Journée mariale au sanctuaire Notre-Dame du Roncier de Josselin le samedi 5 novembre 2022

Le sanctuaire Notre-Dame du Roncier de Josselin propose ce samedi 5 novembre une journée mariale. Avec pour thème : « Et à l’heure de notre mort »

Cette Journée mariale commence dès vendredi soir avec la projection du film « Marie, Porte du Ciel », réalisé par Sabrina et Steven Gunnel. Ce film constitue le troisième volet de la trilogie « Eternam ». La projection se déroule à l’espace Tylis à 20h30.

Le samedi 5 novembre, prenez le chemin de la Basilique Notre-Dame du Roncier pour une journée de prières, de chants, d’Adoration et pour une messe en l’honneur de la Très Sainte Vierge Marie. Vous pouvez retrouver le programme complet et les horaires ci-dessous. Les enseignements seront dispensés par Don Axel de Perthuis, chapelain du Sanctuaire de Montligeon.

Homélie du 7 octobre 2022 – Fête de Notre-Dame du Rosaire

Frères et sœurs la fête de Notre-Dame du Rosaire a été instituée à la suite de la bataille de Lépante au cours de laquelle l’avancée des troupes ottomanes vers l’Occident fut arrêtée dans le golfe de Patras au large de la Grèce. Depuis un an déjà, l’île de Chypre était tombée, au terme d’une campagne sanglante et brutale et l’Occident dont les états étaient profondément divisés du fait de la diffusion du protestantisme ne semblait pas devoir résister à cette avancée des turcs. Le pape Pie V, élu depuis quatre ans déjà, entreprit de réunir les royaumes chrétiens mais ses efforts diplomatiques ne lui permirent de rassembler qu’une petite flotte qui ne paraissait pas être en mesure de s’opposer bien longtemps aux forces ottomanes.

Conscient de la difficulté de l’entreprise et persuadé que rien n’est impossible à Dieu, il recommanda alors à toute la chrétienté de supplier le Ciel par la récitation du rosaire et le 7 octobre 1571, la flotte chrétienne inférieure en nombre et en force remporta contre toute espérance une victoire retentissante sur les ottomans, qui devait éloigner pour longtemps la menace turque des pays européens. Et c’est en action de grâce pour cette victoire qu’il institua au jour de son anniversaire la fête de Notre-Dame du Rosaire d’abord appelée Notre-Dame de Victoire.

Cette fête nous rappelle tous les ans que dans son histoire mouvementée et souvent douloureuse, le peuple chrétien, comme avant lui le peuple d’Israël, fait l’expérience de la présence, du soutien et du réconfort de Dieu et que lorsque tout semble perdu à vue humaine, l’intervention de Dieu peut toujours renverser la situation. La fête de Notre-Dame du Rosaire nous invite tous les ans à cultiver à développer la vertu d’espérance et à nous rappeler que le dessein de Dieu s’accomplit malgré notre faiblesse, malgré nos fautes, malgré notre impuissance radicale à le réaliser.

Elle nous rappelle que tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu. Et elle nous invite à ne jamais céder à la tentation du désespoir. Par là elle s’inscrit et s’enracine profondément dans l’enseignement biblique. L’apôtre Paul invite les chrétiens dans l’épître aux romains à espérer contre toute espérance ; à l’image d’Abraham, il s’agit de garder confiance. L’homme est vieux, sans enfant. Sarah, son épouse est âgée et stérile. Comment pourrait-il encore espérer ? Mais Dieu lui a promis une descendance alors qu’aucune réalité humaine ne laissait entrevoir la réalisation de cette promesse.

Oui, frères et sœurs, c’est quand tous les espoirs sont perdus, qu’il reste la fragile espérance !
L’espérance est la vertu à mettre en œuvre dans les périodes de découragement : nous n’en avons pas besoin quand tout va bien. L’espérance est une qualité qui vient transformer nos vies en temps d’épreuve et de difficulté. Elle est une force qu’il nous faut puiser à la source de la foi et de la fidélité. Il faut croire que Dieu vient à nous et nous appelle toujours à du mieux.

Si nous sommes ouverts à ce que Dieu veut nous donner, l’avenir sera une surprise et il sera nécessairement une bonne surprise puisqu’il est donné par Dieu. Dans les situations désastreuses ou pénibles que nous vivons se trouve toujours le germe de l’espérance. La naissance de Jésus en Maie est une surprise que l’Evangile d’aujourd’hui nous rappelle dans le récit de l’annonciation. « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? L’ange lui répondit : l’Esprit-Saint viendra sur toi et la puissance du Très haut te prendra sous son ombre ».

Frères et sœurs, dans les temps troublés où nous vivons – guerre en Ukraine, menace d’un conflit nucléaire, vagues à répétition de l’épidémie de covid, crise de l’Eglise, réchauffement climatique, crise économique, épuisement des ressources de la planète – n’y aurait-il pas de quoi céder au désespoir ? A ces épreuves collectives, s’ajoutent parfois des évènements personnels, douloureux : difficultés familiales, perte d’emploi, maladie, deuil… Quand le sort s’acharne, que reste-t-il ? La tentation d’abandonner peut surgir. Et pourtant c’est quand il n’y a plus d’espoir que peut se manifester l’espérance. Elle va plus loin que tout parce qu’elle est le moment où Dieu entre en scène et rien n’est impossible à Dieu.

Pendant cette messe et par l’intercession de Notre-Dame Du Rosaire, demandons au Seigneur qu’en méditant sur Ses actions dans le passé, nous trouvions toujours l’assurance qu’Il est là, à nos côtés, qu’Il veut notre salut, qu’Il le réalisera parce qu’Il l’a promis et qu’Il est toujours fidèle dans Ses promesses.

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit…

Bioéthique – fin de vie : se former et s’informer

Voté fin juin, l’avis 139 du comité consultatif national d’éthique portant sur les « Questions éthiques relatives aux situations de fin de vie : autonomie et solidarité » a été rendu public le 13 septembre. Spéculant sur une dépénalisation de l’euthanasie, le comité retient l’hypothèse selon laquelle il existerait une « voie pour une application éthique d’une aide active à mourir ». Rompant avec sa position de 2013, le comité perce une brèche dans les digues – d’argile ? – érigées progressivement en France contre la tentation de l’euthanasie et la transgression d’un interdit fondamental : donner la mort.

« Si le législateur venait à s’emparer de ce sujet », le comité considère « qu’il existe une voie pour une application éthique d’une aide active à mourir mais qu’il ne serait pas éthique d’envisager une évolution de la législation si les mesures de santé publique recommandées dans le domaine des soins palliatifs ne sont pas prises en compte ». Il recommande à la fois le renforcement des mesures de santé publique en faveur des soins palliatifs et la prise en compte de repères éthiques majeurs en cas de modification de la loi.

La fin d’un équilibre « à la française » ?

Au lendemain de la publication de l’avis, Mgr Pierre d’Ornellas, responsable du groupe de travail bioéthique de la conférence des évêques de France a réagi en relevant un paradoxe majeur : « vouloir développer « en même temps » les soins palliatifs et l’aide active à mourir, c’est à la fois favoriser l’expression des désirs individuels d’une mort immédiate, et promouvoir le soin par l’écoute et l’accompagnement de la vie, aussi fragile soit-elle.[…] Dans leur écrasante majorité, les médecins des soins palliatifs dénoncent la contradiction entre le soulagement qu’ils savent offrir et la proposition de donner la mort ».

