Carême 2023 : Jeudi Saint


L’institution de l’Eucharistie

PREMIERE LETTRE
de saint Paul aux Corinthiens
(1 Co 11, 23-26)

J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.


ACCUEILLIR LA PAROLE DE DIEU
avec Yvon Nicolazic

« Monsieur le recteur nous a dit il y a quelques jours qu’il y avait un courant spirituel qui nous invitait à approfondir le mystère de l’Eucharistie dans notre vie
quotidienne. Il nous a ainsi parlé de Monsieur de Sales, l’évêque en exil de Genève, qui ne cesse d’appeler les laïcs à la sainteté en fréquentant avec assiduité les sacrements et en témoignant de l’Évangile dans la vie de tous les jours. Régulièrement, je me rends à Auray pour vivre le sacrement de réconciliation et c’est avec joie que je communie au Christ présent dans son eucharistie à la messe dominicale. »

UTILSATION DES HOSTIES

La communion est le partage du pain consacré devenu
corps du Christ. Par ce rituel, les chrétiens refont le
geste de Jésus le soir du jeudi saint : il a béni un pain
sans levain, comme celui utilisé par les juifs le jour de
leur fuite hors d’Égypte avec Moïse. Les hosties sont des
petites portions de pain sans levain, faciles à distribuer,
qui ne font pas de miette pour ne pas en perdre. Elles sont
moulées dans des moules ronds, parfois avec des motifs
en relief. Elles doivent être faites avec du froment pur et
confectionnées récemment pour ne pas être corrompues.


Carême 2023 : Dimanche des Rameaux

Les Rameaux et la Passion

EVANGILE
de Jésus Christ selon saint Matthieu
(Mt 21, 1-11)

Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivèrent en vue de Bethphagé, sur les pentes du mont des Oliviers. Alors Jésus envoya deux disciples en leur disant : « Allez au village qui est en face de vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les-moi. Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez : “Le Seigneur en a besoin”. Et aussitôt on les laissera partir. » Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète :
« Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, plein de douceur, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d’une bête de somme. » Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur
avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route. Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient criaient : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Comme Jésus entrait à Jérusalem, toute la ville fut en proie à l’agitation, et disait : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient : « C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »


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avec Yvon Nicolazic

« Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivèrent en
vue de Bethphagé, sur les pentes du mont des Oliviers. Alors
Jésus envoya deux disciples en leur disant : « Allez au village qui est en face de vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les-moi.
Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez : “Le Seigneur en a besoin”. Et aussitôt on les laissera partir. » Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète :
« Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, plein de douceur, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d’une bête de somme. » Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur
avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres
coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route. Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient criaient : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Comme Jésus entrait à Jérusalem, toute la ville fut en proie à l’agitation, et disait : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient : « C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. » »

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LA PAROLE DE DIEU


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Écouter ou relire une seconde fois le texte, se laisser questionner, voir comment ce texte résonne dans sa propre foi.


SEMAINE SAINTE

La SEMAINE SAINTE est une semaine importante pour les
chrétiens, au cours de laquelle l’Église fait mémoire des
derniers jours de la vie terrestre de Jésus. Elle s’ouvre le
dimanche des Rameaux par la lecture de l’entrée triomphale
de Jésus à Jérusalem et de sa Passion.
Le « triduum pascal », sommet de l’année liturgique,
commence le Jeudi Saint avec le récit de l’institution de
l’Eucharistie. L’Église célèbre la passion du Seigneur et sa
mort sur la croix le Vendredi Saint.

Le Samedi Saint est un jour de silence et d’attente.
À la tombée de la nuit, les chrétiens se rassemblent
pour vivre la Vigile pascale et laisser éclater leur joie à la
Résurrection de leur Seigneur ! C’est aussi au cours de cette
veillée que sont baptisés les catéchumènes.

Carême 2023 : 5e dimanche

La résurrection de Lazare, Duccio di Buoninsegna

La résurrection de Lazare

EVANGILE
de Jésus Christ selon saint Jean
(Jn 11, 3.7.17.20-27.33b-45)

En ce temps-là, Marthe et Marie, les deux sœurs de Lazare, envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. » Jésus aimait Marthe et
sa soeur, ainsi que Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait. Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. » » […] À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. […] Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le
sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui
dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur,
je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » […] Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? »
Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. » Alors Jésus se mit à pleurer. Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? » Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre. Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. » Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as
envoyé. » Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. » Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.


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avec Yvon Nicolazic

« J’ai toujours été ému par l’attitude de Jésus
« saisi d’émotion » lorsqu’il se trouve devant son ami
Lazare. Et il se met alors à pleurer. Face à la mort,
nous sommes démunis. Au début des évènements
de Keranna, alors qu’elle ne m’avait pas encore dit
son nom, j’ai pensé que la dame blanche n’était
autre que ma mère qui nous avait quittés il n’y a
pas si longtemps. L’absence de nos proches nous
pèse. Ils nous manquent. Je pense souvent à eux et
je prie pour eux le chapelet. L’attitude de Jésus face
à son ami est bien la nôtre. Il pleure. Et pourtant,
la résurrection de Lazare annonce non seulement
la propre résurrection de Jésus mais elle nous dit
fortement que par sa Pâque, au-delà de la mort,
nous avons rendez-vous avec la Vie. De plus, en ce
dimanche de partage (CCFD ou autre), comment ne
pas être attentifs aux plus démunis en leur montrant
qu’au-delà des difficultés du quotidien, nous avons
rendez-vous avec la vie en construisant entre nous
de la fraternité. J’ai essayé, dans le quotidien, d’être
attentif à ceux qui autour de moi avait besoin d’aide
et d’accompagnement. Des pèlerins ont voulu me
faire des dons. Je leur ai toujours demandé de les
faire pour la construction de la chapelle. Le partage
est un pilier fort du Carême. Par la Pâque de Jésus,
en reconnaissant Dieu comme « notre Père », nous
voulons construire une communauté fraternelle. »

PRIÈRE

Seigneur, Dieu de nos pères,
par la découverte
de l’antique statue de sainte Anne,
Tu as rempli de joie notre pays ;
accorde-nous,
la protection de la mère de la Vierge Marie
contre tous les dangers de ce monde,
pour parvenir au bonheur éternel.
Amen

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LA PAROLE DE DIEU


MÉDITER

Écouter ou relire une seconde fois le texte, se laisser questionner, voir comment ce texte résonne dans sa propre
foi.

