, il est là concrètement et nous conduit où il veut que nous allions. Nous pouvons nous laisser porter par Lui. Nous avons beaucoup de belles choses à vivre, mais pour y être attentifs, il faut se poser un peu. »

Martin : « Je retiens de cette journée qu’on ne se marie pas pour s’installer. Jésus ne s’engage pas dans notre mariage pour que nous nous aménagions dans un appartement, pour que nous ayons un mode de vie bien casé. Au contraire, il  nous envoie en mission « deux par deux », comme il est écrit dans l’Évangile. Les témoignages de cette journée donnent envie de se bouger ! »

Étienne et Annie Roginsky, paroissiens de la paroisse cathédrale, Vannes

Étienne : « Pour nous, la mission fait partie de la vocation de tout baptisé. Les intuitions de cette journée nous montrent que les couples ont un rôle particulier à jouer, qu’au nom même de leur mariage, ils ont reçu beaucoup et sont amenés à s’ouvrir, à donner ce qu’ils ont reçu. C’est une joie de partager cela avec tous les couples aujourd’hui.

Un petit clin d’œil : c’est ici, dans l’église de Toussaints, que nous nous sommes rencontrés pour la première fois il y a plus de 40 ans, au pied de l’autel ! Et c’est aujourd’hui la fête de sainte Thérèse de Lisieux que nous aimons beaucoup, ainsi que ses parents, Louis et Zélie Martin. C’est une très belle journée ! »

Annie : « Ce qui m’a marquée : l’insistance sur l’efficacité au quotidien du sacrement de mariage dans le couple. Un couple qui vit son sacrement de mariage, c’est plus qu’un homme et une femme qui vont annoncer l’֤Évangile parce qu’ils sont baptisés. Il y a une grâce particulière, le Seigneur est vraiment à l’œuvre dans le couple missionnaire qui vit son sacrement de mariage. »

Etienne : « Une précision nous réconforte : on n’a pas besoin d’être un couple parfait pour être envoyé en mission. Les couples baptisés de toute l’Église, tels qu’ils sont, avec la réalité de leur vie conjugale, ses grandeurs et ses ombres, sont appelés à la mission.

Pour nous, le mariage a été un peu comme un second baptême. Nous avons eu la chance de vivre nos missions dans les paroisses, des paroisses très différentes, avec des prêtres d’âge, de condition, d’origine variés. Mais nous avons constaté que nous avons toujours trouvé notre place : en servant la paroisse, nous servons le corps du Christ. C’est une joie d’être au service : on donne, mais on reçoit beaucoup aussi. »

Benoît et Marie Genuyt, paroisse Larmor-Ploemeur

Marie : « Nous sommes venus pour nous rebooster. L’un comme l’autre, nous avons besoin d’être bougés dans notre confort habituel et dans notre petit train-train, au bout de 5 ans de mariage. La mission est un thème qui nous attire beaucoup. Nous rêvons de pouvoir nous donner, nous sommes ici avec ce désir, peut-être pourquoi pas pour partir loin, mais surtout pour mieux prendre conscience que la mission commence au quotidien dans nos familles, nos paroisses, dans notre entourage avec nos amis. »

Benoît : « Nous sommes venus pour prendre des idées et écouter des témoignages qui peuvent nous éclairer.

J’ai été marqué de voir à quel point la mission est une vocation du couple et le rend profondément heureux. Les derniers papes nous invitent vraiment, par nos vies de couples, à nous donner, à nous découvrir missionnaires. Se découvrir missionnaire, c’est un chemin un peu compliqué. Le Oui de la mission n’est pas facile, surtout lorsqu’on est dans nos quotidiens, dans nos familles, mais une fois que ce oui est donné, c’est beaucoup de grâces, beaucoup de joie. »

Quelques prêtres étaient présents à la journée

Père Antoine de Roeck et père Louis de Bronac

Père Antoine de Roeck

« Je suis venu pour enrichir les idées que nous pourrons partager avec les couples de la paroisse. Nous aimerions développer plus l’apostolat des couples et des familles. Et je crois aussi beaucoup en la complémentarité des vocations ; voir ce qui se fait du côté des familles pour enrichir nos vies sacerdotales. Ce matin, il y a eu une belle invitation à se lancer dans la mission avec beaucoup de réalisme. Et une très belle articulation a été faite par Monseigneur Habert entre sainte Thérèse, patronne des missions, et sa famille : ils se sont mutuellement portés dans la sainteté. »

Père Louis de Bronac, curé de la paroisse de Guer

« Des paroissiens m’ont invité à cette journée et m’ont convaincu qu’elle était aussi pour moi !  La famille est cellule de base de la société, elle est aussi cellule de base de la paroisse. Voir ces témoignages de couples qui ont évolué dans leur foi jusqu’à devenir de véritables missionnaires en couple, nous instruit. Nos paroissiens peuvent eux aussi s’investir dans l’évangélisation en couple et porter ensemble des missions. En vertu de leur sacrement de mariage, ils apportent un témoignage spécifique. J’ai été marqué par le feu missionnaire des couples qui ont donné leur témoignage, leur simplicité, leur humilité, et leur insistance sur leur vocation de couple à la mission. À l’issue de cette journée, je me dis qu’il faut vraiment travailler l’envoi en mission des paroissiens mariés en couples. »

Père Arnauld Calonne, prêtre accompagnateur du service de pastorale familiale du diocèse de Vannes, curé d’Arradon, Baden, Plœren.

