Idées pour préparer enfants et jeunes à Noël
Samedi 25 novembre à Sainte Anne d’Auray
18h30
Messe à la Basilique animée par la chorale irakienne du Morbihan – Quête au profit de la Maison de l’Enfance (Bethléem) et de l’école de la Sainte Famille (Gaza)
19h45
Dîner tiré du sac
21h
Intervention de Mme Vera BABOUN, première femme maire de Bethléem (dans la basilique) – Dédicace de son livre «Pour l’amour de Bethléem: ma ville emmurée»
22h30
Adoration eucharistique dans la basilique
Lire son témoignage sur le site Chrétiens d’Orient du 18 mai 2017
Renseignements Les Veilleurs de la Paix
Kervic, 56330 Pluvigner
06 64 44 47 16
lesveilleursdelapaix@gmail.com
Elle aura donc lieu le 19 novembre prochain. « Je souhaite que les communautés chrétiennes, (…) œuvrent pour créer de nombreux moments de rencontre et d’amitié, de solidarité et d’aide concrète », écrit le pape, pour ne pas rester « inerte et encore moins résigné » face à la pauvreté, et pour arriver à « une rencontre authentique avec les pauvres », et à « un partage qui devient style de vie ». source La Croix.
La journée nationale du Secours Catholique – Caritas France a lieu cette année le 19 novembre, c’est-à-dire à l’occasion de la Journée mondiale des Pauvres, que le pape François vient d’instituer.
En lien avec les communautés chrétiennes, les membres du Secours Catholique travaillent aux oeuvres de Miséricorde que Dieu suscite pour que tous puissent vivre dignement. Ce sont souvent des pauvres qui nous font découvrir le coeur miséricordieux du Père. Marqués par les épreuves, ils savent que Dieu leur a fait miséricorde. Cette Journée mondiale des Pauvres peut être l’occasion de donner aux personnes en précarité toute leur place et une vraie parole dans nos communautés, en vue d’une « Eglise pauvre pour les pauvres ».
Le troisième dimanche de novembre est le rendez-vous annuel pour la collecte nationale du Secours catholique. En ces temps de grande précarisation pour beaucoup, celui-ci a besoin des dons de tous pour remplir sa mission d’aide et d’accompagnement des plus démunis. En tant que service d’Eglise,
par son savoir-faire, reconnu par les pouvoirs publics, le Secours catholique veut y contribuer. Mais comme baptisé, tout membre de notre Eglise ne doit-il pas se sentir « secours catholique » ? Merci d’avance pour votre générosité !
+ Jacques Blaquart
Evêque d’Orléans
Président du Conseil pour la Solidarité
Message de Monseigneur Raymond Centène, Evêque de Vannes, à l’occasion des veillées de prière pour la vie naissante et de l’entrée dans le temps de l’Avent, le 2 décembre 2017.
Chers frères et soeurs,
L’entrée de l’Eglise dans la nouvelle année liturgique est accompagnée maintenant depuis plusieurs années par une veillée de prière pour la vie naissante qui rassemble des chrétiens du monde entier. Comme le disait Benoit XVI dans son angélus du 14 novembre 2010, « le temps de préparation à Noël est un moment propice pour invoquer la protection divine sur tout être humain appelé à l’existence ». Puisse cette veillée nous préparer à accueillir le Christ, à accueillir la bénédiction qu’il accorde à toute vie.
Attente de Dieu qui nous cherche, moment privilégié où Il vient nous rejoindre au plus intime de notre vie, dans nos prières comme dans nos actes, le temps de l’Avent est ce temps très précieux qui nous est donné pour nous préparer à recevoir et à accueillir la lumière de sa présence dans nos coeurs, crèches que nous lui avons préparées.
Je vous invite à accepter joyeusement chaque jour de votre vie, quand bien même celle-ci est douloureuse : le Christ lui-même a épousé notre condition humaine, l’a transfigurée par sa venue en notre monde. Si notre monde est malheureusement trop souvent ébranlé par notre humanité pécheresse, celle-ci est également touchée par la toute-puissante Miséricorde de Dieu qui lui pardonne inlassablement ses écarts : Dieu, en venant parmi nous, l’a épousée et sanctifiée. Comme le proclamait le prophète Isaïe, « Yahvé m’a appelé dès le sein maternel, dès les entrailles de ma mère il a prononcé mon nom » (Isaïe 49, 1), signifiant combien toute vie est sacrée aux yeux de Dieu. Pécheurs-pardonnés, Dieu veut avoir besoin de nous, Il veut se servir de notre humanité pécheresse et restaurée dans Son Amour pour accomplir son dessein salvateur dans le monde. Oui, nous croyons que chaque embryon est appelé à l’existence, qu’un Regard infiniment bon est posée sur chaque vie dès sa conception, qu’une Main secourable guide chaque homme tout au long de sa vie.