Regarder Jésus qui opère une
double résurrection : celle de Marthe dans
la foi et celle de Lazare dans la chair.


À tour de rôle, partager en quelques phrases le fruit de sa méditation personnelle.


APPROFONDIR

Ai-je besoin d’être défait de
certains liens qui m’enferment comme
dans un tombeau et m’empêchent d’entrer
en relation avec les autres ?

Carême 2023 : 4E DIMANCHE

L’aveugle-né

EVANGILE
de Jésus Christ selon saint Jean
(Jn 9, 1.6-9.13-17.34-38)

En ce temps-là, en sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme aveugle de naissance. il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait. Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. » On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle. Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. » Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés. Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. » Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors. Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? » Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? » Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. » Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.


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avec Yvon Nicolazic

« Cet épisode de la guérison de l’aveugle de naissance me fait penser à une rencontre avec monsieur le recteur. Je lui expliquais que madame sainte Anne voulait que l’on reconstruise l’antique chapelle du Bocéno. J’ai bien compris sa réaction. Il y avait plusieurs chapelles sur les paroisses de Pluneret et Plumergat qui étaient en mauvais état. Alors en reconstruire une ne semblait pas d’actualité ! Et sainte Anne d’insister en donnant comme signe de la véracité des évènements de Keranna la joie de la découverte de l’antique statue. Oui, ce fut une grande joie pour moi et mes voisins qui m’accompagnaient. Dès lors, avec patience, je fus déterminé à accomplir la volonté de ma bonne patronne. En quelque sorte, elle m’a ouvert les yeux. Moi, le paysan de Basse Bretagne, c’était ma façon de me mettre à la suite de Jésus. Sainte Anne me montrait le chemin. Comme l’aveugle de naissance,
certains ne m’ont pas cru, mais je n’étais pas chargé
de le faire croire mais simplement de le dire. Et que
le flambeau de sainte Anne, c’est-à-dire la Lumière
du Christ, éclaire tous ceux qui se mettent en route
comme pèlerin de l’Espérance. »

PRIÈRE

Aide-moi Seigneur,
pour que mes yeux soient miséricordieux,
pour que je ne soupçonne jamais
ni ne juge d’après les apparences extérieures,
mais que je discerne la beauté
dans l’âme de mon prochain
et que je lui vienne en aide.

Sainte Faustine

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LA PAROLE DE DIEU

OBSERVER

En groupe, écouter une première fois le passage sans l’avoir sous les yeux.
Individuellement, relire lentement le texte. Repérer les personnages, les lieux, les actions, les différentes étapes. Chacun souligne les mots qui le frappent.
À tour de rôle, lire les mots soulignés et dire pourquoi ils sont importants.


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Écouter ou relire une seconde fois le texte, se laisser questionner, voir comment ce texte résonne dans sa propre foi à l’aide de la question :

Jésus vient nous rejoindre dans
notre humanité pour nous guérir de nos aveuglements, mais Il a besoin de notre participation et de notre foi.


À tour de rôle, partager en quelques phrases le fruit de sa méditation personnelle.


APPROFONDIR

Je regarde dans ma vie ce qui
m’empêche d’accueillir la Lumière du Christ.

Carême 2023 : 3e dimanche

La Samaritaine

EVANGILE
de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 4, 5-15.19b-26.39a.40-42)

En ce temps-là, Jésus arriva à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions. La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains. Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : « Donne-moi à boire », c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. » […] La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !… Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. » Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. » Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. » […] Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus […] Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui, et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »


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avec Yvon Nicolazic

« Une des premières fois que Madame sainte Anne est venue à ma rencontre, c’était à la fontaine où je faisais boire mes bêtes. C’est au puits de Jacob que Jésus rencontre la Samaritaine. Elle allait chercher de l’eau, et c’est dans cette tâche quotidienne que Jésus vint à sa rencontre. Là aussi, il m’a fallu du temps pour comprendre que Jésus nous rejoint dans nos tâches quotidiennes. Je faisais simplement boire mes bêtes à la fontaine appréciant cette eau qui coule même pendant les périodes de sécheresse. Merci Seigneur pour cette nature que tu nous as confiée. Mais il faut aller plus loin. Il est de coutume chez nous que, pas loin de nos chapelles, il y ait une fontaine. C’est là que nous commençons la démarche du pardon le jour de la fête patronale. Cette fontaine était celle de l’antique chapelle de Keranna. Combien de fois je m’y suis signé avant que mes bêtes ne s’y abreuvent ? Ce geste nous rappelle notre baptême. Le Carême est un temps privilégié pour les catéchumènes qui recevront le baptême dans la nuit de Pâques. Seigneur fait que cette eau de la Samaritaine, l’eau de cette fontaine, l’eau du bénitier de mon église paroissiale de Pluneret, me rappelle toujours la grâce de mon baptême que j’ai reçu le 3 avril 1591. Comme la Samaritaine, Seigneur, donne-moi de toujours pouvoir m’abreuver de cette eau, celle de la grâce de mon baptême !