Entre ces deux logiques, ces deux cultures qui s’opposent, la ligne de crête est intenable : la légalisation du suicide assisté nuirait gravement au développement des soins palliatifs et de la culture palliative. L’avis du comité vient donc jeter un « brouillard sur la réflexion », poursuit Mgr d’Ornellas. Il note en particulier l’emploi contradictoire du mot « fraternité », qui vient qualifier « à la fois l’aide active à mourir et l’accompagnement par les soins palliatifs. Mais comment appeler fraternel le geste qui donne la mort à son frère qui la demanderait ? Ce n’est pas dans le brouillard qu’on discerne le projet de société à édifier ! »
Lire la déclaration de Mgr Pierre d’Ornellas, suite à l’avis du comité consultatif national d’éthique

Dans la lignée de l’enseignement permanent de l’Église, la conférence des évêques de France ne cesse d’appeler au déploiement des soins palliatifs sur l’ensemble du territoire et à la formation du personnel médical pour promouvoir une culture de l’accompagnement (de la fin de vie et de la dépendance). En 2018, elle rédigeait une déclaration intitulée « Oui à l’urgence de la fraternité. 20% seulement des patients ayant besoin de soins palliatifs y avaient alors accès.
En 2022, là est encore l’urgence.

Dans sa déclaration du 24 septembre dernier, le conseil permanent de la conférence des évêques de France interroge : « L’attente la plus profonde de tous n’est-elle pas l’aide active à vivre, plutôt que l’aide active à mourir ? ». Déclaration du conseil permanent de la conférence des évêques de France, 24 septembre
Les évêques appellent de leurs voeux l’écoute et la prise en compte des soignants, des associations de malades, des accompagnants, des philosophes, des différentes traditions religieuses pour « garantir les conditions d’un authentique discernement démocratique ».

Un « authentique discernement démocratique » ?

A la suite de la publication de l’avis 139, une « convention citoyenne » sur la fin de vie a été lancée, sous la houlette du conseil économique, social et environnemental : 150 français tirés au sort vont s’approprier les problématiques posées et débattre sur les enjeux. In fine, leurs délibérations donneront des « perspectives » censées inspirer la future législation (conclusions prévues en mars 2023).
Parallèlement, dans les régions, les espaces éthiques régionaux devraient organiser des débats « afin d’aller vers tous les citoyens et de leur permettre de s’informer et de mesurer les enjeux qui s’attachent à la fin de vie ».

Les cadres législatifs

  • 1999
    « Toute personne malade dont l’état le requiert a le droit d’accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement ».
  • 2002 : Loi Kouchner
    « Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée. Les professionnels de santé mettent en oeuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu’à la mort ».
  • 2005 : Loi Leonetti
    « […] Ces actes ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable. Lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris. Dans ce cas, le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa vie en dispensant les soins visés […] ».
  • 2016 : Loi Claeys-Leonetti
    « […] Au titre du refus de l’obstination déraisonnable […] une sédation profonde et continue provoquant une altération de la conscience maintenue jusqu’au décès, associée à une analgésie ».

    « Toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées pour le cas où elle serait un jour hors d’état d’exprimer sa volonté. Ces directives anticipées expriment la volonté de la personne relative à sa fin de vie en ce qui concerne les conditions de la poursuite, de la limitation, de l’arrêt ou du refus de traitement ou d’acte médicaux ».

Les grands principes

> L’obstination déraisonnable : un interdit

Lorsque les traitements apparaissent « inutiles, disproportionnés ou lorsqu’ils n’ont d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris » (Art. l 1110-5-1).

  • L’obstination déraisonnable était auparavant appelée acharnement thérapeutique
  • Il faut faciliter le passage du curatif au palliatif
  • Le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa fin de vie en dispensant les soins.

> La personne de confiance : un porte-parole

Ce dispositif consiste « à désigner une personne de son vivant pour qu’à un moment donné, elle puisse porter témoignage de sa conviction personnelle » (loi 2002).
En phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable, son avis prévaut sur tout autre avis non médical, à l’exception des directives anticipées.

> Les directives anticipées : les dernières volontés

  • Elles permettent à chacun d’exprimer à l’avance ses souhaits concernant l’organisation de sa fin de vie.
  • Le malade peut rédiger des directives anticipées pour le cas où il serait incapable d’exprimer sa volonté
  • Elles ont une durée illimitée mais sont révocables à tout moment
  • Elles n’obéissent à aucun formalisme particulier

    Voir Fiche « Pensons la fin de vie »
    du groupe bioéthique du diocèse

Sursaut de conscience

Consentement libre et éclairé, autonomie et liberté individuelle, vulnérabilité et peur de souffrir, devoir d’assistance, accès aux soins palliatifs, accompagnement des personnes malades, âgées et isolées … À la croisée de problématiques complexes, la conception de la vie et le respect de la dignité de la personne humaine constituent le coeur des débats.

« […] Il existe une grande différence éthique entre « donner la mort » et « permettre la mort » : la première attitude refuse et nie la vie; la seconde en accepte la réalisation naturelle ».

« C’est en déclarant que la douleur peut être soignée (au sens médical) et en proposant, comme engagement de solidarité, d’assister le malade souffrant , que l’on peut affirmer le véritable humanisme : la douleur humaine a besoin d’amour et de partage solidaire, et non de la violence hâtive de la mort anticipée ».

Académie pontificale pour la vie, « Le respect de la dignité de la personne mourante – considérations éthiques sur l’euthanasie » décembre 200 Lire

Dans son avant-propos, l’avis 121 de 2013 avait émis des réserves majeures et recommandé de ne pas modifier la loi en vigueur « estimant qu’elle opér[ait] une distinction essentielle et utile entre « laisser mourir » et « faire mourir » » :  » le maintien de l’interdiction faite aux médecins de « provoquer délibérément la mort » protège les personnes en fin de vie […] il serait dangereux pour la société que des médecins puissent participer à « donner la mort ».
Les membres avaient estimé que la légalisation de l’assistance au suicide n’était pas souhaitable. Enfin, ils avaient considéré que « toute évolution vers une autorisation de l’aide active à mourir pourrait être vécue par des personnes vulnérables comme un risque de ne plus être accompagnées et traitées par la médecine si elles manifestaient le désir de poursuivre leur vie jusqu’à la fin ».

Se former et s’informer

« FAIM DE VIE » : du 29 au 31 octobre
avec lundi 31 octobre à 20 h 30, une table ronde :
« Quel accompagnement pour les personnes en fin de vie en France ? », animée par Françoise MOREL directrice de RCF – Sud Bretagne, avec : Guillaume DEGENNE, médecin en soins palliatifs avec expérience en hospitalisation à domicile et en équipe mobile soins palliatifs ; Anne Le HENANFF, députée de la 1ère circonscription du Morbihan, Jérôme MESNIEL, philosophe, Marine MIGNOT médecin en soins palliatifs, Eric LEMARCHAND, mari d’une patiente accompagnée en soins palliatifs.
Évènement organisé par la paroisse Cathédrale de Vannes : en savoir plus

  • Podcast Eglise et bioéthique

  • Alliance Vita

https://www.alliancevita.org/fin-de-vie/

Porte-parole d’Alliance VITA, Tugdual Derville pointe la contradiction de l’avis 139 : «  Ils utilisent la promotion des soins palliatifs comme caution de leur aval donné au suicide assisté et à l’euthanasie, alors que les deux démarches restent antinomiques. Quelle que soit l’édulcoration du vocabulaire, cette légitimation de la levée de l’interdit de tuer ne relève à nos yeux, ni de l’éthique médicale, ni de l’éthique tout court. L’interdit de tuer est en effet le premier fondement de la confiance entre soignants et soignés comme de la vie en société ; personne ne devrait être exclu de la prévention du suicide. Les risques inhérents à ce basculement sont d’ailleurs énumérés avec finesse par le CCNE. Comment ne pas voir qu’une conception sacralisée de l’autonomie de la personne conduit à une culture de rejet et d’auto-exclusion des plus fragiles ? »

  • Associations Familiales Catholiques

Lettre ouverte des AFC du Morbihan aux parlementaires

Les AFC ont lancé une grande consultation sur l’euthanasie et la fin de vie. Les témoignages collectés permettront de construire des propositions alternatives.