« Le congrès Mission est un évènement local qu’on vit en communion avec bien d’autres lieux en France, et je ne voulais pas manquer cet évènement. Je pensais, au départ, participer à la journée pour les prêtres, mais j’ai été invité à participer à la journée Couples missionnaires en tant qu’accompagnateur de la pastorale familiale. Je me suis dit que cela avait du sens. »

« Je suis heureux de voir des couples qui prennent à cœur la mission qu’ils ont reçue au baptême mais qui s’est spécifiée par le sacrement du mariage. Quand je célèbre un mariage, à la fin du dialogue d’introduction avant les consentements, je demande : « Êtes-vous prêts à assumer ensemble et dans le monde votre mission de chrétiens ? » Je vois qu’ici, les couples sont non seulement prêts à assumer leur mission de chrétiens ensemble, mais à l’assumer avec un beau zèle, une belle joie, une belle ferveur.

La petite Thérèse est aujourd’hui l’étoile de cette journée, avec ses parents Louis et Zélie Martin qui ont été canonisés tous les deux. Ils nous donnent une belle lumière sur ce que chaque couple est appelé à vivre. N’idéalisons pas la vie du couple, il n’y a pas de couple parfait, mais chacun avec son histoire, ses blessures, ses chutes et ses relèvements, est appelé à la sainteté et à se laisser travailler par l’Esprit Saint pour devenir soi-même missionnaire. »

Ils ont témoigné

Parmi les témoins de la journée, Renaud et Marie-Agnès ont montré comment le sacrement de mariage était source de la mission.

Pourquoi avoir témoigné ?

Renaud : « nous avons eu la chance de vivre deux belles missions : la première avec Points-Cœur pendant deux ans, au Brésil, à côté de Salvador de Bahia ;  la seconde avec l’association Lazare, à Vaumoise, en Picardie. Nous avons vécu ces deux missions en famille : la première avec notre aîné Joseph qui avait quelques mois, la deuxième avec trois enfants et l’arrivée de notre quatrième au cours de la mission. »

Marie-Agnès : « Nous pouvons témoigner  de la force de notre sacrement de mariage qui apporte les grâces nécessaires pour pouvoir se donner dans nos missions : la mission de notre vie de couple, de notre vie de famille, cet appel à la mission, reçu par chacun à son baptême, se décline de manière particulière dans le couple. Nous avons découvert aussi que l’autre était celui par lequel le Seigneur passait pour nous appeler à la mission : les aspirations, les désirs de chacun viennent susciter un appel intérieur et appellent chez l’autre un engagement à avancer. »

Comment vous sentez-vous missionnaires aujourd’hui ?

Marie-Agnès : « En vivant notre première mission qui est celle d’être une petite Église domestique, en prenant soin de notre couple et de notre famille, en cherchant à nous mettre au service de la vie dans la paroisse. Nous venons de nous installer à Sainte-Anne-d’Auray et nous cherchons où le Seigneur nous appelle à nous donner aujourd’hui. Tout est encore ouvert ! Nous discernons en fonction des désirs que nous avons chacun à l’intérieur de notre cœur, des aspirations de notre couple et à travers les évènements et les appels, les besoins qui peuvent se présenter à nous.  Nous choisissons d’y réfléchir et de dire « oui, là je peux me donner », ou « non, là ça n’est pas mon appel ».

Renaud : « Les deux missions, Lazare et Points-Cœur, que nous avons vécu, ne sont pas encore terminées. Les amitiés que nous avons pu nouer perdurent encore aujourd’hui et il reste le lien de la prière qui est le lien le plus fort.Le Seigneur nous aide à discerner grâce à notre conjoint, si c’est notre moitié, ça n’est pas pour rien ! »

Olivier et Marie Belleil, membres de la communauté du Verbe de vie, ont témoigné de leur vie de couple orientée vers la mission depuis plus de 40 ans.

Que retenez-vous de vos différentes missions ?