Veillons et prions, ainsi que le Christ nous y invite constamment. Que la grâce sanctifiante de Dieu pénètre nos coeurs, qu’elle nous permette d’accueillir la vie, notre vie et toute vie, cadeaux qui seront transfigurés par Dieu. En ce centenaire des apparitions de Notre Dame de Fatima, confions à la vierge Marie ceux qui, dans notre assemblée et notre entourage, souffrent de la perte d’une enfant ou du traumatisme de l’avortement, ceux qui se sentent démunis face à la venue d’un enfant. Puissent-ils trouver un réconfort et une aide efficace de la part des nombreux bénévoles engagés dans la défense des droits des plus petits d’entre-les-nôtres à qui je tiens à exprimer toute ma gratitude.
Voulues par Saint Jean-Paul II, lancées par Benoît XVI, encouragées par le Pape François, des « veillées pour la vie » auront lieu comme chaque année dans toute la France, au début de l’Avent. De nombreuses paroisses du diocèse de Vannes invitent largement à veiller et à prier pour « la vie, notre vie, toute vie », don merveilleux de Dieu. Seul, en famille, en groupe, … Rejoignez une veillée près de chez vous !
Pour la troisième année à Sainte Anne d’Auray, s’est déroulé le pardon des agriculteurs. A l’issue de la messe, tous se sont retrouvés au pied de la statue de Yvon Nicolazic, priant le chapelet devant la statue de Sainte Anne et de Marie, afin d’invoquer leur intercession, à l’heure où le monde paysan vit des drames. « Rien, jamais, ne tuera la vie car c’est en Dieu que la vie a sa source », a-t-on affirmé avec force.
Sous la statue de Yvon Nicolazic, érigée pour le premier pardon des agriculteurs en octobre 2015, une plaque porte cette inscription : « Madame Sainte Anne, apparue en ce lieu à Yvon Nicolazic, paysan de Keranna, avec nous, priez pour les agriculteurs ».
A l’initiative de Jacques Jeffredo, ancien maraicher, cette journée invite à soutenir par la prière les familles « touchées par les drames en agriculture ». Sur le parvis de la basilique, deux mises en scène sont venues exprimer symboliquement à la fois ce soutien fraternel aux agriculteurs dans leurs souffrances et l’espérance transmise par l’Evangile : un olivier cerné de onze croix blanches représentant les apôtres à Gethsemani, le Christ à la veille de sa mort… Et plus loin, « la vigne d’allégresse, en signe d’espérance ».
« Le travail, ce n’est pas qu’un salaire, c’est aussi de la reconnaissance, insiste Jacques Jeffredo. Le respect du au labeur des paysans commence par le respect des fruits de leur travail. Or, « comment un agriculteur peut-il être heureux lorsque l’on voit toute la nourriture qui est gâchée ? » interroge Jacques Jeffredo. Et d’inviter chacun à réfléchir à ses propres modes de consommation : « nous sommes tous responsables »…
Entendant la souffrance vécue par les agriculteurs, dont beaucoup ne parviennent plus à vivre de leur travail, au point que certains, brisés, font le choix de « partir trop tôt« , le Père Guillevic, recteur du sanctuaire, a invité à accueillir l’espérance, clamée par l’Evangile. « Nous vivrons car la vie est toujours plus forte que la mort ! « a-t-il affirmé dans son homélie.
« Nous prions pour que la dignité humaine de chaque être humain soit respectée et que chacun reçoive le juste salaire de son travail. Nous affirmons que la vie humaine, le travail de l’homme ont plus d’importance que l’argent qui doit être au service des hommes pour une vie plus humaine, plus digne, pour le faire grandir et non pour l’exploiter ». En effet, lorsque qu’il devient un but, « l’argent provoque la mort des plus faibles », a-t-il poursuivi.
Le Père Guillevic a donné lecture du message de Monseigneur Luigi Ventura, nonce apostolique en France :
« Le Pape François a une pensée particulière pour ceux qui son en souffrance et confrontés à d’importantes difficultés. Il prie particulière pour ceux qui en désespoir de cause se sont donnés la mort. Il les confie à la tendresse du Père des Cieux. Il veut aussi assurer de son soutien leurs familles et leurs proches. Le travail des agriculteurs est sans doute un des plus nobles puisqu’il vise essentiellement à nourrir leurs frères humains. Malheureusement la valeur de ce travail n’est pas toujours suffisamment reconnue. Le Saint Père souhaite que les agriculteurs puissent vivre dignement de leur travail et que celui-ci soit justement estimé. Par leur dur labeur, les agriculteurs sont comme les premiers partenaires de Dieu dans l’œuvre de la création confiée aux hommes. Le Pape François accorde bien volontiers sa bénédiction apostolique à tous les pèlerins présents à ce pèlerinage ainsi qu’à leurs familles ».