PRIÈRE

Seigneur,
comme la Samaritaine,
je me tiens au bord du puits
tout près des eaux profondes,
là où Tu demeures
sans que j’en aie toujours conscience.
Je puise, je veille, j’espère et j’attends
ta venue dans l’ordinaire des jours. […]
Oui, Seigneur,
tout en moi exulte et renaît à ta venue,
si imprévue qu’elle me surprend.
Veille mon âme, au bord du puits,
le Seigneur t’attend et te dit ’’Donne-moi à boire’’.

Ursulines de l’union Romaine

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LA PAROLE DE DIEU

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En groupe, écouter une première fois le passage sans l’avoir sous les yeux.
Individuellement, relire lentement le texte. Repérer les personnages, les lieux, les actions, les différentes étapes. Chacun souligne les mots qui le frappent.
À tour de rôle, lire les mots soulignés et dire pourquoi ils sont importants.


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Écouter ou relire une seconde fois le texte, se laisser questionner, voir comment ce texte résonne dans sa propre foi à l’aide de la question :

Est-ce que moi aussi je suis prêt à me laisser déplacer dans ma foi pour accueillir la source d’eau vive qui se trouve
au fond de moi ?


À tour de rôle, partager en quelques phrases le fruit de sa méditation personnelle.


APPROFONDIR

Dans un temps de relecture de ma vie, je remercie le Seigneur pour tous les dons reçus depuis mon baptême.

Carême 2023 : 2e dimanche

La Transfiguration

EVANGILE
de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 17, 1-9)

En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte. Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte ! » Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »


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avec Yvon Nicolazic

« Madame sainte Anne est venue à ma rencontre d’abord sous le signe d’un flambeau éclairant la nuit
puis en se présentant comme une belle dame vêtue de blanc. Je suis toujours resté serein malgré toutes les difficultés qui se sont accumulées. Et ce fut une grande joie lorsqu’elle m’a révélé son nom : « Me zo Anna, mamm Mari ; Je suis Anne, Mère de Marie ».
Je crois que c’est bien, en quelque sorte, l’expérience
qu’ont faite les disciples sur la montagne de la
transfiguration. Les apôtres font l’expérience d’une
rencontre en voyant Jésus transfiguré en compagnie de Moïse et Élie. Jésus leur révèle son identité profonde, mais il faudra du temps et le passage par sa Pâque pour qu’ils comprennent vraiment qui est Jésus. En entendant ma bonne patronne me dire et son nom et qu’elle était la mère de Marie, j’ai bien compris qu’elle me conduisait à la Vierge Marie, et que celle-ci me conduisait à Jésus. Me viennent alors en mémoire ces paroles de mon contemporain saint François de Sales : « Il y a des chrétiens qui semblent avoir un air de Carême sans Pâques. […] Je comprends les personnes qui deviennent tristes à cause de graves difficultés qu’elles doivent supporter, cependant peu à peu, il faut permettre à la joie de la foi de commencer à s’éveiller, comme une confiance secrète mais ferme, même au milieu des pires soucis ». (Pape François, in Totum amoris est). Au-delà de la rencontre que j’ai faite avec ma bonne patronne qui m’accompagnait depuis toujours, c’est bien la rencontre, dans le quotidien, avec Jésus qui me rend vraiment heureux. N’est-ce par le sens de ce flambeau que sainte Anne nous invite à suivre ?

PRIÈRE

Tu es béni, Seigneur notre Dieu,
Toi qui a donné aux hommes
la clarté de la vraie lumière
en leur envoyant ton Fils.
C’est cette lumière
que sainte Anne a portée haut
dans ce lieu de Keranna.
Fais que nous devenions toujours davantage
de ces foyers de lumière,
et que nous parvenions un jour
à la splendeur de ta gloire.
Amen

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LA PAROLE DE DIEU

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En groupe, écouter une première fois le passage sans l’avoir sous les yeux.
Individuellement, relire lentement le texte. Repérer les personnages, les lieux, les actions, les différentes étapes. Chacun souligne les mots qui le frappent.
À tour de rôle, lire les mots soulignés et dire pourquoi ils sont importants.


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Écouter ou relire une seconde fois le texte, se laisser questionner, voir comment ce texte résonne dans sa propre foi à l’aide de la question :

Ai-je conscience que dans le
quotidien de ma vie, il est important de me mettre à l’écart pour écouter le Seigneur ?


À tour de rôle, partager en quelques phrases le fruit de sa méditation personnelle.


APPROFONDIR

Je cherche un endroit où me
retirer dans le silence pour goûter la joie de la rencontre avec le Seigneur (dans ma maison, une église, une abbaye…).

Carême 2023 : 1er dimanche

La tentation de Jésus

Les tentations de Jésus


EVANGILE
de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 4, 1-11)

En ce temps-là, Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. » Mais Jésus répondit :
« Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
Alors le diable l’emmène à la Ville sainte, le place au sommet du temple et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. » Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire. Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi. » Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. »
Alors le diable le quitte. Et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient.