Marie : « Pour nous, la mission s’inscrit dans la vie quotidienne, dans le quotidien de la vie conjugale, avec ce qui est facile et ce qui l’est moins, et tous les évènements de la vie familiale, intérieurs et extérieurs. Nous sommes  passés par un certain nombre d’épreuves, mais nous avons toujours gardé l’espérance au cœur, par grâce de Dieu. Nous avons pu compter sur la prière de beaucoup de personnes autour de nous et nous appuyer sur notre amour, en Dieu. « 

Olivier : « Ce qui est important n’est pas forcément extraordinaire et doit être saisi parfois, dans l’instant. Je me souviens d’un jour où nous sommes allés faire des courses dans une grande surface avec Marie. J’étais pressé car je voulais préparer les topos d’une session que je devais donner quelques jours plus tard. Nous avons rencontré une femme que Marie connaissait, qui lui a confié ses inquiétudes à propos de sa fille malade. Marie lui a proposé de prier la Vierge Marie. Elle ne savait pas comment prier, mais a accepté et nous avons murmuré ensemble des Je vous salue Marie devant un étalage de petits-pois- carottes ! Ce sont des manières toutes simples d’être présents, de façon non programmée. Je crois que pour nous, familles, il n’y a pas seulement des grands ministères, mais la vie quotidienne nous présente beaucoup d’opportunités d’être les porteurs d’une Bonne nouvelle. »

Marie : « Cette amie a pu se sentir écoutée, aimée.  C’était ce que le Seigneur nous demandait à ce moment-là. Le tout est de reconnaître les moments où il faut agir, qui ne cadrent pas souvent avec nos plans ! »

Vous avez tiré de votre expérience de couple « cinq convictions ». Pouvez-vous revenir sur les découvertes que vous avez faites au fil de vos différentes missions ?

Olivier : « Le premier point : essayer d’être en communion dans son couple, c’est la première chose, il me semble, que le Seigneur nous demande. On ne peut donner de la chaleur que s’il y a du feu dans la cheminée. Le feu dans la cheminée, c’est notre amour conjugal. Il est donc nécessaire que le couple soigne cet amour conjugal.

Un deuxième point : nous sommes sur un chemin de croissance, nous avons sans cesse des progrès à faire. Certains sont des missionnaires de grade universitaire, d’autres comme nous sont toujours à l’école maternelle, mais nous sommes tous en apprentissage, nous avançons de façon graduelle. Là où nous en sommes, il faut oser se lancer sans attendre d’être des professionnels de la mission ! »

Marie : « un autre point est d’accepter de se laisser dépouiller par les épreuves et les difficultés de la vie. Chaque vie est signée à un moment ou à un autre par la croix, petite, grande ou moyenne. Au cœur de ces croix, le Seigneur est présent et nous soutient : il n’envoie jamais ses enfants au casse-pipe. Ensuite, c’est une loi qu’il faut connaître, lorsqu’on est missionné par le Seigneur, on est aussi exposé, comme les combattants de première ligne. Il nous faut revêtir l’armure dont parle l’apôtre Paul. Pour le couple, prendre soin l’un de l’autre et prendre soin de soi-même, prendre soin de notre amour conjugal, de notre famille, est très important. »

Olivier : « La dernière touche, c’est d’être témoin de l’espérance. Beaucoup de gens autour de nous sont dans une situation de désespérance, que ce soit par rapport à la planète, la situation de l’Europe, la France, les débats politiques. Ill nous faut être comme la Vierge Marie qui reçoit de Jésus une fécondité, pas à n’importe quel moment de sa vie, mais au pied de la croix. Que la situation ne soit pas formidable ou merveilleuse, qu’importe, ayons une espérance chevillée au corps parce que l’amour est victorieux. C’est vrai dans le couple, c’est vrai dans la famille et c’est vrai dans l’Église. Accueillir, vivre et transmettre l’espérance est un formidable enjeu ! »

Mgr Jacques Habert, évêque de Bayeux-Lisieux

« Je suis ému d’être ici, ce 1er octobre, en la fête de sainte Thérèse. Il y a une belle coïncidence entre Thérèse, patronne des missions et Thérèse issue d’une sainte famille, la famille Martin. Thérèse était vraiment le meilleur patronage possible pour cette rencontre ou la famille, le couple et la mission ont été associés. C‘est avec joie que j’ai passé la journée avec tous ces couples. J’ai été à la fois enseigné par les témoignages et édifié par la ferveur que j’ai pu mesurer tout au long de cette journée.

Les couples doivent être missionnaires aujourd’hui. Ils vivent pour fonder une famille, pour avoir des relations de bonheur à l’intérieur de la famille, mais aussi pour assumer une mission qui est d’annoncer la Bonne Nouvelle en paroles, en actes, en attitude, en présence. Cette prise de conscience s’intensifie et on peut penser que la canonisation de Louis et Zélie Martin, en 2015, a été un moment important pour tous les couples qui affirment de plus en plus : « Nous sommes missionnaires, nous sommes responsables. » Cet état d’esprit va certainement s’intensifier dans les années qui viennent. »

Veillée dans la cathédrale – ©Diocèse de Rennes

Création artistique par des locataires de la Résidence Intergénérationnelle La Maison Bleue

L’association Habitat et Humanisme Morbihan, créée en 1985 afin d’agir en faveur du logement et de l’insertion des personnes en difficulté, s’inscrit pour le développement de l’accès à la culture et l’ouverture vers l’extérieur, en vue de lutter contre toute exclusion.