Les Journées Jean-Pierre Calloc’h sont organisées par l’Académie de Musique et d’Arts Sacré de Sainte Anne d’Auray , avec le Centre de Recherche Bretonne et Celtique, et l’Institut Culturel de Bretagne.
Grande salle de l’aile Hillion – 11 rue de Vannes – Sainte-Anne-d’Auray
Vendredi 20 octobre (après-midi, présidence Sébastien Carney) : D’où parle Calloc’h ?
Samedi 21 octobre (matin, présidence Yvon Tranvouez) : Que dit Calloc’h ?
Samedi 21 octobre (après-midi, présidence Nelly Blanchard) : Que dit-on de Calloc’h ?
SPECTACLE ‘AR EN DEULIN
Samedi 21 octobre 2017, 20h30
Basilique de Sainte-Anne d’Auray, 20h30 – Tarifs : 12 €, 8 € réduit, gratuit pour les moins de 18 ans
Yann-Fañch Kemener : chant, textes
Heikki Bourgault : guitare
Erwann Tobie : accordéon
Renseignements :
Académie de Musique et d’Arts Sacrés – 02 97 57 55 23 | accueil@admas.fr www.academie-musique-arts-sacres.fr
Yann-Ber Kalloc’h, né le 21 juillet 1888 à Groix et tombé au champ d’honneur le 10 avril
1917 à Urvillers (Aisne), est un poète de langue bretonne. Son oeuvre littéraire principale est
un recueil posthume de poèmes souvent mystiques publié par Pierre Mocaer : Ar en deulin
(A genoux).
Dans ces poèmes composés au front, il exprime sa profonde foi chrétienne, l’amour de sa langue et ses sentiments politiques. Ce spectacle se veut une rencontre entre les différents genres que sont : la poésie, la musique, les correspondances, les réflexions … mettant en évidence les intérêts et les passions de cet écrivain, poète, qui aura indéniablement, au tournant du 20ème siècle, marqué l’histoire de la littérature de langue bretonne. Jean-Pierre Hyacinthe Calloc’h est mort pour la France, « tué à l’ennemi », son nom figure au Panthéon avec les 546 écrivains morts au champ d’honneur. Dans son manuscrit «Prière du Guetteur», il précise : «Songez que nous serons tombés, non pas pour la Justice ou la Liberté dont la République Française s’est moquée tout autant que l’Empire Allemand, mais pour le rachat de notre terre et puis pour la beauté du monde.»
Une messe célébrée par Monseigneur Centène a réunit amis, famille, proches et collaborateurs de la communauté, en l’église de la Maison Du Diocèse. « C’était une messe d’action de grâce, pour remercier Dieu de m’avoir donné la grâce de Le suivre pendant 30 ans, malgré les « cailloux sur la route ». …Le remercier de la grâce d’être en France, pour moi et pour ma communauté. » « je rends grâce aussi pour notre communauté, nous sommes une famille religieuse et spiriuelle, nous tenons bien à cause de notre unité, de l’amour entre nous. La vie communautaire est difficile, mais nous nous acceptons avec amour et humilité. Chaque soir nous nous donnons le pardon et la paix. »
Envoyée dès 1996 par sa supérieure, Soeur Marie-Thérèse Len a appris le français et accepté par obéissance de quitter son pays. « Les missionnaires français sont venus au Vietnam pour évangéliser, maintenant c’est notre tour de venir aider, pour remercier d’avoir reçu la foi grâce à eux. » « La France, c’est ma mission, c’est difficile à cause de la barrière de la langue ou la mentalité, mais mon coeur est donné à Dieu. J’ai la nationalité française depuis 2009. »
…et de Monseigneur Centène : courses, repas, ménage, et tous travaux humbles de gestion quotidienne d’une maison … « j’aime beaucoup ce travail, je le fais avec joie et amour » – mais aussi apostolat à l’extérieur, auprès de la paroisse de la cathédrale, de maisons de retraite et de clinique. Envoyées en formation dans notre diocèse afin d’apprendre le français et de progresser vers les voeux définitifs, cinq jeunes soeurs novices sont sous la responsabilité de Soeur Marie-Thérèse Len, qui les forme au niveau canonique. Elles viennent d’abord à Vannes, maison-mère en France, puis sont envoyées à Paris ou Luçon au bout d’un an et demi ou deux ans, et sont remplacées par de nouvelles arrivantes.