ACCUEILLIR LA PAROLE DE DIEU
avec Yvon Nicolazic

« Il y a quelques années, nous avons vécu une année de sécheresse. C’était dur. La campagne n’était pas belle à voir. Nos animaux n’ont pas été correctement nourris, et la récolte de seigle a été très réduite. J’étais inquiet car nos réserves étaient quasiment épuisées. Guillemette et ceux qui travaillent avec moi étaient, eux aussi, inquiets, mais n’osaient pas me le dire. Nous avons malgré tout tenu bon en essayant de nous contenter de ce que nous avions et en gardant l’air joyeux. J’ai même surpris Guillemette à prier seule, discrètement. De fait, la prière nous a aidés pendant ce moment difficile. Et puis nous avons tenu compte de la nature. J’ai mis mes bêtes à paître dans le champ au bas du Bocéno, il garde toujours l’humidité et l’herbe y reste verte. C’est d’ailleurs la prière et ma bonne patronne, madame Sainte Anne, qui m’ont fait garder l’espoir pendant les premières années de notre mariage que nous finirions bien par avoir des enfants. Même dans les difficultés, il faut toujours garder confiance en Dieu et en sa Providence.

PRIÈRE

Être là devant Toi, Seigneur,
et c’est tout.
Dans la nuit, me voici simplement.
Pour te rencontrer sans obstacle,
dans le silence de la foi.


Extrait d’une prière de Michel Quoist

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LA PAROLE DE DIEU

OBSERVER

En groupe, écouter une première fois le passage sans l’avoir sous les yeux.
Individuellement, relire lentement le texte. Repérer les personnages, les lieux, les actions, les différentes étapes. Chacun souligne les mots qui le frappent.
À tour de rôle, lire les mots soulignés et dire pourquoi ils sont importants.


MÉDITER

Écouter ou relire une seconde fois le texte, se laisser questionner, voir comment ce texte résonne dans sa propre foi à l’aide de la question : Comment la Parole de Dieu peut m’aider à garder confiance dans les épreuves et les tentations de la vie ?
À tour de rôle, partager en quelques phrases le fruit de sa méditation personnelle.


APPROFONDIR

Je prends le temps chaque jour
de lire un passage de la Parole de Dieu. Je peux également choisir de lire en entier l’un des quatre Évangiles pendant ce temps de carême.

Carême 2022 : Mercredi des Cendres

Jeûne, partage et prière

EVANGILE
de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 6,1-6.16-18)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. »


ACCUEILLIR LA PAROLE DE DIEU
avec Yvon Nicolazic

« Je ne sais ni lire ni écrire et je ne peux donc avoir accès direct à l’Évangile. Pourtant, nous avons cette chance de baigner dans la culture chrétienne et lorsque monsieur le recteur nous a lu cet évangile du mercredi des cendres, il a bien su nous le commenter. Ses paroles s’adressaient à notre coeur.
Notre vie est simple et faite de sobriété et, malgré tout, pour nous, le jeûne nous fait grandir. Oh, certes, nous ne mangeons pas de viande les vendredis de carême, mais habituellement nous en mangeons très peu ! Non, le jeûne pour moi en temps
de carême, c’est savoir se passer de quelque chose qui ne m’est pas vraiment nécessaire. Ou encore mieux, le partager avec un voisin.
Dans notre village de Keranna, nous sommes
invités à vivre toujours plus de solidarité. De plus, je suis bien décidé à vivre des temps de prière plus significatifs, à vivre le sacrement de Réconciliation et à porter mes frères et soeurs chrétiens dans la prière.
Qu’ensemble nous vivions un beau et saint carême !»

PRIÈRE

Ô Seigneur,
Apprends-nous à prendre soin
de toute la Création,
à protéger toute vie
et à partager les fruits de la terre.
Apprends-nous à partager
notre travail humain avec nos frères et soeurs, surtout avec les pauvres et les personnes dans le besoin.
Accorde-nous de rester fidèle
à ton Évangile, d’offrir avec joie à notre société l’horizon d’un avenir meilleur, rempli de justice, de paix, d’amour et de beauté.
Amen

(d’après le site de la CEF)

Carême 2023 : Vers l’Espérance de Pâques, avec Yvon Nicolazic

Chers amis,
Nous entrons en carême. Ce temps liturgique nous invite à vivre une conversion, il nous offre la possibilité d’un renouvellement intérieur à la suite du Christ en allant, comme lui « au désert ». Ce temps est aussi pour chacun de nous un chemin d’Espérance vers Pâques, nous rendant véritablement participants à la résurrection du Christ, en peuple de ressuscités pour qui la vie éternelle a déjà commencé au quotidien.
Cette année, nous le vivrons en compagnie de Yvon Nicolazic, le voyant de sainte Anne. Son chemin de foi pourra nous inspirer, lui, paysan, homme de la terre, priant, obéissant et confiant en Dieu, se dépassant pour toujours mieux servir et évangéliser.
De dimanche en dimanche, nous redécouvrirons que pour nous, chrétiens, la Création ne peut
s’envisager qu’à partir de sa véritable source : Dieu créateur. Au nom de notre baptême, nous
serons invités à accomplir, seuls ou communautairement, des gestes simples pour prendre soin de notre ‘maison commune’, à « nous engager dans le but de renforcer l’alliance entre l’être humain et l’environnement qui doit être le miroir de l’amour créateur de Dieu, de qui nous venons et vers qui nous allons. » (Benoît XVI aux JMJ de Sydney en 2007).

Je vous invite à profiter de ce livret, seul mais aussi avec d’autres de façon ouverte : en paroisse,
en famille, en mouvement ou en communauté. Les moments de méditation, de prière, de partage
ou d’action pourront ainsi jalonner votre cheminement vers Pâques, dans l’Espérance profonde
de la foi chrétienne dont notre monde a tant besoin.

Je vous souhaite un saint carême et vous assure de ma prière.

Monseigneur Raymond Centène
Évêque de Vannes

Billet spi #2 – 1er dimanche de carême : l’étape de l’appel décisif

En ce premier dimanche de carême, les catéchumènes vivent la célébration de l’appel décisif par leur évêque. Ils entrent dans le peuple de Dieu en marche vers le Royaume. C’est aussi l’occasion pour eux d’entrer dans cette période, ô combien importante, de la préparation proche de leur baptême.