Dans ce cadre, les locataires de la résidence intergénérationnelle « la Maison Bleue » à Vannes, ont réalisé des oeuvres artistiques en lien avec des artistes locaux.

Ce projet est né suite à la proposition d’une locataire de la Maison bleue : faire intervenir un artiste afin de les accompagner dans la réhabilitation des murs extérieurs de la résidence.

Sur le principe du « Lâcher-prise », les locataires se sont engagés, avec l’équipe de bénévoles, l’animatrice et l’aide de deux artistes, à repeindre trois murs de la résidence. Cette fresque a été inaugurée lors d’un vernissage mardi 21 septembre 2021 à la Maison bleue de Vannes en présence de Bernard DEVERT, président et fondateur d’Habitat et Humanisme.

Le vernissage a été suivi d’une conférence animée par celui-ci aux Palais des Arts de Vannes : « Construire, un acte de soin ».

Ecoutez l’interview de Bernard Devert au micro de Rcf Sud Bretagne :  » la crise du logement est une crise spirituelle »

En savoir plus sur l’association

Devenez missionnaire avec MEMO !

La Mission étudiante MEMO recherches des missionnaires français pour ses foyers étudiants de Vannes et Lorient. La proposition : donner une année de sa vie pour annoncer le Christ auprès des étudiants bretons.

Les missionnaires – plusieurs arrivent d’Amérique du Sud pour ce service – vivent au milieu des étudiants et se mettent à leur service en assurant le fonctionnement, l’entretien et l’animation de la maison. Missions en binôme sur les campus pendant l’année ou sur les plages l’été, voyages, soirées-débats, vie spirituelle forte, enseignements : une expérience marquante attend les volontaires.

Missionnaires, ils témoignent

Félipe et Andrea sont arrivés en novembre dernier dans une situation sanitaire tendue. Andrea est touchée par la vie communautaire, les partages avec les autres étudiants, l’amitié forte qui peu à peu
les relie les uns aux autres et la découverte de la vie avec Dieu pour certains d’entre eux : « On les a vu de plus en plus souvent à la messe. L’ambiance MEMO fait réfléchir en profondeur. J’ai moi-même beaucoup approfondi ma foi. » Elle a mis en place avec quelques étudiantes une distribution de
panier repas pour les étudiants sans ressources. « Quelques-uns sont ensuite venus aux soirées-débats proposés le mercredi. »

Pour Félipe, « la mission spirituelle est vraiment difficile si on pense y arriver seul. L’accompagnement des aumôniers est un soutien essentiel. » Il apprécie particulièrement les topos du mercredi soir, qui lui ont fait découvrir de façon intellectuelle plusieurs réalités de la foi : « Je peux maintenant transmettre toutes ces connaissances aux étudiants qui ne connaissent pas Dieu. » Pour lui, l’aspect communautaire est une école, un socle pour sa vie d’adulte.
« Tout ce que nous faisons, même les plus petites actions, est une manière de glorifier Dieu, d’être en sa présence. En servant les autres, nous servons Dieu. »

Andrea lance un appel à ceux qui se sentiraient appelés : « Si tu es curieux de vivre une nouvelle expérience, si tu es prêt à sortir de ta zone de confort pour donner un an à Dieu, viens nous rejoindre, ose l’aventure MÉMO ! »

Contact

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07 44 92 53 52

memo.bureau@diocese-vannes.fr

    Rentrée diocésaine : tous disciples missionnaires

    Photo 2016

    Samedi 11 septembre 2021, à l’occasion de la rentrée diocésaine, une journée de rencontre et partage est organisée à Sainte Anne d’Auray pour tous les bénévoles qui oeuvrent pour l’Eglise.

    Monseigneur Centène vous invite :

    Programme

    9h30 Accueil

    10h Intervention de Monseigneur CENTÈNE « De nouvelles structures au service de la mission »

    11h MESSE SOLENNELLE

    12h30 Repas tiré du sac, apporté par chacun

    13h30 ATELIERS ouverts à tous :
    ● Atelier 1 : « Créer et accompagner des Fraternités missionnaires en paroisse » (animé par le projet missionnaire diocésain ‘Christus vivit’)
    ● Atelier 2 : au service de « l’animation paroissiale » – correspondants GAP, relais de clochers, conseils pastoraux (animé par service Communication et Art sacré)
    ● Atelier 3 : au service de la Prière « La liturgie en paroisse » (animé par service Liturgie)
    ● Atelier 4 : au service de la Parole « Vie sacramentelle et formation » (animé par les services Catéchèse, Catéchuménat et Formation Humaine et Chrétienne)
    ● Atelier 5 : au service de la Charité « L’attention aux plus petits, aux pauvres et aux malades » (animé par la Diaconie et les servies Santé et Mission universelle)
    ● Atelier 6 : au service des besoins matériels et financiers (animé par le service Ressources Humaines et la Comptabilité)
    ● Atelier 7 : « Accueillir et accompagner dans nos paroisses » (animé par le service Famille et la Pastorale du Tourisme et des Loisirs)
    ● Atelier 8 : « Jeunes, étudiants et vocations » (animé par le Pôle Jeunes, MEMO Mission Etudiante et la pastorale des Vocations)