Elles sont accompagnées par un conseiller spirituel, ont des offices et des récollections, et peuvent suivre régulièrement une messe en vietnamien, grâce à la présence de deux prêtres vietnamiens dans le diocèse : les pères Bernard Hay de Gestel et Joseph Do de Malestroit : « pour garder la Foi en langue maternelle« … et pour rassembler la communauté catholique vietnamienne fondée en 2005 par Monseigneur Gourvès, aujourd’hui sous la responsabilité des soeurs.
dans le sud du Vietnam, à 150 km au nord de l’ancienne Saïgon. La communauté est arrivée en France sous l’impulsion de Monseigneur Gourvès en 1996. Celui-ci, proche d’une famille mixte en charge de l’accueil des immigrants vietnamiens, avait demandé à l’évêque vietnamien de missionner une communauté de soeurs à l’évêché.
réside dans la première des Béatitudes : « Heureux les pauvres de coeur… » pour venir en aide aux besoins dans le diocèse auprès des personnes âgées ou en difficulté, des enfants abandonnés. Au Vietnam elles sont trois religieuses médecins qui interviennent dans les dispensaires et cabinets de consultation gratuite créés par la communauté, pour les pauvres. Douze communautés sont présentes là-bas.
Enfin un pèlerinage annuel réunit à sainte Anne d’Auray la communauté religieuse, la communauté de laïcs catholiques ou bouddhistes, pour le nouvel an asiatique : le 18 février 2018.
Dimanche 15 octobre, l’Eglise universelle entre dans la semaine missionnaire mondiale, sur le thème « Ensemble, osons la mission ». A l’appel du Pape François et des Œuvres pontificales missionnaires (OPM)*, tous les baptisés sont invités à prendre part à la mission de l’Eglise et à la soutenir par leurs prières et leurs offrandes. Enfants, jeunes, adultes, laïcs, religieux : tous disciples-missionnaires, envoyés par le Christ !
Depuis le 1er octobre, les diocèses de France se relaient pour prier pour la Mission.
Pour le diocèse de Vannes, cette journée de prière en continu aura lieu lundi 16 octobre. Par un temps de prière personnelle, en couple, en famille, en paroisse… chacun est invité à s’unir à la prière des communautés religieuses du diocèse.
Lors des messes du dimanche des missions, le 22 octobre, aura lieu la quête missionnaire mondiale, « collecte qui permet d’assurer la croissance de l’Eglise et d’annoncer l’Evangile ». « Elle est notre contribution à tous pour un partage financier universel ». Les sommes collectées servent quatre axes :
Elles sont réparties par les OPM dans les diocèses qui en ont le plus besoin ; elles permettent de financer ici la construction d’une église, là des salles de catéchèse, ou encore la formation pastorale des séminaristes, des projets d’éducation et d’évangélisation, etc. Le diocèse d’Ansirabé (Madagascar) a pu financer l’extension d’une école et son grand séminaire. Celui de Mbujimayi au Congo a pu mener la réhabilitation d’une paroisse. En Albanie, une aide a été octroyée à la mission vincentienne… En 2016, 1088 églises locales ont bénéficié de ces aides.
Ce sont également 77 321 séminaristes aidés dans le monde. L’aide à la formation au sacerdoce a pu ainsi concerner les 31 prêtres fidei donum (« don de la foi ») envoyés par leurs diocèses au service du nôtre ou encore la quarantaine de prêtres accueillis en ministère d’été, au service de nos paroisses, rappelle Bénédicte Drieu La Rochelle, déléguée diocésaine à la pastorale missionnaire.
Dimanche 22 octobre, la messe des peuples sera célébrée à Ploërmel à 11 h 00 (voir l’évènement dans l’agenda). Chaque année, cette messe constitue « un moment intense de partage », souligne Bénédicte : « on n’en sort pas comme on n’y est entré ! ».
« La mission de l’Eglise (…) est fondée sur le pouvoir transformant de l’Evangile« , affirme le Saint Père dans son message pour la semaine missionnaire.
Lire le message du Pape
Si cette troisième semaine d’octobre représente tous les ans un coup de projecteur sur la mission de l’Eglise, celle-ci s’incarne au quotidien dans la vie des paroisses, des mouvements d’Eglise ou encore des établissements scolaires. « Plusieurs de nos communautés religieuses sont également présentes dans plusieurs pays », ajoute Bénédicte.