Appel décisif le 6 mars 2022 à Sainte-Anne d’Auray ©Diocèse de Vannes

L’Eglise reconnaît que Dieu les a appelés par leur nom, et qu’après un temps de préparation de deux ans, ils peuvent recevoir le baptême. Leur nom est inscrit dans le registre des catéchumènes. « Ne crains pas car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi » (Isaïe 43,1). Les registres des catéchumènes et des baptêmes évoquent le livre de vie de l’Agneau (Apocalypse 21, 27). Les noms des baptisés sont inscrits dans les cieux.

Notre nom est-il lisible ou caché par la poussière de nos péchés ? Le temps du carême est un temps offert pour nettoyer notre âme de la souillure du péché et redonner à notre nom l’éclat de l’or fin purifié au feu divin.

Dieu nous appelle, il devance notre désir. Comme pour Adam et Eve, après le péché originel, Dieu nous appelle par notre Nom et nous invite à sortir de derrière l’arbre de notre péché. Il  nous appelle afin que nous venions à lui, sans peur, pour vivre dans la pleine lumière de Pâques.

Père Christophe Guégan,
Curé de la communauté de paroisses de Ploërmel

L’ensemble vocal « Kreischoeur » : 3 concerts !

L’ensemble vocal © « Kreischoeur »

L’ensemble vocal « Kreischoeur » vous donne rendez-vous cette année pour 3 représentations sur le territoire du diocèse.

« Ensemble vocal, libre et bénévole »

Venez partager avec la communauté des Frères de Timadeuc, l’ensemble vocal « Kreischoeur » et Teddy Garbet à l’orgue. Le récit des 14 stations du chemin de croix fait alterner les chants chorals de la Passion selon saint Matthieu avec des oeuvres de Jean-Sébastien Bach. 

Ce programme est totalement inédit.

Chaque concert dure entre 1 heure et 1 heure 30 et est en français.

Plus d’informations :

Le tarif est libre.

Les dates à retenir :
Dimanche 19 mars 2023 : à 15 h 00, en l’église abbatiale Notre Dame de Timadeuc, 56580, Brehan

Dimanche 02 avril 2023
: à 17 h 00, en la chapelle Saint-Christophe, Pl. de la Chapelle Saint-Christophe, 56100, Lorient

Dimanche 23 avril 2023
: à 16 h 00, en l’église Sainte-Bernadette, 10 rue Corentin Le Floch, 56100, Lorient

Comment les contacter ?

Responsable : Teddy Garbet
📱 : 06 37 09 34 20

Archives homélies 2022 de Monseigneur Centène

Homélie pendant le confinement – 8 novembre 2020 ©Diocèse de Vannes

Homélie de la solennité de l’Immaculée Conception – 8 décembre 2022

Homélie d’ordination des 6 diacres permanents – 25 sept 2022

Homélie de rentrée diocésaine – 24 sept 2022

Intervention de Mgr Centène – Rentrée diocésaine – 24 sept 2022

Homélie des ordinations sacerdotales – 19 juin 2022

Homélie de l’Appel décisif des catéchumènes – 6 mars 2022

Homélie d’inauguration chapelle St Yves Vannes – 23 janv 2022

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens du 18 au 25 janvier 2023

Chaque année, le principal temps fort œcuménique demeure la « Semaine de prière pour l’unité chrétienne » qui, depuis 1908, rassemble des chrétiens de toutes confessions du 18 au 25 janvier.

Apprenez à faire le bien, recherchez la justice. (Ésaïe 1,17)

Ce sont les chrétiens du Minnesota (États-Unis) qui ont choisi le thème de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2023 .

Ésaïe exhorte le peuple de Dieu de son temps à apprendre à faire ensemble le bien, à rechercher ensemble la justice, à secourir ensemble les opprimés, à faire droit à l’orphelin et à prendre la défense de la veuve ensemble. Le défi lancé par le prophète nous concerne également aujourd’hui.

Comment pouvons-nous vivre notre unité en tant que chrétiens afin d’apporter une réponse aux maux et injustices de notre temps ? Comment pouvons-nous engager le dialogue, accroître la sensibilisation, la compréhension et notre intuition par rapport aux expériences vécues par les uns et les autres ?

Ces prières et ces rencontres du cœur ont le pouvoir de nous transformer – individuellement et collectivement. Soyons ouverts à la présence de Dieu dans toutes nos rencontres, alors que nous cherchons à nous transformer, à démanteler les structures sources d’oppression et à guérir les péchés du racisme. Ensemble, engageons-nous dans la lutte pour la justice dans notre société. Nous appartenons tous au Christ.

Dans le diocèse

A Lorient, le 25 janvier : veillée de prière commune à tous les chrétiens (protestants, orthodoxes, catholiques) à 20h30 à l’église Sainte-Thérèse de Keryado.
A Vannes, le 24 janvier : soirée organisée par l’équipe oecuménique diocésaine à 20h00, à la Maison du diocèse.
A Locmaria, le 22 janvier : vêpres catholiques à l’église Notre-Dame de l’Assomption et le mercredi 25 janvier : prière du jour à 18h30 à l’église Notre-Dame de l’Assomption.
A Muzillac, le 15 et le 22 janvier : rencontres oecuméniques de 15h00 à 17h00, salle des Buissonnets.

Présentation de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

2022-2025 : 3 années vers le jubilé sainte Anne

« L’année 2025 sera pour tous une année de grâce. Elle sera celle du 400e anniversaire des apparitions de sainte Anne en terre morbihannaise, notre terre aux 1 000 clochers.