    15h10 Temps commun d’information sur les GAP dans le cadre de la réorganisation des paroisses
    15h30 VÊPRES – Envoi

    Inscrivez-vous auprès du prêtre de votre paroisse ou en remplissant le formulaire d’inscription ci-dessous

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      Vos nom et prénom (obligatoire)

      Votre e-mail (obligatoire)

      Votre téléphone (obligatoire)

      Votre engagement paroissial

      Votre adresse

      Je serai présent(e) pour l’intervention de l’évêque à 10h ainsi qu’à la messe de11hJe serai absent(e) pour l’intervention de l’évêque à 10h ainsi qu’à la messe de11h

      Et l’après-midi, je m’inscris à l’atelier suivant de 13h30 à 15h :

      CONDITIONS SANITAIRES :

      Pour le matin, dans la basilique – 10h-intervention de Mgr CENTENE puis 11h Messe – ainsi que pour les Vêpres de 15h30 
      : pas de demande du passe sanitaire – Mise en place des conditions habituelles pour les temps cultuels, comme en paroisse : masque et lavage des mains au gel hydroalcoolique.

      Pour le pique-nique : 
      il est prévu qu’il ait lieu en extérieur (repas apporté par chacun). Donc pas d’exigence particulière sinon le respect des distances de précaution.

      Pour les ateliers de 13h30 à 15h10
       : passe sanitaire à présenter / port du masque et lavage des mains au gel hydroalcoolique.
      Parallèlement aux ateliers, une animation sur la mission et le réaménagement pastoral du diocèse sera proposée dans la basilique pour les personnes sans passe sanitaire.

      Ordinations diaconales le 5 septembre prochain

      Dimanche 5 septembre 2021, la Basilique de Sainte Anne d’Auray accueillera la célébration d’ordination de quatre diacres en vue du sacerdoce et un diacre permanent.
      Gildas Colas des Francs, Thibault de Bruyn, Guillaume Porrot et Matthieu Vannier seront ordonnés diacres en vue du sacerdoce, et Michel Hervy diacre permanent.

      Ordinations diaconales 2017

      La cérémonie d’ordination se déroulera à 15 h 30 en la Basilique de Sainte-Anne d’Auray.

      Retrouvez les portraits des ordinands en vidéo ICI très bientôt.

      Gildas
      Thibault
      Guillaume
      Matthieu
      Michel

      Portraits

      Gildas Colas des Francs, 31 ans

      Articles parus dans la revue Chrétiens en Morbihan n°1551 de juillet-août 2021

      Né à Vannes, j’ai grandi à Ploemeur. Dernier d’une famille de trois enfants, j’ai découvert la foi dès mon enfance par la messe dominicale et le catéchisme à l’école.

      Ma vie spirituelle s’est épanouie grâce au scoutisme qui me permettait de vivre chrétiennement de manière incarnée. Je suis sportif, bricoleur, j’apprécie la vie en plein air ; me mettre au service et partager ma vie avec d’autres est un motif de joie.

      Après mon collège à Notre-Dame du Ter et mon lycée à saint Louis de Lorient, je suis parti en classe préparatoire à La Flèche au Prytanée pendant deux ans ; j’y ai découvert de nombreux jeunes hommes épanouis et fiers de leur foi. J’ai terminé ma prépa à Nantes où j’ai rencontré le mouvement charismatique ; la joie issue de la relation à Jésus dans l’Esprit-Saint a été une révélation pour moi. J’ai ensuite intégré une école d’ingénieur à Paris au cours de laquelle j’ai pris des responsabilités de chef scout ou de président d’aumônerie, responsabilités qui m’ont aidé dans le discernement de ma vocation à laquelle je réfléchissais déjà quotidiennement depuis le lycée.

      La joie et la paix dans le service ecclésial ont été pour moi des signes primordiaux pour percevoir l’appel de Dieu. Après une année de propédeutique à Sainte-Anne-d’Auray, j’ai demandé à entrer au séminaire. J’ai étudié pendant quatre ans au séminaire Saint-Yves de Rennes, j’ai vécu ensuite une année dans les quartiers nord de Marseille pour finalement terminer mon cursus à la paroisse de Muzillac.