Témoignage du Docteur Mignot, médecin de la maison Yvonne-Aimée, USP de la clinique des Augustines à Malestroit (Morbihan).

  • Pour aller plus loin

    Le Professeur Jean-Michel Boles a donné un cours dans le cadre de la formation Athénée, parcours Santé & Accompagnement sur les questions éthiques autour de la fin de vie.

JMJ 2023 pour les 18-35 ans

Si tu es mineur ► Consulte la page réservée aux JMJ 2023 pour les mineurs

Tu as entre 18 et 35 ans ? Le pape t’appelle aux Journées Mondiales de la Jeunesse !

Le 12 septembre dernier le Pape a lancé la mission des JMJ, présentant le thème : « Marie se leva et s’en alla en hâte » (Lc 1, 39). Cette phrase est un élan, un engagement et surtout un rendez-vous pour la jeunesse ! Lisbonne est une rencontre où nous attendons des temps de partage, de prière et d’échanges forts. 

Cette mission nous fait écho personnellement en tant que jeunes. Alors comme prévu, l’équipe des JMJ du Morbihan est heureuse de vous proposer un départ bus des jeunes majeurs, à destination des JMJ de Lisbonne en Juillet 2023. Nous préparons cette formule en collaboration avec le diocèse de Quimper, nous ferons donc un partenariat JMJ VANNES QUIMPER

Le prix

Le prix des JMJ ne dépassera pas 900 € tout compris, maximum. Tu pourras réduire le coût du voyage grâce à des actions menées en paroisse ou par les groupes de jeunes : vente de gâteaux, de cidre, soirée à thèmes, etc. tu pourras aussi rechercher des parrains, qui pourront te financer en bénéficiant de réductions fiscales, le diocèse te donnera prochainement les tracts de parrainage. 

Le voyage

Trois formules sont possibles : 

  • Une formule est proposée sur 2 semaines (du 23 juillet au 6 août, dont une semaine en famille dans le diocèse de Porto et une semaine à Lisbonne).  
  • Ou une autre proposée sur 1 semaine (du 30 juillet au 6 août, à Lisbonne).  
  • Un départ à la voile est également prévu sur 2 semaines.

La préinscription

En attendant les inscriptions réelles qui se feront à la mi-novembre 2022, nous te proposons de te préinscrire afin de te transmettre les prochaines informations.

Le week-end de préparation

Afin de se rencontrer et de mieux se connaître, les JMJistes du diocèse de Quimper et du diocèse de Vannes se rencontreront le week-end du 6 et 7 mai 2023.

Contact

Mail: morbihanjmj@gmail.com – Téléphone: 06 74 20 79 25 – Instagram : @morbihanjmj

6 nouveaux diacres permanents aux avant-postes !

Xavier Briatte (55 ans), Emmanuel Descamps (55 ans), Arnaud Marty (54 ans), Joseph Shakoori (42 ans), Jean M’Boungou (52 ans) et Walter Quiroga (52 ans), tous les six époux, pères de famille et en activité professionnelle, ont été ordonnés diacres permanents par Monseigneur Centène, dimanche 25 septembre à Sainte-Anne d’Auray.

En ce dimanche qui était aussi la journée mondiale de prière pour les migrants, le Père Gwenaël Maurey, prêtre accompagnateur du comité diocésain du diaconat permanent, a souligné la dimension « cosmopolite » de cette promotion 2022 ; du fait du pays natal des ordinands – Jean est né au Congo, Joseph en Irak, Walter en Argentine et Emmanuel en Algérie – ou encore de leurs trajectoires professionnelles (Afghanistan, Afrique). Dès le chant d’entrée, la messe de leur ordination s’en est fait l’expression. Entre chaque couplet, chanté en français, breton, espagnol, arabe ou encore lingala, l’assemblée a clamé d’un même coeur le refrain : « Peuple de Dieu, cité de l’Emmanuel » ! 

Chaque ordinand a été présenté par un membre de son équipe d’accompagnement au diaconat. Après les avoir interrogés, Mgr Centène a recueilli le consentement de leurs épouses, avec lesquelles les nouveaux diacres auront toujours à vivre dans la grâce du sacrement de mariage. « Mesdames, l’Église me demande d’ordonner diacres vos maris. Acceptez-vous tout ce que le diaconat qu’ils vont recevoir apportera de nouveautés dans votre couple et votre famille ? ». « Oui je l’accepte », ont répondu Christine, Françoise, Véronique, Gladys, Marie-France et Anna.

Tous leurs engagements sont désormais liés au ministère diaconal, en particulier le ministère de la charité, avec la mission de témoigner de la présence et l’action de l’Église en tous lieux, au service de Dieu et des hommes. « Le fossé, l’abîme dont nous parle l’Évangile d’aujourd’hui, ne cesse de s’élargir et de s’approfondir, a développé Monseigneur Centène dans son homélie.

Or, « les diacres qui vont être ordonnés sont placés aux avant-postes de cet abîme ». Rappelant que le diaconat, et tout particulièrement le diaconat permanent, a été voulu par le deuxième concile du Vatican comme « un ministère de la périphérie, un ministère du parvis, un trait-d’union entre l’Église et le monde, Monseigneur Centène a évoqué « une passerelle jetée sur le fossé avant qu’il ne devienne un abîme infranchissable, un corps de serviteurs qui sachent dire et montrer au monde l’attention, la sollicitude maternelle de l’Église ».
Et c’est bien l’objet des missions confiées aux six nouveaux diacres. Chacun dans son domaine de prédilection ou son champ professionnel est envoyé vers ces « périphéries » : les jeunes, les malades, les catéchumènes, les migrants, ou même simplement « les hommes et les femmes de bonne volonté désireux de retrouver l’harmonie entre l’homme et la nature ».