Dans le même temps, elle sera celle du Jubilé de l’Église universelle : « Pèlerins de l’Espérance ».

Durant trois années, je vous propose de nous mettre en chemin ensemble. Chacun pourra vivre ce cheminement au sein des paroisses, des mouvements, des communautés, des groupes divers, et le vivre personnellement grâce aux propositions qui lui seront faites, notamment durant l’Avent et le Carême.

En ces temps difficiles, où les enjeux d’avenir pèsent lourd, chaque chrétien peut être source de paix et d’espérance. Tous, avançons ensemble avec le Christ Jésus, Lumière du monde, modèle de charité. »

Monseigneur Raymond Centène

Dans l’Ancien Testament, un jubilé est «une année de grâce» (Isaïe 61,2) où sont remises la dette et les peines dues aux péchés. Tous les vingt-cinq ans, depuis le XIVe siècle, l’Église s’attache à célébrer un grand jubilé pour commémorer la naissance du Christ.

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2022-2025 : Ensemble, pour 3 années

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Feuille de route du Jubilé

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2022-2023

SAINTE ANNE,
modèle d’Espérance,
en paroisse

Comme Yvon Nicolazic, nous sommes invités à suivre le chemin de sainte Anne, en nous appuyant sur les nombreux lieux de notre diocèse dédiés à sainte Anne.

Nous sommes invités à prendre la route vers le sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray, en paroisse ou personnellement.

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2023-2024

MARIE,
modèle de la Foi,
en doyenné

Comme elle, cultiver la confiance absolue en la Parole de Dieu.
Nous cheminerons avec Marie, mère de l’Église. Comme Pierre Le Gouvello de Kériolet, nous prierons à son école. Nous serons en « symphonie de prière » avec l’Église universelle.
Chacun sera invité à se retrouver autour d’un lieu marial de son doyenné.

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2024-2025

JÉSUS,
modèle de charité,
en diocèse

Nous nous tournerons vers le Christ, fils unique du Père, qui s’est fait serviteur de tout homme, offrant sa vie pour nous sauver. Nous fêterons le 400e anniversaire des apparitions de sainte Anne. En lien avec l’Église universelle, nous nous ferons « Pèlerins de l’Espérance ». Nous vivrons en paroisse ou communauté une
œuvre de miséricorde.

Bienvenue chez Madame sainte Anne !

Les bénévoles, les salariés, les chapelains, les sœurs mais aussi les membres des différentes associations qui œuvrent en lien avec le sanctuaire (Académie de Musique et d’Arts Sacrés, Amis du Mémorial, Crèche vivante, Spectacle Nicolazic…) sont à votre service pour votre pèlerinage à Sainte-Anne-d’Auray.
Venez découvrir l’histoire des apparitions, la maison Nicolazic, la basilique, les monuments historiques, le parc fleuri. Tout est mis en œuvre pour vous accueillir dans de bonnes conditions.
Pour tous les groupes, surtout les scolaires, d’avril à octobre, une journée complète à Sainte-Anne-d’Auray peut être proposée.

Pour vous accueillir et organiser votre pèlerinage :

Laurence Louro – 02 97 57 58 50
secretariat@sainteanne-sanctuaire.com
sainteanne-sanctuaire.com

Acte d ’Espérance

Mon Dieu, j’espère,
avec une ferme confiance
que tu me donneras,
par les mérites
de Jésus-Christ,
ta grâce en ce monde,
et si j’observe
tes commandements,
le bonheur éternel dans l’autre,
parce que tu l’as promis
et que tu tiens
toujours tes promesses.

7 mars 1625 : Découverte de la statue de sainte

Comme Yvon Nicolazic récitait son chapelet, vers 23h, une grande clarté illumina sa chambre et, au milieu de la clarté, le flambeau que dans son apparition tenait parfois sainte Anne apparut. « Yvon Nicolazic, lui dit-elle, appelez vos voisins. Menez-les avec vous au lieu où ce flambeau vous conduira. Vous y trouverez l’image qui vous mettra à couvert du monde, lequel connaîtra enfin la vérité de ce que je vous ai promis ».

PATRIMOINE

La dévotion à sainte Anne est très ancienne en Bretagne et fait partie intégrante de l’identité bretonne. En cette année jubilaire de Sainte Anne, nous vous proposons de découvrir le patrimoine qui lui est dédié dans notre diocèse. 

La dévotion à sainte Anne
avant les apparitions

La vie de sainte Anne
en image

Les chapelles sainte Anne
dans le Morbihan

Représentations
de sainte Anne

Avec les enfants : découvrir
l’histoire des apparitions

SAINTE ANNE A LA RENCONTRE DES ECOLES : Depuis septembre 2021, une statue de sainte Anne pérégrine à travers notre diocèse à la rencontre des élèves de maternelle, primaire, collège et lycée. Accueillir la statue de sainte Anne dans un établissement catholique peut être l’occasion de vivre un temps fort en lien avec la paroisse.

Ordination sacerdotale de Jean-Hugues Petit

En l’église Notre-Dame de Victoire de Lorient, loin des stades climatisés, un superbe « doublé » a marqué ce quatrième dimanche de l’Avent, en une double action de grâce : pour la reconnaissance officielle de la nouvelle congrégation de l’Oratoire de saint Philippe Néri à Lorient et pour l’ordination presbytérale de l’abbé Jean-Hugues Petit. Un quatrième « mousquetaire » du Christ, l’âme trempée dans la foi, chauffée à l’espérance, forgée dans la charité, désormais soudée aux côtés des Pères Jean-François Audrain, Olivier Lorne et Antoine de Roeck.