S’agissant de l’éveil des plus jeunes à la mission de l’Eglise, le service de coopération missionnaire propose aux chefs d’établissements de « venir rencontrer les jeunes, les enfants qui se préparent aux sacrements, pour parler de la Mission avec des témoins, des jeux, … », et ce tout au long de l’année scolaire, insiste la déléguée diocésaine. De nombreuses écoles parrainent d’autres écoles dans le monde. Les opérations « bol de riz » sensibilisent chaque carême les plus jeunes à l’importance de la collecte. « A la demande des établissements collèges/lycées, nous pouvons mettre en place des interventions en classe ou sur la pause méridienne sur le sens d’une mission volontaire à l’étranger, sur les migrants, etc… », poursuit-elle.
* Présentes dans 140 pays, les Œuvres Pontificales Missionnaires collectent des fonds au profit des églises locales les plus démunies, tout en les aidant à devenir autonomes.
Dieu notre Père,
Tu nous appelles à annoncer au monde la Bonne Nouvelle du salut
que ton Fils Jésus le Christ a opéré en offrant librement sa vie sur la croix par amour pour nous.
Tu nous invites à travailler ensemble à la Mission de l’Eglise dans la force de l’Esprit.
Donne-nous part à ton Esprit-Saint, afin qu’il nous transforme au plus profond de nous-mêmes :
Qu’il nous communique sa force afin que nous devenions de vrais disciples missionnaires de ton Fils,
Qu’il nous donne l’audace de proposer l’Evangile à tous nos contemporains
jusqu’aux plus extrêmes périphéries.
Qu’il suscite en nous un ardent désir de nous engager dès ici-bas
pour hâter l’avènement de ton Royaume
Nous te le demandons à Toi, Dieu notre Père, par Jésus-Christ, ton Fils notre Seigneur
qui vis et règne avec Toi et le Saint-Esprit maintenant et pour les siècles des siècles.
Amen
Bénédicte Drieu la Rochelle, déléguée à la pastorale missionnaire
missionnaire.cooperation@wanadoo.fr
02 97 68 16 55
Le premier FRAT 56 a rassemblé à Sainte Anne d’Auray une mosaïque d’âges, de territoires, de réalités d’établissement, … 1500 élèves, enseignants et chefs d’établissement ont ainsi inauguré leur année scolaire en « osant l’expérience de la fraternité ». Et pour cette « grosse machine » qu’est l’enseignement catholique dans le diocèse du Morbihan (70 000 élèves, plus de 300 établissements), « faire corps » relevait bien du défi. Retour sur une première édition réussie.
Pour Marc Nicol, directeur du Collège Saint Joseph de la Roche-Bernard-Nivillac, ce temps fort auquel il a souhaité accompagner les élèves de son établissement a véritablement fonctionné comme un tremplin pour vivre l’année sous le signe de la fraternité.
Les délégués et représentants de 22 associations caritatives et humanitaires du Morbihan (les plus connues mais aussi des associations de proximité ont également participé à ce premier FRAT 56, témoignant auprès des jeunes de la joie de servir ses frères les plus fragiles.
« Quand on a connu ce que c’est que la faim, le froid, la violence, l’injustice, le mépris… Quand on a mordu la poussière et que l’on découvre les Evangiles, tout prend un sens à ce moment-là parce que ce ne sont plus des pensées mais c’est incarné ! On comprend… Et quand Dieu regarde celui qui est tombé, il lui restitue sa dignité. C’est comme ça que j’ai adhéré au Christ ». Par ses mots, à la fois simples et percutants, Djamel Guesmi a su saisir son jeune auditoire. Sa trajectoire, entre épreuves (pauvretés, discriminations, etc.) et réussites (le théâtre), son itinéraire de conversion et son attachement au Christ ont touché et permis d’amorcer un dialogue avec les collégiens/lycéens.
Parmi eux, Sarah, Axel ou encore Antoine. Devant des centaines de camarades, ces jeunes garçons et filles se lèvent pour faire part de leurs questionnements les plus profonds, sur la foi, le sens de l’existence, le bonheur, la réussite, etc. : comment sait-on si Dieu existe ? Qu’est-ce qui se passe après la mort ? , … Les réponses de Djamel font mouche chez une jeunesse qui s’interroge. Djamel confiera d’ailleurs combien leur soif d’être accompagnés dans leur cheminement humain et spirituel l’a interpelé.
« Est-ce que ce sont vos parents qui vous ont obligé à être chrétien ? », demande l’une d’elle. Et Djamel de répondre : « Mon père me disait, pour reprendre les paroles de Saint Augustin, ‘Aime et fais ce que tu veux’… C’était son principal souci : que je sois heureux ! ».
Pour la troisième édition, une « marche sans frontières » se tiendra dimanche 1er octobre à Vannes, « dans un esprit d’échange et d’accueil des différences » culturelles et confessionnelles.