  • Xavier Briatte : Diacre avec la mission de délégué diocésain à l‘écologie intégrale. 
    Paroisses Saint Pie X et à Notre-Dame de Lourdes, Vannes
  • Emmanuel Descamp : Diacre avec la mission de responsable de formation à l’école d’éducation affective relationnelle et sexuelle (EARS) au sein de la Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique (DDEC).
    Communauté des Paroisses de Sainte-Anne d’Auray, Brec’h, Plumergat, Meriadec
  • Arnaud Marty : Diacre avec la mission de témoigner du Christ serviteur auprès des malades et des soignants, en lien avec le groupe de réflexion diocésain sur la bioéthique.
    Paroisse Saint-Patern, Vannes
  • Jean M’Boungou : Diacre avec la mission d’œuvrer au service de la pastorale des migrants sur Lorient.
    Paroisse Saint-Louis le Moustoir, Lorient
  • Walter Quiroga : diacre avec la mission de vous former dans le domaine des nouvelles religiosités et dérives sectaires.
    Paroisses de Ploeren, Arradon, Larmor -Baden, Ile aux moines
  • Joseph Shakoori : Diacre avec mission d’être le référent ordonné au service du catéchuménat dans le diocèse.
    Communauté des Paroisses de Sainte-Anne d’Auray, Brec’h, Plumergat, Meriadec

Ordination diaconale 4 septembre 2022 : homélie de Mgr Centène

Chers frères et sœurs c’est aujourd’hui un jour de fête pour notre église diocésaine. Jour de
fête et d’action de grâce pour l’appel que le Christ adresse à Simon. Jour de fête et d’action de
grâce pour la réponse que Simon a décidé de donner à l’appel du Christ en lui faisant
l’offrande de sa vie à la lumière de l’évangile que nous venons d’entendre : « Celui qui ne
porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple. »

Cher Simon, vous avez entendu l’appel du Seigneur pendant vos études. Votre formation au
séminaire vous a donné le temps de vous assoir comme l’homme qui voulait bâtir une tour
ou comme le roi qui voulait partie en guerre, pour peser le pour et le contre, pour évaluer
les forces en présence, avec l’aide de vos formateurs. Et éclairé par l’Esprit Saint sans lequel
nous disait le livre de la Sagesse dans la première lecture nous ne pouvons pas connaître la
volonté de Dieu, vous avez pu discerner et appel et lui donner aujourd’hui une réponse
concrète, une réponse généreuse, qui n’est rien de moins que le don de votre propre vie.

Votre ordination diaconale est une étape avant d’être ordonné prêtre. Vous vous engagez
aujourd’hui au célibat, à la prière quotidienne de la liturgie des heures et à l’obéissance.
En choisissant le célibat, vous acceptez de ne pas laisser une trace de vous-même dans le
monde à travers une descendance. Vous choisissez d’être ordonné pour laisser une trace de
Dieu. L’église a acquis très tôt la conviction que pour être prêtre, il faut donner ce
témoignage : être configuré au Christ pour exercer le ministère qu’il a exercé, pour
poursuivre son œuvre de salut dans le monde, suppose que nous le préférions à tout comme
nous l’avons entendu dans l’évangile. L’Ancien Testament déjà en donnait la préfiguration.

La prière consécratoire que je réciterai tout-à-l ’heure en vous imposant les mains en a gardé
le souvenir. Lorsque le peuple de Dieu entre dans la terre que le Seigneur lui a promise, 11
des tribus d’Israël se voient remettre à chacune sa terre en partage, son lieu, sa subsistance.
Seule la tribu de Levi, la tribu des prêtres ne reçoit pas de terre. Son héritage, c’est Dieu seul.
Le psaume 15 le chante : « J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu ! Je n’ai pas d’autre
bonheur que toi. De toi dépend mon sort. La part qui me revient fait mes délices, j’ai même
le plus bel héritage. »
L’héritage du prêtre, le pays du prêtre, la vie du prêtre est déjà celle
du diacre ordonné en vue du sacerdoce, c’est DIeu. Dieu est sa terre, Dieu est son avenir. Le
diacre en disant que Dieu devient son héritage rend crédible pour les autres l’existence
même du Royaume de Dieu. Il en donne le témoignage non seulement par des paroles, mais
par ce mode de vie spécifique du célibat qui a été choisi par notre Seigneur lui-même.

Cette place centrale et essentielle de Dieu dans votre vie vous sera rappelée plusieurs fois
par jour de manière bien concrète par la liturgie des heures. C’est la prière de l’Église que vous direz en union avec tous les clercs et tous les consacrés, louant Dieu et intercédant
pour le monde. Elle vous rappellera jour après jour, heure après heure, que Dieu n’est pas
une idée mais l’être à qui vous avez donné votre vie et à qui vous devez vous rendre présent.
Savoir vous abstraire de vos occupations, même intellectuelles ou pastorales, de vos
relations, de vos conversations, pour vous tourner vers lui, sera la traduction vivante du Dieu
premier servi. Vous vous unirez ainsi à la prière incessante du Christ pour les hommes qu’il
est venu sauver.

Enfin dans une société où les droits de l’individu sont devenus illimités, ou la satisfaction
immédiate de tout désir tend à se substituer à toute norme et à la réalité elle-même au
risque d’une déconstruction totale de l’humanité, vous allez, Simon, promettre obéissance.
Obéissance à l’Église et tout spécialement à l’évêque et à ses successeurs. L’obéissance, c’est
débord le signe d’une désappropriation de soi, c’est la traduction concrète de votre donation
au Christ et à l’Église. Je ne m’appartiens plus, à la manière du Christ qui s’est fait obéissant
jusqu’à la mort, et la mort sur la croix. Je ne m’appartiens plus à la manière du Christ qui s’en
remettait totalement à son Père. L’obéissance du diacre et du prêtre a pour cause et pour
modèle celle de Jésus ; et c’est pourquoi elle est toujours une obéissance filiale. Mais
l’obéissance est aussi le socle et le vecteur de l’unité.

L’Église, enseigne le Concile II dans la constitution Lumen Gentium, apparaît comme un peuple qui tire son unité de l’unité du Père, du Fils et du Saint Esprit. Elle est réellement le sacrement, c’est-à-dire à la fois le signe et le moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain. Voilà quel est
l’enjeu profond de l’obéissance à laquelle vous allez vous engager. Non seulement elle vous
permettra de voir plus haut et plus loin que vous ne pourriez le faire par vous-même mais
elle fera de vous le dépositaire et l’acteur du projet de Dieu de récapituler toute chose dans
le Christ. Ainsi votre engagement rejoint et rend possible le don qui vous est fait dans cette
ordination.

Ce don qui vous est conféré, vous le recevez gratuitement. Vous aurez à votre tour à le
donner gratuitement dans le ministère, sans attendre les éloges ou les remerciements. Votre
seule récompense sera d’accomplir la volonté de celui qui se lie toujours à vous dans le
sacrement.
Voilà pourquoi nous sommes là aujourd’hui pour prier pour vous au moment où vous faites
ce pas décisif. Que la Vierge Marie, comblée de grâce, servante du Seigneur, modèle et
inspiratrice des serviteur de son Fils auquel vous allez être configuré, vous assiste toujours
de sa présence maternelle.

Inscription au challenge interparoissial 24 septembre 2022

Ce challenge interparoissial se tiendra l’après-midi du 14 septembre de 14 h à 16 h 30 :
UN ÉVÈNEMENT festif et ludique POUR TOUTES LES GÉNÉRATIONS !
Les équipes de 10 à 20 personnes, de tranches d’âge différentes, sont constituées en paroisse.

A TOUS : Vous voulez rejoindre une équipe ?
Pour participer, adressez-vous à votre curé ou la personne en charge de l’organisation dans votre paroisse ! Vous pouvez également remplir ce formulaire en ligne :

A l’ATTENTION DES PRÊTRES RESPONSABLES DE PAROISSES
Remplir la fiche d’inscription « papier » et la renvoyer avant le 10 septembre à ddo@diocese-vannes.fr ou remplir le formulaire en ligne ci-dessous :

Six nouveaux diacres permanents le 25 septembre 2022 !