      « C’est moi qui vous ai choisis » : cette parole de Jésus, reçue après une messe des étudiants à Paris, est consolante pour moi car c’est le Christ qui m’a demandé ce chemin de vie et non l’inverse. La vocation sacerdotale ne faisait pas du tout partie de mes plans, ni dans mon enfance, ni dans mon adolescence. Répondre « Oui » à l’appel ne s’est pas fait sans combats spirituels. Les premières fois, penser à la vocation me faisait peur, accepter d’entendre la question « Veux-tu me suivre dans le sacerdoce ? » a pris plusieurs années mais a, petit à petit, laissé place à une joie authentique.

      Thibault de Bruyn, 28 ans

      Originaire de Plougoumelen, je suis le dernier d’une famille de cinq enfants. Durant mon enfance, c’est grâce à ma famille enracinée dans la foi, particulièrement mes parents attentifs à me faire découvrir le Christ, que j’ai développé une vie chrétienne sur laquelle j’ai pu m’appuyer pour répondre à l’appel du Seigneur.

      Très tôt, je me suis engagé au service de l’autel. C’est là que, pour la première fois, le Seigneur m’a montré ma vocation : je serai prêtre. J’ai laissé mûrir ce désir jusqu’à mes 21 ans où j’ai décidé d’entrer en propédeutique à Sainte-Anne-d’Auray.

      J’ai alors été envoyé au séminaire de Notre-Dame-de-Vie en Provence. J’y ai découvert la spiritualité carmélitaine à l’école du bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant Jésus. La place privilégiée de l’oraison dans ma formation m’a permis de placer en premier ma relation avec Dieu et d’avancer ainsi sereinement tout au long de mon parcours. Après deux ans d’un premier cycle de philosophie, j’ai été envoyé en mission en Tunisie. Cette année de rencontre avec le monde musulman m’a marqué ; mon amour pour l’Église Universelle a grandi.

      J’ai pu constater que la pauvreté des moyens, tant humains que spirituels, ne sont pas un frein à la diffusion de l’Évangile pourvu qu’on se laisse conduire par l’Esprit-Saint. De retour en Provence pour achever un cycle de théologie de trois ans, j’ai été envoyé en insertion pastorale dans la paroisse de Tarascon (Bouches-du-Rhône) où j’ai découvert une vie paroissiale dynamique et une communauté chaleureuse et accueillante.

      Enrichi de toutes ces expériences familiales et ecclésiales, je désire aujourd’hui servir le Christ et son Église dans le diocèse de Vannes. C’est en marchant sous la conduite de l’Esprit-Saint, avec tous ceux auprès de qui je serai envoyé, que je compte témoigner de la joie de vivre avec le Christ. Conscient de l’ampleur de la mission, je garde toujours à l’esprit la promesse du Seigneur : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse » (2 Co 12, 9).

      Guillaume Porrot, 38 ans

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      Né en plein coeur de la Bretagne, à Pontivy, j’ai grandi à Saint-Gonnery, dans un foyer chrétien, et une famille aimante, entouré de mes parents, de mon grand-frère et de mes deux petites soeurs. Très souvent, il m’arrivait de prier le chapelet en famille, dans l’oratoire familial. C’est ce qui m’a aidé à approfondir ma relation avec le Christ.

      Dès l’âge de huit ans, je savais déjà que je serais prêtre. C’est à ma grande tante religieuse de Kermaria, que je l’ai annoncé pour la première fois. J’ai continué à nourrir ma foi par la prière et quelques activités en paroisse. Tous les ans, je participais à des camps d’été animés par mon institutrice, également animatrice en pastorale.

      Durant mes jeunes années, mon emploi du temps était déjà bien rempli : football, musique, pêche, balades en vélo, baignade, etc. Cette vie trépidante et l’attrait pour le grand air m’ont conduit à choisir un métier sur les chantiers du bâtiment et des travaux publics. Après l’obtention d’un BTS en 2004, j’ai exercé dans ce domaine durant près de dix ans. J’ai été confronté à de nouvelles réalités, j’ai dû apprendre à collaborer, à dialoguer en équipe, pour mener ensemble des chantiers de construction.

      Alors que je venais d’avoir 31 ans, le Seigneur est venu de nouveau frapper à ma porte. Et c’est après une épreuve familiale, le décès de ma maman en 2014, que j’ai décidé de discerner ma vocation en effectuant les exercices de saint Ignace à la maison Notre-Dame-de-Fatima à Bieuzy-Lanvaux. J’ai alors compris qu’il était temps pour moi de prendre une décision importante.

      Je suis entré en propédeutique en 2015 avant d’être envoyé, l’année suivante, au grand séminaire Saint-Yves de Rennes, afin de poursuivre ma formation.
      « Si nous manquons de foi, lui reste fidèle à sa parole,
      car il ne peut se rejeter lui-même » (2 Tm 2, 13).

      Matthieu Vannier, 27 ans

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      J’ai eu la grâce de naître à Vannes dans un foyer chrétien qui a fait le choix de mettre Jésus au centre de la vie familiale. Trois mois après ma naissance, nous avons déménagé à Plouharnel. J’ai grandi dans ce beau lieu près de la baie de Quiberon où se trouvent nos racines familiales.