En matière d’échanges interreligieux, le Pape François invite à se « retrousser les manches » ; certains choisissent de chausser leur godillots, le temps d’un après-midi !
Pour la troisième année, la « marche sans frontières « relève le défi de la rencontre entre chrétiens et musulmans … Au fil de leur itinéraire de quatre kilomètres, ponctué de haltes symboliques (Temple, Cathédrale, Centre culturel islamique) dans la ville de Vannes, les marcheurs feront autant de pas pour promouvoir l’amitié et le respect entre personnes de traditions religieuses différentes.
A l’initiative du mouvement Pax Christi et d’une équipe multiconfessionnelle (musulmane, protestante et catholique), cette sortie veut ainsi, « simplement et librement » faire progresser la cause de la paix, une tache essentielle qui commence au plus proche de nos lieux de vie.
Départ 15 h, temple de l’Église Protestante, rue du 8 mai (à proximité du Palais des Arts), passage devant le parvis de la cathédrale, arrivée à l’espace cultuel musulman de Kercado, Impasse d’Armorique, en longeant la Rabine.
Collation à l’arrivée. Chacun apporte une spécialité. Un thé sera servi par la communauté musulmane, au bout de 4 km de marche ensemble.
De gros travaux de restauration sont en cours à la Chapelle de la Maison-Mère des Frères La Mennais à Ploërmel, comme ont pu le constater les habitants de Ploërmel, en voyant les grands échafaudages qui ont été mis en place.
Construite en 1853-54, la chapelle fait partie du paysage et du patrimoine du pays Ploërmelais.
Longue de 43 mètres, haute de 20 mètres, la Chapelle montre depuis quelque temps des signes inquiétants de fatigue dans ses murs et dans ses vitraux.
Les travaux principaux vont s’étaler sur 6 mois :
Tous ces travaux nécessitent l’utilisation d’échafaudages importants et onéreux. 9 500 euros sont nécessaires pour restaurer le grand vitrail. Plusieurs contributeurs ont déjà participé, mais il convient d’élargir les contacts. Ce grand vitrail d’une grandeur impressionnante – 22 m2 – baigne le chœur de ses rayons.
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Les travaux de restauration sont conduits par un architecte, et guidés par des bureaux d’étude. Les fondations ont ainsi été vérifiées. Les points de fragilité se trouvent être au point haut des murs, et au niveau de la charpente. C’est donc là qu’interviennent les entreprises spécialisées. Ce qui explique les nombreux échafaudages que nécessite le chantier, et la durée des travaux.
La Congrégation des Frères, fondée à Ploërmel en 1819, compte aujourd’hui 850 frères, présents dans 26 pays.
Fidèles à l’intuition de leur fondateur, Jean- Marie de la Mennais, les Frères poursuivent la mission d’éducation dans des écoles et des centres éducatifs, scolarisant ainsi près de 90 000 élèves.
En 2019, nous célébrons le 200ème anniversaire de la fondation des frères.
Dans la mission d’éducation, les laïcs sont très présents aux côtés des frères, et as- sument des responsabilités importantes : délégués de tutelle, chefs d’établissement, responsables de pastorale, enseignants, présidents d’association, gestionnaires.
Plusieurs sont aussi associés à la Congrégation dans une démarche spirituelle.
Monseigneur Centène présidera l’Eucharistie pour le pèlerinage des personnes âgées en établissement le 19 septembre prochain. Organisé par l’aumônerie des hôpitaux et établissements de santé et le service paroissial de visite en Morbihan, il est ouvert à tous ceux qui veulent participer, contacter :
Mme Marie-Pierre GENISSEL
aumonerie-catholique.pratel@ch-bretagne-atlantique.fr
Aumônerie CHBA site du Pratel
BP 70555 – 56017 VANNES CEDEX
Tél : 06 60 66 34 15
Lundi 18 septembre prochain, plus de 1200 jeunes et adultes de l’Enseignement catholique du Morbihan – élèves du CM1 à la Terminale, enseignants, chefs d’établissements – se rassembleront à Sainte Anne d’Auray pour la première édition du « FRAT 56 ». Appelé à se renouveler chaque année, cet évènement invite les diverses composantes de l’Enseignement Catholique du Morbihan à « faire corps » autour du thème de la fraternité.
Sous l’impulsion de son service de formation humaine, l’Enseignement Catholique du Morbihan a souhaité associer au premier FRAT 56 de nombreuses associations et mouvements caritatifs et humanitaires, acteurs de la Diaconie dans le diocèse de Vannes : le CCFD, le Secours Catholique, la Conférence Saint Vincent de Paul, l’Aide à L’Eglise en détresse, l’Œuvre d’Orient, la Fondation Jérôme Lejeune ainsi qu’une myriade d’associations avec lesquelles les établissements travaillent tout au long de l’année, en particulier lors des opérations bol de riz et des actions de solidarité menées pendant le Carême.