Par l’imposition des mains et l’invocation de l’Esprit Saint,
Monseigneur Raymond Centène, Évêque de VANNES, ordonnera diacres permanents
Xavier BRIATTE, Emmanuel DESCAMPS, Arnaud MARTY,
Jean M’BOUNGOU, Walter QUIROGA, Joseph SHAKOORI

Le dimanche 25 Septembre 2022 à 15h30
En la Basilique Sainte Anne de Sainte-Anne-d’Auray.


Suivez la messe d’ordination en direct sur la chaîne Youtube du diocèse de Vannes ou sur RCF Sud Bretagne, avec le commentaire du père G.-H. Pérès.


Portraits des ordinands

A retrouver en intégralité dans la revue Chrétiens en Morbihan N°1523 d’octobre 2022 – voir les vidéos ci-dessous

Xavier Briatte, et Christine

55 ans, né à Paris dans une famille non-pratiquante. Parti à la dérive à l’âge de 16 ans suite au divorce de ses parents, Xavier a vécu dans la révolte pendant 10 ans. Dieu l’a rattrapé lors d’une conversion radicale, lorsqu’il a frôlé la mort au cours d’un règlement de compte. Après neuf mois de souffrances à l’hôpital, il a repris des études de cinéma et d’informatique. Entré à la communauté des Béatitudes, il s’est marié en 1998 avec Christine, ils ont maintenant 6 enfants. Aujourd’hui il est responsable de la Maison du Diocèse à Vannes. « J’habiterai la maison du Seigneur tous les jours de ma vie. »


Emmanuel Descamps, et Françoise

55 ans, né en Algérie dans une famille pratiquante. Après des études de droit, et une expérience de travail en milieu scolaire, Emmanuel s’est marié avec Françoise, avec qui il est parti en coopération au Sénégal. Intéressé par la biologie et les soins au naturel, il a glissé vers l’énergétique et l’ésotérisme, jusqu’à vivre de profonds combats. Aujourd’hui en paix, il exerce comme animateur et formateur dans l’enseignement catholique dans le domaine de l’éducation affective relationnelle et sexuelle, afin de montrer aux jeunes les merveilles qu’ils sont. « Va et toi aussi fais de même ».

Arnaud Marty, et Véronique

54 ans, né dans les Hautes-Pyrénées dans une famille chrétienne peu pratiquante. Après des études pour devenir médecin militaire, il exerce comme médecin généraliste, puis chirurgien orthopédiste à l’hôpital militaire de Metz. Il part en mission en Afrique et en Afghanistan. Marqué par la parole de saint Jean-Paul II venu à Sainte Anne d’Auray en 1996, « Vous les jeunes, vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde », où il était avec sa fiancée, devenue son épouse, il en nourrit sa foi. Il arrive à la Clinique des Augustines de Malestroit comme médecin en rééducation. Il est marié depuis 26 ans avec Véronique avec qui il a six filles. Le diaconat est pour lui « une vocation dans la vocation ».

Jean M’Boungou, et Gladys

52 ans, né au Congo dans une famille pratiquante. N’ayant pas les moyens d’aller au séminaire, il choisi le métier d’électricien. Après la guerre civile, il intègre une communauté de séminaristes en Italie, qui sera finalement dissoute. Arrivé à Vannes, il ne pourra pas rentrer au séminaire, mais après un accident de vélo, il comprend qu’il peut servir autrement qu’en étant prêtre. Il se marie, mais est victime de violences conjugales. Aujourd’hui il est remarié, père de quatre enfants, et vit pleinement sa vie de service comme gardien d’immeuble ou « agent de proximité ». « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est Moi qui vous ai choisi. »

Walter Quiroga, et Marie-France

52 ans, né à Buenos Aires en Argentine, dans une famille non pratiquante. Converti lors d’une retraite à 17ans, il entre comme séminariste chez les montfortains des Bidonvilles. Pendant deux ans, il y découvre les bases de la foi et vit une croissance spirituelle et humaine très forte. Il y rencontrera Marie-France, qu’il épousera. Après avoir travaillé ensemble à l’école de la foi de Coutances, Walter devient professeur d’espagnol et arrive dans le Morbihan. Il enseigne aujourd’hui au lycée Notre-Dame Le Ménimur à Vannes, et est père de trois enfants. « C’est dans ma faiblesse que se déploie la force du Seigneur. »

Joseph Shakoori, et Anna

42 ans, né à Bagdad en Irak dans une famille fervente. Pendant ses études d’informatique, il rencontre Anna dans une réunion d’étudiants chrétiens. Ils se marient en 2006 et ont trois enfants. Joseph a été ordonné sous-diacre, comme cela se fait en Orient pour le service de l’autel, en 2008 après avoir été institué psalmiste et lecteur. Avec l’aggravation de la situation en Irak, ils sont arrivés à sainte-Anne d’Auray en 2014, grâce à l’association SOS Nazaréens. Ils ont été marqués par l’accueil reçu. Malgré les moments difficiles, ils ont fait confiance au Seigneur et ont une grande vie de prière. « Jésus posa son regard sur lui et l’aima. »


L’ordination diaconale, un sacrement

Configuré au Christ Serviteur, venu non pas « pour être servi mais pour servir » (Mc 10,45), le diakonos est ordonné au service de la Charité, de la Parole et de la Liturgie. Cette configuration, manifestation de l’Église servante, est incarnation de l’Amour de Dieu pour chacun de nous. Le Christ nous le dit « Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. » Jn 13, 14 « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés» Jn 15, 12.

Dans ce ministère d’humilité, il accueille avec acuité, au Nom, avec et par le Christ, les souffrances et pauvretés qu’il rencontre. Il est enraciné dans la condition ordinaire de l’homme, familiale, professionnelle, sociale, d’Église. Sur son lieu de travail il est signe manifeste de l’attention de Dieu à cette dimension de la vie humaine, car rien de ce qui est humain n’est étranger à Dieu.

Collaborateur de l’évêque, dont il reçoit sa mission, le diacre proclame et commente la Parole, célèbre certains sacrements, baptême, mariage, funérailles.

Puisant à La Source, Sang et Eau jaillis du côté du Christ (Jn 19, 34), il se nourrit de la Parole, Verbe fait chair (Jn 1, 14), respire au rythme de la prière des heures.

Le diacre est un don de Dieu à son Église et au monde pour témoigner de Son Amour pour les hommes. Il est configuré au Christ Serviteur, pour la gloire de Dieu, le bien de l’Église et le salut des âmes.

« Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » Mt 25, 40.

Circuit des 4 abbayes : abbayes de kergonan

Kergonan, Sainte-Barbe, Notre-Dame-des-fleurs

©Diocèse de Vannes

2 h 30, 8 km

Départ : Abbaye Sainte-Anne de Kergonan

Traverser la nationale, direction Le Plasker. Prendre le chemin de terre à gauche après l’oratoire. Au carrefour, prendre à gauche, direction Dolmen de Rondossec. Au dolmen, prendre le cul de sac. Une fois sur la route, prendre à droite et traverser la voie ferrée puis direction Glevenay. Au bout de la route, prendre le chemin de terre sur la droite et marcher jusqu’à la chapelle Sainte-Barbe.

Pour le retour, emprunter la route jusqu’à la voie ferrée. Prendre ensuite la rue en sens interdit. Au rond-point, prendre la rue à droite et suivre les indications « chapelle Notre-Dame-des-fleurs ». Après la visite de la chapelle, poursuivre la route, prendre à gauche au bout de la rue, puis à droite rue Sainte-Anne. Arrivé sur la nationale, prendre à gauche. Environ 30 m avant le rond-point, prendre le chemin à droite qui mène à l’Abbaye Sainte-Anne-de Kergonan.