      Je suis l’aîné d’une famille de quatre enfants (un frère et deux soeurs). Nous avons vécu beaucoup de belles choses ensemble, du surf à la musique en passant par les beaux voyages en famille. Mais ce que j’ai reçu de meilleur, dans ce milieu porteur, c’est l’amour et la connaissance de Jésus Christ par la messe dominicale et la prière en famille tous les soirs.

      Dans ce terreau, le Seigneur m’a appelé pour la première fois à l’âge de 14 ans. J’ai d’abord gardé ce secret en moi, tout en le mûrissant dans la prière, puis j’ai décidé d’y répondre en intégrant le foyer Saint-Jean-Paul-II à Sainte-Anne-d’Auray, pour mon année de Terminale. Ayant fait le choix de suivre le Christ sur ce beau chemin du sacerdoce, je n’avais néanmoins pas encore le courage de l’assumer devant les autres.

      Après un bac littéraire, j’ai donc commencé des études de psychologie à l’IPC, à Paris. Au milieu de mes études, l’appel à la consécration est devenu plus intense. Je suis alors entré en année de discernement (propédeutique) à Sainte-Anne-d’Auray. Monseigneur Centène m’a ensuite envoyé étudier au séminaire de Notre-Dame- de-Vie à côté d’Avignon.

      Après un premier cycle de philosophie (2 ans), j’ai été envoyé en stage comme éducateur aux Apprentis d’Auteuil pendant 8 mois, en insertion dans la paroisse de Gourin pendant les week-ends. J’ai terminé mon année en découvrant la vie à la ferme à Pontivy pendant 2 mois. Pendant cette année de stage, j’ai commencé à apprendre le Breton avec une motivation grandissante. Je suis ensuite retourné au séminaire pour le cycle de théologie (3 ans) à la fin duquel j’ai obtenu le baccalauréat canonique. J’ai ensuite été envoyé sur la paroisse de Pontivy pour une année de pastorale. Au cours de cette année, je suis devenu pompier volontaire à la caserne de Pontivy.

      J’ai eu la joie d’être appelé à l’ordination diaconale en vue du sacerdoce par notre évêque. L’année prochaine je poursuivrai mes études au séminaire Saint -Yves de Rennes une semaine par mois, tout en continuant ma mission au sein de la communauté paroissiale de Pontivy.

      Michel Hervy, 54 ans

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      Originaire d’Herbignac (diocèse de Nantes), j’y ai effectué mes études secondaires avant de partir à Saint-Nazaire et à Nantes où j’ai suivi un enseignement universitaire en vue de l’obtention d’une maîtrise en histoire. Après mon service militaire sur la base aérienne de Reims, j’ai eu la joie de pouvoir exercer la belle vocation d’enseignant au collège Saint-Jean-Baptiste de Guérande pendant dix ans, avant de devenir adjoint-administratif auprès de l’Éducation nationale. Cette dernière fonction m’a, au gré des mutations, fait occuper des postes successifs à Angers, Nantes, puis dans des établissements scolaires de la région nazairienne. Je suis actuellement en fonction à la cité scolaire Quéral de Pont-Château.

      Du fait de mon retour dans ma région natale en 2011, j’habite à Férel (doyenné de La Roche-Bernard), paroisse qui est, avec celles de Camoël et Pénestin, la région d’origine de ma famille maternelle. C’est là qu’en 2015, mon recteur m’a demandé de discerner en vue du diaconat permanent. J’ai accepté d’entamer la formation et, en parallèle, de suivre les cours du DUET à l’antenne d’Arradon de l’Université Catholique de l’Ouest.

      Ce jour est pour moi l’occasion de rendre grâce à Dieu pour tous ces visages qui ont jalonné ma vie, mon parcours professionnel et mon pèlerinage dans la foi. Mes parents, mes éducateurs, mes amis d’université, mes collègues de travail de l’Enseignement catholique et de l’enseignement d’État, mes chers amis prêtres qui sont, tout spécialement aujourd’hui, le visage de la fidélité et de la confiance…

      Oui, je rends grâce à Dieu pour tous ces visages de l’amitié et de l’exigence. Pour ceux qui, éloignés de la foi, ont su garder au fond de leur coeur l’affection qu’ils me portent et manifester un infini respect pour mes choix. Pour ceux aussi qui ont apaisé mon coeur et ouvert en grand la porte de l’Église. Pour la source qui jaillit au plus profond de moi de tous ces enseignements, de tous ces enthousiasmes, de tous ces témoignages reçus pendant ces années. Pour ce désir d’aimer et de voir le Seigneur qui creuse encore mon coeur.