Frères et pères des Oratoires de Nancy, Dijon et Hyères, et de l’Oratoire en formation à Angoulême, prêtres et diacres du diocèse de Vannes ainsi que le Père Sébastien de Groulard, vicaire général représentant l’Evêque de Nantes (diocèse d’origine de Jean-Hugues Petit) étaient présents pour entourer le nouvel oratoire en « ce jour de joie et d’action de grâce ».

« Pour l’abbé Jean-Hugues comme pour la congrégation de l’Oratoire de Lorient, cette messe d’action de grâce et d’ordination est un point d’arrivée après déjà un long chemin, a introduit le Père Jean-François Audrain, songeant aux années de discernement et aux efforts déployés pour obtenir l’agrément du Saint-Siège, nous avons expérimenté la fidélité du Seigneur et la paternelle sollicitude de saint Philippe mais nous savons aussi évidemment que c’est un nouveau départ, en quelque sorte tout commence ! Et plus que jamais, nous comptons sur votre soutien ».

Les Pères Michele Nicolis, procurateur général de la congrégation de l’Oratoire de saint Philippe Néri et Bruno Gonçalves, de l’Oratoire de Nancy, préfet de la confédération pour la France et l’Italie du Nord, ont lu successivement, en latin et en français, la demande officielle d’érection de la communauté située à Lorient en congrégation de l’Oratoire adressée au Saint Père puis le décret de reconnaissance et de fondation officielle de cette nouvelle société de vie apostolique.

« En l’an de grâce 2022, le 4ème dimanche de l’Avent, pour la joie des congrégations de l’oratoire répandues dans le monde entier, notre saint Père et maître dans le Christ, le Pape François, par ce vénérable rescrit en date du 14 septembre, fête de l’exaltation de la Sainte Croix et en la dixième année de son pontificat a jugé digne et bon dans sa bienveillance d’ériger canoniquement la congrégation de l’oratoire saint Philippe Néri de Lorient dans le diocèse de Vannes ».

Les Pères Jean-François Audrain, Olivier Lorne et Antoine de Roeck forment depuis 2017 une communauté de prêtres inspirés par la spiritualité de saint Philippe Néri. D’abord basée à Pontivy, la communauté s’est vue confier l’ensemble paroissial Saint Louis de Lorient en 2020. Leur devise, « In corde meo quasi ignis », « Dans mon coeur comme un feu » (Jr 20,9) fait référence au coeur « brûlé de l’amour de Dieu » de Saint Philippe Néri. La charité au coeur…


Dans son homélie, Monseigneur Centène a souligné le lien entre cette vertu théologale de la charité et le temps de l’Avent. « Quand on demandait à St Philippe Néri quelles étaient les règles de sa congrégation, il aimait à répondre : la charité est la seule règle. En ce temps liturgique où la charité de Dieu à l’égard de son peuple le pousse à devenir l’un de nous pour nous sauver, nous lui demandons que la charité soit véritablement le cœur de cette communauté de prêtres et qu’à partir d’elle, elle puisse rayonner sur notre Église diocésaine toute entière ».

« Le temps de l’Avent n’est pas seulement la mémoire de l’espérance millénaire du peuple juif attendant le rédempteur, il ne signifie pas seulement non plus l’attente du retour glorieux du Christ à la fin des temps pour juger les vivants et les morts (…) Le temps de l’Avent est aussi la prise de conscience d’un grand mystère de la vie spirituelle ; à savoir que depuis son premier avènement, l’incarnation du Verbe de Dieu se poursuit inlassablement, à travers les âges et les siècles au sein de son peuple pour que sa mission continue jusqu’à son retour.
Cette incarnation du Verbe de Dieu dans nos âmes se réalise au baptême, lorsque nous devenons enfants de Dieu, fils dans le fils unique. Elle se poursuit dans chaque Eucharistie lorsque la communion nous donne de ne faire plus qu’un avec celui que nous recevons.
Elle se réalise une fois encore lorsque l’Esprit-Saint, par qui le Verbe s’est fait chair, vient envahir l’âme de ceux que le Seigneur a choisis pour servir son peuple, comme lui-même a voulu le servir jusqu’à la mort et la mort de la Croix. Dans quelques instants, Jean-Hugues, lorsque je vous imposerai les mains, vous pourrez faire vôtre cette prière de sainte Elisabeth de la Trinité :
« Ô Feu consumant, Esprit d’amour, survenez en moi afin qu’il se fasse en mon âme comme une incarnation du Verbe ; que je sois pour Lui une humanité de surcroît, en laquelle il renouvelle tout son mystère ».

« Tout commence ! »

A l’issue de la messe, les quatre prêtres se sont rendus aux pieds de Notre-Dame. Côte à côte, à genoux, ils ont uni leurs voix tremblantes d’émotion pour consacrer à la Sainte Vierge Marie leur nouvel Oratoire :

« Vierge Marie, notre Oratoire naissant se confie à vous et vient vous présenter son action de grâce en ce jour de joie. Vous que l’on a invoquée si souvent dans les premiers temps de la communauté sous votre titre de Notre-Dame de joie, veillez sur les coeurs des frères et de pères de la congrégation, ceux d’aujourd’hui et ceux de demain, afin qu’ils soient joyeux dans l’annonce du royaume, zélés dans la mission auprès de tous et pénétrés du plus profond esprit de prière. Vous que l’on invoque ici sous votre titre de Notre-Dame de Victoire, intercédez pour les membres de la congrégation et les fidèles de l’Oratoire afin que les embûches du péché et du mal ne les détournent pas de la foi en votre fils Jésus, de la joie de l’espérance ni du feu de la charité. Accompagnez de votre discrète présence chacun d’entre eux, chacune de leurs oeuvres, chacun de leurs échanges. Nous nous consacrons à vous et vous consacrons les membres et les oeuvres de l’oratoire. Recevez-les tout entiers et présentez-les à votre divin fils pour qu’Il les bénisse et les emplisse de sa grâce. Notre-Dame, mère de l’Oratoire, priez pour nous ! ».