  • La chapelle Sainte-Barbe. Construite au XVIe siècle, elle possède une très belle porte en anse de panier. Une tour carrée supporte une petite flèche et une terrasse d’observation qui a permis au général Hoche d’assister à la défaite des émigrés en 1795. La chapelle servit également de réserve à fourrage pour les armées du général. Les vitraux racontent la légende de sainte Barbe, décapités par son père qui refusait sa conversion au christianisme. Celui-ci aurait alors été frappé par la foudre. Sainte Barbe est la patronne de tous ceux qui ont à affronter le feu, notamment les pompiers.
  • Notre-Dame-des-fleurs. De style gothique flamboyant, cette chapelle du XVIe siècle possède un petit clocher carré à tourelles d’escaliers, terminé par une petite flèche. À l’intérieur, on peut découvrir une statue de saint Jean-Baptiste en bois polychrome du XVe siècle, et un superbe bas-relief en albâtre du XVIe siècle ; finement sculpté, il représente l’arbre de Jessé. Notre Dame des fleurs, en breton « Itrou er bleu », désigne Notre Dame des fruits, autrement dit Notre Dame qui doit porter Jésus, fruit de la tige de Jessé.

Accès

Pour aller à Kergonan

Prendre la D 768 entre Auray et Quiberon. Kergonan est à moins d’1 km avant Plouharnel. Se garer aux abords de l’Abbaye Sainte-Anne. Possibilité de venir en train : gare de Plouharnel – Carnac (ligne Auray – Quiberon).

Circuit des 4 abbayes : La Joie Notre-Dame

©Diocèse de Vannes

Départ : église de Campénéac

Distance : 12 km.

La boucle peut commencer ou finir par la visite de l’église.

La randonnée rejoint vite les chemins agricoles et une série de villages : La Bosse, Le Clio, Les Madrieux… Puis, on quitte les petites routes goudronnées pour un sentier, conduisant entre bois et champs en direction de l’abbaye la Joie Notre-Dame.

Après une pause à l’abbaye, sur les hauteurs, la croix Sainte-Anne, vue d’en bas, paraît imposante,  mais l’effet ressenti après avoir gravi la lande est incomparable. La croix en granit, qui surplombe la lande et offre un panorama magnifique, a été érigée à l’implantation du monastère.

Sur les hauteurs de Campénéac, le paysage alterne entre landes, bois et prairies. À la croisée de plusieurs chemins, on pourrait être tenté de rejoindre le Val sans retour ou Tréhorenteuc.

Mais la randonnée nous guide vers d’autres horizons. Bientôt, c’est le moulin de Rohan qui surgit dans la lande.

La balade se poursuit dans un chemin bordé de mûres. Au village de Leslan, un passage entre deux maisons guide les pas du promeneur. Puis, une clairière se dessine, dévoilant, à l’extrémité d’un champ de graminées, une statue. Notre-Dame-de-la-Réconciliation rayonne dans ce coin de campagne, provoquant l’étonnement autant que le recueillement. Le lieu est paisible, et l’on marque volontiers un temps de repos sur les bancs qui la jouxtent.

Rejoindre ensuite le village de Campénéac.

Campénéac

Paroisse dès le IXe siècle, la commune compte, à partir du XVe siècle, jusqu’à 31 seigneuries, la principale étant celle de Trécesson. L’église de Campénéac (fin XIXe) est dédiée à la Nativité de la très Sainte Vierge et abrite une chaire supportée par un diable agenouillé, symbole du bien supplantant le mal.

Les landes rennaises

Dominées par la monumentale croix de Sainte-Anne, les landes rennaises sont un milieu plein de vie qui abrite de nombreuses espèces végétales et animales. Bruyères et ajoncs constituent la majeure partie du couvert végéral d’où émerge ici ou là des portions de roche. Quelques arbres, feuillus ou résineux, sont le reflet de cette nature aride et sauvage.

Circuit des landes rennaises – source : broceliande-vacances.com

Circuit des 4 abbayes : l’abbaye de Timadeuc

©DiocèsedeVannes

12 km – 3 h.

Départ : Gite d’étape Ferme d’Arné –  56580 Crédin

Du gîte d’étape, prenez à gauche la direction de l’Oust sur 2 km, puis suivez le panneau indiquant la chapelle Saint-Maudan que vous découvrez 1 km plus loin. 300 m après, sur votre gauche, n’hésitez pas à grimper sur quelques rochers pour découvrir un petit lac aux eaux turquoises dans une ancienne carrière de schiste.

Une petite route ombragée vous conduit 500 m plus loin à un croisement. Sur votre droite, une forte descente vous mène à une première passerelle étroite enjambant l’Oust. Vous êtes sur le GR37 et le sentier de l’Equibreizh, puis une seconde passerelle plus petite vous permet d’arriver au moulin de l’Ile. Il vous faudra peut-être mouiller vos chaussures à cet endroit, la chaussée étant souvent recouverte d’eau.

Suivez à gauche le chemin longeant le canal de Nantes à Brest durant 1 km jusqu’à l’écluse de Timadeuc, traversez le canal puis prenez la première route à droite. Possibilité de rejoindre l’abbaye de Timadeuc directement en montant tout droit.

300 m après, vous apercevez sur la gauche l’étang de l’abbaye. Juste après sur la gauche, prenez la route sur 400 m puis tournez à nouveau à gauche pour rejoindre l’abbaye de Timadeuc. Une pause s’impose.

De là, redescendez vers l’écluse et le canal en descendant tout droit. Retraversez le pont et longez le canal à droite sur près d’un km. Vous arrivez au moulin de Coët-Moru. Un pont en bois enjambe la rivière.

50 m après le moulin, prenez à gauche, puis empruntez la deuxième route à droite à environ 1 km. Vous remontez une route sinueuse sur 1,5 km jusqu’aux villages de la Ville-Jan et de Bel-Air. Au dernier croisement, prenez à droite au niveau du bois de sapin, puis à gauche au panneau indiquant Arné. Vous revenez alors au gîte d’étape.

Chapelle Saint-Maudan

Nichée dans un coin de verdure, à flanc de coteau entre les villages de La Gaffe et de Coët-Moru, cette chapelle a été érigée en 1660 et reconstruite en 1669. Elle est dédiée à saint Maudan, évêque d’Écosse entre le VIIe et le IXe siècle. Au XIXe siècle, on venait prier saint Maudan lors des sécheresses afin que la pluie soit suffisante pour les récoltes.

À l’intérieur du petit édifice, les enduits intérieurs chaulés laissent deviner d’anciens décors polychromes. Son mobilier est très beau, à l’image de cette Vierge à l’Enfant en bois polychrome du XVIIe siècle.
La statue de saint Sébastien (XVIe siècle) est en bois polychrome, comme celle de saint Maudan (XVIIe siècle). L’autel, orné d’une croix comportant la colombe du Saint-Esprit en son centre, et les stalles en bois sont du XVIIIe siècle.

À quelques pas à droite au-dessus de la chapelle, une fontaine semble ne jamais tarir.

Écluse de Timadeuc et canal de Nantes à Brest

C’est à l’écluse de Timadeuc qu’on déchargeait les pierres de la carrière des moines. La carrière, située dans les environs de Pontivy, a été exploitée par ces derniers de 1928 à 1934. Le transport des pierres se faisait en charrette jusqu’à l’île des Récollets à Pontivy, puis sur une péniche halée par des chevaux le long du canal. Cette jolie écluse a ainsi participé à la construction du monastère de Timadeuc.

source : rando.abri.free.fr

Tous à Sainte-Anne-d’Auray le 24 septembre 2022 !