      Les noms qui suivent ne vous diront peut-être rien, ils sont pour moi ceux qui évoqueraient le mieux ce que je suis… Monsieur l’abbé Robert Cornet, Soeur Augustine Boullard, Monseigneur Gaston Lequimener, Soeur Hildegarde-Yveline Bernard, Monsieur l’abbé Pierre-Yves Bugel… D’auprès de Dieu, ils sont avec nous en ce jour.

      Et si l’Église m’appelle aujourd’hui à son service, que le Seigneur me fasse la grâce, en toute humilité, de n’oublier aucun de ses bienfaits et de me souvenir toujours de sa fidélité.

      Centenaire du couronnement de Notre-Dame de Quelven

      Dimanche 15 août 2021, en la fête de l’Assomption, sera commémoré le centenaire du couronnement de la Vierge ouvrante de Quelven. Il demeure une cinquantaine de ces Vierges dans le monde, dont trois en Bretagne.

      Cette vierge à l’enfant en bois doré du XVIe siècle porte une couronne, comme son fils, et un sceptre avec une fleur de lys.

      Chaque 15 août, lors du Grand Pardon cette statue se métamorphose… La statue est également ouverte exceptionnellement dans le cadre des Jeudis de Quelven.

      GRAND PARDON 15 août 2021

      Messe en breton à 9 h 30.
      Messe du pardon célébrée par Monseigneur Centène à la Scala sancta à 11 h.
      Chapelet à 14 h, célébration mariale, descente de l’ange et feu de joie. Salut du Saint-Sacrement à 15 h.
      Contact : 02 97 27 73 64

      Irène de Château-Thierry, de la commission diocésaine d’art sacré, présente les trésors et mystères du Sanctuaire de Notre-Dame de Quelven, qui fut autrefois le plus important site de pèlerinage du diocèse.

      Communiqué CEF et CORREF – Suite à la remise du rapport de la CIASE à l’Eglise de France

      REMISE DU RAPPORT DE LA CIASE À L’ÉGLISE DE FRANCE Paris, mardi 05 octobre 2021 
      Honte, gratitude, détermination.

      Au nom de la Conférence des évêques de France et de la Conférence des Religieux et Religieuses de France, nous avons reçu aujourd’hui le rapport rédigé par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE) que nos Conférences avaient demandé à M. Jean-Marc Sauvé, vice-président honoraire du Conseil d’État, de présider, constituer et piloter.

      Nous voulons avant tout remercier M. Sauvé et l’ensemble de la commission, ainsi que les équipes qu’elle s’est adjointes, pour leur immense et indispensable travail. Nous mesurons combien il a pu éprouver chacune et chacun. Ses résultats sont extrêmement lourds. Ils montrent une réalité effroyable que nous ne pouvions imaginer en termes de nombre de victimes, de pourcentage de prêtres et religieux auteurs de ces crimes, de défaillances qui ont rendu possible que certains parviennent à sévir durant des décennies et que si peu soient poursuivis.

      Devant tant de vies brisées, souvent détruites, nous avons honte et sommes indignés.

      Notre pensée et notre immense peine, comme femmes et hommes, comme évêques ou supérieures et supérieurs d’instituts religieux, vont avant tout aux personnes victimes ; celles qui ont pu parler, celles qui n’ont pu le faire encore ou ne le pourront jamais et celles qui sont mortes. Rien ne peut justifier qu’elles n’aient pas été entendues, crues, soutenues, ni que la plupart des coupables n’aient pas été signalés et jugés.

      Nous mesurons plus que jamais le courage des personnes victimes qui ont osé parler et nous exprimons notre profonde reconnaissance à celles et ceux qui ont accepté de travailler à nos côtés.

      Nous redisons solennellement notre détermination à mettre en œuvre les orientations et les décisions nécessaires afin qu’un tel scandale ne puisse se reproduire. Nous remercions vivement celles et ceux qui nous y aident.

      Nous savons que le chemin est encore long pour espérer mériter le pardon des victimes et qu’il nous faut « faire nos preuves ».

      Nos deux conférences, celles des évêques et celle des religieuses et religieux, vont chacune étudier ce rapport et l’ensemble des 45 recommandations de la CIASE. L’assemblée plénière des évêques et l’assemblée générale de la CORREF qui se tiendront au mois de novembre permettront d’adopter les mesures qui paraîtront justes et nécessaires en fonction des décisions déjà prises par chacune de nos conférences. 

      Nous encourageons vivement l’ensemble de l’Église catholique en France, paroisses, mouvements, communautés religieuses, etc., à prendre connaissance du rapport de la CIASE, aussi douloureux soit-il, et à inviter leurs membres à en parler les uns avec les autres. C’est là notre devoir moral pour les personnes victimes et leurs proches et aussi pour les générations à venir : regarder cette terrible réalité pour pouvoir ensemble y faire face et travailler à une Église plus digne de l’humanité et du Christ qu’elle annonce. 

      Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, président de la Conférence des évêques de France
      Soeur Véronique Margron, op, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France

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