Noël 2022

NOËL
« Aujourd’hui vous est né un Sauveur. »

ÉVANGILE
de Jésus Christ selon saint Luc

En ces jours-là, parut un édit de l’empereur
Auguste, ordonnant de recenser toute la terre
– ce premier recensement eut lieu lorsque
Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous
allaient se faire recenser, chacun dans sa ville
d’origine. Joseph, lui aussi, monta de Galilée,
depuis la ville de Nazareth, vers la Judée,
jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il
était en effet de la maison et de la lignée de
David. Il venait se faire recenser avec Marie,
qui lui avait été accordée en mariage et qui
était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là,
le temps où elle devait enfanter fut accompli.
Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle
l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire,
car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.
L’ange du Seigneur se présenta devant eux,
et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa
lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte.
Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car
voici que je vous annonce une bonne nouvelle,
qui sera une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »

Lc 2, 1-14


OBSERVER

Si vous êtes en groupe, écoutez une première fois le passage sans l’avoir sous les yeux. Individuellement, relire lentement le texte.
Souligner les personnages, les lieux, les actions, les différentes étapes. Chacun souligne les mots qui le frappent.
À tour de rôle, lire les mots soulignés et dire
pourquoi ils sont importants pour vous.


MÉDITER

Comme les bergers j’accueille la naissance de
Jésus et avec les anges, je rends gloire à Dieu pour sa venue parmi nous.


APPROFONDIR

Que puis-je faire aujourd’hui pour que la fête de Noël soit un moment de paix et de joie dans ma famille, dans mon entourage ?


TEMOIGNAGE
GRANDS-PARENTS

J’étais l’aînée de la fratrie et je devais m’occuper de mes frères et soeurs. À l’époque, il n’y avait pas de place pour les futilités, il fallait travailler, aider les parents, même le jour de Noël. Pas de festin de roi, juste un coq bien engraissé pour l’occasion, quelques gâteaux préparés, des oeufs et un carré de chocolat pour améliorer l’ordinaire. On n’était pas malheureux pour autant, l’amour et le respect de nos
parents nous suffisaient.
Quand je retrouve ma famille, j’aime à partager mes précieux souvenirs. J’ai eu une vie bien remplie, heureuse. Avec des privations certes, mais à l’époque, on ne connaissait pas tout ce qu’il y a maintenant et on ne se sentait pas privés.
Je remercie le Seigneur, pour ma belle et grande famille. Aujourd’hui, le soir de Noël nous avons la chance d’aller à la messe et de partager ensuite, enfants, petits-enfants, arrières petits-enfants, un bon repas. Tous les jours, je prie le chapelet pour eux tous. Ils sont heureux de savoir que je les confie au Seigneur.

Thérèse – Muzillac
4 enfants, 10 petits-enfants et 15 arrière-petits-enfants

ACCUEILLIR LA PAROLE

Pour le recensement, Joseph doit monter d e
Galilée à Bethléem en Judée. Il revient à ses racines. Lui, le simple charpentier de Nazareth, s’inscrit dans la descendance du grand roi David. Par ce pèlerinage vers ses origines, il
inscrit Jésus lui-même dans la descendance de David. Il y a pourtant rupture puisque c’est seulement de la fille d’Anne et de Joachim, Marie, que naît l’Enfant. Famille recomposée avant l’heure ? Les chemins de Dieu ne sont pas les nôtres et nous dépassent. Ces évènements de Bethléem ne nous disent-ils pas qui est vraiment cet enfant ? Jésus s’enracine dans notre humanité profonde. Il faisait partie d’une famille humaine, d’une terre et d’un peuple. Il avait des grands parents et même des cousins. Mais il venait aussi de Dieu. Les premiers conciles l’ont reconnu comme vrai Dieu et vrai homme. Il est grand le mystère de l’Incarnation ! En contemplant l’Enfant de Bethléem, soyons des pèlerins de l’Espérance !


PRIÈRE

Merci Seigneur
de nous donner la vie
et de nous donner Ta vie.
Nous te prions
pour les familles divisées,
pour tous ceux
qui connaissent la guerre.
Donne-nous la Paix


COIN DES ENFANTS

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux,
et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »

Lc 2, 14

Les anges se mettent à chanter, à glorifier le Fils de Dieu, Jésus. Nous aussi le soir de Noël, de tout notre coeur, nous chantons la Gloire de Dieu. Nous allons partager cette grande joie de la naissance de Jésus au sein de notre famille ou avec des amis.

UN GESTE

Je dépose Jésus dans la crèche. J’allume les quatre bougies de la couronne de l’Avent et, en famille, nous disons merci à Dieu le Père de nous avoir envoyé Jésus, son Fils.


Dans la joie de Noël, je remercie le Seigneur pour la vie qu’il m’a donnée et qu’il continue de
donner au monde.

Je partage cette joie avec mon entourage et avec tous ceux que je rencontre. Je fais un geste de paix et de fraternité envers des personnes exclues, isolées, migrantes, réfugiées : message de paix écrit sur une carte, une étoile, invitation au repas de Noël, don d’un colis, organisation d’un goûter fraternel, etc. À chacun de trouver un geste d’amitié !