Le 24 septembre, venez tous à Sainte Anne pour fêter la rentrée ! Cette journée exceptionnelle marquera le début du Grand jubilé Sainte Anne : le 400e anniversaire de l’apparition de Sainte Anne à Yvon Nicolazic. « Dieu veut que je sois honorée ici ».

Monseigneur Centène expliquera la démarche jubilaire le matin, une messe solennelle suivra. L’après-midi sera consacré à un challenge inter-paroissial et intergénérationnel !

Cette journée du 24 septembre 2022, ouverte à tous, verra le lancement du jubilé sainte Anne par Monseigneur Centène. En effet, à partir de cette année 2022, Monseigneur Centène a voulu que se vive un jubilé Sainte Anne jusqu’en 2025, année où le pape a décidé de la tenue d’une année sainte, sur le thème « Pèlerins de l’espérance« . Après deux ans de pandémie, le Souverain Pontife espère que ce moment de grande importance spirituelle, ecclésiale et sociale, favorisera «la recomposition d’un climat d’espérance et de confiance». L’année 2025 sera aussi l’année anniversaire des 400 ans des apparitions de Sainte Anne à Yvon Nicolazic ! (1625-2025)

Pour notre diocèse, il s’agira « d’intensifier la dynamique pastorale et missionnaire » en vivant trois années « enracinés dans notre histoire«  avec sainte Anne (année 1), « dans la prière«  avec Marie (année 2), pour « partir annoncer la foi qui nous habite en Pèlerins d’espérance » avec Jésus (année 3). Chacune des trois années devrait se vivre en communion, privilégiant la dimension paroissiale la première année, puis la deuxième année en doyenné, et enfin au niveau diocésain la dernière année.

Tous à Sainte-Anne le 24 septembre !

Contact : ddo@diocese-vannes.fr

Programme

10h15 : Intervention de Monseigneur Centène
11h00 : Messe solennelle
14h00 : Challenge inter-paroissial & intergénérationnel

Son & lumière de Sainte Anne d’Auray du 6 au 14 août 2022

A Yvon Nicolazic, humble paysan breton , est apparue tenant un flambeau à la main  Sainte-Anne (la mère de la vierge Marie et la grand-mère de Jésus).

Elle le mènera dans le champ du Bocéno et le priera de reconstruire en ce lieu une antique chapelle qui lui était dédiée car dit-elle «  Dieu veut que je sois honorée en ce lieu » (chapelle  qui deviendra  en 1872  l’actuelle basilique Sainte-Anne d’Auray, haut lieu de pèlerinage cher au cœur des bretons).

Photos ©ASYN

Pierre de Kériolet, contemporain d’Yvon Nicolazic dont il moquait ouvertement la « prétendue mission », était surnommé le « diable de Kerlois » et menait une vie dissolue. Il fut «miraculeusement converti» en 1635, pendant les exorcismes de l’affaire des possédées de Loudun, où le cardinal de Richelieu avait lancé une sombre chasse aux sorcières. Il sera même par la suite ordonné prêtre et deviendra un ardent défenseur des pauvres.

Yvon Nicolazic et Pierre de Kériolet reposent aujourd’hui en paix, l’un en face de l’autre, dans l’actuelle basilique de Sainte-Anne d’Auray.

Revivez ce mystère avec les témoins, confesseurs, premiers pèlerins de l’époque… jusqu’à l’hommage de la Reine d’Angleterre et la visite officielle et commémorative du pape Jean-Paul II en 1996.

1h30 de grand spectacle , un Son et Lumière historique émouvant pour adultes et enfants, dans le Théâtre  de plein air en gradins de 1000 places de Pont Er Groah   ( voir le plan d’accès ci-dessous)

Billets en vente en ligne ci-dessous, ou dans les Offices de Tourisme du Morbihan, ou sur place dès 20h, le soir des représentations.
Ouverture des portes à 22h – début du spectacle 22h30

LIEU : Théâtre de Pont-Er-Groah, route de Pluvigner. Du centre de Sainte Anne d’Auray, prendre la D102. Parking en face du Théâtre DE PLEIN AIR.

TARIFS : Adultes 15€ – Enfants (de 4 à 11 ans) 7€.
Tarif POUR groupes ET ASSOCIATIONS sur demande, merci de nous contacter.

Renseignements / Billetterie 07 82 18 25 15 – spectacle.asyn@gmail.com

En partenariat avec le festival dentellier de bretagne – festivaldentellierdebretagne.blogspot.fr

Voir le teaser 2022 du spectacle :

Une bande-dessinée pour Sainte Anne

« Le champ du Bocéno fait partie « de ces lieux où souffle l’Esprit ». Depuis qu’en 1623 Sainte Anne est apparue à un humble paysan breton, Yvon Nicolazic, un lien indéfectible s’est tissé entre la mère de Marie et le Peuple de Bretagne. Gravé dans les coeurs, sculpté dans le granit, chanté par les mélopées des descendants des barbes, il trouve sa plus haute expression dans le sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray, coeur spirituel de l’Armorique. Ici, chaque siècle, chaque génération a manifesté son désir d’accomplir la volonté de Dieu, telle qu’elle a été manifestée par Madame Sainte Anne : « Dieu veut que je sois honorée ici ».

René Le Honzec et Ar Gedour ont voulu apporter leur pierre à cette oeuvre multiséculaire pour honorer Sainte Anne et pour que les générations à venir connaissent l’histoire. Qu’ils en soient vivement remerciés et que Sainte Anne, patronne des Bretons, accompagne chacun de ceux qui liront ces pages. »

Raymond Centène, Évêque de Vannes

Le son et lumière fête ses 10 ans

Écoutez le père Frédéric Fagot au micro de RCF Sud Bretagne :

Dimanche 4 septembre : ordination diaconale de Simon Liot de Nortbécourt

Sa mère dit aux serviteurs (διακόνοις) :
« Tout ce qu’il vous dira, faites-le. » (Jn 2, 5)

Selon le dessein bienveillant du Père, accompli par le Seigneur Jésus-Christ dans le don de l’Esprit Saint, Monseigneur Raymond Centène, évêque de Vannes, par l’imposition des mains et la prière consécratoire, ordonnera diacre en vue du presbytérat Simon Liot de Nortbécourt pour l’annonce de l’Évangile et le service du Peuple de Dieu.



L’ordination diaconale sera célébrée
au cours de l’Eucharistie le dimanche 4 septembre 2022
à 15h30 en la basilique de Sainte-Anne-d’Auray.

VEILLÉE de PRIÈRE samedi 3 septembre de 19 h à 20 h,
en l’église Sainte Bernadette de Lorient

Simon Liot de Nortbécourt, 31 ans

Issu d’une famille de marins, je suis né à Brest même en 1991 dans une famille chrétienne pratiquante.
Habitant principalement entre le Finistère et les Côtes d’Armor ou le Morbihan pour les vacances familiales, j’ai terminé mes études à Lorient. J’y ai travaillé un an et demi, entre 2014 et 2016, comme ingénieur en construction navale. Ce fut une sorte de retour aux sources, puisque mes racines maternelles sont de la région d’Hennebont.