Le Père Frédéric Fagot, délégué diocésain à la pastorale de l’Enseignement catholique, présente cette initiative :
Envoi en mission par Monseigneur Centène, au pied du mémorial
Présidé par Monseigneur Hervé Gosselin, évêque d’Angoulême (Monseigneur Scherrer n’ayant pu venir pour cause de décès dans sa famille), le 1209ème pardon de Notre-Dame du Roncier a attiré près de 8000 pèlerins.
Originaire de Lantillac, Monseigneur Gosselin connaît bien Josselin et le pardon. Avant d’être charentais d’adoption, il a longtemps été responsable du foyer de charité de Tressaint, à Dinan. Ce breton exilé est venu faire découvrir Notre-Dame du Roncier à ses paroissiens, arrivés pour l’occasion en car.
En ce jour de la fête de la Nativité de la Vierge Marie, Monseigneur Gosselin a transmis la joie et l’enthousiasme de la quête de Dieu dans une homélie passionnée – et passionnante, en témoignent les applaudissements ! – , rappelant à tous que « la famille de Jésus, c’est ceux qui veulent faire Sa volonté » , et à chacun : « il m’appartient aujourd’hui d’engendrer le Christ en moi. » « L’Eglise est née le jour où le Christ a appelé les douze apôtres […], elle existe pour donner la vie« …
Soeur Pierrine, de la Famille Missionnaire de Notre-Dame est venue en car du grand-Fougeray, avec d’autres frères et soeurs – reconnaissables à leur habit religieux bleu marine – rejoindre les membres de sa communauté implantée à Arradon. En habit blanc aujourd’hui « en l’honneur du Coeur Immaculé de Marie »- un privilège réservé aux professes perpétuelles à l’occasion des offices. Elle fêtera le 8 septembre 2018, le 10ème anniversaire de leur arrivée dans notre diocèse ! Soeur Pierrine explique le charisme de sa congrégation : » éduquer les coeurs à la ressemblance des coeurs de Jésus et de Marie. »
Alain, pèlerin d’un jour, a réuni un groupe d’amis pour marcher de Augan jusqu’à Josselin, en l’honneur de la Vierge Marie : 25 kms, 5 heures de marche, en priant, partageant, chantant… Partis à 6h du matin ils sont arrivés à Josselin pour vivre ce temps fort d’ église ensemble, petite fraternité dans la grande fraternité.
Les enfants de l’école primaire Saint Gildas de Guégon, ont eux aussi marché, de Guégon jusqu’à l’esplanade du pardon à Josselin… ils ont écrit un article sur leur périple Lire l’article
Les jeunes de la Pasto jeunes du Pays de Ploërmel, ont organisé une belle soirée la veille …
Notre-Dame du Roncier a, pour l’occasion, changé sa couronne : chaque 8 septembre on lui met une couronne richement ornée (photo 2), que l’on remplace le reste de l’année par une couronne « ordinaire »(photo 1).
Histoire de Notre-Dame du Roncier de Josselin (il existe aussi le pardon de Notre-Dame du Roncier de Rostrenen)
Découvrir : Jésus et ses amis, de grands personnages bibliques de l’Ancien et du Nouveau Testament, de grands saints de l’Eglise, des témoins.
Vivre un temps avec d’autres enfants et des adultes chrétiens : Les enfants sont accompagnés par des adultes formés désireux de cheminer avec eux dans leur foi.
Se rassembler, prier et célébrer : Ecouter et répondre à la Parole que Dieu nous adresse.
Parcourir la Bible : lire, partager, comprendre et accueillir la Bonne Nouvelle.
Les plus petits sont invités à l’Eveil à la Foi (3 à 7 ans). Avec d’autres enfants, accompagnés par leurs parents, ils commenceront une découverte de la Foi chrétienne par la prière, le chant, le conte, le récit en gestes.
Tous les enfants, à partir de 7 ans, peuvent être inscrits en catéchèse et se préparer aux sacrements du Baptême, du Pardon et de l’Eucharistie, à la confirmation pour les plus grands s’ils le désirent, ainsi qu’à la profession de foi.
Les adultes peuvent aussi demander à se préparer aux sacrements et à participer à des temps de catéchèse : se renseigner auprès de votre paroisse.