L’appel à devenir prêtre s’est manifesté fortement pendant mes années d’études, même si, plus jeune, j’étais très sensible à de belles figures de prêtres, et attaché à la messe du dimanche. Une année riche de formation à l’anthropologie chrétienne à Fribourg (Suisse) en 2013-2014 m’a donné de reprendre humblement ma vie devant le Seigneur. L’année suivante, pendant mon expérience de travail en entreprise, j’ai été amené à témoigner de ma foi devant certains collègues. Ma participation à la catéchèse de la paroisse sainte Bernadette, ainsi que l’engagement au sein de la Mission Étudiante du Morbihan (MEMO), m’ont beaucoup apporté.

Fortifié par toutes ces rencontres, j’ai exprimé mon désir d’entrer au séminaire pour le diocèse de Vannes, confiant dans la présence de Jésus à mes côtés. Après la propédeutique, Monseigneur Raymond Centène m’a envoyé en formation à Fribourg : de la mer à la montagne !
Les sessions des séminaristes et les temps d’insertion paroissiale à saint Louis et au Sacré Cœur à Lorient, puis au sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray, m’ont donné de nouer de belles amitiés en Église. Enfin, un séjour de quatre mois à l’École biblique et archéologique française de Jérusalem a conclu mon temps de séminaire, à l’écoute de la Parole de Dieu.

Avec vous, je remercie le Seigneur pour la grâce de l’ordination diaconale en vue de la prêtrise que je recevrai le dimanche 4 septembre à 15h30 en la basilique de Sainte-Anne- d’Auray :

« Tout nous vient de toi, et c’est de ta main que nous avons reçu ce que nous te donnons »
(1 Ch 29, 14).

Ordinations : le prêtre n’accomplit rien de moins que ce que Jésus a fait

La basilique de Sainte-Anne d’Auray était comble pour la quintuple ordination ce dimanche. Gildas Colas des Francs, Guillaume Porrot, Thibault de Bruyn, Matthieu Vannier et Louis-Marie Lefeuvre ont reçu, par l’imposition des mains de Monseigneur Centène, le sacrement de l’ordination sacerdotale, devant une foule en joie et un presbyterum nombreux.

Retransmise en direct sur la chaîne Youtube du diocèse – et toujours visible en podcast (ici ou au bas de l’article) – la cérémonie a été emprunte de recueillement et d’action de grâces, accompagnée par les chants de la maîtrise de sainte-Anne.

En cette fête du Saint-Sacrement, qui commémore la présence de Jésus-Christ dans le sacrement de l’Eucharistie, Monseigneur Centène a rappelé dans son homélie que Jésus, à travers son corps et son sang donnés en nourriture, veut rester présent au milieu de nous. Et c’est par le prêtre que cela s’accomplit : « Ceci est mon corps qui est pour vous, faites cela en mémoire de moi. »

« Les envoyés deviennent ainsi des intendants chargés de continuer sa présence en la démultipliant à travers les temps et les lieux, car ce que les envoyés tiennent dans leurs mains, après avoir prononcé les paroles de la consécration, n’est rien de moins que ce que Jésus tenait dans les siennes le soir ou il institua l’Eucharistie. On touche là à la grandeur incommensurable du sacerdoce catholique. Le prêtre, dans la faiblesse de son humanité, n’accomplit rien de moins que ce que Jésus a fait : une offrande de soi dans l’absolu, sans conditions, jusqu’au sacrifice du calvaire. »

L’Eucharistie, source de votre vie

S’adressant aux ordinands, Monseigneur Centène continue : « Cette offrande, mes amis, se réalisera pour vous dans le oui que vous allez prononcer. Vous serez des prêtres selon le coeur de Dieu et à la manière des apôtres si vous mettez l’Eucharistie au cœur de votre vie personnelle.« […] « L’Eucharistie est la source de votre vie et de votre ministère. C’est là que vous puiserez la charité pastorale, qui unifiera votre ministère et votre vie.« 

L’Eucharistie, nourriture pour la communauté chrétienne

Etre prêtre, dit Monseigneur, c’est être « établis guides et pasteurs du peuple de Dieu », selon Vatican II – Presbyterorum Ordinis. C’est s’accorder toujours plus à la vie du disciple telle que la veut Jésus-Christ, poussés par la charité du bon pasteur. C’est progresser pour s’ajuster à l’évangile annoncé, et à l’Eucharistie célébrée, et mettre celle-ci au coeur de la vie chrétienne de la communauté dont on a la charge, car « par l’Eucharistie le Christ façonne l’Eglise. Il nourrit la communauté chrétienne, il transforme la vie des disciples en vie d’amour« . Etre prêtre, c’est aussi participer « à l’autorité par laquelle le Christ lui-même construit, sanctifie et gouverne son corps qui est l’église« , veillant à ce que chacun puisse trouver sa place.

L’Eucharistie, ciment du presbyterum

« La fraternité entre prêtres sera votre richesse« , continue Monseigneur. Accueillir l’autre tel qu’il est, chercher ensemble « ce qui est le meilleur pour annoncer l’évangile dans le monde tel qu’il est […], faire grandir ensemble le peuple de Dieu« , ne pas rester seul, « animateur d’un réseau, gourou d’une secte, ou chapelain d’une coterie« … Mais « c’est en équipe que vous serez envoyés pour servir comme notre Seigneur a envoyé ses disciples« .

L’Eucharistie, pour renouveler le monde, avec Marie

« L’eucharistie », disait saint Jean-Paul II, « est une école permanente de charité, de justice et de paix, pour renouveler le monde dans le Christ. » Reprenant les paroles de saint Jean-Paul II, Monseigneur exhorte les ordinands à recevoir de Dieu l’avenir, à ne pas en avoir peur et rester dans la confiance et la fidélité, avec Marie, la première à avoir donné son oui au Seigneur.

« C’est grâce à son oui que Jésus est présent dans l’Eucharistie et dans nos vies quotidiennes. Qu’elle veille donc sur la fidélité et la fécondité du oui que vous prononcez aujourd’hui. Le seigneur sera avec vous quoiqu’il arrive. Restez toujours dans la confiance et la fidélité, elles seules vous donneront la joie et la paix.« 

L’abbé Thibault de Bruyn, au nom de ses confrères, dira ce mot de fin :

« […] Petit clin d’œil du bon Dieu, c’est aujourd’hui la fête des pères, et cinq nouveaux pères vous sont donnés. Et comme tous les pères veulent ce qu’il y a de meilleur pour leur enfant, nous serons disponibles à la fin de la messe pour vous donner la bénédiction de notre unique père des cieux.

Permettez-moi de vous demander une chose : n’arrêtez pas de prier pour nous. Priez pour que nous soyons fidèles à tout ce que nous avons reçu en ce jour béni, priez pour vos prêtres pour qu’ils soient de saints prêtres. »

Nominations

Monsieur l’abbé Guillaume Porrot est nommé vicaire à l’ensemble paroissial d’Auray.

Monsieur l’abbé Matthieu Vannier est nommé vicaire à la communauté de paroisses de Gourin, et au service de la pastorale des jeunes au doyenné du Faouët et de la pastorale des jeunes en langue bretonne.

Monsieur l’abbé Gildas Colas des Francs est nommé vicaire à la communauté de paroisse de Ploërmel, au service de la pastorale des jeunes et de la pastorale étudiante.

Monsieur l’abbé Louis-Marie Lefeuvre est nommé vicaire au doyenné de Grand-Champs.

Monsieur l’abbé Thibault de Bruyn est nommé vicaire à la cathédrale.