C’est la rentrée traditionnelle des chefs d’établissement de l’enseignement catholique. « Ce temps de lancement et d’envoi de l’année réunit les 230 chefs d’établissements du 1er degré, et 58 du 2nd degré du Morbihan. Sont présents également 20 représentants d’institutions, telles que l’université catholique, l’UDOGEC, l’ISFEC et l’AREP, ainsi qu’une 40aine de membres du personnel de la DDEC » nous précise son directeur, Stéphane Gouraud.
« C’est le temps pour nous de réaffirmer les convictions fortes de l’enseignement catholique, la place de celui-ci dans la société, le rôle et le positionnement du chef d’établissement, ce qu’on attend de lui : être une personne capable de porter les valeurs de l’enseignement catholique avec cohérence, de transmettre un héritage avec cohérence. Nous mettons particulièrement l’accent sur les valeurs de générosité, d’accueil, d’attention aux autres et d’espérance. »
« Cette année le thème de la journée est la coopération, après la fraternité en 2015-2016, et l’intériorité en 2016-2017″, continue Stéphane Gouraud. « Comment travailler ensemble, enseignants et parents d’élèves ? La priorité est mise aujourd’hui sur les conseils d’établissements, qui sont des instances importantes où les parents ont une vraie place. Il nous faut réactiver ces instances , lieux de discussions, annoncer clairement le projet d’établissement, insister sur l’accueil des parents, leur tendre la main pour qu’ils s’investissent dans la vie de l’établissement. Nous souhaitons également développer l’axe de coopération entre le 1er degré et le second degré, c’est-à-dire le passage de l’école primaire au collège. »
Le directeur parle de coopération encore, avec le projet d’une journée « carrefour des possibles « , le 23 mai 2018, pour l’ensemble des membres des communautés éducatives. « Des ateliers et des conférences seront proposés pour partager cette multitude d’expériences autour de la coopération, incluant les partenaires d’entreprises. » « […] l’année qui arrive sera consacrée au réenchantement de notre rapport au monde, puisque l’enseignement catholique est engagé dans la démarche du réenchantement de l’école. »
Journée bien remplie donc, pour ces chefs d’établissement de l’enseignement catholique : conférences (intervention de stéphane Gouraud, intervention du responsable des relations politiques à l’APEL nationale, Christophe Abraham, sur ce thème de la coopération), projections vidéos (conseil Ecole-collège et charte éducative 56), Assemblée Générale des chefs d’établissement par degré, tout cela conduit par le fil rouge des chanteurs. Avec la présence de Monseigneur Centène et de l’abbé Frédéric Fagot, délégué diocésain à la pastorale de l’enseignement catholique.
Le temps fort s’est achevée sur une note spirituelle : une célébration dans la chapelle du lycée Saint François Xavier de Vannes, avec envoi en mission !
Le service de pastorale liturgique et sacramentelle propose pour l’année 2017-2018 une formation pour tous sur le sens des rites de la messe.
« […] Il s’agit de se donner le temps de rentrer avec curiosité et enthousiasme dans l’intelligence de ce que nous célébrons, […] de prendre toujours plus conscience d’être des serviteurs de la liturgie pour que nos assemblées, habituelles et surtout occasionnelles, se laissent toujours davantage rejoindre par le Christ.
Si la liturgie n’est pas un moyen d’évangélisation, elle est par nature missionnaire. Elle participe à une démarche « pédagogique d’initiation » : « Dans le langage de la beauté, les attitudes, les déplacements, les gestes et les paroles qu’elle fait vivre, elle aide à découvrir comment chaque acte et parole du Christ ont été posés « pour notre salut » (P. Sébastien Guiziou – mai 2017). Elle aide à « rendre effectif chez une personne l’accueil de Dieu qui attire à lui » (CF. texte national pour l’orientation de la catéchèse – CEF). Cet éclairage sur le sens de ce que nous célébrons apparait ainsi comme une chance pour saisir toujours davantage qu’en définitive, c’est le Christ qui est l’acteur principal de nos liturgies. »
. Personnes concernées : ce socle de base s’adresse à tous les acteurs en liturgie, mais plus largement encore à tous ceux et celles qui sont engagés dans les dynamiques sacramentelles et catéchétiques : catéchistes, membres des GAP, personnes accompagnant la préparation aux sacrements (baptême, confirmation, mariage), acteurs liturgiques et membres des équipes liturgiques, guides funérailles, responsables et membres des mouvements et services, ministres ordonnés et personnes consacrées…
. Animation : Emmanuel Auvray (délégué diocésain) – élargi possiblement à plusieurs personnes pour les temps de partage.
. Participation libre aux frais (hors repas et hébergement). Est suggérée une participation entre 3€ et 5€ par module – 15€/20 € pour toute la formation. Une prise en charge totale ou partielle de la paroisse ou d’un service est encouragée.